“Beaucoup plus de respect que les gens ne le pensent“ entre Pérez et Verstappen

“Beaucoup plus de respect que les gens ne le pensent“ entre Pérez et Verstappen

La saison 2022 s’était terminée dans la tourmente pour Red Bull. Pourtant, l’écurie autrichienne avait réussi à remporter les titres constructeurs et pilotes, une première pour Red Bull depuis 2013. Un seul petit accro était venu entacher une saison couronnée de succès. En effet, Sergio Pérez n’était pas parvenu à décrocher la place de vice-champion du monde, propriété de Charles Leclerc (Ferrari). Le pilote mexicain avait alors terminé la saison en troisième position, à seulement trois petits points du pilote monégasque.

Red Bull avait pourtant tout fait pour aider Sergio Pérez à s’adjuger cette seconde position au classement des pilotes. Malgré les demandes de son écurie, Max Verstappen a refusé d’échanger sa position avec Sergio Pérez lors du Grand Prix du Brésil.

Max Verstappen devançant Sergio Perez lors du GP de São Paulo 2022
©️ Red Bull Content Pool

Je vous l’ai déjà dit la dernière fois. Les gars, vous ne me demandez plus cela, OK ? Est-ce que c’est clair ? J’ai donné mes raisons et je reste sur ma position“, avait alors déclaré le pilote néerlandais à la radio de son équipe.

La saison 2022 s’était alors terminée dans un climat plus que glacial entre les deux équipiers, laissant planer le doute sur la possibilité d’une entente la saison suivante.

Sergio Pérez a cependant répondu à ceux qui doutent de la bonne entente entre lui et son voisin de garage. Le Mexicain affirme qu’il y a un “très haut niveau de respect“ entre les deux pilotes et que cela garantit leurs relations.

Ces rumeurs sont apparues après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, suggérant que les échanges n’étaient pas au beau fixe dans le giron Red Bull.

Chez Red Bull, la maturité sera la clé du succès

S’adressant aux médias, Pérez a déclaré : “Pour être honnête, nous avons beaucoup plus de respect l’un pour l’autre que les gens ne le pensent. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe, il y a un très haut niveau de respect entre nous, avec tous les ingénieurs de son côté et du mien“.

Sergio Pérez espère que la lutte pour le titre mondial ne viendra pas dégrader les relations entre les deux pilotes. Il a toutefois suggéré qu’il faudra faire preuve de maturité pour que la saison 2023 se passe bien en piste et en coulisse.

“Je pense que nous sommes tous les deux assez matures pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal, et tant que ce sera le cas, je ne m’attends pas à ce que cela change“, a conclu le natif de Guadalajara. 


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Krack prévient Aston Martin quant aux “rêves” de titre

Krack prévient Aston Martin quant aux “rêves” de titre

Aston Martin crée la sensation en 2023 et réalise sa meilleure entame de saison en F1. L’écurie de Silverstone comptabilise déjà plus de points après trois courses en 2023, qu’elle n’en avait remporté la saison passée. Toutefois, Mike Krack, directeur de l’écurie, a mis en garde Aston Martin contre un éventuel excès d’optimisme et la tentation de rêver à des titres mondiaux cette saison.

Fernando Alonso, nouveau venu chez Aston Martin, a terminé à la troisième position de chaque Grand Prix disputé en 2023. Un exploit que l’Espagnol n’avait plus réalisé depuis la saison 2013. La bonne forme des AMR23, combinée à la fougue du double champion du monde espagnol, laisse croire que l’ancien pilote Alpine pourrait remporter une victoire en F1 cette année. La dernière victoire d’Alonso remonte au Grand Prix d’Espagne 2013 au volant d’une Ferrari.

Grâce à sa régularité, l’équipe basée à Silverstone occupe actuellement la deuxième place du classement des constructeurs. Elle dispose aujourd’hui d’une avance de neuf points sur Mercedes, mais un large retard de 58 unités sur Red Bull.

Alonso au volant de l’AMR23 à Melbourne
©️ Aston Martin

Interrogé sur son éventuelle capacité à mener Alonso vers un troisième titre en Formule 1, Mike Krack a déclaré : “Je serais vraiment heureux si nous pouvions lui fournir la voiture qui lui permettra de remporter cette troisième couronne.“

Pour rappel, le dernier des deux titres remportés par Fernando Alonso remonte à la saison 2006. À cette époque, le natif d’Oviedo roulait chez Renault.

Mais je pense que nous devons garder les pieds sur terre en ce qui concerne le titre mondial“, a ajouté le directeur d’Aston Martin. “Nous avons fait un premier pas pour revenir au niveau où nous étions avant. Nous ne devons pas commencer à rêver.

Aston Martin apportera à Bakou une mise à jour sur sa monoplace

En effet, certaines rumeurs font état d’une grande inquiétude chez Aston Martin au sujet d’un éventuel regain de performance des Mercedes ainsi que des Ferrari. Il reste encore 20 courses à disputer en 2023, laissant la place à un éventuel resserrement des écuries au classement des constructeurs.

Afin de conserver cette seconde place au championnat, Aston Martin mise sur des évolutions de l’AMR23. La firme britannique apportera d’ailleurs de nouvelles pièces à l’occasion du prochain Grand Prix qui se déroulera à Bakou, le 30 avril prochain.

Nous aurons de nouvelles pièces à Bakou, Imola, Montréal et à Silverstone. Mais nous apporterons chaque petite amélioration dès qu’elle sera prête, plutôt que de tout regrouper en un gros paquet. C’est une approche qui a bien fonctionné pour nous l’année dernière avec l’AMR22“, a conclu Mike Krack. 


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Spa-Francorchamps “optimiste” concernant son futur en F1

Spa-Francorchamps “optimiste” concernant son futur en F1

Alors que Spa-Francorchamps semblait ne pas être en mesure de conserver sa place en F1, le circuit se veut désormais plus confiant. Le sort du Grand Prix de Belgique serait en effet dépendant du projet Kyalami, désormais en difficulté.

Le quotidien belge, Het Laatste Nieuws, révèle ainsi qu’en cas d’échec pour le projet de Grand Prix en Afrique du Sud, c’est Spa-Francorchamps qui serait en pole pour prendre cette place aux calendriers 2024 et 2025.

Spa-Francorchamps et son mythique ‘double gauche’
©️ Red Bull Content Pool

Jody Scheckter, champion du monde 1979, s’était exprimé il y a quelques semaines sur l’éventuel retour de Kyalami en F1. Le Sud-Africain avait alors révélé que ce projet était au point mort après avoir été tout proche d’aboutir.

Spa-Francorchamps remplit désormais “toutes les conditions”

Toujours dans le Het Laatste Nieuws, Vanessa Maes, responsable de l’organisation à Spa-Francorchamps, s’est montrée confiante à l’idée de conserver la F1 en Belgique. “Je suis beaucoup plus optimiste aujourd’hui qu’il y a un an“, affirme-t-elle.

“Une délégation de la F1 est venue ce mois-ci pendant deux jours, pour voir tous les changements que nous avons apportés au circuit, pour faire du prochain Grand Prix un succès encore plus grand qu’en 2022.

Nous faisons valoir que Francorchamps répond aujourd’hui pleinement au cahier des charges de la F1. Nous remplissons toutes les conditions. Une nouvelle réunion est prévue prochainement avec, cette fois, la présence de notre président Melchior Wathelet.

Le média belge indique par ailleurs que les finances manquent à Kyalami, à tel point qu’un projet de nouveau tracé en Afrique du Sud serait à l’étude. Une situation qui permettrait alors à Spa-Francorchamps de prolonger avec la F1 sur le court terme.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Steiner critique Schumacher et son crash “ridicule” au Japon

Steiner critique Schumacher et son crash “ridicule” au Japon

Au cours d’une saison 2022 où Mick Schumacher a connu de nombreux gros crashs au volant de sa Haas, l’épisode du Japon a probablement été la sortie de piste de trop pour lui. Günther Steiner a en effet eu des mots très durs envers le pilote allemand, dans son livre ‘Surviving to Drive’ qui sortira dans quelques jours.

Après avoir déjà détruit deux monoplaces à Djeddah et à Monaco plus tôt dans l’année, Mick Schumacher avait ensuite réussi à se montrer plus à son avantage en deuxième partie de saison.

Cependant, lors des EL1 à Suzuka disputés sous la pluie, le champion de F2 2020 a connu un nouveau moment très gênant, fracassant sa Haas dans le mur alors que la séance était finie.

Un crash à 700 000 dollars

“C’est arrivé dans le tour de rentrée aux stands. Dans le tour de rentrée aux stands !“, rappelle Steiner dans son livre.

“Bien sûr, la piste était très humide, mais personne d’autre n’a réussi à détruire une voiture pendant qu’il rentrait aux stands.“

“Nous perdons une voiture au bout de cinq minutes et devons maintenant en construire une autre. Je ne peux pas avoir un pilote dont je ne suis pas sûr qu’il puisse conduire une voiture en toute sécurité lors d’un tour lent.

C’est tout simplement ridicule. Combien de personnes pourrions-nous employer avec 700 000 dollars (environ 640 000 euros) ?“, a conclu le directeur de l’écurie Haas.

En fin d’année, Mick Schumacher a finalement été remplacé par Nico Hülkenberg pour la saison 2023.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Wolff : “Pas de plan B” si Hamilton prend sa retraite

Wolff : “Pas de plan B” si Hamilton prend sa retraite

Après 11 saisons passées chez Mercedes, Lewis Hamilton arrivera au terme de son contrat fin 2023. Pour l’instant, aucun accord n’a été signé entre les deux parties pour prolonger l’aventure.

Le septuple champion du monde a malgré tout fait savoir à plusieurs reprises son envie de poursuivre en F1 au sein de l’écurie allemande.

Dans une interview avec Autosport, Toto Wolff a ainsi révélé que le pilote aux 103 victoires en F1, était sa seule option pour 2024. Le boss de la firme à l’étoile a même révélé qu’il n’avait absolument aucune autre alternative en cas d’un départ soudain du Britannique.

Russell-Hamilton, un duo qui satisfait Wolff
©️ Mercedes

Je pense que cela peut paraître naïf, mais j’ai vraiment du mal à penser à un plan B, si mon plan A est toujours celui que je préfère“, indique Wolff.

Je ne veux pas m’engager dans des discussions avec d’autres pilotes, parce que je suis heureux avec ceux qui sont dans l’équipe, c’est certain. Pour le moment, il n’y a pas de plan B. C’est Lewis.

Hamilton “ne nous laisserait pas tomber”

Si le multiple champion du monde décidait toutefois de mettre fin à sa carrière, Wolff a confiance en Hamilton pour le prévenir assez tôt. Cependant, l’Autrichien ne croit pas à la théorie d’une retraite surprise, une situation déjà vécue avec Nico Rosberg fin 2016.

Je pense qu’il nous le dira suffisamment tôt. Je ne pense pas que Lewis dirait : ‘Je ne peux plus faire ça, je m’en vais demain.’”

Il se sentirait toujours responsable envers l’équipe. Il ne laisserait pas l’équipe seule. Les pilotes peuvent toujours prendre des décisions [de ce genre], mais il ne nous laisserait pas tomber“, poursuit Wolff.

Mais je pense que si vous pensez que vous êtes une équipe attrayante pour les autres, vous trouverez des solutions“, a conclu le directeur de l’écurie Mercedes.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Norris s’oppose à la FIA et tacle Pirelli après le GP d’Australie

Norris s’oppose à la FIA et tacle Pirelli après le GP d’Australie

Comme beaucoup de pilotes, Lando Norris a critiqué la décision des commissaires de mettre un drapeau rouge en fin de course. Mais le Britannique est allé plus loin dans son analyse en abordant le manque d’adhérence des pneus Pirelli. Le pilote McLaren n’a ainsi pas épargné le manufacturier italien.

Norris a d’abord tenu à répondre aux critiques reçues par les pilotes après le carnage vu en fin de course. “Je n’ai rien contre eux, mais ils ne savent pas ce qui se passe à l’intérieur de la voiture“, a-t-il indiqué, dans des propos rapportés par The Race.

“Nous avons un pneu tendre à 65°C et je ne peux pas décrire le peu d’adhérence qu’il y a sur la piste. 65°C n’est pas une mauvaise température mais le pneu ne fonctionne pas, et sur cette surface avec cette température de piste, je ne peux pas décrire le manque d’adhérence. C’est pourquoi on voit tout le monde aller tout droit au virage 1 et bloquer.“

Un pneu pas digne de la F1 ?

“Le pneu tendre, à 65°C, n’offre littéralement aucune adhérence, si bien que vous devez freiner très tôt, ce qui provoque le chaos et des incidents“, poursuit Norris.

Mais si les pneus offraient un peu d’adhérence, on pourrait assister à une bonne course sans chaos, sans maladresses et autres choses de ce genre.”

Norris pas tendre avec Pirelli
Crédit : McLaren

“C’est tout simplement difficile. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une maladresse de la part de tout le monde, vous êtes en course et il n’y a pas d’adhérence, c’est aussi simple que cela.“

Lando Norris a même suggéré que le pneu utilisé en fin de course en Australie, n’avait pas sa place en F1. “Nous avons besoin d’un pneu qui nous donne plus d’adhérence et d’un pneu qui donne l’impression qu’il devrait être sur une voiture de Formule 1, au sommet du sport automobile, et pour le moment, dans une journée comme [dimanche], c’est assez terrible.“

Le spectacle privilégié pour Norris

“Je ne pense pas que le deuxième drapeau rouge était nécessaire“, analysait par ailleurs Norris. “J’ai eu l’impression qu’il ne restait que quatre tours à parcourir [et] qu’ils ne voulaient pas finir sous régime de Safety Car. [Cela] a provoqué une mauvaise fin de course.“

“Si nous avions terminé sous voiture de sécurité, cela aurait été plus simple, donc c’est un peu ennuyeux de ce côté-là, mais je pense que nous avons eu un peu de chance et que nous avons pris une position sur Gasly. Mais cela aurait pu être bien pire ».

“Le but du drapeau rouge, j’ai l’impression, était juste de faire le spectacle. J’ai l’impression que j’aurais pu être malchanceux sans raison.“

“J’ai l’impression que j’aurais pu facilement accrocher [Nico] Hülkenberg à la fin parce qu’il y a des gens qui sortent et qui font des manœuvres soudaines et d’autres choses comme ça.“

“Nous venons jusqu’en Australie, mais c’est tellement difficile de conduire 55, 56 tours parfaitement et parce qu’ils essaient de faire un spectacle, vous n’avez pas de chance et tout peut vous être enlevé d’un seul coup.

“C’est un aspect qui mérite d’être repensé. Je ne pense pas qu’il faille tout changer, mais juste repenser un peu les choses“, a conclu le pilote McLaren, qui a ouvert son compteur de points à Melbourne.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :