Le paddock de la F1 arrive ce week-end à Barcelone, circuit très connu des pilotes et écuries pour avoir accueilli à de nombreuses reprises les essais hivernaux. Max Verstappen arrive en Catalogne en tant que solide leader du championnat, 39 points devant Sergio Pérez, après sa victoire à Monaco.
L’attraction du week-end sera toutefois le héros national, Fernando Alonso, enfin en mesure de jouer les premiers rôles devant son public, qui est attendu très nombreux dans les tribunes du circuit de Barcelone.
À noter également, un changement important sur la piste catalane puisque la dernière chicane a été purement et simplement supprimée cette année. L’ancienne configuration sera donc utilisée avec deux derniers virages désormais à haute vitesse.
À quelles heures se dérouleront les séances d’essais et de qualifications ainsi que le Grand Prix de F1 d’Espagne 2023 ?
La première séance d’essais libres débutera ce vendredi à 13h30, suivie par une deuxième heure d’essais plus tard dans l’après-midi à 17h00. La troisième et dernière séance d’essais libres aura lieu le samedi à 12h30. Ces trois séances seront à suivre en direct sur Canal+Sport.
Le samedi après-midi, à 16h00, se tiendra le premier temps fort du week-end avec la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne, qui sera à suivre en direct sur Canal+Sport et Canal+.
Enfin, les 20 monoplaces s’aligneront sur la grille de départ pour le Grand Prix d’Espagne à 15h00 ce dimanche, heure à laquelle Julien Fébreau donnera le traditionnel rendez-vous au premier virage sur Canal+.
Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TVPro.
Sur quelles chaînes peut-on regarder le Grand Prix d’Espagne 2023 ?
Séance
Date
Horaire
Chaîne
EL1
Vendredi 2 juin
13h10
Canal + Sport
EL2
Vendredi 2 juin
16h40
Canal + Sport
EL3
Samedi 3 juin
12h10
Canal + Sport
Qualifications
Samedi 3 juin
15H40
Canal + Sport et Canal+
La grille
Dimanche 4 juin
13h55
Canal +
La course
Dimanche 4 juin
15h00
Canal +
Formula One
Dimanche 4 juin
17h00
Canal +
Ces horaires correspondent au début de la retransmission Canal+
Découvrez ici les horaires et le programme TV de la Formule 2 et de la Formule 3 qui accompagnent également la F1 ce week-end à Barcelone.
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La restructuration continue au sein de McLaren F1. Après la nomination d’Andrea Stella à la tête de l’équipe, le départ de James Key, ex-directeur technique, l’écurie britannique a annoncé l’arrivée de son nouveau directeur technique, Rob Marshall.
Ce dernier “fera partie de l’équipe technique, aux côtés de Peter Prodromou et David Sanchez, et rendra compte directement à Andrea Stella, le directeur de l’équipe.“
C’est un recrutement important pour McLaren, puisque Rob Marshall arrive directement de l’écurie championne du monde, Red Bull, au sein de laquelle il a passé 17 années en étant notamment directeur de l’ingénierie.
“Sa nomination est l’une des mesures fondamentales prises par l’équipe pour soutenir son évolution vers l’avant de la grille“, a indiqué McLaren dans son communiqué.
“Rob sera épaulé par Neil Houldey, qui occupera le poste nouvellement créé de directeur technique adjoint, ingénierie et conception, afin de compléter la structure technique de haut niveau. Rob et Neil collaboreront à l’évaluation et à l’établissement des normes techniques les plus élevées, nécessaires à la conception de voitures de F1 gagnantes“, a ajouté par ailleurs l’écurie basée à Woking.
Andrea Stella, directeur de l’équipe McLaren, est ravi de voir Rob Marshall renforcer les rangs de son écurie : “Je suis très heureux que Rob rejoigne McLaren.“ indique-t-il.
“Avec plus de 25 ans d’expérience dans le sport automobile, Rob nous apporte une expertise et une expérience considérables, renforcées par son expérience et son palmarès chez Red Bull.“
“La nomination de Rob est l’une des étapes fondamentales et un choix naturel pour aider l’équipe à retrouver le chemin de la victoire.“
“Nous sommes une équipe qui a l’ambition de se battre pour les championnats, mais au cours des deux dernières saisons, nous n’avons pas montré une tendance à l’amélioration constante du point de vue de la compétitivité en piste“, reconnaît Stella.
“Au cours des derniers mois, nous nous sommes efforcés d’inverser cette tendance. L’approche que nous avons adoptée est globale et repose sur le renforcement de l’équipe du point de vue du personnel et de l’expertise, ainsi que sur les projets en cours de modernisation de la technologie et de l’infrastructure qui porteront bientôt leurs fruits. »
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Même si Fernando Alonso, deuxième à Monaco, a signé ce dimanche son meilleur résultat de l’année, et de manière encore plus incroyable son meilleur résultat depuis le Grand Prix de Hongrie 2014, il est indéniable que l’Espagnol visait encore mieux.
Tout proche de la pole samedi (+0,084s), le pilote Aston Martin n’a rien pu faire au départ du Grand Prix face à un Verstappen sur une gomme plus tendre que la sienne. Le pilote Red Bull a ensuite petit à petit creusé un écart confortable en tête de la course.
Les deux pilotes, certes sur une gomme différente, était sur la même stratégie, à savoir attendre le dernier moment pour s’arrêter sachant que la pluie rodait autour de la principauté.
Une fois la pluie s’abattant sur Monaco, il semblait évidemment que le choix idéal était de passer directement en pneus intermédiaires. Une stratégie réalisée par Verstappen, Russell, Piastri, Bottas, Tsunoda, Magnussen et Stroll.
L’intéressante comparaison avec les temps de Tsunoda
De manière surprenante, au tour 54, alors que quatre pilotes avaient déjà chaussé les gommes vertes, Alonso s’arrêtait pour remettre un train de slicks. Quelques secondes plus tard, Ocon, Russell et Hamilton, optaient eux bel et bien pour les pneus intermédiaires.
Au moment où Alonso s’est arrêté, Tsunoda chaussait, lui, les inters contrairement à l’Espagnol. À la sortie des stands, le Japonais a alors repris pas moins de 8 secondes dans le seul secteur 2 à un Verstappen à l’agonie avec ses pneus médiums. L’écart entre Alonso et Verstappen, juste avant le premier arrêt de l’Espagnol était justement de 8 secondes.
On peut ainsi facilement imaginer que si le double champion du monde espagnol avait opté pour les pneus intermédiaires dès le 54e tour, Verstappen serait alors ressorti derrière l’Aston Martin au 55e tour.
Une théorie qui a également été confirmée par l’ancien ingénieur de performance Red Bull, désormais connu sous le nom de “BRRRAKE” sur les réseaux sociaux. Habitué à partager de nombreuses données, il s’est ainsi penché sur la stratégie d’Aston Martin ce dimanche :
Après analyse, il semble donc que Fernando Alonso ait bien loupé une grande opportunité pour enfin aller décrocher cette 33e victoire qu’il attend depuis 10 ans.
Alonso piégé par le radar météo d’Aston Martin ?
Il reste toutefois important d’ajouter que le choix était loin d’être facile pour les stratèges d’Aston Martin. En effet, au 53e tour la piste ne semble uniquement détrempée dans la zone de Mirabeau, et les pilotes en pneus inters n’étaient pas encore plus rapides que les pilotes en slicks.
Les échanges radio entre Fernando Alonso et son ingénieur dans les deux tours précédents son premier arrêt au stand permettent également de comprendre qu’Aston Martin s’attendait à ce que la pluie cesse rapidement :
Tour 52 :
Ingénieur : “Nous pensons qu’il s’agit d’une petite averse sur notre radar.”
Tour 53 :
Alonso : “Les virages 7 et 8 sont probablement bons pour les intermédiaires, mais le reste du circuit sera trop sec… Je ne sais pas.”
Ingénieur : “Ok, nous allons rentrer ce tour s’il te plaît. Et ce sera pour les pneus médiums.”
Aston Martin et Alonso seront de retour en piste ce week-end pour à nouveau tenter de décrocher la victoire. Ce sera un week-end très particulier, puisqu’il s’agit de la course à domicile pour le pilote numéro 14 qui rêve évidemment de s’imposer à nouveau à Barcelone, 10 ans après son dernier succès en F1.
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Quatrième sur la grille de départ derrière Esteban Ocon, Carlos Sainz visait très clairement un troisième podium consécutif en principauté. Le plan ne s’est toutefois pas déroulé comme prévu pour le pilote Ferrari, qui a fait preuve de frustration avec une manœuvre étrange en début de course, en étant bloqué derrière le Français.
“Carlos [Sainz] quand il est derrière Ocon et qu’il tire un peu tout droit en début de course, je pense que c’est de la frustration“, analysait Fred Vasseur après la course au micro Canal+.
“Il n’essaye même pas d’attaquer je pense, il est à 20 mètres, dans cette situation c’est pas un dépassement, c’est de la frustration. Il faut juste qu’on se calme, qu’on arrive à garder la même approche et à ne pas en faire trop.“
Sainz regrette son message radio
Un peu plus tard, après un arrêt très moyen d’Alpine pour Esteban Ocon (4,2s), mais également celui de Lewis Hamilton, Ferrari a pris le pari de s’aligner sur ces deux stratégies pour ne pas perdre de position en piste et même tenter d’en gagner une.
Un appel au stand qui n’a pas été du goût de l’Espagnol, qui ne s’est pas privé de le faire savoir à la radio :
Sainz : “Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Exactement ce dont j’ai parlé ! Exactement ce dont j’ai parlé !“
R. Adami : “L’objectif principal était de couvrir Hamilton.”
Sainz : “Je me fiche d’Hamilton.”
Alors que l’adrénaline est au plus haut en course, Sainz a reconnu après coup qu’il “n’aurait pas dû montrer cela à la radio.“
Vasseur : “C’était une bonne stratégie”
Souvent critiquée pour ses choix stratégiques, la Scuderia n’a pas commis d’erreur selon Fred Vasseur, qui a tenu à défendre les décisions prises du côté de la voiture numéro 55.
“Je pense que c’était une bonne stratégie car lorsque nous lui avons demandé de s’arrêter, c’était pour éviter de perdre une position par rapport à Hamilton“, affirme le Français.
“Les positions sont essentielles sur ce circuit. Il aurait été préférable de prolonger si nous n’étions pas en danger face à Hamilton, mais dans cette situation, je pense que c’était la bonne décision.“
“À un moment donné, nous avons dû couvrir les autres en piste pour éviter de perdre des positions et il est toujours facile de refaire la course après 17h30 et de dire ‘ok, si vous prolongez le relais, alors vous pouvez changer les pneus quand il pleut’“
“Mais nous ne le savions pas à ce stade, et nous étions dans une situation où nous pouvions perdre des positions par rapport à nos concurrents.Nous pensions que la piste ne serait pas si mouillée et que si nous n’avions pas à mettre les pneus pluie, nous aurions pu terminer sur le podium.“
“C’était un pari pour nous, le risque n’était pas trop élevé parce que nous n’avons pas perdu de position. Mais c’est comme ça.“
“Nous savions parfaitement sur la grille que si l’on veut faire quelque chose, il faut prendre des risques. Je ne suis pas du tout déçu des risques que nous avons pris“, a conclu Fred Vasseur.
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Alors qu’Esteban Ocon quitte Monaco enchanté après son superbe podium, de l’autre côté du garage Alpine, Pierre Gasly était dans un tout autre état d’esprit. L’ancien pilote AlphaTauri, finalement septième à l’arrivée, était dans l’incompréhension suite à la stratégie choisie par Alpine en fin de course.
Lorsqu’il était clair que la pluie était en chemin, plusieurs pilotes ont attendu son arrivée pour effectuer leur arrêt au stand. Gasly se trouvait justement dans cette situation, tout en occupant la troisième place en piste. Le Français pensait alors être dans une position idéale pour faire un grand résultat.
“Je pense qu’on fait une bonne course“, débute le pilote Alpine au micro Canal+. “Je gère mes pneus sur le premier relais. Une fois que Charles s’arrête, je commence à pousser, j’améliore et on sait qu’il y a la pluie qui arrive.Et malheureusement, on s’arrête pour faire deux tours avec les tendres [sept tours avec les médiums en réalité, ndlr].“
“Forcément, pour l’instant je ne comprends pas vraiment la décision parce que c’était juste le scénario idéal pour nous et c’est ce qu’on attendait. Malheureusement, on fait un arrêt qui ne sert à rien et à ce moment-là on a l’occasion de faire 3 et 4, donc c’est dommage.“
Gasly : “Quelques heures histoire que ça passe”
Même s’il est apparu clairement agacé par ce choix stratégique, Gasly a préféré ne pas se montrer trop négatif pendant un moment de joie intense pour son écurie.
“Ça reste une excellente course pour toute l’équipe et j’ai pas envie de partager de la frustration pour une très bonne course avec un podium pour l’équipe et une septième place. C’est énormément de points.
“C’est juste que personnellement, je pense qu’à l’arrivée on doit être 3 et 4. Ça va prendre quelques heures histoire que ça passe“, conclut Pierre Gasly.
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