Michelin ne souhaite pas revenir en Formule 1

Michelin ne souhaite pas revenir en Formule 1

Pirelli, fournisseur exclusif en pneumatiques de la Formule 1 depuis 2011, voit son contrat avec la discipline reine du sport automobile s’arrêter en 2024. De son côté, la FIA vient de lancer un appel d’offres concernant les années 2025, 2026, 2027 et éventuellement 2028.

Le manufacturier italien a réaffirmé sa détermination à renouveler son contrat et de continuer l’aventure en F1.

Nous sommes satisfaits de notre présence en Formule 1 et nous voulons continuer“, a déclaré Mario Isola, patron de Pirelli en F1.

Cet appel d’offres donne la possibilité à d’autres fabricants pneumatiques de candidater. Historiquement, de grands noms comme Goodyear, Bridgestone, Michelin… ont fait apparaître leur marque sur les flancs des pneus de F1.

Michael Schumacher lors du GP du Canada 2003 – ©️ Ferrari

Toutefois, Michelin, toujours engagé dans de grands championnats de sport automobile, ne participera pas au processus d’appel d’offres.

Florent Menegaux, directeur général du groupe Michelin, a déclaré que l’entreprise française implantée à Clermont-Ferrand n’était pas intéressée par un retour en Formule 1. En effet, la firme au Bibendum préfère l’innovation au “spectacle“.

La question est de savoir comment tirer parti de la technologie pour offrir un bon spectacle“, a-t-il déclaré. “C’est là que la F1 entre en jeu, car nous discutons avec elle depuis très longtemps et nous ne sommes pas d’accord.

Ils disent que pour avoir un bon spectacle, il faut avoir des pneus qui se détruisent eux-mêmes. Et je pense que nous ne savons pas comment faire cela“, a déclaré de directeur de l’entreprise française.

Michelin ne voit pas son avenir s’écrire en Formule 1

Depuis 2007, les Formule 1 n’utilisent qu’une seule marque de pneus fournis par Bridgestone puis par Pirelli depuis 2011. Alors que la F1 tentait de redorer son blason et d’attirer de nouveaux fans, l’accent était mis sur le spectacle en piste. La firme italienne a donc été tenue de concevoir un pneu qui allait créer du spectacle en piste.

Le premier élément n’est pas le spectacle“, a déclaré le directeur général du groupe Michelin. “C’est la technologie qui compte. Nous participons à des courses parce que c’est le meilleur moyen de tester rapidement une nouvelle technologie.

Et bien sûr, il y a des avantages secondaires – l’un d’entre eux est le spectacle. Il y a aussi la notoriété de la marque. Mais en termes de notoriété, Michelin est l’une des marques les plus connues au monde.

Nous n’avons pas besoin de faire cela“, a-t-il ajouté.

Lorsque nous pouvons influencer les réglementations de manière à obtenir des performances tout en utilisant beaucoup moins de matériaux et en faisant très bonne figure, alors c’est bon.“

C’est pourquoi nous ne revenons pas en Formule 1“, a conclu Florent Menegaux.


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McLaren annonce le lancement de son programme jeunes pilotes

McLaren annonce le lancement de son programme jeunes pilotes

À l’image de Red Bull, Ferrari, Mercedes, Alpine, Sauber (Alfa Romeo), Aston Martin et Williams, McLaren possède à nouveau une structure de pilotes juniors.

Le programme McLaren Driver Development sera ainsi dirigé par Emanuele Pirro. Ce dernier est un ancien pilote d’essais McLaren, pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans.

“Dans le cadre de ce programme, McLaren soutiendra les jeunes pilotes dans leur développement, en passant du karting jusqu’à devenir pilote professionnel“, annonce l’écurie britannique.

L’objectif de cette nouvelle structure est de “faciliter la progression des talents prometteurs vers la F1“. “Parallèlement à ce soutien aux talents prometteurs, le programme soutiendra également les pilotes professionnels établis dans d’autres séries, en leur offrant la possibilité d’acquérir de l’expérience en F1.

Un programme avec pour objectif la F1 mais pas seulement

Engagée en Formule 1, Formule E et en IndyCar, l’équipe britannique précise que ce programme “crée également un vivier de talents potentiels“ pour tous ses programmes.

Les trois pilotes qui constituent pour l’instant le programme McLaren Driver Development :

PilotePaysChampionnat
Pato O’Ward Mexique IndyCar chez Arrow McLaren
Alex PalouEspagneIndyCar chez Chip Ganassi Racing
Pilote de réserve McLaren F1
Ugo UgochukwuÉtats-UnisF4 Italie chez Prema

Pato O’Ward, Alex Palou et Ugo Ugochukwu (de gauche à droite), membres du programme junior McLaren – ©️ McLaren / Instagram Ugo Ugochukwu

“Avec le large programme de courses de McLaren comprenant la Formule 1, l’IndyCar et la Formule E, nous sommes bien placés pour aider à développer les jeunes talents dès le début de leur carrière jusqu’à ce qu’ils deviennent des pilotes à plein temps ou des pilotes d’essais et de développement“, a par ailleurs ajouté Zak Brown, PDG de McLaren.

Emanuele Pirro, le directeur de cette structure, se dit “ravi“ par ce nouveau poste. “McLaren a joué un rôle crucial dans ma carrière en me donnant l’opportunité d’obtenir un volant en F1 et de me hisser à un niveau supérieur en travaillant aux côtés de Senna, Prost et Berger.“

Même si Pirro “espère que l’un [des jeunes pilotes] évoluera au sein de l’équipe F1“, il n’en oublie pas pour autant les autres séries. “Les équipes d’IndyCar et de Formule E constituent un atout important pour nous, car elles offriront des opportunités supplémentaires de carrière professionnelle à nos membres du McLaren Driver Development“, conclut-il.


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Domenicali “plus que nerveux” concernant le dépassement du Budget Cap

Domenicali “plus que nerveux” concernant le dépassement du Budget Cap

Fin 2022, nous apprenions que Red Bull avait dépassé le plafond budgétaire lors de la saison précédente. Dans un contexte où l’écurie autrichienne était en train de remporter les deux titres, cette révélation avait fait polémique dans le paddock. Red Bull avait alors écopé d’une sanction financière de plusieurs millions d’euros et d’une réduction du temps en soufflerie.

Ainsi, Stefano Domenicali, PDG de la discipline reine, n’est pas serein avant la révélation de la FIA concernant le respect du plafond budgétaire lors de l’exercice 2022. Les équipes avaient en effet jusqu’au 31 mars dernier pour soumettre leur budget 2022. Et il s’agit désormais d’attendre les conclusions de l’instance dirigeante.

La F1 pousse pour des conclusions plus rapides

Je suis plus que nerveux“, a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports. “Je suis sûr que tout le monde comprend maintenant les conséquences d’une infraction, et je suis tout à fait d’accord pour dire que l’attention portée à cette question sera très importante.

“C’est un sujet de préoccupation principalement pour des raisons de crédibilité, et pour vérifier que tout le monde respecte cette règle, mais [cela] doit être fait plus tôt que plus tard.“

Horner en conférence de presse après l’annonce du dépassement du plafond budgétaire par son équipe – ©️ Red Bull Content Pool

« Nous discutons, et c’est le rôle de la FIA, de faire en sorte que le contrôle et la certification soient effectués beaucoup plus tôt parce que l’effet, si certaines équipes dépassent [le plafond budgétaire], doit être fait de manière appropriée et dans un délai aussi court que possible pour être plus crédible. »

Nous voyons d’autres sports qui s’attaquent à la réglementation financière avec, à mon avis, un délai de réaction trop long, ce qui n’est pas bon“, conclut Domenicali.

6 équipes au-dessus du plafond budgétaire ?

En fin d’année passée, Helmut Marko avait par ailleurs annoncé que plusieurs équipes dépasseraient le plafond budgétaire 2022. “Je pense que la situation actuelle est que six équipes ont dépassé [le plafond budgétaire 2022], affirmait-il au média allemand Auto motor und sport.

“L’inflation est quelque chose qui n’était pas calculable à ce point, surtout lorsqu’il s’agit des coûts de l’énergie.“ précisait Marko.


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La famille de Michael Schumacher va attaquer en justice après la publication d’une fausse interview

La famille de Michael Schumacher va attaquer en justice après la publication d’une fausse interview

Le magazine allemand Die Aktuelle a publié ce samedi 15 avril une Une prétendant avoir “la première interview“ de Michael Schumacher, une “sensation mondiale“. Il s’agissait en fait de déclarations générées par une intelligence artificielle.

Alors que Michael Schumacher n’est plus apparu en public depuis son tragique accident de ski le 29 décembre 2013, cette Une a provoqué la polémique en Allemagne. Le septuple champion du monde allemand, victime d’un grave traumatisme crânien, est sorti du coma en 2014. Depuis, très peu d’information ont filtré sur son état de santé.

La Une publiée par le magazine allemand Die Aktuelle

Solicité par Reuters, un porte-parole de la famille Schumacher a indiqué qu’une action en justice allait être menée. En effet, la famille du champion allemand est particulièrement intransigeante concernant sa vie privée et n’hésite pas à porter certaines affaires devant les tribunaux.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce magazine allemand, Die Aktuelle, fait polémique à ce sujet avec des informations fallacieuses. En 2014, ce même média avait fait parler en titrant “réveillé“ à côté d’une photo de Michael Schumacher.

“Le privé est le privé”

Par ailleurs, la sortie du documentaire “Schumacher“ sur Netflix en 2021, avait permis à Corinna, la femme de Michael, de sortir du silence.

