Fernando Alonso réalise un début de saison auquel il n’osait probablement même pas rêver lorsqu’il a décidé de rejoindre Aston Martin l’été dernier. Avec 75 points inscrits lors des cinq premières manches (dont une course sprint), l’Espagnol effectue sa meilleure entame sous l’ère hybride.
Sevré de victoire en F1 pendant 10 ans, le natif d’Oviedo entrevoit enfin la possibilité de remonter sur la plus haute marche du podium. Deuxième force du plateau pour l’instant, l’Aston Martin AMR23 reste malgré tout dominée par la redoutable RB19.
Cependant, Alonso “pense” être capable de décrocher ce fameux 33e succès en F1 sur des tracés adaptés à sa monoplace, qui semble particulièrement à son aise dans les virages.
“Nous semblons avoir une voiture qui n’est peut-être pas la plus rapide sur les lignes droites“, concède l’ancien pilote Alpine cité par Sky Sports F1. “Nous devons l’améliorer, mais nous sommes très bons dans les virages.“
Après avoir effectué ce constat, Fernando Alonso a ciblé trois circuits en particulier où il estime avoir une chance de se battre avec les Red Bull.
“Je dirais sur les circuits les plus lents du championnat, disons Monaco, Budapest et Singapour. C’est sur ce genre de circuits que nous plaçons nos principaux espoirs pour l’instant.“
“Je pense qu’au début de l’année, un podium était extraordinaire. Maintenant, après quatre podiums, nous voulons évidemment plus et au moins une deuxième place“, ajoute-t-il.
Alonso attend “une faille” chez Red Bull
“Mais, vous savez, les deux Red Bull sont toujours incassables, et elles sont toujours super rapides“, poursuit le pilote aux 102 podiums en F1.
“[La Red Bull] est plus forte, plus rapide et la fiabilité a toujours été exceptionnelle pour eux aussi, les deux voitures terminant chaque course.“
“Si un jour il y a une faille, si une opportunité se présente, nous devons nous assurer que nous sommes dans cette position et que nous ne commettons pas d’erreur à n’importe quel moment du week-end.“
“Je pense qu’à Imola, la lutte sera à nouveau intéressante. Beaucoup d’équipes apporteront des améliorations à la voiture – Mercedes, probablement Ferrari aussi – et nous essaierons de continuer à finir devant eux le dimanche“, conclut le double champion du monde espagnol.
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Helmut Marko, conseiller Red Bull, a été questionné sur l’avenir de la ‘petite Scuderia’ au cours d’une interview avec RacingNews365. ”Non, AlphaTauri n’est pas à vendre”, a-t-il tout d’abord affirmé.
“En interne, il y a eu plusieurs considérations. Ce qui n’est pas satisfaisant, c’est qu’AlphaTauri coûte plus chère que Red Bull, alors que faisons-nous ?”
Après le décès du cofondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, dont Helmut Marko était proche, la nouvelle direction de la marque a étudié de près le fonctionnement de l’écurie AlphaTauri.
“Nous restructurons, nous restons en Italie ? Est-ce qu’on déplace l’équipe partiellement en Angleterre ou peut-être même complètement ? Faut-il tout vendre ? C’étaient les considérations, quand une nouvelle direction arrive, vous passez en revue toutes les possibilités.”
Changement de nom étudié
“Nous avons besoin d’une deuxième équipe, c’est aussi simple que cela”, poursuit Marko. ”Nous avons de très bonnes personnes ici, les meilleures. Mais nous devons aussi prouver en pratique que nous maîtrisons la situation.”
La ‘petite soeur’ de l’écurie Red Bull a débuté en F1 en 2006 sous le nom de Toro Rosso après le rachat de Minardi. En 2020, elle est ainsi rebaptisée AlphaTauri pour promouvoir la marque de vêtement créée par Red Bull.
Après seulement trois saisons complètes sous ce nom, Helmut Marko a indiqué qu’un changement de nom est “en train [d’être] reconsidéré“.
“C’est logique. L’image de marque d’AlphaTauri a été quelque peu réduite, car AlphaTauri n’est vendue que dans quelques pays où nous courons. Il s’agit de trois ou quatre pays seulement. La tâche est simple. Il faut faire rentrer plus d’argent et améliorer les résultats.”
Marko a par ailleurs indiqué que l’arrivée d’un sponsor titre pourrait être envisagée.
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L’été dernier, Sebastian Vettel annonçait sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2022. Après quatre championnats du monde et 53 victoires remportés, l’Allemand a participé à son dernier Grand Prix à Abu Dhabi en novembre dernier.
Très discret médiatiquement depuis son retrait de la discipline reine, Vettel s’est exprimé dans une interview parue ce week-end dans le quotidien allemand Bild. L’ancien pilote Aston Martin semble apprécier sa nouvelle vie auprès de sa famille même s’il reconnaît que certains aspects de la F1 lui manquent et qu’il suit encore les Grand Prix.
“Après une si longue période dans le sport automobile, c’est la première fois que j’ai quelque chose qui ressemble à un quotidien“, a indiqué Vettel. “Il m’a fallu un peu de temps pour m’y habituer. Je profite surtout du temps passé avec mes enfants.“
“Au début, c’était bizarre de ne pas être là. Mais je m’en sors bien et je suis ce sport avec beaucoup d’intérêt.“
Sebastian Vettel a par ailleurs été interrogé sur la surprenante progression d’Aston Martin. Alors que l’AMR22 qu’il pilotait il y a un an avait du mal à sortir de Q1, l’écurie britannique est pour l’instant la deuxième force du plateau en ce début de saison 2023.
“Je suis très heureux pour mon ancienne équipe“, affirme le quadruple champion du monde. “Ils ont aussi travaillé dur ces dernières années. C’est bien qu’ils remportent maintenant quelques trophées.“
Même s’il ne “sait pas encore” quand il reviendra dans le paddock F1, l’ancien pilote Red Bull a déjà annoncé sa participation au festival de Goodwood cette année. Toujours très sensible à la cause environnementale, Vettel préfère étudier ses possibilités avant de se lancer dans un nouveau projet.
“Je me laisse inspirer, je regarde beaucoup de choses, je rassemble des idées“, poursuit-il. “Nous verrons bien ce qui deviendra un projet. Conduire mes anciennes voitures de course à Goodwood avec des carburants écologiques en est déjà un.“
“Le sport automobile est ma passion. Il est important pour moi de montrer que nous pouvons rouler aussi bien et aussi vite avec un carburant synthétique, donc neutre en CO2. Et ce dès aujourd’hui.“
“Les carburants synthétiques offrent une solution pour se faire plaisir de manière responsable. Mais beaucoup de gens ne le savent pas encore.“
Retraité depuis seulement six mois, Sebastian Vettel assure ne pas regretter son choix même s’il avoue quelques manques.
“Jusqu’à présent, je me sens très bien avec ma décision. Mais ce qui me manque le plus, c’est la compétition et la tension“, a conclu le plus jeune champion du monde de l’histoire de la F1.
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Stefano Domenicali n’est jamais avare d’idée quand il s’agit de promouvoir le spectacle en Formule 1. L’italien, présent ce week-end à Portimão pour l’ouverture de la saison MotoGP, n’a ainsi pas manqué de partager son souhait de modifier les week-ends de course.
Trop d’essais libres ?
Selon l’ancien directeur de Ferrari, il y a trop de séances sans enjeu pendant un week-end de Grand Prix. Interrogé au micro de la chaîne portugaise SportTV, Domenicali a tout simplement exprimé son envie de supprimer les essais libres.
“Je suis partisan de la suppression des séances d’essais libres qui sont d’une grande utilité pour les ingénieurs mais que le public n’aime pas”, a-t-il affirmé.
Nouveau format à l’étude ?
Certes PDG de la F1, Stefano Domenicali n’a toutefois pas le pouvoir de modifier à lui tout seul l’organisation d’un week-end de course.
Autosport indique de son côté, qu’il semble peu probable que les séances d’essais libres soient purement et simplement supprimées. Cependant, des discussions sont bel et bien en cours au niveau de la Commission F1 pour modifier les week-ends afin d’avoir plus de séances avec de l’enjeu.
Toujours selon le média britannique, trois séances d’essais libres sont jugées trop nombreuses. Pour remédier à cela, des points pourraient ainsi être distribués pour le meilleur tour en essais libres.
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Après l’ère Mercedes, la F1 fait à nouveau face à une domination de l’écurie Red Bull, qui a mieux négocié que ses rivales la nouvelle réglementation 2022. La firme autrichienne a ainsi remporté 22 des 27 Grand Prix depuis le retour des monoplaces à effet de sol, soit plus de 80% de victoires.
Quand une équipe commence à écraser de la sorte la concurrence, il n’est pas rare de voir apparaître de légères modifications réglementaires notamment à travers les fameuses directives techniques. Ces dernières peuvent ainsi mener à la réduction de l’avantage détenu par la monoplace dominante.
Cité par le Financial Times, le PDG de la F1, Stefano Domenicali a tout d’abord indiqué ne pas être “du tout d’accord“ pour dire que la discipline reine avait fait passer le spectacle avant le sport en lui-même. Il a par ailleurs affirmé qu’il ne pouvait pas “intervenir” pour tenter de rapprocher les équipes.
“Cette année, nous devons dire la vérité : Red Bull a fait un meilleur travail que les autres, c’est un fait“, a indiqué Domenicali. “Mais je serais imprudent de dire que le championnat est terminé.“
“Nous ne pouvons pas intervenir dans les performances des équipes. Je suis sûr que ce que nous avons fait en termes de règlements financiers (le plafond budgétaire, ndlr) contribuera à minimiser l’écart sur le plan technique.“
Domenicali : “Vous ne pouvez rien faire seul”
Directeur de la Scuderia Ferrari entre 2008 et 2014, Stefano Domenicali, a tenu à revenir sur ses années en rouge. Une écurie qu’il a quittée au bout de trois Grand Prix en 2014, après un début de saison très compliqué.
“J’ai appris que vous ne pouvez rien faire seul, vous devez avoir une bonne équipe, l’équipe la plus forte qui soit, en fait“, poursuit Domenicali.
“Je n’ai pas peur de prendre mes responsabilités lorsque je pense qu’il est bon de faire certaines choses. J’ai commencé à travailler après l’université, alors vous pouvez imaginer que cela n’a pas été facile, mais il faut être rationnel.“
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