Programme TV F1 Sprint et présentation du Grand Prix des États-Unis 2023

Programme TV F1 Sprint et présentation du Grand Prix des États-Unis 2023

Même si la F1 connaît déjà ses champions du monde 2023, cinq Grand Prix sont encore à disputer cette saison. Les luttes pour la deuxième place des championnats pilotes et constructeurs restent à surveiller, tout comme l’incroyable remontée des McLaren.

Un week-end intense est à prévoir sur le circuit des Amériques qui accueille pour la première fois un événement sous le format sprint.

Les derniers polemen et vainqueurs à Austin

SaisonPole positionVictoire
2017Hamilton (Mercedes)Hamilton (Mercedes)
2018Hamilton (Mercedes)Räikkönen (Ferrari)
2019Bottas (Mercedes)Bottas (Mercedes)
2021Verstappen (Red Bull)Verstappen (Red Bull)
2022Sainz (Ferrari)Verstappen (Red Bull)

Max Verstappen tentera de décrocher sa troisième victoire consécutive sur le circuit des Amériques, ce qui serait également synonyme de 50e victoire en F1.

Le programme TV F1 Sprint du Grand Prix des États-Unis 2023 

Découvrez le programme TV F1 du week-end à Austin sur les antennes Canal+, avec Julien Fébreau qui donnera le traditionnel rendez-vous au premier virage ce dimanche.

SéanceDateHoraireChaîne
EL1Vendredi 20 octobre19H10Canal + Sport
QualificationsVendredi 20 octobre22H40Canal + Sport
ShootoutSamedi 21 octobre19H10Canal + Sport
Course sprintSamedi 21 octobre23H35Canal + Sport
La grilleDimanche 22 octobre19H55Canal + Sport 360
La courseDimanche 22 octobre21H00Canal + 
Formula OneDimanche 22 octobre22H55Canal +
Ces horaires correspondent au début de la retransmission Canal+

Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TV Pro.

Prévisions météo du week-end à Austin

Le soleil devrait être au rendez-vous tout au long du week-end à Austin, avec des températures assez élevées notamment le vendredi et samedi.

Il faudra néanmoins surveiller que les précipitions annoncées lundi sur le COTA n’arrivent pas plus vite que prévu.

JourTempsTemp. minTemp. max
VendrediSoleil14°C35°C
SamediSoleil15°C35°C
DimancheSoleil18°C31°C


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Webber : “Piastri me fait penser à Prost”

Webber : “Piastri me fait penser à Prost”

Débutant cette saison en F1 – après avoir aligné les titres en Formule 3 et Formule 2 en 2020 et 2021 -, Oscar Piastri n’a pas tarder à prendre ses marques au sein de l’écurie McLaren, et au sein du peloton de manière générale.

Profitant du renouveau de l’équipe cet été, Piastri a décroché ses premiers top 5 en Grande-Bretagne (4e) puis en Hongrie (5e), avant de signer son premier podium à Suzuka (3e).

Ce week-end, lors du Grand Prix du Qatar, le natif de Melbourne a impressionné encore davantage, signant la pole, puis la victoire lors de la course Sprint, avant de terminer à la deuxième place après une course solide, malgré des conditions extrêmement difficiles, devançant, comme la veille, son équipier Lando Norris pourtant plus expérimenté.

Piastri et Norris, McLaren, Qatar 2023 - ©️ McLaren
Oscar Piastri a devancé Lando Norris en course sprint et lors du Grand Prix au Qatar – ©️ McLaren

“Piastri est incroyablement calme”

Manager du jeune Australien, Mark Webber, lui-même ancien pilote de F1 – chez Red Bull notamment -, n’a pas manqué de confier son admiration pour le jeune homme de 22 ans, qu’il compare aux plus grands de ce sport.

Oscar me fait penser à Prost en ce sens que c’est un pilote réfléchi”, a ainsi déclaré Mark Webber à la chaîne britannique Channel 4. “Il est incroyablement calme quelles que soient les circonstances et il prend toujours le temps de l’analyse, de la réflexion.

Au début, quand je l’ai connu à l’époque de la Formule 3,  je le trouvais un peu mou et j’avais envie de le secouer”, continue l’Australien. “Mais en réalité il est comme ça et il ne sert à rien de le bousculer. Il est son propre maître et tire les enseignements de chaque expérience, ce qui explique qu’il s’améliore à chaque course.”


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Problème des track limits : la FIA menace les circuits de disparaître du calendrier F1 si rien n’évolue

Problème des track limits : la FIA menace les circuits de disparaître du calendrier F1 si rien n’évolue

Le sujet des track limits en F1 est un débat récurrent depuis plusieurs années. La modernisation des circuits, avec notamment la suppression des bacs à gravier entraîne certaines situations ridicules comme en Autriche ou au Qatar où les pilotes ne savent même pas réellement s’ils ont dépassé la limite ou non.

