Alors que Spa-Francorchamps semblait ne pas être en mesure de conserver sa place en F1, le circuit se veut désormais plus confiant. Le sort du Grand Prix de Belgique serait en effet dépendant du projet Kyalami, désormais en difficulté.
Le quotidien belge, Het Laatste Nieuws, révèle ainsi qu’en cas d’échec pour le projet de Grand Prix en Afrique du Sud, c’est Spa-Francorchamps qui serait en pole pour prendre cette place aux calendriers 2024 et 2025.
Spa-Francorchamps remplit désormais “toutes les conditions”
Toujours dans le Het Laatste Nieuws, Vanessa Maes, responsable de l’organisation à Spa-Francorchamps, s’est montrée confiante à l’idée de conserver la F1 en Belgique. “Je suis beaucoup plus optimiste aujourd’hui qu’il y a un an“, affirme-t-elle.
“Une délégation de la F1 est venue ce mois-ci pendant deux jours, pour voir tous les changements que nous avons apportés au circuit, pour faire du prochain Grand Prix un succès encore plus grand qu’en 2022.”
“Nous faisons valoir que Francorchamps répond aujourd’hui pleinement au cahier des charges de la F1. Nous remplissons toutes les conditions. Une nouvelle réunion est prévue prochainement avec, cette fois, la présence de notre président Melchior Wathelet.”
Le média belge indique par ailleurs que les finances manquent à Kyalami, à tel point qu’un projet de nouveau tracé en Afrique du Sud serait à l’étude. Une situation qui permettrait alors à Spa-Francorchamps de prolonger avec la F1 sur le court terme.
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Au cours d’une saison 2022 où Mick Schumacher a connu de nombreux gros crashs au volant de sa Haas, l’épisode du Japon a probablement été la sortie de piste de trop pour lui. Günther Steiner a en effet eu des mots très durs envers le pilote allemand, dans son livre ‘Surviving to Drive’ qui sortira dans quelques jours.
Après avoir déjà détruit deux monoplaces à Djeddah et à Monaco plus tôt dans l’année, Mick Schumacher avait ensuite réussi à se montrer plus à son avantage en deuxième partie de saison.
Cependant, lors des EL1 à Suzuka disputés sous la pluie, le champion de F2 2020 a connu un nouveau moment très gênant, fracassant sa Haas dans le mur alors que la séance était finie.
Un crash à 700 000 dollars
“C’est arrivé dans le tour de rentrée aux stands. Dans le tour de rentrée aux stands !“, rappelle Steiner dans son livre.
“Bien sûr, la piste était très humide, mais personne d’autre n’a réussi à détruire une voiture pendant qu’il rentrait aux stands.“
“Nous perdons une voiture au bout de cinq minutes et devons maintenant en construire une autre. Je ne peux pas avoir un pilote dont je ne suis pas sûr qu’il puisse conduire une voiture en toute sécurité lors d’un tour lent.”
“C’est tout simplement ridicule. Combien de personnes pourrions-nous employer avec 700 000 dollars (environ 640 000 euros) ?“, a conclu le directeur de l’écurie Haas.
En fin d’année, Mick Schumacher a finalement été remplacé par Nico Hülkenberg pour la saison 2023.
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Après 11 saisons passées chez Mercedes, Lewis Hamilton arrivera au terme de son contrat fin 2023. Pour l’instant, aucun accord n’a été signé entre les deux parties pour prolonger l’aventure.
Le septuple champion du monde a malgré tout fait savoir à plusieurs reprises son envie de poursuivre en F1 au sein de l’écurie allemande.
Dans une interview avec Autosport, Toto Wolff a ainsi révélé que le pilote aux 103 victoires en F1, était sa seule option pour 2024. Le boss de la firme à l’étoile a même révélé qu’il n’avait absolument aucune autre alternative en cas d’un départ soudain du Britannique.
“Je pense que cela peut paraître naïf, mais j’ai vraiment du mal à penser à un plan B, si mon plan A est toujours celui que je préfère“, indique Wolff.
“Je ne veux pas m’engager dans des discussions avec d’autres pilotes, parce que je suis heureux avec ceux qui sont dans l’équipe, c’est certain. Pour le moment, il n’y a pas de plan B. C’est Lewis.”
Hamilton “ne nous laisserait pas tomber”
Si le multiple champion du monde décidait toutefois de mettre fin à sa carrière, Wolff a confiance en Hamilton pour le prévenir assez tôt. Cependant, l’Autrichien ne croit pas à la théorie d’une retraite surprise, une situation déjà vécue avec Nico Rosberg fin 2016.
“Je pense qu’il nous le dira suffisamment tôt. Je ne pense pas que Lewis dirait : ‘Je ne peux plus faire ça, je m’en vais demain.’”
“Il se sentirait toujours responsable envers l’équipe. Il ne laisserait pas l’équipe seule. Les pilotes peuvent toujours prendre des décisions [de ce genre], mais il ne nous laisserait pas tomber“, poursuit Wolff.