“Nous vivons ensemble à la maison. Nous suivons une thérapie. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que Michael aille mieux, pour qu’il soit à l’aise et pour qu’il se sente simplement en famille, avec nous.“

“Nous essayons de continuer à vivre en famille, comme Michael l’aimait et l’aime toujours. Et nous reprenons le cours de nos vies.

“’Le privé est le privé’, comme il le disait toujours. Il est très important pour moi qu’il puisse continuer à profiter de sa vie privée autant que possible. Michael nous a toujours protégés, et maintenant nous protégeons Michael“, indiquait alors Corinna Schumacher.


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Alonso “adorerait” finir sa carrière aux côtés d’Hamilton

Alonso “adorerait” finir sa carrière aux côtés d’Hamilton

De manière surprenante, Fernando Alonso a affirmé qu’il se verrait bien à nouveau faire équipe avec Lewis Hamilton. La rivalité entre les deux hommes est pourtant toujours bien présente depuis leur tumultueuse saison de collaboration chez McLaren en 2007.

“Ce serait bien de terminer nos carrières ensemble. J’adorerais cela“, a ainsi indiqué Fernando Alonso au Daily Mail.

“Nous considérons tous deux l’autre comme étant un pilote talentueux et l’un des concurrents les plus redoutables qu’il nous ait été donné de rencontrer.“

Hamilton et Alonso au volant de la McLaren MP4-22 – ©️ McLaren / Twitter

Alonso – McLaren “n’avait les yeux que d’un seul côté du garage” en 2007

L’Espagnol est par ailleurs revenu sur le déroulement de la saison 2007, conclue par une incroyable défaite pour McLaren. Lewis Hamilton et Fernando Alonso avaient en effet été battus tous les deux d’un point par Kimi Räikkönen (Ferrari) lors de la dernière course au Brésil.

“La situation cette saison-là n’a pas été bien gérée par nos patrons“, poursuit Alonso. “Nous étions jeunes, nous étions immatures, nous étions beaucoup de choses que nous ne sommes pas aujourd’hui, et nous avions besoin d’une aide de la part de la direction que nous n’avons pas eue.“

“Je ne pouvais pas continuer avec McLaren. C’était une équipe qui n’avait les yeux que d’un seul côté du garage.“

“Comme l’a dit Ron [Dennis, directeur de l’équipe McLaren à l’époque] après l’avant-dernière course en Chine, ‘notre course n’est pas avec [Felipe] Massa (Ferrari), mais avec Fernando’.

“Quand votre équipe dit cela, vous ne pouvez pas continuer. Mais on apprend au cours d’une carrière.“

L’Espagnol avait ainsi quitté McLaren après une seule et unique saison en 2007 pour revenir chez Renault.


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Alpine pense pouvoir se battre avec Mercedes cette saison

Alpine pense pouvoir se battre avec Mercedes cette saison

Après un début de saison mitigé, Alpine pense toujours pouvoir se battre avec Mercedes, grâce notamment à ses évolutions. En retrait par rapport à Red Bull, Aston Martin, Mercedes et Ferrari, mais ayant malgré tout montré des performances intéressantes, la firme française se veut optimiste pour les Grands Prix à venir.

“Nous pensons pouvoir nous battre avec [Mercedes]“, affirme ainsi Otmar Szafnauer, le directeur de l’écurie Alpine, cité par Motorsport.com.

“Nous avons une évolution de bonne taille pour Bakou et un peu plus une semaine plus tard à Miami, donc nous continuons à pousser avec les évolutions.

L’optimisme chez Alpine repose notamment sur l’efficacité des améliorations apportées lors de la saison 2022.

Szafnauer confiant pour la suite de la saison de son écurie Alpine – ©️ Alpine

“Nous avons eu une bonne corrélation [entre la piste et le simulateur] l’année dernière et si cela continue et si nous continuons à apporter des améliorations, nous mènerons cette lutte pour le développement tout au long de la saison avec les autres autour de nous.

“L’année dernière, notre rythme de développement était assez bon et si nous pouvons continuer ainsi cette année, je pense que nous devrions nous rapprocher au cours de l’année. C’est un jeu relatif. Je sais ce qui nous attend. Ce que je ne sais pas, c’est ce que [Mercedes] a à venir“, conclut Szafnauer.

4 à 5 dixièmes à trouver en qualifs pour Alpine

De son côté, Pat Fry, directeur technique d’Alpine, estime qu’il faut avant tout combler l’écart qui les sépare d’Aston Martin, Mercedes ou encore Ferrari en qualifications.

“Nous sommes en moyenne à quatre ou cinq dixièmes en qualifications que nous devons trouver, non pas pour rattraper Red Bull, mais pour rattraper les autres, ce qui est tout à fait à notre portée, nous devons juste les devancer dans la course au développement”.

“Au cours des prochaines courses, il y aura certainement des bonnes performances, ce qui contribuera grandement à réduire l’écart. Mais il ne s’agit pas d’une simple course, c’est une course au développement tout au long de la saison. Et vous ne savez pas où en sont les autres“, indique Fry.


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