Max Verstappen, double champion du monde en titre, semble filer tout droit vers une troisième couronne en F1. Alors que certains pensent que son seul rival est Sergio Pérez ou la fiabilité de la RB19, Felipe Massa regarde plutôt du côté de la Scuderia Ferrari et de Charles Leclerc.
Pour l’ancien pilote brésilien, même Lewis Hamilton, septuple champion du monde et pilote pour Mercedes, est déjà sur le déclin.
“Je ne pense pas qu’il puisse gagner un huitième“, a déclaré le Brésilien au journal Bild. “En tout cas, pas avec cette voiture.“
“Il peut conduire aussi bien qu’il le veut, mais sa voiture est trop lente.“
Mercedes semble une nouvelle fois s’être trompée de concept en 2023 et n’a pour le moment pas pu suivre le rythme effréné des Red Bull lors des Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite.
Ferrari a également du mal à faire face à la vitesse des pilotes Red Bull en ce début de saison. Toutefois, le rythme de la SF-23 lors des qualifications est bon, le principal problème restant l’usure des pneus pendant la course.
Charles Leclerc au volant de la SF-23 Crédit : Ferrari
“Comme Max et Lewis, Charles est un pilote exceptionnel“, a affirmé Massa. “Il est actuellement le plus grand challenger de Red Bull pour le titre.“
“Le deuxième pilote de Red Bull, Sergio Perez, est trop irrégulier. Tout comme Carlos Sainz chez Ferrari. Mais George Russell pourrait être un prétendant au titre pour les années à venir“.
Russell, déjà leader chez Mercedes ?
En effet, alors qu’il disputait en 2022 sa première saison complète chez Mercedes, George Russell a devancé au championnat son illustre coéquipier, Lewis Hamilton. Fort d’une première saison aboutie et couverte de succès avec une pole position, une victoire en course sprint et une victoire en Grand Prix, Russell semble une fois de plus avoir une longueur d’avance sur son coéquipier en 2023.
“Je lui fais confiance pour bien faire“, a déclaré Massa.
“N’oubliez pas que l’année dernière, lors de sa première saison chez Mercedes, il a battu Lewis au Championnat du monde. C’est un exploit incroyable“, a remarqué le vice-champion du monde de F1 en 2008.
“Avant cela dans la carrière de Lewis, seul Nico Rosberg avait fait quelque chose de similaire en 2016. George est un pilote de premier plan“, a conclu Felipe Massa, qui a oublié la performance de Jenson Button en 2011.
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Après deux courses disputées, Red Bull semble seule sur son petit nuage en amont du Grand Prix d’Australie, challengée de loin par Aston Martin et Fernando Alonso. Sergio Pérez a remporté sa cinquième victoire en F1 en Arabie saoudite, et talonne son coéquipier Max Verstappen d’un petit point après deux courses.
Météo du Grand Prix d’Australie
Vendredi – Essais Libres 1 & 2
La pluie pourrait faire son apparition pour la première fois de la saison après le passage de la F1 au Moyen-Orient.
Les prévisions pour vendredi font état de nuages importants dans le ciel sur le circuit de l’Albert Park. Les températures maximales seront de 21 degrés Celsius avant de chuter à 16 degrés plus tard dans l’après-midi. Il y a 40 % de chances de voir de la pluie tomber sur Melbourne lors des EL2.
Le circuit de l’Albert Park et la ville de Melbourne Crédit : Red Bull Content Pool
Samedi – Essais Libres 3 & Qualifications
Les températures devraient avoisiner les 16 degrés lors des qualifications, avec un ciel bien couvert.
Le risque de pluie tombera toutefois à 10 %. Cela devrait permettre aux pilotes les plus rapides de se battre au sommet sans interruption due à la météo.
Dimanche – La course
Les nuages resteront probablement présents le jour de la course. Cela devrait aider les stratèges pouvant se baser sur les données recueillies lors des Essais Libres 1 et 2.
Les températures atteindront les 17 degrés et pourraient descendre jusqu’à 14, ce qui donnera du fil à retordre aux pilotes lorsqu’ils essaieront de faire chauffer leurs pneus.
