Après la dernière édition du Grand Prix de France en 2022 au Paul Ricard, plusieurs projets français ont manifesté leur intérêt pour accueillir la F1.
Le circuit Paul Ricard n’a ainsi pas caché son envie de revenir au calendrier, avec désormais Jean Alesi au poste de Président. La ville de Nice a également été citée comme candidate pour accueillir un Grand Prix urbain. Il y a quelques jours Emmanuel Macron avait par ailleurs soutenu le retour de cet événement international.
C’est désormais le circuit de Nevers Magny-Cours qui a fait savoir son intérêt après avoir déjà accueilli 18 Grand Prix de France de F1 entre 1991 et 2008.
L’Équipe révèle ainsi que le maire de la ville de Nevers, Denis Thuriot, va rencontrer Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, le 31 août prochain.
Un Grand Prix de France en alternance toujours envisagé
Même si le tracé nivernais n’a plus organisé de Grand Prix de Formule 1 depuis 15 ans, il n’en reste pas moins Grade 1 FIA, homologation indispensable pour recevoir la discipline reine du sport automobile.
Selon Denis Thuriot, avoir plusieurs projets de Grand Prix de France ne serait pas un frein à son retour.
“J’ai discuté avec Renaud Muselier (qui était impliqué dans l’organisation du Grand Prix au Paul Ricard, ndlr) qui serait d’accord pour que nos deux projets travaillent en alternance, ce qui limiterait pour chacune des régions le coût de l’organisation”, a affirmé le maire de Nevers, cité par L’Équipe.
Le journal quotidien précise par ailleurs que Thuriot souhaite aussi discuter avec le président de la République, Emmanuel Macron, avant de rencontrer la ministre des Sports.
Stefano Domenicali, le PDG de la F1, avait en effet annoncé il y a quelques semaines toujours via L’Équipe, qu’il attendait un interêt politique et notamment du Président français.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
En fin d’année dernière, l’annonce du dépassement du plafond budgétaire par l’écurie Red Bull en 2021 avait fait grand bruit. En effet, les sanctions (sept millions d’euros et réduction du temps en soufflerie) n’avaient pas forcément convaincu, certains estimant qu’elles étaient insuffisantes.
Malgré ces sanctions, force est de constater que Red Bull n’a pas été impactée cette saison. En effet, l’écurie autrichienne est invaincue depuis le début de l’année.
Moins d’un an plus tard, une nouvelle polémique semble rôder autour du paddock. La version italienne de Motorsport.com révèle ainsi ce mardi que “des rumeurs font état de doutes concernant trois équipes sur dix” au sujet du respect du budget cap 2022.
Stefano Domenicali, PDG de la F1, a par ailleurs exprimé son envie de voir des sanctions sportives infligées ainsi qu’une publication aussi tôt que possible des résultats de l’analyse budgétaire des équipes.
“J’aimerais que la sanction soit sportive en cas d’infraction, c’est quelque chose que nous avons demandé très clairement”, a indiqué Stefano Domenicali lors d’une interview avec Motorsport.com.
“Il y a trois règlements à respecter : sportif, technique et financier. Toute infraction doit être sanctionnée par des mesures sportives. On ne peut pas aller dans d’autres directions.”
“Le contrôle est entre les mains de la FIA. Personnellement, ce que j’ai demandé, c’est d’anticiper dès que possible la publication des enquêtes menées par le personnel de la FIA.”
“Mais je ne dis cela que parce que, de cette façon, cela ne donne pas lieu à des spéculations et à des commentaires qui ne sont bons pour personne.”
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après avoir pris sa retraite l’année passée, Sebastian Vettel pourrait bientôt faire son retour dans les paddocks de F1 dans un rôle lié au développement durable. Même s’il a décidé de passer une année 2023 en étant “libre”, le quadruple champion du monde a confirmé qu’il avait rencontré le PDG de la F1 à Monaco, en mai dernier.
“Nous verrons, mais j’ai quelques idées”, a indiqué Vettel. “Je suis allé à Monaco en début d’année et j’ai eu une très bonne réunion avec Stefano [Domenicali]. Outre le fait que les voitures polluent directement, la F1 a une énorme responsabilité, car il s’agit d’un très grand événement.”
“Beaucoup de gens y assistent, je pense qu’il y avait environ 500 000 personnes au Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier (480 000 exactement, ndlr).Il y a donc beaucoup plus que les voitures, mais il est évident que tout le monde voit les voitures.”
“Et il est important que cela aille dans la bonne direction. Mais oui, je suis en discussion et j’ai quelques idées. Et bien sûr, nous verrons ce que l’avenir nous réserve.”
Vettel : “Tôt ou tard, je trouverai probablement le moyen de relever un nouveau défi”
Sebastian Vettel a par ailleurs confirmé qu’il avait reçu de nombreuses offres après sa retraite.
“Il y a beaucoup d’intérêts sous différents angles”, poursuit Vettel. “Mais l’année dernière, je me suis fixé comme objectif d’être libre.Et je dis non à beaucoup de choses en premier lieu, parce que je veux apprendre à connaître cette version de moi-même qui ne sait pas quoi faire, qui n’a pas, disons, d’emploi du temps fixe, et qui est capable de regarder différentes choses et de s’inspirer.”
“C’est toujours le chemin que je suis en train de parcourir. Je passe aussi beaucoup de temps avec mes enfants, nous avons aussi un peu voyagé, dans un van. C’est ce que j’apprécie.”
“Mais je sais aussi que je ne vivrai pas la vie de mes enfants. Ce ne sera pas ma tâche principale. Même si je veux être là pour eux. Mais tôt ou tard, je trouverai probablement le moyen de relever un nouveau défi”, a conclu Sebastian Vettel.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après un test Pirelli au volant de la Red Bull RB19 la semaine passée où il a impressionné le clan autrichien, Daniel Ricciardo va donc remplacer Nyck de Vries chez AlphaTauri jusqu’à la fin de la saison. Après l’annonce de ce retour surprise en F1, l’Australien s’est ainsi longuement confié lors d’une interview avec la F1.
“C’est bien, c’est vraiment bien !”, débute Ricciardo en abordant son retour. “J’ai apprécié cette période… Disons que c’était six mois de repos. Je pense que cela m’a fait beaucoup de bien. Mais plus je participais à des courses, plus je faisais du simulateur, plus le feeling revenait, pour ainsi dire.”
“En sautant dans la voiture il y a quelques jours [lors du test Pirelli avec Red Bull], je me suis dit : ‘Oh ouais !’, tout semblait très normal. C’était l’un de ces moments où, dès le premier tour, je me disais : ‘Oh, c’est rapide !’, puis, quelques instants plus tard, je me disais : ‘Ok, je veux aller plus vite maintenant !’, c’était vraiment bien.”
Daniel Ricciardo est également revenu sur le moment où Helmut Marko l’a appelé pour lui proposer de faire son retour en F1 chez AlphaTauri.
“Je me suis dit : ‘Ok, écoutons ce qu’il a à dire’. Je pense que c’est probablement la meilleure chose à faire, parce que parfois vous essayez de vous préparer, ‘Et s’il demande ceci ?’. Donc [je me suis dit], ‘Écoutons-le et voyons ce qui se passe’.”
“Je n’ai pas vraiment eu besoin d’y réfléchir. Je pense aussi qu’en revenant dans cette famille, je me sens tellement… Je dirais qu’il y a certainement une certaine familiarité, mais je me sens aussi chez moi, j’ai l’impression de tout revivre.”
“Il n’y avait aucun doute sur le fait que j’allais dire oui, c’était juste, je suppose, la réalité de ‘Ok, ça va arriver très bientôt’.”
“Le retour chez Red Bull et l’accueil que j’ai reçu en rentrant dans l’équipe ont été très positifs, mais aussi un peu bouleversants. Ensuite, en revenant dans le simulateur, j’étais encore un peu incertain de la façon dont cela allait se passer, si la voiture se comporterait comme avant, si j’allais être, à défaut de meilleurs mots, comme l’ancien moi.”
“Une fois que j’ai fait quelques séances de simulateur et que j’ai commencé à me sentir à nouveau moi-même, cela m’a ramené au Daniel normal, où je suis retombé amoureux et prêt à repartir.”
Même si Daniel Ricciardo a passé deux ans au volant d’une McLaren qui ne lui convenait pas, il ne s’inquiète pas de prendre le volant d’une des monoplaces les plus lentes du plateau actuellement.
“La voiture sera ce qu’elle est. Je vais la conduire et travailler à partir de là. Je ne veux pas avoir trop… d’idées préconçues.”
“Je suis conscient que la voiture aura ses limites. Je suis sûr que la voiture manque d’un peu d’appui et de choses comme ça, mais je pense que si elle est équilibrée – elle n’a peut-être pas autant d’adhérence que la Red Bull que j’ai pilotée il y a quelques jours – c’est quelque chose avec lequel je peux travailler.”
“J’ai hâte de la développer et de mettre à profit mon expérience. En fin de compte, je pense qu’à Budapest, il faudra juste s’amuser, essayer d’utiliser plus le pied droit que le pied gauche et prendre du bon temps !”
Une opportunité en or pour revenir chez Red Bull
Daniel Ricciardo est par ailleurs conscient que son retour au sein de l’écurie basée à Faenza pourrait être un tremplin pour un retour encore plus incroyable, aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull.
“C’est pourquoi je me sens un peu comme à l’époque où je gravissais les échelons, au sein de la famille Red Bull. C’était ça, ‘Si tu obtiens des résultats, nous continuerons à te pousser’. C’est vraiment l’état d’esprit qui règne.”
“Je connais l’équipe… Il a été difficile d’obtenir une place dans les points cette année, alors pousser cette voiture et essayer de la faire entrer dans le top 10, je pense que cela rendrait tout le monde très heureux et excité”, a conclu Daniel Ricciardo.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après dix ans d’absence, la F1 avait fait son retour en France sur le circuit Paul Ricard en 2018. Malheureusement, après seulement quatre éditions (Grand Prix 2020 annulé pour cause de Covid), le tracé varois a de nouveau disparu du calendrier de la discipline reine du sport automobile.
Le président de la République, Emmanuel Macron, récemment sollicité par Christian Estrosi, le maire de Nice, a toutefois peut-être relancé l’espoir d’un retour.
“Soyez certain que je partage pleinement votre ambition”, a ainsi répondu Emmanuel Macron à un courrier de Christian Estrosi, relayé par Nice-Matin.
“En effet, vous le soulignez, notre pays doit être en mesure, à l’instar des autres grands évènements internationaux sportifs qu’il organise chaque année, de renouer avec la Formule 1, pour le plaisir de tous.”
“C’est un enjeu d’attractivité pour notre pays, de rayonnement de notre industrie automobile et d’innovation pour accompagner la décarbonation de ce secteur.”
Nice en pole pour un éventuel retour du Grand Prix de France ?
Le président de la République, qui souhaite donc voir son pays en Formule 1, a également confié une mission précise à Christian Estrosi et Nicolas Deschaux, le président de la FFSA.
“Je souhaite répondre favorablement à votre proposition de vous confier une mission, conjointement avec M. Nicolas Deschaux, président de la Fédération française du sport automobile”, poursuit Emmanuel Macron.
“Vous pourrez, à ce titre, étudier les différentes options de localisation envisageables sur le territoire national, en identifiant pour chacune leur modèle économique, leur compatibilité avec nos engagements écologiques et leur possible contribution au développement territorial et national.”
“Vous vous attacherez dans ce cadre à engager des discussions avec les détenteurs des droits de Formule 1.”
Emmanuel Macron a également assuré que pour cette “mission”, les parties prenantes pourront s’appuyer sur Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports.
Nice-Matin révèle par ailleurs que le Grand Prix de France, en cas de retour, n’aurait pas lieu sur le circuit Paul Ricard.
Le quotidien azuréen avance même que le projet de Grand Prix à Nice “pourrait refaire surface” après avoir été démenti par Christian Estrosi il y a un an.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Par le passé, Lando Norris a plusieurs fois été lié à Red Bull, sans ne jamais aboutir à un accord. Le Britannique, qui a effectué toute sa carrière en F1 chez McLaren, avait déjà révélé avoir été approché par Helmut Marko dans ses années junior.
Après une pole à Monaco en Formule Renault Eurocup, le jeune Norris avait alors rencontré l’Autrichien en charge du Red Bull Junior Team. Problème, cette rencontre s’était plutôt mal passée.
“Il voulait juste en savoir un peu plus sur moi, je suppose,” se rappelait Lando Norris au micro du podcast Beyond the Grid. “Il m’a posé quelques questions : ‘combien pèse une Formule Renault ?’ Je n’en avais aucune idée ! […] Je crois que j’ai fini par dire ‘je ne sais pas vraiment’.”
“La chose suivante qu’il a dite, je ne sais pas si je dois le dire : ‘Eh bien, Max le saurait. Max sait tout sur la voiture’.Je ne savais pas quoi dire après ça. Je suis resté sans voix.”
Pour Marko, Norris “est le plus fort” des jeunes pilotes
Après cet entretien raté, Lando Norris a poursuivi sa carrière en formule de promotion avec succès jusqu’à atteindre la F1 en 2019 chez McLaren. Par la suite, début 2022, un contrat jusqu’à fin 2025 était même officialisé avec l’équipe basée à Woking.
Le pilote McLaren avait alors révélé à Auto Motor und Sport que des discussions avaient eu lieu avec Red Bull avant de signer ce contrat avec la marque dirigée par Zak Brown.
Après un brillant Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 pour Lando Norris, deuxième en qualifications et à l’arrivée, Helmut Marko a une nouvelle fois démontré un réel intérêt pour le Britannique de 23 ans.
“[Norris] est sous contrat avec McLaren jusqu’en 2025, mais parmi les jeunes pilotes, il est de loin le plus fort”, a affirmé Marko à Kleine Zeitung. “De par son caractère juvénile, il serait également le plus approprié à Red Bull.Et ce n’est pas un secret que Max [Verstappen] et lui sont de bons amis.”
Le conseiller Red Bull a par ailleurs confirmé que des “discussions poussées” ont eu lieu dans le passé.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !