Brown – En Formule 1, il y a Red Bull et les autres

Brown – En Formule 1, il y a Red Bull et les autres

L’Américain à la tête de la formation britannique McLaren constate l’actuelle domination sans partage de Red Bull. En effet, depuis la mise en place de la nouvelle réglementation technique, l’écurie autrichienne a remporté 21 Grand Prix sur les 26 organisés depuis 2022.

Ferrari et Mercedes ont été les seules écuries capables de remporter au moins une course depuis le Grand Prix de Bahreïn 2022.

Zak Brown reconnaît que la saison 2023 est celle d’un grand bouleversement au sein de la grille de la F1. Outre la surprise Aston Martin, on a surtout assisté à un resserrement des écarts entre les écuries du milieu et du fond de grille.

Vous aviez l’habitude d’avoir un peloton de tête, un peloton intermédiaire et un peloton de queue“, a-t-il déclaré en marge du Grand Prix de Miami. “Il n’y a plus de peloton arrière et je ne dirais même pas qu’il s’agit des quatre grands, mais de Red Bull et d’un peu tout le monde.“

Les deux Mclaren à Djeddah – ©️ McLaren

Les deux-trois-quatre sont là, mais nous nous battons tous avec eux en qualifications. Alors, même s’ils ont des voitures qui semblent plus rapides, je pense qu’ils sont à notre portée à tous.“

McLaren, dont la dernière victoire en F1 remonte au Grand Prix d’Italie à Monza en 2021, ne peut que constater l’écart abyssal qui sépare les deux écuries. La firme britannique se console en constatant qu’elle peut se battre avec les “autres“ dans l’exercice des qualifications.

Une grille F1 composée de vingt pilotes qui se valent – Brown

Si Red Bull domine outrageusement le championnat, l’Américain estime que les 20 pilotes présents en F1 constituent l’une des grilles des plus homogènes depuis de nombreuses années.

L’une des choses que le plafonnement des coûts visait à faire était d’uniformiser les règles du jeu“, a-t-il déclaré. “Je pense que tout le monde fonctionne à peu près au maximum de son budget.

Les duos de pilotes alignés sont les meilleurs que j’ai jamais vus en Formule 1. Je pense que ce que vous voyez est un peloton incroyablement serré et j’espère que les neuf d’entre nous pourront tous s’améliorer un peu pour que nous puissions faire un spectacle à 10 équipes“, a conclu le CEO de McLaren. 


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Leclerc fait le point sur des rumeurs “absolument fausses” autour de Ferrari 

Leclerc fait le point sur des rumeurs “absolument fausses” autour de Ferrari 

Après une première course marquée par un abandon, Charles Leclerc a fait un petit passage par Maranello pour faire le point sur la situation. Les problèmes de la Scuderia Ferrari additionnés au départ de David Sanchez, ont fait naître de nombreuses rumeurs autour de la firme italienne.

”Ce n’est que la première course de la saison et nous avons encore beaucoup, beaucoup de courses à disputer. Nous devons encore nous battre comme des fous pour revenir au sommet et continuer à pousser. Et j’y crois toujours.

“Tout ne s’est pas passé comme prévu et lorsque c’est Ferrari qui ne performe pas aussi bien que prévu, alors il y a beaucoup de rumeurs qui naissent autour de l’équipe“, a déclaré le pilote monégasque en conférence de presse.

Leclerc surpris par toutes ces rumeurs

“Honnêtement, j’ai vu ces rumeurs et je suis allé à Maranello. Au début, je n’étais pas sûr de la réaction de l’équipe. Mais ensuite, nous avons eu une réunion avec toute l’équipe et avec tous les employés de Ferrari. J’ai été vraiment surpris. Tout le monde est à fond sur le sujet et reste très positif, ce qui est formidable. Nous devons donc tous pousser dans la même direction. Comme je l’ai dit, c’est la chose la plus importante”.

”90%” des rumeurs sont fausses selon Charles Leclerc
Crédit : Ferrari

Certaines rumeurs faisaient état d’une discussion entre Charles Leclerc et John Elkann, président de Ferrari. Selon ces dernières, le pilote monégasque souhaitait recevoir des garanties de la part de l’héritier du groupe Fiat Chrysler Automobiles.

”C’est absolument faux” a affirmé le vice-champion du monde 2022. “Je veux dire, encore une fois, qu’il y a eu beaucoup de rumeurs autour de l’équipe, et que, pour une fois, 90% d’entre elles étaient complètement infondées. Donc oui, je ne sais pas d’où cela vient et pour être honnête, je ne veux même pas dépenser de l’énergie à essayer de trouver d’où ça vient, nous devons juste être dessus, et nous concentrer sur nous-mêmes“.

Leclerc veut relancer sa saison à Djeddah

Après un premier abandon lors de la manche inaugurale de la saison à Bahreïn, Charles Leclerc veut rebondir et réagir dès ce week-end. Le moteur de la Ferrari, s’il ne rencontre pas de problèmes de fiabilité, devrait pouvoir faire parler sa puissance sur la piste urbaine ultra rapide de Djeddah.

“La piste devrait nous convenir un peu mieux. Bahreïn est un circuit très spécifique. J’espère donc que le delta que nous avons constaté en course ne sera pas le même ici. Mais oui, les caractéristiques de notre voiture devraient nous aider un peu plus sur ce circuit. J’espère donc que ce sera le cas. Un bon départ, quelques bons tours et, je l’espère, un bon rythme, nous amèneront à nouveau devant.

Charles Leclerc va reculer de 10 places sur la grille
Crédit : Ferrari

Cependant, Charles Leclerc va devoir s’élancer du milieu de la grille, la faute à une pénalité de 10 place qui lui sera appliquée ce dimanche. Le pilote monégasque a en effet déjà utilisé les deux unités de contrôle électronique allouées par le règlement en 2023.

”C’est comme ça” a soufflé le pilote de la principauté. “C’est le début de la saison, bien sûr, ce n’est pas le départ idéal que j’aurais aimé à Bahreïn. Mais oui, qu’est-ce que je peux y faire ? Nous devons maintenant nous concentrer sur ce qui nous attend et sur ce que nous pouvons faire pour être une meilleure équipe et obtenir de meilleurs résultats.

Notre objectif est d’essayer de faire quelque chose de spécial. J’aime ce défi de commencer un peu plus en retrait et d’essayer de faire quelque chose de grand et de revenir aux avant-postes aussi vite que possible“, a conclu le pilote de la Ferrari portant le numéro 16.


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Sainz estime que Ferrari ne pourra pas rattraper Red Bull en 2023

Sainz estime que Ferrari ne pourra pas rattraper Red Bull en 2023

La Scuderia Ferrari, vice-championne du monde des constructeurs F1 en 2022, semble plutôt en retrait en ce début de saison 2023. L’écurie dirigée par Frédéric Vasseur tente de résoudre ses problèmes et amène un lot de nouvelles pièces à sa SF-23 à Miami. 

La firme de Maranello a promis aux Tifosi l’arrivée de plusieurs grands packages au fur et à mesure de la saison. Toutefois, ces améliorations porteront-elles leurs fruits ? Ferrari va-t-elle réussir à revenir sur les RB19 ?

Selon Carlos Sainz, pilote de l’écurie de Maranello, ces nouvelles pièces aideront la SF-23 à performer. Toutefois, il estime qu’il sera difficile, voire impossible, en 2023 de rattraper les monoplaces autrichiennes.

À Imola, il y aura plus de changements dans la voiture, mais honnêtement, je pense que la différence avec Red Bull est trop importante pour être récupérée en un an“, a déclaré Sainz.

Mais je fais confiance à l’équipe et je sais que des changements importants sont à venir“, a-t-il ajouté. “C’est pourquoi nous devons rester motivés et concentrés et attendre ces changements“.

Ferrari veut réduire l’écart en course

Charles Leclerc, interrogé sur les améliorations amenées par Ferrari à Miami, a tenu le même discours. “En course, nous avons montré nos faiblesses, à savoir que nous devons encore travailler sur notre rythme de course. La Red Bull est tout simplement trop forte pour l’instant […] Cela devrait aller dans le bon sens ; je ne pense pas que ce sera suffisant pour se battre avec eux, mais oui, cela ira dans le bon sens, j’en suis sûr.“

Leclerc (Ferrari) après son crash en EL2 à Miami 2023 - ©️ Ferrari
Leclerc après son crash en EL2 à Miami – ©️ Ferrari

Lors des Essais Libres 2, Charles Leclerc est allé heurter le mur du circuit de Miami. Une image rappelant son accident de la semaine passée à Bakou. Ces erreurs semblent mettre en évidence le fait que la Ferrari est très compliquée à régler ainsi qu’à piloter.

D’une manière ou d’une autre, Leclerc commet une erreur chaque week-end“, a déclaré l’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher à Sky Deutschland.

Et si vous continuez à faire des erreurs comme ça, c’est difficile dans tous les cas d’avoir son mot à dire dans le titre mondial.

Miami, un circuit parking ?

Enfin, Carlos Sainz s’est permis une petite pique à l’égard du tracé de Miami. Si le circuit ne semble pas être son préféré du calendrier F1, le pilote Ferrari se réjouit d’être tout de même rapide sur ce nouveau revêtement.

Je sais qu’il est conçu sur un parking, ce qui n’en fait pas un circuit de type Spa“, a-t-il déclaré. “Il est ce qu’il est.

La bonne chose, c’est que l’année dernière, j’ai été rapide ici, alors voyons si l’histoire se répète“, a conclu le coéquipier de Charles Leclerc chez Ferrari. 


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Alonso s’en prend à Alpine et Red Bull en amont du GP de Djeddah

Alonso s’en prend à Alpine et Red Bull en amont du GP de Djeddah

Troisième à l’arrivée du dernier Grand Prix, Fernando Alonso attend avec impatience de jauger les performances de l’AMR23 sur une nouvelle piste, aux caractéristiques bien différentes de celles de Bahreïn.

“C’est la question. Est-ce que les performances seront les mêmes qu’à Bahreïn, nous le saurons dimanche soir, c’est tout“, a déclaré le natif d’Oviedo en conférence de presse.

Alonso n’a “rien” apporté de son passage chez Alpine

Il a alors été demandé au double champion du monde espagnol s’il avait pu apporter avec lui quelque chose de spécifique de ses deux années passées avec Alpine, chez Aston Martin.

“Rien qui ne me vienne à l’esprit”, a-t-il affirmé. “Je pense que nous [Aston Martin] avons juste peaufiné certaines choses dans la façon dont nous préparons la course, dans la façon dont nous abordons le week-end – au niveau des réunions, du timing, de la présentation, en nous concentrant sur les points importants. Des choses sur lesquelles vous travaillez avec vos ingénieurs et avec l’équipe de performance le week-end, mais aussi le travail sur le simulateur de l’usine.”

Alonso à nouveau sur le podium ce week-end ?
Crédit : Aston Martin

Seulement le début du projet Aston Martin

”Nous avons Stoffel [Vandoorne] et Felipe [Drugovich] dans le simulateur, donc nous essayons d’être sur la même longueur d’onde au sujet des choses que nous souhaitons, parce qu’il est très facile de se perdre en termes de performance, sur la voiture ainsi que sur le développement quand les pilotes de simulateur demandent quelque chose que les pilotes de course ne veulent pas.

“Évidemment, ce projet n’en est qu’à ses deux ou trois premiers mois et beaucoup de personnes sont nouvelles dans l’équipe, dans le département technique, dans le bureau d’études, lors des week-ends de course. Il y a donc encore beaucoup de choses à venir.

Alonso – l’Aston Martin n’est pas une Red Bull verte

Fernando Alonso a également répondu aux piques lancées par le giron Red Bull plaisantant sur le fait que l’Aston Martin ressemblait fortement à la RB18 de 2022.

“Il n’y a rien à dire“, a-t-il déclaré. “Nous sommes concentrés sur nous-mêmes. Il y a des choses très évidentes sur la voiture qui marquent de grandes différences. Tout le monde dans l’équipe a fait des efforts considérables pour construire cette voiture, avec des idées uniques. Donc, vous savez, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention et comme vous l’avez dit, ce n’était même pas vrai, parce que la voiture est très différente”, a conclu celui qui aimerait bien monter sur un 100e podium en F1 ce week-end à Djeddah.


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Domenicali : “Le jour où le président Macron veut discuter pour parler du retour de la France, je viens”

Domenicali : “Le jour où le président Macron veut discuter pour parler du retour de la France, je viens”

Alors que de nombreux projets se montent pour tenter d’accueillir la F1 aux quatre coins du monde, Stefano Domenicali assure qu’il n’en oublie pas pour autant les circuits européens. De son côté, le Grand Prix de France, sans contrat depuis la fin 2022, ne devrait pas avoir d’avenir à court terme.

En effet, le PDG de la discipline reine clame que pour signer un contrat, il faut que la motivation vienne des deux côtés. Cependant, d’un point de vue politique, revenir au calendrier de la F1 ne semble pas être une priorité.

“Il faut être deux pour se marier“, affirme Stefano Domenicali dans une interview pour le journal L’Équipe.

“Désormais, la F1 est redevenue un sport qui intéresse. Vous ne pouvez pas dire : je viens parce que je suis la France. Plus que personne, je veux que votre pays revienne au calendrier mais il faut faire les efforts que les autres font.

Domenicali : Pour revenir en F1, “il faut des interlocuteurs”

Même si Domenicali reconnaît que la F1 ne peut pas demander à la France de s’aligner sur les Grand Prix organisés au Moyen-Orient, il insiste sur l’envie nécessaire de la part de la classe politique pour pouvoir apparaître au calendrier.

Départ du Grand Prix de France 2022 - ©️Red Bull Content Pool
L’avenir du Grand Prix de France semble compromis par l’absence de motivation politique – ©️ Red Bull Content Pool

“Jamais la F1 ne demandera [à la France] la même chose [qu’aux pays du Moyen-Orient]. Il faut juste que chacun fasse des efforts. Mieux, il faut des interlocuteurs. Et pour l’instant, chez vous [en France], nous n’en avons pas.

“Il suffit de venir nous voir pour parler”

Interrogé pour savoir s’il serait prêt à discuter si on le contactait, le directeur de la F1, a indiqué qu’il était tout à fait ouvert à cela.

“Évidemment, vous me connaissez“, répond-il. “Le jour où le président Macron me dit qu’il veut discuter pour parler du retour de la France, je viens. S’il veut discuter, je serai là dès qu’il le souhaite pour en parler.

“Venez avec un projet et on discutera. Nous respectons tout ce que la France a fait pour notre sport. Vous avez des super pilotes, vous avez une écurie, vous avez un public nombreux. Il suffit de venir nous voir pour parler“, conclut Domenicali.


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La FIA a corrigé son système de points de pénalité après le cas Gasly

La FIA a corrigé son système de points de pénalité après le cas Gasly

Le système de points de pénalité de la FIA, jugé trop sévère, a suscité de nombreuses critiques en fin d’année passée. Pierre Gasly était un des plus fervents détracteurs de ce fonctionnement. Le Français se retrouve, en effet, à 10 points de pénalité sur 12, sans avoir pour autant eu des comportements dangereux en piste.

La règle stipule qu’un pilote reçoit une course de suspension, s’il récolte 12 points de pénalité en moins de 12 mois. Pierre Gasly doit donc courir jusqu’au 22 mai prochain avec seulement deux points de marge sur sa licence.

Les plaintes de Pierre Gasly

Alors que ce système, introduit en 2014, avait pour but de limiter les manoeuvres dangereuses, les pilotes recevaient des pénalités pour des infractions mineurs. L’instance dirigeante était donc particulièrement critiquée sur la logique de ce système.

Pierre Gasly avait reçu des points de pénalité pour « track limits » au Mexique en 2022
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Pierre Gasly a ainsi perdu des points de pénalité pour avoir dépassé des limites de piste. Une infraction que l’on peut difficilement considérer comme dangereuse. C’est pourquoi, le nouveau pilote Alpine s’est entretenu avec la FIA à ce sujet.

Une nouvelle approche plus sensée

Motorsport.com révèle ainsi que suite à cette discussion, la FIA n’enlèvera désormais plus de points aux pilotes pour des infractions mineurs. Un dépassement des limites de piste ne sera donc plus accompagné par une perte de points sur la Super Licence.

Nico Hülkenberg et Esteban Ocon, n’ont par exemple, pas écopé de points de pénalité à Bahreïn, malgré les pénalités de temps reçues.

Des points de pénalité seront toutefois toujours distribués en cas d’action dangereuse. La FIA se rapproche donc de l’objectif initial qui était de punir les pilotes trop agressifs en piste.


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