Marko : “Pérez a lui aussi tenté de signer le meilleur tour de la course”

Marko : “Pérez a lui aussi tenté de signer le meilleur tour de la course”

Sergio Pérez et Max Verstappen ont survolé le Grand Prix d’Arabie Saoudite, permettant à Red Bull de signer un deuxième doublé en autant de courses. Les deux pilotes ont bataillé à distance, chacun voulant décrocher le point du meilleur tour. Ce petit point avait une grande importance puisqu’il permettait à son détenteur de conserver, ou de s’emparer, de la tête du championnat des pilotes.

Depuis l’arrivée du dernier Grand Prix à Djeddah, certains affirment que Red Bull a piégé Sergio Perez et que ce dernier s’est fait avoir par son voisin de garage, Max Verstappen. Toutefois, selon le docteur Helmut Marko, les deux pilotes de la firme autrichienne ont eu l’occasion de signer le meilleur tour en course lors des cinq dernières boucles du Grand Prix d’Arabie saoudite. Cependant, dans la “cool room“, précédant la cérémonie du podium, Sergio Pérez a semblé surpris par le fait que son coéquipier se soit emparé du point du meilleur tour.

Sergio Perez frôlant les murs de Djeddah
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

“Tous deux ont largement respecté le cahier des charges. Cinq tours avant la fin, on leur a dit qu’ils pouvaient attaquer à fond“, a déclaré Helmut Marko à l’OE24. “Pérez est aussi un bon tacticien. Il a aussi essayé de faire le meilleur tour à la fin du GP, mais il a eu un problème dans le premier secteur et ça s’est arrêté là.“

La saison dernière, Sergio Perez avait rapidement été distancé au Championnat du monde des pilotes après le tonitruant départ de Charles Leclerc puis par la folle remontée de Max Verstappen. Il avait cependant réussi à profiter du fantastique rythme de course de sa Red Bull pour rattraper le pilote de la Scuderia Ferrari, loupant le titre de vice-champion du monde pour un petit point.

Pérez ne veut pas se faire marcher sur les pieds en 2023

Les pilotes Red Bull, seuls prétendants au titre en 2023 ?
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Toutefois, en ce début de saison, le natif de Guadalajara a réussi à tenir la cadence imprimée par le double champion du monde, Max Verstappen. Accusant un petit point de retard au classement des pilotes, le Mexicain espère bien faire vaciller son talentueux coéquipier, après des brouilles rapidement apaisées par le clan Red Bull à la fin de la saison 2022. Cette année, Sergio Perez semble clairement motivé à ne pas se faire marcher sur les pieds. À l’image de son Grand Prix à Djeddah, il semble prêt à mettre toutes les chances de son côté pour tenter de remporter son premier titre mondial en Formule 1.

Pour le moment, la lutte pour le titre semble se jouer entre les coéquipiers Red Bull, mais l’équipe affirme vouloir se constituer une solide avance au championnat, craignant de voir la concurrence les rattraper. En effet, la firme au taureau rouge va voir son temps en soufflerie s’amenuiser en 2023, la faute à une sanction infligée par la FIA pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021.

Selon Helmut Marko, il est donc important de prendre le plus de points possibles afin que l’équipe se constitue un matelas de sécurité.

Nous avons deux pilotes de premier plan et nous devons nous assurer que nous sommes en tête avant que la pénalité de la soufflerie ne prenne effet“, a conclu l’ancien pilote de F1 autrichien.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Il y a dix ans : la dernière victoire de Fernando Alonso en F1

Il y a dix ans : la dernière victoire de Fernando Alonso en F1

C’était il y a 10 ans jour pour jour : le 12 mai 2013, Fernando Alonso, alors chef de file de l’équipe Ferrari, remportait le Grand Prix d’Espagne à Barcelone devant ses supporters. Son dernier succès à ce jour.

Le pilote espagnol, qui disputait sa quatrième – et avant-dernière – saison avec la Scuderia, s’était élancé du cinquième rang sur la grille de départ, la première ligne étant monopolisée par les deux Mercedes de Nico Rosberg (en pole position) et Lewis Hamilton.

Auteur d’un excellent départ, le double champion du monde gagnait deux places dans le premier tour à la faveur d’un dépassement mémorable, à l’extérieur, à la fois sur la Lotus-Renault de Kimi Raikkonen et sur Hamilton.

A la faveur d’une bonne stratégie, Alonso parvenait à gagner une place supplémentaire à l’issue de son premier arrêt au détriment de la Red Bull de Sébastien Vettel, parti troisième, avant de prendre l’avantage sur Nico Rosberg et de s’installer aux commandes de la course.

