Après un début de course sprint chaotique où les pilotes se sont arrêtés pour chausser les pneus intermédiaires, Lewis Hamilton et Sergio Pérez se sont retrouvés en bataille pour la quatrième position.
Un duel qui a très rapidement abouti à un contact au virage 14 lors du sixième tour. Hamilton qui était plus rapide que Pérez, a plongé à l’intérieur avant de sous-virer dans la Red Bull du Mexicain.
Les commissaires ont alors infligé cinq secondes de pénalité à Lewis Hamilton, jugé responsable de cet accrochage, alors que Sergio Pérez était contraint à l’abandon, en raison “d’énormes dégâts”.
“Le contact avec Lewis [Hamilton] a provoqué d’énormes dégâts”, a indiqué Pérez. “Il a juste tapé tout le côté droit de la voiture. C’était game over, nous avons perdu trop d’adhérence.”
“Je pense qu’il a manqué d’adhérence, il n’a pas pu ralentir à temps et m’a juste percuté en provoquant des dégâts sur mon fond plat.”
“Je crois qu’il était un peu pressé. Tout le monde était pressé de remonter aujourd’hui car c’était une course très courte. Alors, il faut prendre ces risques, mais ce n’était pas agréable de voir ma course ruinée par lui.”
“Ça se présentait très bien. L’équipe a réalisé une très bonne stratégie pour remonter. Nous étions sur le point de passer Gasly juste avant la Safety Car.”
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Lewis Hamilton et Sergio Pérez se sont légèrement accrochés lors du sixième tour de course lors du sprint, alors que les deux pilotes étaient en bataille pour la quatrième position.
Le Mexicain, en difficulté avec ses pneus, était particulièrement lent, c’est alors qu’Hamilton a tenté de s’infiltrer à l’intérieur de la Red Bull au virage 14. Dans des conditions d’adhérence précaire, la Mercedes a ainsi sous-viré dans les pontons de Pérez.
Les commissaires ont jugé que Lewis Hamilton était responsable de cet accrochage et lui ont infligé cinq secondes de pénalité, le faisant dégringoler de la quatrième à la septième position finale. De son côté, Sergio Pérez a été contraint à l’abandon.
“C’était un incident de course, je pense, j’ai essayé de passer à l’intérieur”, a analysé Hamilton. “Les conditions sont difficiles, nous faisons tous de notre mieux.”
“Bien sûr, ce n’était pas intentionnel. J’ai cherché une ouverture, il était lent dans le virage 14, j’ai pris l’intérieur, plus d’une demi-longueur de voiture à l’intérieur et si vous ne tentez pas lorsqu’il y a une ouverture, vous ne faites plus la course, comme l’a dit un jour Ayrton.”
“C’est ce que j’ai fait. Quand j’ai revu l’action, j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un incident de course. Nous ne voulons pas être découragés de se battre.”
Même si Hamilton a perdu trois points avec cette pénalité, le Britannique n’est pas plus affecté que cela car la seule chose qui compte, c’est “gagner”.
“Dans une course comme celle-ci, je ne m’en préoccupe pas trop. On ne gagne pas beaucoup de points. Cela aurait été bien de finir quatrième, mais je m’en fiche, je veux gagner. Quatrième et septième, cela ne fait pas de différence.”
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Pour la troisième fois consécutivement, le départ d’une séance est retardé ! La pluie s’est en effet abattue fortement juste avant le départ du tour de formation.
Après quelques minutes d’attente, la direction de course a décidé de lancer le tour de formation derrière la Safety Car avec obligation d’utiliser les pneus pluie.
Départ lancé après des tours de formation
Après plusieurs tours derrière la Safety Car, les pilotes ont enfin été lâchés pour 11 tours de course. Alors qu’ils avaient obligation d’être en pneus pluie, la moitié du plateau s’est immédiatement précipitée au stand.
Max Verstappen faisait alors partie des pilotes prenant le pari de rester en piste, Oscar Piastri faisait lui l’inverse, en plongeant au stand pour chausser les intermédiaires.
Un tour plus tard, l’autre moitié du plateau s’arrêtait également pour mettre les gommes vertes. C’est finalement McLaren qui a fait le bon choix, puisque Verstappen est ressorti derrière Piastri, nouveau leader.