Peu de chance de voir la pluie s’inviter au Grand Prix puisque la météo locale prévoit moins de 10 % de chance de voir la pluie s’abattre sur la capitale de l’État de Victoria.
Il faut remonter à la saison 2010 pour voir la pluie s’abattre sur la piste de l’Albert Park lors du Grand Prix. Le départ avait d’ailleurs été particulièrement agité avec un carambolage au premier virage entre Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), Fernando Alonso (Ferrari) et Michael Schumacher (Mercedes).
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La Formule 1 débarque à Melbourne ce week-end pour y disputer la troisième manche du Championnat du monde. Le Grand Prix d’Australie se déroulera sur la piste très exigeante de l’Albert Park. Pirelli, le manufacturier de pneus en F1, s’est calqué sur les choix de 2019, dans l’espoir d’améliorer le spectacle lors de la course.
L’année dernière, le manufacturier avait sauté un composé, espérant créer des différences de stratégies pendant la course. Cependant, les essais ont montré que le pneu le plus tendre de l’année dernière (C5) n’était guère utile. Pirelli est donc revenu au choix de pneus de 2019.
Leclerc devançant de peu Verstappen et Russell à Melbourne en 2022 Crédit : Red Bull Content Pool
La piste va beaucoup changer pendant le week-end – Isola
Le circuit de Melbourne est connu pour sa forte évolution de piste, qui s’améliore donc à chaque séance.
“Nous nous attendons à une forte évolution de la piste au cours du week-end, comme c’est normalement le cas à Melbourne, tandis que le niveau de dégradation des pneus est à peu près dans la moyenne pour la saison. C’est un circuit dynamique avec des virages plus rapides suite aux modifications de l’année dernière, ce qui favorisera les dépassements et le spectacle en général“, a déclaré Isola.
Bien que les pneus soient différents de ceux de 2019, le choix des composés est basé sur cette année-là.
“Nous avons fait le même choix de pneus qu’en 2019 pour le Grand Prix d’Australie. Après deux ans d’absence au calendrier en raison de la pandémie de Covid, nous avons choisi l’an dernier un écart dans les composés : le C2, le C3 puis le composé C5 le plus tendre. Cette course a été remportée par Charles Leclerc (Ferrari) et toutes les équipes ont utilisé les pneus durs et médiums, tandis que le pneu tendre n’a été utilisé qu’en qualifications“, a poursuivi l’Italien. “Ce week-end, les équipes disposeront des C2, C3 et C4, ce qui signifie qu’elles auront plus d’options pour la course en termes de stratégie, du moins sur le papier“, a conclu Mario Isola.
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26 points inscrits en deux courses, tel est le bilan famélique de Ferrari cette saison. Bien loin de ses objectifs de titre, l’écurie italienne a décidé d’accélérer son programme de développement. Quitte à s’approcher plus vite que prévu du plafond budgétaire, les rouges vont apporter une mise à jour conséquente très prochainement.
De nouvelles ambitions ?
La version italienne de Motorsport.com, a révélé que Ferrari arrivera avec un nouveau package dès Imola (19-21 mai). Une suspension arrière révisée, un nouveau fond plat ainsi qu’un nouveau design des pontons sont annoncés.
Grâce à cette évolution, la Scuderia espère pouvoir jouer avec Aston Martin pour revenir en position de deuxième force de la grille. Des objectifs bien éloignés de ceux affichés avant le début de saison.
Le média italien précise par ailleurs, que Mercedes apportera également à Imola une grosse évolution pour sa W14.
Ferrari de retour aux avant-postes à Imola ? Crédit : Ferrari
Le marsouinage toujours en cause
Pour développer la SF-23, les ingénieurs de la structure italienne se sont concentrés sur la réduction de la traînée. Problème, en piste la monoplace souffrait à nouveau du rebond. Pour éviter ce phénomène, Ferrari est donc contraint de rehausser sa voiture. Cette solution empêche, certes, de casser la monoplace mais entraîne en contrepartie une grande perte aérodynamique et une dégradation excessive des pneus.
Cela explique donc l’optimisme affiché avant le début de la saison mais aussi l’espoir toujours présent de débloquer le potentiel de la SF-23.