Fernando Alonso finissait par s’imposer devant un public ravi, avec une avance de 9,3 secondes sur Raikkonen alors que l’autre Ferrari, celle de Felipe Massa, complétait le podium.

Fernando Alonso victorieux à Barcelone en 2013 – ©️ Ferrari

Il s’agit surtout de la dernière victoire en date d’Alonso, il y a tout juste dix ans aujourd’hui. Aujourd’hui pilote Aston Martin, ce dernier semble être plus que jamais en mesure de renouer avec le succès, lui qui collectionne les podiums depuis le début de cette saison 2023 sous les couleurs de sa nouvelle équipe.

Si Fernando Alonso devait retrouver la première place du podium cette année, il balaierait le record actuel de la plus longue attente entre deux victoires pour un pilote de Formule 1, détenu jusqu’ici par Riccardo Patrese.

L’Italien avait en effet attendu 6 ans, 6 mois et 28 jours entre sa victoire lors du Grand Prix d’Afrique du Sud sur une Brabham, et son succès lors du Grand Prix de Saint Marin 1990 à Imola au volant d’une Williams-Renault.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Alonso n’a rien à voir avec Vettel chez Aston Martin – Briatore

Alonso n’a rien à voir avec Vettel chez Aston Martin – Briatore

C’est ce qu’affirme Flavio Briatore, mentor et co-manager de longue date du pilote espagnol. Ce dernier a déclaré que le natif d’Oviedo, doyen de la grille, avait encore toute sa place en F1 et dans une écurie de pointe.

Débarqué chez Aston Martin après deux années passées chez Alpine, Fernando semble avoir, pour une fois, eu le nez creux dans ses choix de carrière. Le double champion du monde 2005 et 2006 est déjà monté sur deux podiums en autant de courses avec sa spectaculaire AMR23.

Le week-end dernier, le pilote de 41 ans a failli perdre son 100e podium en F1. En effet, il avait un temps été reproché à l’écurie de Silverstone de ne pas avoir respecté la pénalité de cinq secondes qui avait été infligée à Fernando Alonso, ce dernier s’étant mal positionné sur la grille de départ.

Ils ont même essayé de lui retirer son podium avec une pénalité qui ne devrait même pas être discutée“, a déclaré Briatore au journal italien Corriere della Sera après le GP d’Arabie saoudite.

Alonso sur son 100e podium en F1
©️ – Aston Martin

Fernando Alonso a finalement vu sa pénalité de 10 secondes, qui lui avait été appliquée après la course, être annulée. La firme de Silverstone a même retrouvé le trophée de la troisième place, comme on peut le voir dans une publication instragram de l’écurie Mercedes. Ce dernier avait été provisoirement décerné à George Russell quelques minutes après la cérémonie du podium.

Doyen de la grille et faisant preuve d’une incroyable longévité en F1, Fernando Alonso montre que l’âge n’a pas d’incidence sur ses performances.

À 41 ans, il est plus rapide que les jeunes de 20 ans, mais je n’ai jamais eu aucun doute. Ils ont dit qu’il était trop vieux, qu’il n’était pas un homme d’équipe. Tout cela n’a aucun sens“, a ajouté l’Italien.

« Il suffit de lui donner la voiture et il obtient des résultats exceptionnels »

Flavio Briatore


Au volant de la monoplace qui s’impose comme la seconde force en présence cette saison en F1, Alonso a déjà signé deux arrivées en troisième position. Il fallait remonter à la saison 2013 pour voir l’Espagnol monter deux fois de suite sur un podium !

Cependant, même Briatore peut admettre qu’après les difficultés rencontrées par Vettel chez Aston Martin jusqu’à l’année dernière, signer pour l’écurie de Silverstone était un “risque“.

Nous avons pris un risque. Mais cela en valait la peine.“

“Ils nous ont proposé un contrat de deux ans alors que d’autres, sous prétexte de l’âge, ne lui ont offert qu’une année. Et puis nous savions que Lawrence Stroll était en train de constituer une grande équipe.

Flavio Briatore fait ici référence à Alpine, qui, sous prétexte de l’âge du pilote espagnol, ne lui aurait proposé qu’une année de contrat supplémentaire.

On a vu qu’il y avait une envie de changement qui était absente, par exemple, chez Alpine.

Alonso, un meilleur parti que Vettel pour Aston Martin ?

Vettel lors de son dernier Grand Prix en F1 à Abu Dhabi
©️ – Aston Martin

Loin du rythme des deux pilotes Red Bull, Fernando Alonso s’impose comme le troisième homme le plus rapide en 2023. À 14 petits points de Max Verstappen, leader du championnat, Flavio Briatore n’écarte aucune bonne surprise en 2023.

J’attendrais avant de dire que le Championnat du monde est déjà terminé“, a déclaré M. Briatore. « L’Aston est encore une jeune monoplace. Nous verrons à quel point elle peut évoluer avec les développements.“

Les autres doivent encore comprendre leurs problèmes, alors que Fernando a une voiture facile à comprendre et à conduire. S’il a l’opportunité de gagner, il ne la laissera pas passer.“

Fernando a apporté un enthousiasme et une ambition qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Cela n’a rien à voir avec la période de Vettel“, a conclu l’ancien patron de l’écurie Renault F1.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Mattia Binotto aurait décliné l’offre d’Alpine

Mattia Binotto aurait décliné l’offre d’Alpine

Forte de sa quatrième place au championnat des constructeurs en 2022, Alpine se voyait déjà truster la troisième place en 2023. La vitesse de la monoplace pilotée par Esteban Ocon et Fernando Alonso était encourageante, restait à régler les problèmes de fiabilité.

Toutefois, les espoirs des bleus ont été douchés par le début de saison fracassant d’Aston Martin. Pour ne rien arranger, la firme tricolore a également fait preuve d’amateurisme lors du premier Grand Prix de la saison, plombant la course d’Esteban Ocon.

Après cinq Grand Prix disputés en 2023, Alpine se retourne à faire jeu égal avec McLaren. Pire, l’écurie dirigée par Otmar Szafnauer accuse déjà un retard de 64 points sur la Scuderia Ferrari, quatrième.

Gasly, Alpine, Azerbaïdjan 2023 - ©️ Alpine
Gasly au volant de l’ALpine en Azerbaïdjan – ©️ Alpine

Dans une interview accordée à Canal +, Laurent Rossi, PDG d’Alpine en Formule 1 n’y est pas allé par quatre-chemins et à tirer à boulets rouges sur son équipe.

[Le début de saison] est décevant et j’ai envie de dire qu’il est même mauvais“, avait alors déclaré Laurent Rossi.

Cette année, on démarre avec un handicap de performance déjà d’une part, et un handicap d’exécution donc ça fait beaucoup, et ça se voit. On est à un classement qui n’est pas du tout digne des moyens engagés, et on est assez loin, très loin, de l’objectif final de l’année.

En effet, l’écurie fonctionne aujourd’hui à la limite du budget cap et son PDG estime, à juste titre, que les moyens engagés ne sont pas en adéquation avec les performances et les résultats d’Alpine. Laurent Rossi a par ailleurs mis la pression sur Otmar Szafnauer, directeur de l’écurie.

[Otmar Szafnauer] est responsable des performances de l’équipe, c’est son travail,“ avait ajouté le PDG français. “On ne peut pas se cacher. Otmar a été engagé pour diriger l’équipe, tout au long de la saison et des saisons suivantes, vers les objectifs que nous avons, à savoir progresser constamment, comme nous l’avons fait les deux premières années, cinquième et quatrième, et monter sur les podiums. C’est donc sa mission de redresser cette équipe et de l’amener à la performance que nous voulons.

Binotto aurait été approché par Alpine

Selon Formu1a.uno, Alpine aurait même déjà contacté un ancien directeur d’écurie récemment débarqué. Le média italien rapporte que Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, aurait été approché. Toutefois, l’ingénieur suisse semble avoir décliné l’offre de l’écurie française.

Le nom d’Éric Boullier a également fuité. Ce dernier connaît bien la F1 et cette écurie puisqu’il en a été le directeur de 2010 à 2014.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Restructuration chez McLaren : James Key viré, David Sanchez revient

Restructuration chez McLaren : James Key viré, David Sanchez revient

Dernière au championnat constructeurs avec 0 point après deux courses, il n’en fallait pas plus pour déclencher de grands changements chez McLaren.

L’écurie britannique a tout d’abord annoncé une modification de son fonctionnement interne. “L’équipe a pris la décision de ne plus confier à un seul directeur technique exécutif le soin de superviser l’ensemble des opérations techniques“, indique le communiqué. “Au lieu de cela, elle introduira une équipe technique exécutive composée de trois nouveaux directeurs techniques spécialisés, qui rendront compte directement au directeur de l’équipe, Andrea Stella.

James Key paye les frais

Dans le cadre de cette restructuration, James Key, directeur technique, quitte McLaren. L’écurie dirigée par Andrea Stella, a ainsi détaillé les trois nouveaux directeurs techniques. Parmi eux, David Sanchez va faire son retour, suite à sa démission chez Ferrari.

“David Sanchez revient chez McLaren en tant que directeur technique de la conception et de la performance des voitures, après une décennie passée chez Ferrari. Il apporte à l’équipe son expertise et son sens de l’innovation. David rejoindra l’équipe le 1er janvier 2024.

“L’équipe technique exécutive comprend Peter Prodromou, qui devient directeur technique de l’aérodynamique. Peter dirigera l’ensemble de la fonction aérodynamique, en s’appuyant sur l’expérience qu’il a acquise en 32 ans de Formule 1 et sur son palmarès de champion du monde.

“Neil Houldey est promu au poste nouvellement créé de directeur technique, ingénierie et conception. Ayant rejoint l’équipe en 2006, Neil a évolué au sein de l’organisation, devenant un leader technique très respecté.

Des ambitions élevées

“Cette réorganisation est le fruit de plusieurs mois de travail et intervient avant plusieurs nouveaux projets d’infrastructure clés qui devraient être mis en œuvre par phases tout au long de l’année 2023“, poursuit le communiqué McLaren. “En outre, l’équipe a entrepris une campagne de recrutement soutenue afin d’accroître les capacités techniques, et certaines nominations de haut niveau ont déjà été effectuées.

“Cette approche stratégique, basée sur une restructuration organisationnelle, de nouvelles infrastructures et une augmentation des effectifs, jette les bases d’une équipe de Formule 1 plus forte et plus innovante pour assurer ses succès futurs“, annonce l’écurie multiple championne du monde.

Andrea Stella a par ailleurs précisé les objectifs de ces changements.“Cette nouvelle structure apporte clarté et efficacité au sein du département technique de l’équipe et nous place en position de force pour maximiser les performances, notamment en optimisant les nouvelles mises à niveau de l’infrastructure que nous aurons en 2023.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Crédit photo aperçu Twitter : McLaren
Les pilotes se plaignent de ne pas voir leur emplacement sur la grille

Les pilotes se plaignent de ne pas voir leur emplacement sur la grille

Deux départs effectués cette saison et par deux fois la FIA a sanctionné un pilote en raison d’un emplacement incorrect sur la grille. Contraint de respecter un rectangle délimité par des lignes blanches, les pilotes se retrouvent en difficulté au volant de voitures désormais très larges. Des lignes jaunes servent actuellement de repères pour éviter d’aller au-delà de l’emplacement. Cependant, il semble complexe de se repérer latéralement.

“Plus de bon sens”

Esteban Ocon et Fernando Alonso ont, en effet, été sanctionnés pour avoir été trop décalés sur le côté par rapport à leur emplacement sur la grille. Interrogé en conférence de presse sur le sujet, George Russell a reconnu qu’il était “incroyablement difficile“ pour les pilotes de juger leur positionnement.

L’erreur d’Alonso sur la grille à Djeddah
Crédit : F1TV

“Nous sommes assis si bas et pour mettre les choses en perspective, nous ne voyons probablement que les 10 ou 12 premiers centimètres du pneu, donc vous ne pouvez pas vraiment voir le sol“, a expliqué le pilote Mercedes. “Je ne peux même pas voir la ligne jaune (voir photo plus bas), sans parler des lignes blanches qui déterminent votre position latérale. C’est vraiment très difficile, c’est pourquoi je pense que nous devons faire preuve d’un peu plus de bon sens à cet égard.”

Mauvaise visibilité sur la grille

Je pense qu’à un moment donné, nous avons besoin d’une règle“, affirmait de son côté Max Verstappen en conférence de presse. “C’est vraiment idiot si les gens commencent à profiter de la possibilité d’aller à gauche et à droite, mais oui, je ne sais pas ce que l’on peut faire de mieux. La visibilité est vraiment mauvaise dans la voiture, c’est probablement le principal problème qui fait que vous n’êtes pas toujours bien dans votre emplacement”.

Les lignes jaunes qui servent de repères sur la grille
Crédit : Aston Martin

Comme son coéquipier, Sergio Pérez, met en cause la visibilité depuis sa monoplace. “Il est vraiment difficile de voir où l’on s’est arrêté“, précise le vainqueur du Grand Prix d’Arabie saoudite.

“Nous avons besoin d’une meilleure visibilité pour être en mesure d’avoir une meilleure idée que celle que nous avons actuellement. C’est bien qu’il y ait une règle en place, mais en même temps, parfois c’est comme de la chance, pour être honnête, où vous vous positionnez.”


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :