Alpine se veut ambitieuse en Formule 1 et espère bien pouvoir bientôt se battre pour des victoires et des titres mondiaux. Toutefois, l’écurie française semble être partie du mauvais pied en 2023 et se retrouve déjà distancée au championnat par les écuries de tête.
Interrogé sur la cause de ces mauvais résultats après une saison 2022 encourageante, Laurent Rossi, PDG d’Alpine, estime que l’argent n’est pas un problème pour l’écurie. En effet, cette dernière fonctionnerait actuellement à la limite du budget cap imposé par la F1.
Selon Otmar Szafnauer, directeur de l’écurie française, certaines équipes disposeraient d’infrastructures bien plus récentes et performantes qu’Alpine. Selon ce dernier, ces simulateurs et souffleries de nouvelles générations donneraient un avantage non-négligeable à ces équipes.
“Les autres ont de meilleurs outils de simulation que nous“, a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport. “Nous avons généralement besoin d’un peu plus de temps sur la piste jusqu’à ce que nous trouvions la configuration parfaite.“
L’écurie basée à Enstone travaillerait actuellement avec un simulateur qui serait aujourd’hui presque dépassé.
“Notre simulateur actuel a 15 à 20 ans“, a-t-il déclaré. “C’est un vieux modèle de McLaren.“
“Nous avons commandé un nouveau simulateur moderne il y a un mois. Mais nous ne le recevrons que dans un an et demi ou dans deux ans. C’est le temps qu’il faut pour que les choses soient construites.“
Faut-il revoit les règles du Budget cap ?
Si la FIA a imposé un budget plafonné pour aider les plus petites écuries à se mêler à la lutte pour le titre, les infrastructures des leaders donneraient toujours un net avantage à ces dernières.
“Nous devons discuter avec la FIA pour que les investissements nécessaires ne tombent pas sous le coup du plafond budgétaire“, a déclaré Szafnauer. “Sinon, vous êtes pris au piège avec votre infrastructure existante.“
“Nous devons construire un nouveau banc d’essai de transmission pour 2026“, a-t-il ajouté. “Cela ne laisse pas de place pour d’autres investissements. Certains projets ne devraient pas être soumis au plafond budgétaire, comme la soufflerie d’Aston Martin. Une exception a été faite pour eux.“
“Si ce projet avait été inscrit au budget, il n’aurait jamais vu le jour“, a conclu le directeur de l’écurie française.
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Le Grand Prix de Russie 2022 devait initialement se tenir du 23 au 25 septembre 2022 sur la piste de Sotchi. Toutefois, la venue de la F1 sur les rives de la mer noire a été annulée suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février de cette même année.
Les organisateurs de la course en Russie cherchent aujourd’hui à se faire rembourser les sommes avancées à la F1 pour que cette dernière se déplace à Sotchi.
“Ils nous doivent de l’argent“, a déclaré le promoteur Alexey Titov à l’agence de presse russe Tass.
“Nous demandons à la Formule 1 de nous le rendre. Elle a été payée, mais il n’y a pas eu de course.“
“Ils admettent qu’il y a une dette, donc en ce sens il n’y a pas de litige. Mais ils disent qu’ils sont techniquement incapables de rendre l’argent.“
“Nous, en tant qu’organisation, avons été contrôlés par la banque VTB, qui était un sponsor technique. Il y a donc des sanctions légales pour le retour des fonds“, a ajouté Titov.
“Y a-t-il un espoir de récupérer l’argent ? Bien sûr, il s’agit de l’argent du pays et je n’ai pas peur de le dire.“
La Formule 1 ne manque pas à la Russie
En ce qui concerne la Russie, Titov affirme que les promoteurs ne sont plus intéressés par la F1.
“La Formule 1 ne me manque pas du tout“, a-t-il déclaré. “Ils sont partis et nous avons eu l’occasion d’établir nos propres compétitions, ce que nous avons fait.“
“Cela n’a été qu’un avantage pour tout le monde“, a conclu le promoteur de la course.
En cette saison 2023, la Formule 1 devait quitter Sotchi pour se rendre sur un tout nouveau tracé non loin de Saint-Pétersbourg. L’Autodrom Igora Drive imaginé par Hermann Tilke visait à encrer la Russie dans le calendrier de la F1.
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Alors que Barcelone est sous contrat avec la Formule 1 jusqu’en 2026, la capitale espagnole s’est positionnée pour succéder au tracé catalan. En effet, un Grand Prix à Madrid semble un projet tout à fait envisageable.
Des discussions avec Madrid
Selon le Daily Mail, Barcelone pourrait bel et bien perdre son Grand Prix au profit du rival madrilène en 2027. La capitale espagnol s’inscrit déjà dans l’actualité de la Formule 1 avec la récente ouverture de la F1 Exhibition. Jusqu’au 4 juin 2023, la première exposition dédiée à la discipline reine est ainsi ouverte au public à l’IFEMA de Madrid.
Un premier lien s’est donc établi entre la ville et les dirigeants de la F1. Le média britannique indique même que des “discussions” ont eu lieu “cette semaine“ avec le PDG de la F1, Stefano Domenicali.
Par ailleurs, à l’occasion de l’ouverture de la F1 Exhibition à Madrid, Domenicali s’est exprimé sur le sujet d’une éventuelle arrivée d’un Grand Prix dans la ville. « Ils travaillent pour amener une course ici et la F1 est ravie d’avoir autant de prétendants, car de cette manière nous devenons de plus en plus populaires. »
Un nouveau circuit construit ?
“Les responsables de la ville ont exposé leur projet ambitieux de construction d’un nouveau circuit, qui pourrait éventuellement permettre à la Formule 1 de quitter Barcelone, où elle est installée depuis 1991“, poursuit le Daily Mail.
Organiser deux courses sur le territoire espagnol ne semble par ailleurs pas envisageable. Ainsi, si le projet de Grand Prix à Madrid se concrétise, Barcelone perdrait alors sa place au calendrier en 2027.
Toujours selon le journal britannique, la ville de“Madrid est pressentie comme la principale candidate“ pour remplacer Barcelone.
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Interrogé par la Formule 1 sur son icône de la discipline, Sébastien Ogier a choisi Sebastian Vettel. “Il est vraiment difficile de choisir un moment dans la carrière de Seb“, débute le Français. “Devenir champion du monde est un exploit extraordinaire, mais le faire quatre fois de suite est très spécial, et c’est probablement ce qui me marque le plus.”
“Il a remporté son dernier titre lorsque j’ai gagné mon premier, en 2013, et bien sûr, à l’époque, il était pour moi une grande source d’inspiration. En plus de cela, il faisait partie des Seb dominants : nous avions Loeb en rallye, lui en Formule 1, et je rêvais d’être le prochain !“
Un lien particulier avec la F1
L’octuple champion du monde des rallyes a un oeil avisé sur la F1. Né à Gap, il se rendait régulièrement avec son père à Monaco pour assister aux essais libres, quand il était plus jeune.
”Enfant, j’ai toujours considéré la F1 comme le summum de la course sur circuit. Mon père admirait Ayrton Senna à l’époque et nous allions à Monaco tous les ans, mais seulement pour assister aux essais libres le jeudi, car à l’époque, il était gratuit de regarder depuis une partie de la piste. C’est ainsi que tout a commencé pour moi.”
« La fin a été un peu plus difficile et, à mes yeux, il méritait mieux en termes de résultats. »
Sébastien Ogier
“Il a eu une carrière extraordinaire, conduisant pour des équipes fantastiques comme Ferrari et Red Bull. Bien sûr, la fin a été un peu plus difficile et, à mes yeux, il méritait mieux en termes de résultats. Mais on ne peut rien enlever à son exploit : remporter quatre championnats d’affilée est exceptionnel.”
“Mais je respecte sa décision de prendre sa retraite. Elle est aussi motivée par son désir d’être un meilleur père à la maison et d’avoir plus de temps pour sa famille.”
Vettel, plus qu’un sportif
“Ce que je voudrais dire à propos de Seb, c’est qu’il est évidemment un sportif extraordinaire, avec ce qu’il a accompli, mais je l’admire aussi en tant que personne – et je pense qu’il était très agréable de voir, l’année dernière, lorsqu’il a pris sa retraite, combien de personnes ont écrit des choses très gentilles à propos de sa personnalité.“
Sébastien Ogier est également revenu sur les engagements de l’Allemand ces dernières années. Le vainqueur du dernier Rallye du Mexique apprécie ses prises de position.
“Bien sûr, il est plus facile de s’exprimer quand on est Sebastian Vettel, quand on est quatre fois champion du monde et quand on a cette histoire dans ce sport pour prendre position et commencer à parler.”
“Mais c’est de là que doit venir le leadership. Bien sûr, un gars comme lui ou Lewis a beaucoup plus de crédibilité, mais tout le monde ne le fait pas. Seb l’a fait en F1 d’une manière formidable, il a utilisé sa position, et cela a un impact certain lorsqu’un gars comme lui commence à parler.”
Un échange entre Seb ?
Le Français, toujours engagé à temps partiel en championnat du monde des rallyes, aurait aimé réaliser un échange avec Sebastian Vettel. Lui, a toutefois déjà eu l’occasion de monter dans une F1.
“Seb et moi avons toujours parlé d’échanger nos sièges et j’ai réussi à tester une Red Bull en F1 il y a quelques années, ce qui a été une expérience extraordinaire, même si je n’ai jamais eu la chance d’échanger mon siège avec Seb.”
“Je suis presque sûr qu’il pourrait réussir en rallye parce qu’il a beaucoup de compétences en tant que pilote de course, mais c’est aussi un homme intelligent. Je ne suis pas sûr que ce soit à son ordre du jour parce que c’est un bon père de famille et je suis certain qu’il aime passer du temps avec sa famille et qu’il n’est probablement pas prêt à la quitter à nouveau pour une longue période. Ce serait plutôt une expérience pour le fun pour lui je pense, mais on ne sait jamais.“
“Ce que je sais, c’est qu’il continuera à faire de grandes choses dans ce sport, qu’il soit ou non au volant,“ conclut Ogier.
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Fernando Alonso réalise un début de saison auquel il n’osait probablement même pas rêver lorsqu’il a décidé de rejoindre Aston Martin l’été dernier. Avec 75 points inscrits lors des cinq premières manches (dont une course sprint), l’Espagnol effectue sa meilleure entame sous l’ère hybride.
Sevré de victoire en F1 pendant 10 ans, le natif d’Oviedo entrevoit enfin la possibilité de remonter sur la plus haute marche du podium. Deuxième force du plateau pour l’instant, l’Aston Martin AMR23 reste malgré tout dominée par la redoutable RB19.
Cependant, Alonso “pense” être capable de décrocher ce fameux 33e succès en F1 sur des tracés adaptés à sa monoplace, qui semble particulièrement à son aise dans les virages.
“Nous semblons avoir une voiture qui n’est peut-être pas la plus rapide sur les lignes droites“, concède l’ancien pilote Alpine cité par Sky Sports F1. “Nous devons l’améliorer, mais nous sommes très bons dans les virages.“
Après avoir effectué ce constat, Fernando Alonso a ciblé trois circuits en particulier où il estime avoir une chance de se battre avec les Red Bull.
“Je dirais sur les circuits les plus lents du championnat, disons Monaco, Budapest et Singapour. C’est sur ce genre de circuits que nous plaçons nos principaux espoirs pour l’instant.“
“Je pense qu’au début de l’année, un podium était extraordinaire. Maintenant, après quatre podiums, nous voulons évidemment plus et au moins une deuxième place“, ajoute-t-il.
Alonso attend “une faille” chez Red Bull
“Mais, vous savez, les deux Red Bull sont toujours incassables, et elles sont toujours super rapides“, poursuit le pilote aux 102 podiums en F1.
“[La Red Bull] est plus forte, plus rapide et la fiabilité a toujours été exceptionnelle pour eux aussi, les deux voitures terminant chaque course.“
“Si un jour il y a une faille, si une opportunité se présente, nous devons nous assurer que nous sommes dans cette position et que nous ne commettons pas d’erreur à n’importe quel moment du week-end.“
“Je pense qu’à Imola, la lutte sera à nouveau intéressante. Beaucoup d’équipes apporteront des améliorations à la voiture – Mercedes, probablement Ferrari aussi – et nous essaierons de continuer à finir devant eux le dimanche“, conclut le double champion du monde espagnol.
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La F1 est de retour ce week-end pour le Grand Prix d’Australie, troisième manche de la saison 2023. Pour la première fois cette année à Melbourne, les F2 et F3 seront également présentes. Un programme riche, mais également très matinal.
À quelle heure se dérouleront les séances et le Grand Prix d’Australie 2023 ?
Les Essais Libres débuteront ce vendredi à 03h30 avec la première séance. Les EL2 auront lieu en tout début de matinée en France, de 07h00 à 08h00.
La troisième séance d’Essais Libres aura lieu samedi de 03h30 à 04h30 et sera suivie par la séance qualificative à partir de 07h. Les journées du vendredi et du samedi seront à suivre en direct sur Canal+Sport.
Enfin, les 20 monoplaces seront présentes sur la grille de départ pour le Grand Prix d’Australie à 07h00 ce dimanche. Comme d’habitude, Julien Fébreau donnera rendez-vous au premier virage sur Canal+.
Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TVPro.
Sur quelles chaines peut-on regarder le Grand Prix d’Australie 2023 ?
Séance
Date
Horaires
Chaîne
EL1
Vendredi 31 mars
03H30
Canal + Sport
EL2
Vendredi 31 mars
07H00
Canal + Sport
EL3
Samedi 01 avril
03H30
Canal + Sport
Qualifications
Samedi 01 avril
07H00
Canal + Sport
Course
Dimanche 02 avril
07H00
Canal +
Retrouvez également ici le programme complet du week-end de Formule 2 et de Formule 3 en Australie.
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