Alonso à la faute, Verstappen reprend sa place
Quelques instants plus tard, la Safety Car était de retour en piste suite à une erreur de Fernando Alonso dans Pouhon. Assez rare de voir l’Espagnol commettre ce genre d’erreur, trop large sur le vibreur humide.
Alors qu’à l’avant le suspense n’existait plus, la lutte pour la troisième place était, elle, très intense. Grâce à une bonne stratégie (chausser les intermédiaires dès que possible, ndlr), Pierre Gasly tenait cette troisième position.
Dans ses rétroviseurs, le Français pouvait apercevoir Pérez et Hamilton. Toutefois, la Red Bull et la Mercedes se sont très vite accrochées, les commissaires jugeant le septuple champion du monde responsable en lui infligeant cinq secondes de pénalité. Menacé par Hamilton, Gasly sécurisait alors son ‘podium sprint’.
Comme ce vendredi après-midi pour les qualifications, le sprint shootout n’a pas démarré à l’heure en raison de la pluie présente en Belgique à Spa-Francorchamps. De fortes précipitations qui ont entraîné un retard de 35 minutes.
Une fois la décision prise de donner le feu vert du sprint shootout à 12H35, plusieurs voitures étaient déjà en bout de voie des stands, plus de cinq minutes avant le début de séance.
Tous les pilotes ont ensuite pris la piste avec les pneus intermédiaires, déjà plus performants que les pneus pluie.
Sur une piste, comme hier, en constante amélioration, Max Verstappen a une nouvelle fois écrasé ses rivaux en reléguant Lewis Hamilton à huit dixièmes.
À l’arrière du peloton, les deux Haas sont éliminées, avec Nico Hülkenberg, dernier qui n’a même pas effectué un seul chrono.
George Russell, 15e est passé de justesse en SQ2, avec seulement 93 millièmes de marge sur Yuki Tsunoda, 16e.
Les éliminés en Q1 :
P
Pilote
Temps
16
Yuki Tsunoda
2:00.568
17
Valtteri Bottas
2:00.951
18
Kevin Magnussen
2:01.079
19
Zhou Guanyu
2:01.430
20
Nico Hülkenberg
–
SQ2 – Stroll dans le mur, Alonso piégé
La piste sèche à Spa-Francorchamps où le soleil commence à apparaître. Les pilotes débutent toutefois bel et bien la SQ2 sur la gomme intermédiaire.
Lance Stroll, est le premier à tenter le pari des slicks médiums. Très rapidement le Canadien indique à son équipe que « c’est trop tôt”, mais le pilote Aston Martin n’a plus le choix, il doit tenter un tour sur ces gommes pour essayer de passer en SQ3.
Malheureusement, Stroll ne passe pas le neuvième virage et vient encastrer son AMR23 dans le mur. Un virage particulièrement compliqué dans ces conditions, puisqu’Ocon et Magnussen ont déjà été piégés hier.
Le crash de Stroll ayant déclenché le drapeau rouge, Ricciardo, Albon, Sargeant et Alonso se retrouvent piégés, éliminés en SQ2. Les trois derniers cités n’ont même pas pu effectuer de chrono.
SQ3 – La pole du sprint pour Verstappen de justesse
Cette fois, les conditions de piste étaient suffisamment bonnes pour chausser les pneus tendres slicks. Sur une piste séchante, c’est à nouveau le dernier tour qui allait compter.
Alors que ce vendredi, Max Verstappen avait écrasé la concurrence, cela n’a pas été le cas en SQ3 du shootout. Le leader du championnat a devancé Oscar Piastri pour 11 petits millièmes, et Carlos Sainz pour 25 millièmes.
Résultat décevant pour Mercedes, seulement P7 (Hamilton) et P10 (Russell), suite à une gêne entre les deux Flèches d’Argent, occasionnée par l’ancien pilote Williams.
Alors que chez Mercedes, Russell a gêné Hamilton ! 😬
Après un début de saison totalement loupé, Alpine a décidé de faire un grand ménage en se séparant de plusieurs éléments importants, dont son team principal, Otmar Szafnauer.
C’est ainsi qu’Alain Prost a été amené à livrer son analyse de la situation actuelle chez Alpine, lui qui faisait partie de la direction de l’écurie jusqu’au début d’année 2022.
”J’aime cette équipe et la voir dans cet état aujourd’hui m’attriste et me désole”, a indiqué Alain Prost dans sa chronique pour le journal L’Équipe. “Elle mérite mieux et possède tous les atouts pour y arriver. Je crois simplement qu’il faut s’appuyer sur l’histoire pour comprendre l’erreur.”
“Si vous regardez les grands succès de ces 30 dernières années, vous trouverez une structure simple, détachée d’un organigramme industriel, construit autour de trois ou quatre personnalités fortes couplé à un pilote champion.”
Rossi en prend pour son grade
Après avoir cité les exemples de management à suivre telles que les grandes années Ferrari, Mercedes ou Red Bull, Alain Prost est ensuite revenu sur le cas de l’écurie Alpine. Le quadruple champion du monde a ainsi taclé la gestion de Laurent Rossi, qu’il a côtoyé en 2021.
“Durant mes années chez Renault, combien de fois ai-je entendu dans les couloirs du siège à Boulogne-Billancourt, que la F1 était un sport simple qui pouvait être dirigé de la maison par des hommes en place.”
“Grossière erreur comme le prouve le dernier des dirigeants Laurent Rossi, dont Luca de Meo s’est séparé il y a une semaine.”
“Laurent Rossi est le plus bel exemple de l’effet Dunning-Kruger, celui d’un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d’humanité à l’égard de ses troupes.“
“Celui qui fut le patron d’Alpine pendant 18 mois a cru avoir tout compris d’entrée alors qu’il s’est totalement fourvoyé. Son management a brisé l’élan qui avait été depuis 2016 mis en place pour arriver à ces podiums et cette victoire.”
“Il faut espérer que la décision prise vendredi de changer d’autres têtes sera un électrochoc salutaire pour l’écurie.”
“Si vous regardez quand Renault connut le succès, vous trouverez un homme, Flavio Briatore et un pilote de légende, Fernando Alonso, soutenu par un management qui à l’époque appliquait cette philosophie de la prise de décision rapide par des spécialistes.”
“Amusant de voir que les dirigeants de la F1 sont souvent invités à des conférences sur le management pour les grands groupes afin de parler de réactivité et de souplesse. Rarement l’inverse…”, a conclu Alain Prost.
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Même si Max Verstappen a bel et bien signé le meilleur temps des qualifications F1 ce vendredi, c’est Charles Leclerc qui s’élancera en pole position sur la grille de départ ce dimanche lors du Grand Prix de Belgique.
Verstappen a en effet reçu cinq places de pénalité après l’installation d’une nouvelle boîte de vitesses.
Charles Leclerc sera accompagné par Sergio Pérez en première ligne alors que Lewis Hamilton complète le top 3 de la grille.
La grille de départ du Grand Prix de Belgique de F1 2023
P
Pilote
Pénalité
1
Charles Leclerc
2
Sergio Pérez
3
Lewis Hamilton
4
Carlos Sainz
5
Oscar Piastri
6
Max Verstappen
+ 5 places
7
Lando Norris
8
George Russell
9
Fernando Alonso
10
Lance Stroll
11
Yuki Tsunoda
12
Pierre Gasly
13
Valtteri Bottas
14
Esteban Ocon
15
Alexander Albon
16
Kevin Magnussen
+ 3 places
17
Zhou Guanyu
18
Logan Sargeant
19
Daniel Ricciardo
20
Nico Hülkenberg
Les pénalisés :
Verstappen (P6) a écopé de cinq places de pénalité pour avoir utilisé une cinquième boîte de vitesses.
Magnussen (P16) a reçu trois places de pénalité après avoir gêné Leclerc en qualifications.
Le départ du Grand Prix sera donné ce dimanche à 15H00 et sera à suivre sur Canal+ et sur la F1TV Pro. Ce samedi sera par ailleurs entièrement dédié à la journée sprint, avec le sprint shootout à 12H00 et la course sprint à 16H30.
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