Le circuit de Monza et celui d’Imola sont des tracés historiques en Formule 1, témoins de grands moments de ce sport, comme des plus tragiques. Temple de la vitesse, Monza est présent au calendrier de la F1 depuis la création du Championnat du monde. Il a été remplacé, à une seule reprise, par Imola en 1980.
De son côté, l’Autodromo Internazionale Enzo e Dino Ferrari d’Imola, a organisé 30 Grand Prix de Formule 1 depuis 1980. Un temps sous le nom du Grand Prix d’Italie, puis sous le nom de Grand Prix de Saint-Marin et depuis 2020, celui d’Émilie-Romagne.
Imola a retrouvé sa place au calendrier de la F1, profitant de la crise sanitaire du Covid. En effet, la catégorie reine du sport automobile ne s’était plus rendue sur cette piste depuis 14 ans.
Cependant, les trois dernières courses qui se sont déroulées sur cette piste ont rencontré un fort succès auprès des spectateurs et des fans présents en tribunes.
Si ces pistes italiennes font aujourd’hui partie de l’histoire de la F1, il se pourrait qu’une d’entre elles puisse à nouveau disparaitre du calendrier. Terre de F1 de la Scuderia Ferrari, mais aussi d’AlphaTauri, l’Italie fait tout son possible pour conserver ses deux Grand Prix.
Imola a fait son retour au calendrier en 2020 – ©️ Mercedes
Le soutien à Imola et Monza est “une priorité du gouvernement”
Le vice-premier ministre italien affirme que le gouvernement est déterminé à maintenir Imola et Monza au calendrier de la Formule 1.
Imola et Monza ont des contrats distincts pour figurer au calendrier jusqu’en 2025, mais au-delà de cette date, il est à craindre que l’une d’entre elles, voire les deux, ne deviennent les dernières victimes de la fuite de la F1 vers de nouveaux marchés comme les USA, le Moyen-Orient ou l’Afrique du sud.
Le vice-premier ministre Matteo Salvini, cité par La Gazzetta dello Sport a déclaré : “L’objectif est de conserver les deux Grand Prix. Ils doivent absolument coexister“.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a quant à lui ajouté que “le fort attrait international de la F1, fait du soutien aux deux événements italien, une priorité du gouvernement.“
“La F1 donne une image dynamique, créative et positive au pays.“
Salvini poursuit : “Les deux courses sont synonymes de travail, de tourisme, de beauté, d’identité, de tradition, de recherche, d’innovation et sont des symboles de richesse et d’emploi qui, dans une période comme celle-ci, sont sacrés.“
“Les défis de la durabilité sont tout à fait acceptables, mais le rugissement des moteurs – les beaux moteurs qui dérangent certaines personnes – est irremplaçable.“
“En tant que ministre et en tant que ministère, nous sommes là, non seulement avec les 5 millions que nous avons donnés financièrement, mais surtout en tant que soutien culturel“, a-t-il conclu.
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