Sur le Red Bull Ring plus tôt cette saison, de nombreux pilotes avaient même été pénalisés après la course tellement la FIA était submergée par le nombre de cas de voitures hors piste.

Cependant, la FIA via son président Mohammed Ben Sulayem a tapé du poing sur la table pour mettre fin à ces situations asburdes. Ce dernier n’a ainsi pas hésité à menacer certains circuits de ne plus apparaître au calendrier si des modifications n’étaient pas réalisées.

Nous avons eu le même problème en Autriche, il y avait 1200 [infractions]. Et je dois dire que je félicite les commissaires parce qu’ils les ont repérés. Mais est-ce la solution ? Non”, a affirmé Ben Sulayem après avoir été interrogé par Motorsport.com.

La solution est d’améliorer la piste elle-même. Je sais que certains sont réticents, mais pour vous dire la vérité, s’ils ne le font pas, il n’y a pas de course. C’est aussi simple que cela. Nous ne pouvons pas nous le permettre.

Track limits Pérez, Red Bull, Autriche 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Les track limits ont été un problème majeur en Autriche et au Qatar cette saison – ©️ Red Bull Content Pool

Quelles solutions pour les track limits en F1 ?

Nous devons trouver une solution”, poursuit Ben Sulayem. “L’une des solutions consiste à rendre la piste glissante lorsqu’ils sortent de la piste. Personne ne peut arrêter les pilotes, sauf les pilotes eux-mêmes. Nous pouvons réfléchir à la hauteur [des vibreurs]. Est-ce que cela endommage les voitures ?

On peut aussi envisager de mettre du gravier, mais avec du gravier, il faut être très prudent. Quelle est la profondeur du gravier ? Parce qu’il ne faut pas que quelqu’un se retrouve coincé. Et quelle est la taille du gravier ? Parce que vous ne voulez pas que la voiture soit endommagée. C’est un équilibre.

Mais je crois que maintenant ce n’est plus une question de : oh, est-ce qu’on le fait ? Nous devons le faire. Et nous devons surtout écouter les pilotes, leurs commentaires.

Je vais devoir le rendre urgent parce que cela doit être mis en œuvre pour l’année prochaine. Nous ne pouvons pas nous permettre [que cela continue], surtout quand nous le voyons tout le temps.”


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Conditions extrêmes au Qatar : la FIA réagit après les plaintes des pilotes

Conditions extrêmes au Qatar : la FIA réagit après les plaintes des pilotes

Après 57 tours à Losail dans une chaleur accablante au volant de leur monoplace, les pilotes sont apparus en piteux état au moment de s’extraire de leur voiture.

Les conditions extrêmes au Qatar, couplées à un circuit exigeant et une attaque constante du début à la fin de la course, ont amené certains pilotes à un niveau d’épuisement alarmant.

Dans ce contexte, et après les plainte des pilotes, la FIA a publié un communiqué ce lundi soir pour annoncer que des mesures seront prises pour éviter un tel scénario à l’avenir.

La FIA constate avec inquiétude que les températures et l’humidité extrêmes lors du Grand Prix du Qatar de Formule 1 2023 ont eu un impact sur le bien-être des pilotes.

Bien qu’ils soient des athlètes de haut niveau, on ne devrait pas s’attendre à ce qu’ils courent dans des conditions qui pourraient mettre en péril leur santé ou leur sécurité.

Leclerc, Ferrari, Qatar 2023 - ©️ Ferrari
Charles Leclerc après le Grand Prix du Qatar – ©️ Ferrari

“La FIA prendra toutes les mesures raisonnables”

Le pilotage des voitures en toute sécurité relève à tout moment de la responsabilité des concurrents. Toutefois, comme pour d’autres questions relatives à la sécurité, telles que l’infrastructure des circuits et les exigences en matière de sécurité des voitures, la FIA prendra toutes les mesures raisonnables pour établir et communiquer les paramètres acceptables dans lesquels se déroulent les compétitions.

À ce titre, la FIA a entamé une analyse de la situation au Qatar afin de formuler des recommandations pour les futures situations de conditions météorologiques extrêmes.

Il convient de noter que même si l’édition du Grand Prix du Qatar de l’année prochaine est prévue plus tard dans l’année, lorsque les températures devraient être plus basses, la FIA préfère prendre des mesures matérielles dès maintenant pour éviter que ce scénario ne se reproduise.

Un certain nombre de mesures seront discutées lors de la prochaine réunion de la commission médicale à Paris. Ces mesures peuvent inclure des conseils aux concurrents, des recherches sur les modifications à apporter pour améliorer la circulation de l’air dans le cockpit, et des recommandations pour modifier le calendrier afin qu’il corresponde à des conditions climatiques acceptables, entre autres.

Les recherches menées dans d’autres séries, telles que les épreuves de cross-country dans des climats extrêmes, seront examinées en vue d’applications potentielles aux épreuves sur circuit.

L’engagement de la FIA en faveur d’une coopération plus étroite entre les départements techniques, de sécurité et médicaux, sous la direction du président de la FIA, facilitera ce processus.


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Leclerc explique pourquoi le GP du Qatar était si éprouvant pour les pilotes

Leclerc explique pourquoi le GP du Qatar était si éprouvant pour les pilotes

Après avoir terminé cinquième du Grand Prix du Qatar ce dimanche, Charles Leclerc a, comme tous les autres pilotes, vécu une course particulièrement difficile.

Honnêtement, c’est de loin la course la plus difficile que nous ayons tous faite dans notre carrière”, a affirmé Leclerc dans l’émission post-course de la F1TV.

Pour trois raisons principales : la première est évidemment la chaleur, la deuxième est l’ensemble des virages à grande vitesse, la troisième, qui est le point le plus important, est le fait d’avoir trois arrêts aux stands obligatoires, obligeant les pilotes à enchaîner les tours de qualification. Cela rend les choses beaucoup plus difficiles pour nous.”

À un moment où vous vous demandez si nous ne devrions pas revoir un peu le nombre de tours pour l’année prochaine.

Parce que nous avons vu à la fin de la course que nous étions assis et que nous nous reposions, que nous nous regardions dans les yeux et que vous pouviez comprendre que certains pilotes ne se sentaient vraiment pas très bien.

Leclerc, Ferrari, Qatar 2023 - ©️ Ferrari
Charles Leclerc a souffert à Losail ce dimanche – ©️ Ferrari

Leclerc : “La déshydratation est si terrible”

Cela rend encore plus difficile le respect des limites de la piste, car nous parlons de 5/10 centimètres à 280 km/h”, poursuit Leclerc. “C’est déjà difficile en qualifications, mais [en course] avec la déshydratation et tant de tours, c’est encore plus difficile de rester dans les limites de la piste.

Honnêtement, physiquement, ce n’est pas comme si nous étions fatigués, je veux dire que les muscles ne sont pas si fatigués.

C’est la déshydratation qui est si terrible, vous perdez tellement d’eau, que la vision devient vraiment mauvaise vers la fin de la course, surtout à haute vitesse avec les forces g, les réflexes sont aussi bien pires.

Tous ces éléments rendent la course plus difficile, mais ce ne sont pas vraiment les muscles qui se fatiguent”, a conclu Charles Leclerc.


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Norris tire la sonnette d’alarme sur les conditions au Qatar : “C’est trop dangereux”

Norris tire la sonnette d’alarme sur les conditions au Qatar : “C’est trop dangereux”

Après une course de 57 tours à Losail dans une chaleur terrible, plusieurs pilotes se sont trouvés mal en point à la sortie de leur voiture. Lando Norris fait ainsi partie des pilotes ayant été les plus critiques concernant les conditions de course au Qatar.

Je pense qu’aujourd’hui nous avons probablement trouvé la limite”, a affirmé Norris. “Je pense qu’il est triste que nous ayons dû trouver cette limite de cette manière.

Ce n’est jamais une situation agréable, vous savez, certaines personnes finissent au centre médical ou s’évanouissent, des choses comme ça. C’est donc une situation assez dangereuse.

Mais ce n’est pas une situation où l’on peut se dire que les pilotes doivent s’entraîner davantage ou faire quoi que ce soit d’autre, vous savez. Nous sommes dans une voiture fermée qui chauffe énormément dans une course très physique. C’est frustrant.

Piastri et Norris, McLaren, Qatar 2023 - ©️ McLaren
Piastri et Norris marqués physiquement après le GP du Qatar – ©️ McLaren

Norris estime que cette situation n’aurait jamais dû se produire

Même si la course au Qatar en 2024 se déroulera plus tard dans l’année (1er décembre), Lando Norris estime que l’édition 2023 n’aurait pas dû se dérouler dans de telles conditions.

Je suppose qu’à la télévision, cela ne semble pas très physique du tout, mais il est clair que lorsque vous avez des gens qui finissent par abandonner ou qui sont dans un tel état, c’est trop, vous savez, pour les vitesses que nous pratiquons. C’est trop dangereux.

“Je sais que la course de l’année prochaine se déroulera plus tard dans la saison et que ce sera beaucoup plus frais quelques mois plus tard, mais c’est quelque chose qui doit être pris en compte et je suis sûr que nous en parlerons parce que cela n’aurait pas dû se produire dès le départ.


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