Max Verstappen, double champion du monde en titre, et en course pour un troisième sacre, n’en finit plus d’impressionner depuis de nombreux mois. Le pilote Red Bull a en effet remporté 16 des 23 dernières courses, soit près de 70% des Grand Prix sur cette période.
Le niveau de performance affiché par le Néerlandais a ainsi interpellé Jacques Villeneuve, champion du monde 1997, qui estime que l’on assiste à une situation jamais vue.
“Max est une machine, il est vraiment une machine parce qu’il n’a jamais de baisse de forme“, débute le consultant Canal+, lors d’une interview avec RacingNews365.com.
“La façon dont il se comporte, la façon dont il gère toute la saison signifie qu’il finira premier au lieu de troisième lors d’une course. Je ne pense pas que ce soit quelque chose que nous ayons déjà vu.“
Villeneuve : “Même Hamilton dans ses meilleurs années a commis une erreur”
Jacques Villeneuve est particulièrement impressionné par l’énergie présente chez un Max Verstappen, jamais épuisé, et qui ne commet désormais plus aucune erreur grossière.
“Tous les pilotes ont eu des moments où ils étaient un peu fatigués et pas dans le coup, je ne sais pas d’où il tire son énergie“, poursuit le Canadien. “Cela n’a rien à voir avec l’âge, il n’est pas trop jeune en termes de course, car il court depuis toujours.“
“L’épuisement peut donc se faire sentir, mais il ne semble pas être épuisé par la course ou le pilotage week-end après week-end, peu importe que ce soit difficile ou facile, il est toujours au sommet de sa forme. Les erreurs sont minimes, mais elles se produisent.“
“Même Lewis [Hamilton], dans ses meilleures années, a toujours eu trois ou quatre courses au cours desquelles il a commis une erreur, puis s’est réveillé et est allé de l’avant.“
“Au début, [Verstappen] commettait des erreurs pour lesquelles d’autres équipes ne l’auraient peut-être pas gardé, mais il a dépassé cela maintenant et c’est très impressionnant, conclut Jacques Villeneuve.
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The Times a révélé qu’une course de F1 pourrait bel et bien voir le jour à Londres en 2026. C’est, en effet, un projet présenté par le LDN Collective, un groupe d’experts en environnement artificiel, et le cabinet de conseil DAR. L’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 à Londres pourrait coûter environ 280 millions d’euros.
Un GP de Londres inspiré de Montréal
Un circuit d’environ 5,9km à haute vitesse, avec 22 virages, a déjà été tracé. L’idée est ainsi de “maximiser les dépassements“ avec pour exemple le tracé Gilles-Villeneuve de Montréal.
Un circuit conforme aux exigence de la F1
Max Farrell, le PDG du LDN Collective cité par Motorsport.com, indique que le tracé proposé serait en mesure d’accueillir la discipline reine du sport automobile. “Nous savons que la Formule 1 est intéressée par l’organisation d’un Grand Prix ici, et nous avons conçu un circuit qui répond à toutes leurs exigences et réglementations.“
“Nous pourrons construire cela en 24 mois“, ajoute Max Farrell à The Times, convaincu que ce projet de Grand Prix de Formule 1 à Londres est réalisable.
Dans le cadre de ce tracé au bord de l’eau, des modules flottants seraient utilisés pour créer des tribunes. La capacité totale est estimée à 95 000 personnes. Ces modules serviraient également pour des installations dédiées au divertissement en bord de piste.
Pas encore de discussion avec la F1 ?
Il n’est toutefois pas certain que des discussions aient lieu avec la F1. Motorsport.com contredit d’ailleurs à ce sujet The Times, en indiquant qu’aucune discussion ne serait en cours entre la Formule 1 et le LDN Collective et DAR.
Nikita Mazepin a été remercié par son écurie au début de la saison passée. Cette décision de l’écurie de course américaine est intervenue seulement quelques jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. À cette époque, Haas s’était donc séparé de son pilote russe ainsi que de son sponsor titre Uralkali.
Depuis lors, Nikita Mazepin a été soumis à des sanctions émanant de l’Union européenne, du Canada, mais aussi de la Grande-Bretagne. Ces dernières ont forcé le pilote à abandonner sa carrière en F1. Dans l’espoir de pouvoir un jour retrouver un volant dans la discipline reine du sport automobile, Mazepin a mené des actions en justice en Europe et au Canada.
L’agence de presse russe Tass rapporte que l’ancien pilote de F1, évincé par Haas et sanctionné par la FIA, a maintenant déposé des documents auprès d’un tribunal britannique.
“Nikita a fait appel auprès d’un tribunal britannique“, a confirmé Rachel Scott, porte-parole du jeune pilote russe de 24 ans. Ce recours relève le fait que selon l’équipe juridique de Nikita Mazepin, les sanctions britanniques à l’encontre de l’ancien pilote de F1 sont “illégales“.
“Il a manqué la saison 2022 et, très probablement, la saison 2023 et, tant que ces sanctions sont en place, aucune équipe de Formule 1 ne l’engagera comme pilote d’essai, pilote de réserve ou pilote à part entière.“
“Le demandeur sera, en effet, incapable de négocier une place dans une équipe de Formule 1 pour 2024 à moins qu’il ne soit libre de se rendre au Royaume-Uni et d’en revenir pour assister aux négociations dans les bases des équipes au Royaume-Uni, sachant que sept des dix équipes sont basées au Royaume-Uni“.
“Les négociations pour rejoindre une équipe de Formule 1 commencent généralement en mai ou en juin de l’année précédente. Par la suite, il doit pouvoir entrer au Royaume-Uni, non seulement pour la course britannique de Formule 1, mais aussi pour les briefings, le travail de conception ergonomique, l’entraînement et la présence à la base de l’équipe“.
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Fred Vasseur est en train de comprendre ce que vit un directeur de la Scuderia Ferrari quand les résultats ne sont pas là. Un flot de rumeurs quotidien provenant de la presse transalpine doit ainsi être encaissé en interne. Parmi celles-ci, une information est sortie suggérant le mécontentement du Français à l’égard du PDG de Ferrari, le jugeant trop présent.
« J’ai les moyens et un pouvoir de décision que je n’ai jamais eus ailleurs. C’est la réalité de la situation ! »
Fred Vasseur
Dans un entretien accordé à AutoHebdo, Fred Vasseur, qui n’a pas pour habitude de se cacher, a tenu à mettre au clair la situation. “J’ai les moyens et un pouvoir de décision que je n’ai jamais eus ailleurs. C’est la réalité de la situation !”
Mise au point sur le départ de Sanchez
Le boss de la Scuderia a également été transparent concernant le récent départ de David Sanchez, responsable du concept du véhicule. “C’est inévitable. Il y a des gens qui étaient très proches de Mattia et qui préfèrent partir, ce qui ne me dérange pas. Et il y en a d’autres qui ont pu craindre un moment pour leur avenir.“
Pas de panique pour Vasseur
“J’ai du mal à comprendre pourquoi l’équipe devient une cible après une seule course”, poursuit Vasseur. “En ce qui concerne la corrélation entre la simulation et la piste, nous sommes en phase. C’est pourquoi j’ai demandé à tout le monde de rester concentré sur la performance et de trouver des solutions aux problèmes de fiabilité, car le championnat est long.”
”Ce n’est pas parce qu’on ne gagne pas la première course que l’on est hors-jeu. Bahreïn a été mauvais à certains égards, et bon à d’autres !”
Des réunions avec les pilotes
Alors que la presse italienne faisait état d’une inquiétude grandissante chez les pilotes, le Français a confirmé que des réunions étaient prévues. “Nous avons parlé avec les pilotes, Elkann et Vigna après les essais hivernaux, et nous en reparlerons tous ensemble après Imola. Ces réunions sont prévues.”
L’explosion phénoménale de la Formule 1 dans toute la planète ne se dément pas et, alors que le plateau du championnat est aujourd’hui figé à dix écuries, l’ouverture des candidatures pour de nouvelles structures de course annoncé par la FIA a rencontré un certain écho auprès de plusieurs entités.
Candidate de longue date, et équipe solidement installé dans le paysage du sport automobile depuis des décennies, Andretti Autosport s’est officiellement positionnée pour une entrée en Formule 1, avec le soutien de la marque Cadillac.
D’autres équipes, comme Hitech GP ou encore le projet Formula Equal, porté par Craig Pollock, le fondateur de l’ancienne écurie BAR, ont également manifesté leur intérêt.
Deux nouvelles équipes candidates pour intégrer la grille de F1
Le projet Lky Sunz
La société Lky Sunz a ainsi fait connaître sa volonté de rejoindre à son tour le peloton de la F1 à l’horizon 2026. Un projet emmené notamment par Benjamin Durand, Andrew Pyrah et Paul Fleming, qui avaient tous les trois œuvré précédemment sur une autre candidature du nom de Panthera Racing.
Lky Sunz compte des connexions en Asie du Sud-Est, et se prévaut du soutien d’un fonds sportif américain du nom de Legends Advocates. L’équipe prévoit d’assembler ses monoplaces sur un site européen si sa candidature devait être retenue.
“Nous sommes ravis de voir nos investisseurs partager notre vision de fusionner la culture des jeunes et la course pour créer une équipe qui perturbera la Formule 1“, a indiqué Benjamin Durand dans un communiqué.
“La popularité du sport a augmenté de façon exponentielle et tous les acteurs actuels du sport en sont responsables, mais notre principe directeur est d’apporter quelque chose de différent dans ce sport pour attirer de nouveaux publics.“
“En tant que seule équipe opérant en dehors des couloirs traditionnels de la F1 et développant des programmes sur mesure pour attirer les talents des communautés sous-représentées, nous pouvons apporter une diversité de pensée encore inconnue en Formule 1.“
En parallèle, un autre projet s’est dévoilé, sous le nom de Rodin Carlin, avec un objectif cette fois fixé à l’horizon 2025. Un intérêt annoncé par le milliardaire David Dicker, entrepreneur australien et fondateur de la société informatique Dicker Data, et récemment partie prenante de l’écurie britannique Carlin, spécialiste des formules juniors.
“Tout le monde veut aller en Formule 1 parce que c’est le summum de la course automobile“, a déclaré Dicker au journal néo-zélandais The Press.
“Nous voulons construire notre propre unité de puissance. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour le faire [dans nos ateliers]“.
La date limite pour le processus de candidature est fixé au 15 mai.
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Un peu plus de deux mois après son arrivée à la tête de Ferrari, Fred Vasseur fait déjà face à de nombreux obstacles. Après une course à Bahreïn décevante, et le départ de David Sanchez, responsable du concept du véhicule, Vasseur serait également mécontent du rôle tenu par Benedetto Vigna, le PDG de Ferrari.
Formu1a.uno révèle que ce dernier est jugé trop présent dans la gestion de la Scuderia par rapport à ce qui était prévu. Fred Vasseur est un homme de caractère qui aime diriger à sa façon. Son aventure chez Renault en 2016, avait d’ailleurs tourné court, dans un contexte où il n’était pas l’unique leader.
Le fait que Vasseur discute “souvent” avec Mattia Binotto n’est également pas apprécié par Vigna. Le PDG de Ferrari, avait en effet largement contribué au départ de l’Italien.
Mekies sur le départ
Cette situation managériale compliquée au sein de la structure italienne pousse semble-t-il Laurent Mekies à vouloir quitter le navire. Le média italien indique, en effet, que le Français, actuel directeur adjoint et directeur de course, ne goûte guère à la nouvelle place prise par Vigna. Mekies qui traitait directement avec Binotto la saison passée, souhaiterait continuer ce schéma de fonctionnement avec Vasseur.
Laurent Mekies aurait ainsi reçu des offres de l’écurie Alpine et de Liberty Media. La FIA souhaiterait aussi faire revenir le Français. Fred Vasseur souhaite lui bel et bien conserver son compatriote à ses côtés. Le départ de Mekies n’est ainsi pas encore acté sachant que son contrat serait difficile à rompre.
Leclerc inquiet de la situation chez Ferrari
Dans ces circonstances, les pilotes, à l’image des tifosi, sont évidemment préoccupés. Toujours selon Formu1a.uno, Charles Leclerc serait “très inquiet” par la tournure des événements. Le Monégasque dont le contrat se termine fin 2024 pourrait finir par s’impatienter.
Alors que la crise couve chez la Scuderia, de nouveaux changements pourraient très vite arriver.