Logan Sargeant vit un début de carrière en F1 chez Williams pas vraiment idéal. À l’image de son Grand Prix à domicile, dernier en qualifications loin derrière son coéquipier, et dernier en course après un accrochage évitable au premier tour, le jeune américain ne se montre pas réellement à son avantage.
En F1, c’est bien connu, la pression arrive très rapidement lorsque les performances ne sont pas au rendez-vous. Sargeant est également fragilisé par le changement de management au sein de l’écurie Williams opéré cet hiver. Jost Capito, qui avait titularisé l’Américain, a depuis été remplacé par James Vowles à la tête de l’équipe britannique.
L’ancien responsable de la stratégie chez Mercedes connaissait déjà Sargeant pour l’avoir évalué dans le simulateur de la firme allemande. Un test qui ne s’était pas révélé concluant pour l’ancien pilote Carlin en F2. Même si Vowles a depuis effectué publiquement son mea culpa envers son jeune pilote, il semblerait qu’une séparation ne soit pas à exclure.
La relation Vowles-Wolff un avantage pour Schumacher ?
F1-Insider révèle en effet que Williams n’est pas convaincue par les performances de Logan Sargeant largement dominé par Alex Albon. Par ailleurs, chez Mercedes et particulièrement Toto Wolff, on aimerait profiter de cette situation pour placer Mick Schumacher, actuel pilote de réserve des Flèches d’Argent.
Un contexte qui pourrait bien être favorable à l’ancien pilote Haas, car en plus du manque de vitesse affiché par Sargeant, il faut ajouter à cela la bonne relation entre Mercedes et Williams (motoriste) mais aussi celle entre Wolff et Vowles, longtemps très proches au sein de l’écurie allemande.
À l’image de Nyck de Vries, autre débutant en difficulté toujours bloqué à 0 point au championnat, les prochaines performances de Logan Sargeant vont donc être particulièrement scrutées, et ce alors que la F1 s’apprête à enchaîner trois Grand Prix en trois semaines.
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En fin d’année 2022, la FIA a révélé que Red Bull était coupable d’un dépassement “mineur“ du plafond budgétaire lors de la saison précédente. Ainsi, l’écurie dirigée par Christian Horner a reçu une amende financière, et une réduction du temps en soufflerie. Certaines équipes avaient été particulièrement virulentes envers Red Bull. Zak Brown, PDG de McLaren, avait notamment envoyé une lettre à la FIA pour exiger des sanctions avant la révélation de ces dernières.
Un rival “fourbe“
Dans un entretien avec i newspaper, Christian Horner est revenu sur l’épisode du dépassement du plafond budgétaire. Le Britannique a alors révélé la stratégie pour le moins étonnante d’une écurie rivale. “Cela nous a entachés”, a tout d’abord reconnu le boss de Red Bull Racing.
“Ces choses sont utilisées par vos rivaux. L’un d’entre eux a contacté nos sponsors et partenaires en suggérant que nous allions nuire à la réputation de leurs marques. C’était tout simplement fourbe.”
“Ma femme m’a toujours dit qu’une tape dans le dos n’est qu’à quelques centimètresd’un coup de pied au c**. C’est comme les Kardashian sur roues. Tant que vous êtes à l’aise avec les décisions que vous prenez. C’est comme ça que je vis ma vie.”
2023 n’est pas pliée
Christian Horner est par ailleurs revenu sur la saison en cours. Son écurie a écrasé les deux premières courses de l’année avec deux doublés. Cependant, le Britannique se méfie toujours de ses adversaires.“Il y a toujours quelque chose, toujours une directive technique qui tombe, qui change la donne”, affirme-t-il.
“Vous pouvez être sûr que les autres vont se demander ‘comment les ralentir’. Cela fait partie du jeu. En ayant vécu cela auparavant, vous devenez plus aguerri dans la manière de gérer cela”.
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Dans une interview remontant à novembre 2021, Nelson Piquet avait tenu des propos racistes. Ce dernier, commentait à l’époque l’accrochage de Silverstone entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, qui est aussi son gendre.
Lorsque que ses propos ont été largement partagés sur les réseaux sociaux plusieurs mois plus tard, Lewis Hamilton avait réagi sur Twitter.
It’s more than language. These archaic mindsets need to change and have no place in our sport. I’ve been surrounded by these attitudes and targeted my whole life. There has been plenty of time to learn. Time has come for action.
“C’est plus qu’une question de langage. Ces mentalités archaïques doivent changer et n’ont pas leur place dans notre sport. J’ai été entouré de ces attitudes et ciblé toute ma vie. Il y a eu beaucoup de temps pour apprendre. Il est temps d’agir,“ tweetait alors le septuple champion du monde.
Condamnation pour dommages moraux
Reuters a ainsi révélé ce samedi que Nelson Piquet a été condamné à 5 millions de réals brésiliens, équivalent à environ près de 900 000€. Une amende pour “dommages moraux“ après ses propos racistes mais également homophobes envers Lewis Hamilton.
Ces derniers avaient en effet été tenus, alors que le triple champion du monde brésilien faisait référence au titre perdu face à Nico Rosberg en 2016.
L’agence de presse a également rapporté les propos du juge. Ce dernier a ainsi déclaré que le montant de l’indemnisation avait été fixé “dans le sens où il convient d’apprécier non seulement la fonction réparatrice de la responsabilité civile, mais aussi (et peut-être surtout) la fonction punitive afin que, en tant que société, nous puissions un jour être libérés des actes néfastes que sont le racisme et l’homophobie“.
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Nyck de Vries, champion du monde de Formule E, vit un début de saison pour le moins compliqué, bien en dessous des attentes placées en lui. En effet, le champion de Formule 2 2019 se fait dominer par un Tsunoda au top de sa forme tout en ayant endommagé plusieurs fois sa voiture.
Après cinq Grand Prix plus que difficiles, le Néerlandais voit déjà son baquet AlphaTauri menacé. Dans le clan Red Bull, on le sait, la pression arrive très vite et notamment par l’intermédiaire d’Helmut Marko, qui a déjà été à l’origine de plusieurs changements de pilotes en cours de saison dans le passé.
Dans ce contexte, la rumeur Ricciardo a pris de l’ampleur ce jeudi, l’Australien ayant moulé son baquet chez AlphaTauri. Désormais pilote de réserve chez Red Bull, il était ainsi associé à un éventuel remplacement de Nyck de Vries si ce dernier ne redressait pas la barre.
Marko, toujours très présent dans les médias, a par ailleurs tenu à répondre à ces rumeurs. Il a alors confirmé que de Vries devait impérativement “s’améliorer“ sous peine de recevoir un carton rouge.
“Il ne se passera rien au cours des trois prochaines courses“, assure l’Autrichien à F1-Insider. “Nous avons parlé avec de Vries et il est du même avis que nous : Il doit s’améliorer. L’écart avec son coéquipier Yuki Tsunoda, qui fait un travail formidable, est trop important.“
“Pour utiliser un langage de footballeur : Nyck a reçu un carton jaune, mais pas encore un rouge. S’il s’améliore, un changement de pilote ne sera pas à l’ordre du jour.“
Après ce coup de pression mis à son pilote néerlandais, qui n’a déjà plus le droit à l’erreur, Marko affirme que si du changement doit être opéré, Ricciardo ne sera pas choisi.
“Si cela devait arriver, nous aurions recours à notre réservoir de jeunes. Cela concerne en particulier Liam Lawson et Ayumu Iwasa. Ricciardo n’est pas un sujet“, ajoute-il fermement.
Liam Lawson, roule cette saison au Japon en Super Formula, où il pointe en 3e position au championnat. De son côté, Ayumu Iwasa effectue une deuxième campagne intéressante en Formule 2 chez Dams, lui aussi pointant à la 3e place du classement pilotes.
Enfin, Marko conclut en écartant également la piste Mick Schumacher, pilote de réserve chez Mercedes. “C’est un pilote Mercedes et il ne fait pas partie de nos plans. C’est donc Toto Wolff qui est responsable de lui.“
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Charles Leclerc vit, une nouvelle fois, un début de saison compliqué avec la Scuderia Ferrari. Le pilote monégasque compte déjà 38 points de retard sur son rival et champion de la saison dernière, Max Verstappen.
Alors qu’il avait terminé la saison 2022 avec le titre honorifique de vice-champion du monde, Charles Leclerc espérait probablement pouvoir faire mieux cette année. Malheureusement, un abandon dès la première course de la saison à Bahreïn l’a rapidement replongé dans ses cauchemars de la saison passée.
Pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite, le natif de la principauté a limité les dégâts à Djeddah en terminant la course avec une septième place salvatrice.
Leclerc en difficulté avec la SF-23 à Djeddah Crédit : Ferrari
En difficulté face à l’impressionnant rythme de course des Red Bull, mais également par la montée en puissance d’Aston Martin et de Fernando Alonso, Ferrari et Leclerc voient déjà les titres pilotes et constructeurs s’éloigner. La situation n’est pas plus reluisante du côté de chez Mercedes qui, bornée à vouloir perfectionner son concept de monoplace sans pontons, se retrouve une nouvelle fois distancée par Red Bull.
Une rumeur est donc apparue il y peu, laissant entendre que Charles Leclerc et Lewis Hamilton pourraient échanger leurs places dans leurs écuries respectives à l’horizon de l’année 2024. Les enjeux et objectifs de chacun sont bien différents, même s’ils touchent à la même finalité ; devenir champion du monde.
Vers un jeu de chaises musicales entre Hamilton et Leclerc ?
Lewis Hamilton ne le cache plus, il veut remporter un huitième titre mondial en Formule 1, dépassant de fait la légende allemande, Michael Schumacher. Le septuple champion du monde britannique, dont le contrat avec Mercedes prend fin en cette fin de saison, pourrait-être tenter de parier sur un regain de performance des Ferrari.
Certains pourraient croire qu’il est inconcevable que Lewis Hamilton tente le pari fou de signer un contrat avec l’écurie italienne, alors qu’il est au crépuscule de sa carrière en F1. Mais n’oublions pas que ce dernier a déjà pris ce genre de risque en 2013, passant de chez McLaren à Mercedes.
Hamilton au volant de la capricieuse W14 Crédit : Mercedes / Steve Etherington
De son côté, Charles Leclerc entame cette année sa cinquième saison en F1, pour autant de victoires. Rapidement promu d’Alfa Romeo chez Ferrari, le jeune monégasque a su mettre Maranello et les supporters de la Scuderia Ferrari dans la poche. Toutefois, malgré les coups d’éclat, la saison 2022 a porté un sévère coup au moral du pilote de la principauté.
“Mon plus grand souhait est de gagner ici” – Leclerc
S’il avait pour objectif de remporter son premier titre mondial en 2022, il a finalement dû revoir ses ambitions à la baisse, la faute à des erreurs de pilotage, des erreurs stratégiques de la part de Ferrari, mais surtout du fait de la triste fiabilité de sa monoplace. La saison 2023 s’annonce encore une fois compliquée pour la firme de Maranello. Charles Leclerc, qui rêve bien évidemment de sa première couronne en F1, pourrait être tenté d’envisager la suite de sa carrière loin de Ferrari.
Toutefois, le pilote monégasque a tenu à écarter cette rumeur auprès du journaliste italien, Léo Turini. Charles Leclerc lui a en effet affirmé son désir de vouloir briller avec Ferrari.
“Mon plus grand souhait est de gagner ici“, a assuré Leclerc. “Il ne faut pas dramatiser. Le début de saison a été décevant, mais je peux vous assurer que nous travaillons dur. Je n’ai pas perdu confiance“, a conclu le pilote de la Ferrari portant le numéro 16.
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Max Verstappen, double champion du monde en titre et Sergio Pérez, semblent être les deux seuls pilotes capables de se battre pour l’obtention du titre mondial en 2023. Les deux pilotes sont donc coéquipiers chez Red Bull, mais également rivaux au championnat.
Cette situation s’est bien évidemment présentée à plusieurs reprises en Formule 1. Dans l’histoire moderne de la F1, on pourra se rappeler de l’affrontement en 2016 entre les deux pilotes Mercedes ; Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Selon le père de Sergio Pérez, la bataille qui se dessine chez Red Bull ressemblerait à un duel iconique de la fin des années 80.
“Il faut se souvenir de l’époque où McLaren avait Senna et Prost“, a déclaré Antonio Perez Garabay au journal mexicain Esto.
“C’est la même chose. Aujourd’hui, nous le vivons à nouveau.“
“Ce sont deux tigres, gramme pour gramme, dans la même cage. Ils pensent tous les deux la même chose, prennent le même petit déjeuner. Vous voyez, ils essaient tous les deux de prendre le tour le plus rapide à l’autre.“
“En qualifications, ils veulent la pole position, ils veulent être les plus rapides en essais libres“.
Pour de nombreux observateurs et fans de la Formule 1, Max Verstappen a une position de leader chez Red Bull. En effet, le Batave sort de deux saisons accomplies, avec à la clé, deux titres pilotes et un titre des constructeurs. Loin de vouloir remettre en question ce statut, Pérez père l’explique par l’ancienneté de Max Verstappen au sein du giron Red Bull.
“Il a donc beaucoup d’avantages, mais Checo peut maintenant aller au rythme de Max. Je pense qu’il n’y a que quelques millièmes entre eux en faveur de Max, mais sur les circuits difficiles, ils sont très proches“, a-t-il ajouté.
Pour la première fois de sa carrière, Sergio Pérez est en lice pour le titre mondial. Fidèle bras droit de Max Verstappen lors des deux dernières saisons, le Mexicain ne laissera pas passer sa chance cette saison.
“Chaque matin, il sait qu’il fait partie d’une équipe qui occupe la première place et que la deuxième place est la première perdue“, a-t-il déclaré.
“Aujourd’hui, je vois un Checo Perez différent – sa façon de parler, de marcher et de regarder est différente. Je le remarque comme un père quand je lui parle et qu’il me dit ‘non, non, non, souviens-toi que je suis le numéro 1’ et que je lui dis ‘non, non, ne t’embrouille pas’“, a déclaré le père de Perez en riant.
“Auparavant, terminer dixième était merveilleux, mais si Checo avait eu cette opportunité dès le début, comme d’autres jeunes pilotes, il serait déjà plusieurs fois champion du monde, je n’en doute pas.“
“Je crois que nous verrons encore Checo Perez lors des dix prochaines années et je le vois certainement comme un champion du monde“, a-t-il déclaré.
Du côté de Red Bull on se veut impartial. Les pilotes pourront se battre tant que ça ne porte pas préjudice à l’équipe.
“Nous pouvons nous permettre le luxe de laisser les deux pilotes conduire librement“, a déclaré le docteur Helmut Marko à RTL.
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