”Mais je pense que si vous pensez que vous êtes une équipe attrayante pour les autres, vous trouverez des solutions“, a conclu le directeur de l’écurie Mercedes.
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Comme beaucoup de pilotes, Lando Norris a critiqué la décision des commissaires de mettre un drapeau rouge en fin de course. Mais le Britannique est allé plus loin dans son analyse en abordant le manque d’adhérence des pneus Pirelli. Le pilote McLaren n’a ainsi pas épargné le manufacturier italien.
Norris a d’abord tenu à répondre aux critiques reçues par les pilotes après le carnage vu en fin de course. “Je n’ai rien contre eux, mais ils ne savent pas ce qui se passe à l’intérieur de la voiture“, a-t-il indiqué, dans des propos rapportés par The Race.
“Nous avons un pneu tendre à 65°C et je ne peux pas décrire le peu d’adhérence qu’il y a sur la piste. 65°C n’est pas une mauvaise température mais le pneu ne fonctionne pas, et sur cette surface avec cette température de piste, je ne peux pas décrire le manque d’adhérence. C’est pourquoi on voit tout le monde aller tout droit au virage 1 et bloquer.“
Un pneu pas digne de la F1 ?
“Le pneu tendre, à 65°C, n’offre littéralement aucune adhérence, si bien que vous devez freiner très tôt, ce qui provoque le chaos et des incidents“, poursuit Norris.
“Mais si les pneus offraient un peu d’adhérence, on pourrait assister à une bonne course sans chaos, sans maladresses et autres choses de ce genre.”
“C’est tout simplement difficile. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une maladresse de la part de tout le monde, vous êtes en course et il n’y a pas d’adhérence, c’est aussi simple que cela.“
Lando Norris a même suggéré que le pneu utilisé en fin de course en Australie, n’avait pas sa place en F1. “Nous avons besoin d’un pneu qui nous donne plus d’adhérence et d’un pneu qui donne l’impression qu’il devrait être sur une voiture de Formule 1, au sommet du sport automobile, et pour le moment, dans une journée comme [dimanche], c’est assez terrible.“
Le spectacle privilégié pour Norris
“Je ne pense pas que le deuxième drapeau rouge était nécessaire“, analysait par ailleurs Norris. “J’ai eu l’impression qu’il ne restait que quatre tours à parcourir [et] qu’ils ne voulaient pas finir sous régime de Safety Car. [Cela] a provoqué une mauvaise fin de course.“
“Si nous avions terminé sous voiture de sécurité, cela aurait été plus simple, donc c’est un peu ennuyeux de ce côté-là, mais je pense que nous avons eu un peu de chance et que nous avons pris une position sur Gasly. Mais cela aurait pu être bien pire ».
“Le but du drapeau rouge, j’ai l’impression, était juste de faire le spectacle. J’ai l’impression que j’aurais pu être malchanceux sans raison.“
“J’ai l’impression que j’aurais pu facilement accrocher [Nico] Hülkenberg à la fin parce qu’il y a des gens qui sortent et qui font des manœuvres soudaines et d’autres choses comme ça.“
“Nous venons jusqu’en Australie, mais c’est tellement difficile de conduire 55, 56 tours parfaitement et parce qu’ils essaient de faire un spectacle, vous n’avez pas de chance et tout peut vous être enlevé d’un seul coup.“
“C’est un aspect qui mérite d’être repensé. Je ne pense pas qu’il faille tout changer, mais juste repenser un peu les choses“, a conclu le pilote McLaren, qui a ouvert son compteur de points à Melbourne.
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Cependant, en Australie, les Mercedes ont surpris par leur vitesse. Le vainqueur du dernier Grand Prix du Brésil était ainsi en première ligne aux côtés de Max Verstappen, avec Lewis Hamilton juste derrière lui.
Avant de subir une casse moteur, Russell a même mené les 6 premiers tours du Grand Prix ce dimanche, avant la première interruption de course. Des performances qui permettent de retrouver petit à petit la confiance chez Mercedes.
Russell attend les évolutions
“Évidemment, après une qualification frustrante, comme celle que nous avons eue à Bahreïn, vous dites certaines choses dans le feu de l’action“, a reconnu George Russell, cité par Autosport.
“Je pense toujours que Red Bull a une classe d’avance sur tous les autres et il est certain que Lewis et moi avons su extraire le maximum.“
“Nous disons que trois dixièmes, c’est peu. Normalement, ils ont une seconde d’avance. Maintenant, ils ont trois dixièmes d’avance. C’est toujours énorme dans le monde de la F1“, poursuit le pilote Mercedes.
Le Britannique a par ailleurs indiqué que sa déclaration faite à Bahreïn sera prochainement “réévaluée”.
“Nous n’allons pas abandonner, nous allons continuer à pousser. Nous devrons réévaluer [cette déclaration] lorsque nous apporterons des améliorations à la voiture.“
“Ce sera la première fois que nous saurons vraiment si elles fonctionnent comme nous l’espérons et si nous pouvons combattre [avec Red Bull]. Mais oui, pourquoi pas [les battre] ?“
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