La F1 de retour en Inde d’ici 2025 ?

La F1 de retour en Inde d’ici 2025 ?

10 ans après le dernier Grand Prix de Formule 1 organisé en Inde près de New Delhi, le gouvernement local pourrait envisager un retour.

Le Grand Prix d’Inde avait eu lieu en 2011, 2012 et 2013, à chaque fois remporté par Sebastian Vettel. À l’époque pilote chez Red Bull, il y avait même décroché son quatrième et ultime titre mondial.

Vettel, Red Bull, Inde 2013 - ©️ Red Bull Content Pool
Sebastian Vettel se prosterne devant sa Red Bull RB9 après son quatrième titre mondial en Inde – ©️ Red Bull Content Pool

En 2023, l’Inde est de nouveau présente dans plusieurs championnats du monde de sports mécaniques. En février dernier, la ville d’Hyderabad a pour la première fois accueilli une manche de Formule E.

Le week-end dernier, c’est le MotoGP qui a effectué ses grands débuts en Inde sur le Buddh International Circuit utilisé par la F1 au début des années 2010.

La F1 de nouveau envisagée en Inde

Deux événements internationaux qui semblent donner envie de faire revenir la F1 en Inde. Le média indien Business Today rapporte ainsi que “selon des personnes au fait du dossier, des négociations sont déjà en cours pour ramener [la F1] sur le Buddh International Circuit”.

Il est également précisé que “les discussions avec les organisateurs de la F1 devraient débuter prochainement.

À noter qu’il y a 10 ans, la F1 avait semble-t-il quitté l’Inde en raison du retrait de l’exonération de la taxe sur les spectacles par le gouvernement de l’Uttar Pradesh.

L’Inde a par ailleurs reçu un soutien de poids, en la personne de Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.

Il y a encore beaucoup à faire en Inde, y compris un retour de la F1”, a affirmé Ben Sulayem, cité par Business Today. “L’Inde est importante non pas parce que je suis ici, non pas parce que je suis le président, mais parce que l’Inde et la Chine ont toutes deux les constructeurs, toutes deux les chiffres.

Nous n’avons pas encore abordé le sujet. Nous parlons de 2,8 milliards de personnes dans ces deux pays et nous avons moins de 8000 licences de compétition.”

Affaire à suivre pour l’Inde alors que le Grand Prix de Chine fera lui son retour au calendrier F1 en 2024.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Pérez défendu par son père : “La voiture est réglée pour Verstappen”

Pérez défendu par son père : “La voiture est réglée pour Verstappen”

Sergio Pérez traverse un moment très compliqué chez Red Bull depuis sa dernière victoire à Bakou, en avril dernier. Depuis le soir de ce Grand Prix d’Azerbaïdjan où le Mexicain se voyait jouer le titre en pointant à seulement six points de Max Verstappen, plus rien ne va.

Pérez a notamment enchaîné cette incompréhensible série d’éliminations prématurées en qualifications, le reléguant très loin de la tête alors que l’autre Red Bull de Verstappen enchaînait les poles et les victoires.

Le dernier Grand Prix au Japon n’a pas aidé à rétablir le bilan du Mexicain, relégué à près de huit dixièmes en qualifications, avant d’enchaîner deux erreurs en course (dépassement sous Safety Car et accrochage avec Kevin Magnussen).

Pérez (Red Bull) et Magnussen (Haas), Japon 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Sergio Pérez s’est accroché avec Kevin Magnussen au Japon, mettant fin à sa course – ©️ Red Bull Content Pool

Pérez vivement soutenu par son père

Sous le feu des critiques, Sergio Pérez a pu toutefois compter une nouvelle fois sur le soutien de son père, Antonio.

La position dans laquelle se trouve Checo aujourd’hui est exactement celle pour laquelle il a été engagé : numéro 2”, a indiqué Antonio Pérez sur un TikTok publié par le média mexicain esto.com.mx, relayé par Motorsport-Total.com.

Il n’y a de place que pour un champion du monde, il faut le comprendre. Il doit travailler, il doit tout gagner à la sueur de son front. Mais tout cela a été construit autour et pour Max, et il doit respecter cela.

La voiture est réglée pour Max. Max roule avec toute l’adhérence à l’avant, alors que Checo a préféré toute sa vie avoir plus d’adhérence à l’arrière. Checo doit donc conduire la voiture comme Max la préfère.

Antonio Pérez et Horner, Red Bull, Mexique 2022 - ©️ Red Bull Content Pool
Antonio Pérez avec Christian Horner lors du Grand Prix du Mexique 2022 – ©️ Red Bull Content Pool

“Pérez est le pilote le plus solide de la Formule 1”

Avant le Grand Prix du Japon, Antonio Pérez avait déjà tenu à défendre son fils dont il estime que “toutes les marques du monde seraient heureuses” de l’avoir.

Sergio Pérez est le pilote le plus solide de la Formule 1”, affime-t-il. “Regardez le nombre de fans qu’il a dans le monde entier. Combien de drapeaux mexicains voyez-vous ici au Japon ?

C’est le seul pilote latino-américain. Tant de fans l’encouragent. Toutes les marques du monde seraient heureuses d’avoir Checo Pérez.

Si Checo changeait d’équipe, il pourrait à nouveau terminer quatrième ou sixième, comme avant. À l’époque, quand Checo terminait dixième, nous étions fiers parce qu’il avait marqué un point.

Maintenant, il termine deuxième et nous sommes déçus parce que nous voulons qu’il gagne. Il nous a gâtés”, a conclu Antonio Pérez.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Consignes d’équipe et frustration de Gasly : que s’est-il passé chez Alpine F1 au Japon ?

Consignes d’équipe et frustration de Gasly : que s’est-il passé chez Alpine F1 au Japon ?

Esteban Ocon et Pierre Gasly ont terminé respectivement neuvième et dixième du Grand Prix du Japon après avoir reçu l’ordre d’Alpine d’échanger les positions dans le dernier tour de course, provoquant la frustration de l’ancien pilote AlphaTauri.

Pour comprendre ces consignes, il faut remonter au départ où Esteban Ocon a été à l’origine d’un des accrochages, crevant son pneu arrière gauche sur l’aileron avant de Valtteri Bottas.

Les deux coéquipiers Alpine se sont alors retrouvés sur des stratégies différentes. Ocon était en effet contraint de s’arrêter dès la fin du premier tour pour se retrouver sur une stratégie à un arrêt pour le restant de la course alors que Gasly était sur deux arrêts.

Départ Grand Prix du Japon 2023 - ©️ Alpine
Esteban Ocon crevé à l’arrière gauche au départ du Grand Prix du Japon 2023 – ©️ Alpine

Un dernier relais avec des pneus plus frais pour Gasly

Après son dernier arrêt au 36e des 53 tours de course, Pierre Gasly, en pneus durs neufs, pointait alors à 10 secondes de son coéquipier normand, qui était en neuvième position sur des pneus durs qui avait déjà six tours bouclés.

Au 47e tour, cet écart entre les deux français était réduit à deux secondes. Voyant le rythme de Fernando Alonso P8 s’effondrer devant, Alpine a alors décidé de donner sa chance à Pierre Gasly, en demandant à Esteban Ocon de s’écarter.

L’échange radio entre Esteban Ocon et son ingénieur de course, Josh Peckett :

  • Peckett : “Pierre est à deux secondes. Nous devons le laisser passer ce tour-ci, s’il te plaît. Je sais que cela signifie qu’il faut lâcher, mais nous devons le faire ce tour-ci.
  • Ocon : “Ok. S’il ne prend pas la position, on nous la redonne hein ? Vous confirmez ?
  • Peckett : “Nous allons voir ce que nous pouvons faire. Laisse-le passer maintenant, s’il te plaît.
  • Peckett : “Ok merci beaucoup.

Échange radio tendu entre Gasly et Alpine

Quand il est devenu clair que Pierre Gasly ne doublerait pas Fernando Alonso pour la huitième position, Alpine a alors demandé au pilote de la voiture numéro 10 de bien vouloir redonner la neuvième place à Esteban Ocon.

Voici l’échange radio entre Pierre Gasly et son ingénieur de course, Karel Loos, dans les derniers tours de course :

  • Loos : “Esteban à 2,4s derrière. Instruction sur le muret des stands, est-ce qu’on peut échanger à nouveau les positions, s’il te plaît ?
  • Gasly : “C’est quoi ce bordel ? Tu plaisantes ? J’étais plus rapide. J’ai des pneus plus frais. S’il ne m’avait pas laissé passer, je l’aurais dépassé de toute façon.
  • Loos : “Oui, nous en discuterons dans le bureau, s’il te plaît. Échange la position, s’il te plaît.
  • Gasly : “Vous êtes sérieux ? Je suis parti devant, j’étais devant pendant toute la course, vous l’avez laissé m’undercuter et ensuite…
  • Loos : “Je ne plaisante pas. C’est une instruction qui vient des stands. Faisons-le le prochain tour, s’il te plaît. Virage 16.
  • Gasly : “Vous confirmez que vous voulez échanger ?
  • Loos : “Affirmatif, s’il te plaît.
  • Gasly : “Ouais, merci… C’est une vraie blague.
  • Loos : “S’il te plaît, Pierre.
  • Gasly : “Je le fais.
  • Loos : “Bien reçu, merci. Inutile de dire quoi que ce soit pour l’instant. Nous en discuterons après. Ok, c’est le drapeau à damier.
  • Loos : “Ok, arrêtons la voiture au parc fermé.
  • Gasly : “Non c’est bon, non c’est bon. C’est bon. Arrêtons ici. C’est bon. Je comprends. Je comprends ce que vous faites. D’accord.
  • Loos : “Discutons-en en dehors de la voiture. Éteins juste.

Il est important de noter que dans les tours précédents le premier échange de positions, Gasly ne reprenait plus qu’environ cinq dixièmes par tour à Ocon. Il n’était ainsi pas totalement certain que le vainqueur du Grand Prix d’Italie 2020 ne parvienne à dépasser si facilement que ça son coéquipier.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Leclerc pensait être sur le podium après avoir confondu Pérez et Verstappen

Leclerc pensait être sur le podium après avoir confondu Pérez et Verstappen

Au terme d’une course solide où il a maximisé le potentiel de sa Ferrari, Charles Leclerc a terminé quatrième derrière le trio Verstappen-Norris-Piastri.

Toutefois, le Monégasque pensait bel et bien terminer sur le podium après avoir vu la Red Bull de Max Verstappen abandonner… sauf qu’il s’agissait de son coéquipier, Sergio Pérez.

Oui, je n’ai même pas suivi ce que Max [Verstappen] a fait parce que je l’ai vu s’arrêter lors de la voiture de sécurité [virtuelle] ou après la voiture de sécurité [virtuelle], je ne sais pas ce qui s’est passé, et j’ai pensé qu’il n’était plus dans la course”, a révélé Leclerc après la course.

Je pensais donc que je faisais un podium jusqu’au dernier tour où j’ai regardé le panneau et j’étais P4, mais oui, je veux dire, ils étaient vraiment forts.

Pérez et Leclerc, Japon 2023 - ©️ F1TV
Leclerc double un Pérez au ralenti pensant qu’il s’agissait de Verstappen – ©️ F1TV

Leclerc : “J’ai cru que Max avait abandonné la course”

Max, bien sûr, nous nous attendions à ce qu’il soit fort”, poursuit Leclerc. “Nous nous attendions aussi à ce que Checo soit fort, mais je ne sais pas ce qui s’est passé pour lui, et pour les deux McLaren aussi.

Il n’y a donc pas eu de surprise. Tout s’est passé comme prévu, mais c’était le maximum que nous pouvions faire aujourd’hui.

Relancé sur sa confusion entre Verstappen et Pérez, Leclerc a confirmé qu’il avait vu une Red Bull au ralenti à la sortie du virage 14.

Il a ralenti à un moment donné, non ? À la sortie du virage 14. Je pense que c’était sous VSC, il s’est arrêté sur la gauche et nous l’avons tous dépassé.

C’est ce qui s’est passé, j’ai cru que Max avait abandonné la course à ce moment-là, c’était juste confus pour moi”, a conclu Charles Leclerc.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Hamilton met la pression sur Mercedes pour le développement de la voiture 2024

Hamilton met la pression sur Mercedes pour le développement de la voiture 2024

Mercedes a souffert ce week-end au Japon, devant se contenter de la cinquième place avec Lewis Hamilton et de la septième avec George Russell.

Autre point d’inquiétude, l’écart abyssal avec la Red Bull de Max Verstappen à l’arrivée, Hamilton pointant à près de 50 secondes du Néerlandais.

Après cette course décevante à Suzuka, Hamilton a mis la pression sur son équipe, qui entre dans une phase décisive du développement de la monoplace 2024, même si le Britannique garde toute confiance en Mercedes.

Il y a des choses que j’ai demandées et qui font partie de l’orientation pour l’année prochaine”, a indiqué à Hamilton à Sky Sports F1. Je pense que tous les points que George [Russell] et moi avons soulevés ont été pleinement pris en compte.

Hamilton et Russell, Mercedes, Japon 2023 - ©️ Mercedes
Lewis Hamilton et George Russell ont souffert à Suzuka – ©️ Mercedes

Hamilton : “Les six prochains mois doivent être les meilleurs mois de développement que nous ayons jamais eus”

Je n’ai aucune idée de ce que sera la voiture l’année prochaine, mais nous sommes très, très loin”, poursuit Hamilton. “Les six prochains mois doivent être les meilleurs mois de développement que nous ayons jamais eus pour combler cet écart. Pour pouvoir vraiment frapper fort !

Les preuves sont là, chez les McLaren, et nous ne pouvons pas fermer les yeux. Nous devons regarder ce qu’ils ont fait et aller dans cette direction. C’est la direction à suivre. Mais je crois vraiment que mon équipe peut y arriver.

Nous avons toujours été excellents pour mettre de l’appui sur la voiture, c’est juste qu’avec la façon dont notre voiture fonctionne actuellement, ajouter de l’appui ne fonctionne pas, cela la fait juste rebondir davantage.

J’espère qu’avec le changement de philosophie, nous retrouverons le niveau que cette équipe mérite, car il s’agit d’une équipe championne du monde.

Nous sommes toujours une équipe formidable et j’ai une confiance absolue en chacun d’entre nous. Mais les décisions qui sont prises en ce moment sont cruciales pour notre trajectoire”, a conclu Lewis Hamilton.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :