Sainz, premier pilote à toucher les rails de Monaco
Les vingt pilotes sont rapidement sortis en piste au moment où les lumières vertes se sont allumées au bout de la voie des stands. À Monaco, la moindre minute de roulage est importante pour la confiance, mais gare à ceux qui pousseront la limite un peu trop loin en allant toucher le rail.
Si de nombreux pilotes vivent à Monaco, Charles Leclerc est le seul à porter haut les couleurs monégasques. En effet, le pilote Ferrari est né à Monaco et dispute ce week-end son Grand Prix national.
Carlos Sainz, pilote de la Scuderia Ferrari a été le premier pilote à toucher le mur. Au virage de la piscine, le pilote espagnol est allé plus que lécher le rail, sans causer de dommage sur sa monoplace.
Au niveau des chronos, Carlos Sainz a été le premier à inscrire un temps de référence avec des pneus médiums (1:15.198). Il devançait alors Fernando Alonso et Lando Norris. Chaussé lui aussi de gommes jaunes, Charles Leclerc est allé décrocher le premier temps provisoire. À l’exception de Lando Norris, le reste de la grille utilisait alors à cet instant de la séance des pneus durs.
Du côté de chez Mercedes, qui amène ce week-end une monoplace largement revue, on travaillait beaucoup sur la nouvelle suspension de la W14. La firme allemande attire les regards avec cette version B de la W14, mais ne s’attend pas à tirer de grands enseignements sur cette dernière sur l’étroite piste de Monaco.
Max Verstappen, leader du championnat, a dans le même temps fait savoir qu’il n’était pas satisfait du réglage de sa RB19. Le pilote hollandais s’est plaint des rebonds que faisait sa monoplace. Le double champion du monde est alors revenu dans son box.
Verstappen pas satisfait du tout au volant de sa Red Bull 😬
Après vingt minutes de roulage, Ferrari dominait les débats (Leclerc P1 et Sainz P2). Toutefois, les deux monoplaces rouges utilisaient des pneus médiums. Troisième et premier des pilotes avec des pneus durs, Fernando Alonso devançait Max Verstappen et Lance Stroll.
Hülkenberg déclenche le premier drapeau rouge du week-end
Passant lui aussi sur les pneus médiums, Lewis Hamilton est allé décrocher le meilleur tour provisoire de la séance, passant devant les deux Ferrari. De son côté, Max Verstappen apparaissait au troisième rang, avec un retard de deux dixièmes sur le septuple champion du monde.
En bas de la feuille des temps, on retrouvait les deux Alpine (P15-P18). Le week-end de course en principauté sera pourtant très important pour l’écurie française qui est aujourd’hui sixième à égalité de points avec McLaren, au classement des constructeurs.
Le premier pilote à avoir frotté de trop près un rail fut Nico Hülkenberg. Le pilote allemand, au volant de sa Haas, est allé déjanter sa roue arrière gauche à la chicane du port. La direction de course a par la suite déployé le drapeau rouge pour permettre aux commissaires de piste d’intervenir et de dégager les débris en piste.
À vingt minutes de la fin de la séance, Lewis Hamilton détenait toujours le meilleur temps de la séance (1:14.035). Il devançait Fernando Alonso (+0.064) Carlos Sainz (+0.210) et Max Verstappen (+0.245).
Verstappen galère, Albon dans le mur
Fernando Alonso a, à quelques minutes de la fin de la séance, signe le meilleur temps provisoire. Toutefois, un autre espagnol lui a piqué sa place dans la foulée. En effet, Carlos Sainz a amélioré d’un demi dixième le temps du pilote Aston Martin.
Alors qu’il était sur un tour rapide, Max Verstappen a brièvement perdu le contrôle de sa RB19. Le pilote hollandais a dû court-circuiter à la piscine. Il a alors montré quelques signes d’énervement et de mécontentement.
Alors qu’il était lui aussi sur un tour rapide, le local de l’étape a également été contraint de couper le virage de la piscine. Sa Ferrari rebondissait beaucoup sur la piste avant son entrée dans le virage.
Le premier gros carton du week-end fut à mettre à l’actif d’Alex Albon qui est allé taper le mur à Sainte-Dévote. La Williams est fortement endommagée, avec le train avant et arrière gauche complètement arraché. Drapeau rouge et fin de cette première séance d’essais libres.
Le Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Monaco
P
Pilote
Constructeur
Écart
Pneus
1
Carlos Sainz
Ferrari
1:13.372
M
2
Fernando Alonso
Aston Martin
0.338
M
3
Lewis Hamilton
Mercedes
0.663
M
4
Sergio Pérez
Red Bull
0.666
M
5
Charles Leclerc
Ferrari
0.721
M
6
Max Verstappen
Red Bull
0.872
M
7
Lando Norris
McLaren
1.095
M
8
Esteban Ocon
Alpine
1.213
M
9
Lance Stroll
Aston Martin
1.281
M
10
Alexander Albon
Williams
1.294
M
11
Valtteri Bottas
Alfa Romeo
1.346
M
12
Kevin Magnussen
Haas
1.353
M
13
Yuki Tsunoda
AlphaTauri
1.448
M
14
Pierre Gasly
Alpine
1.494
M
15
George Russell
Mercedes
1.694
M
16
Nyck de Vries
AlphaTauri
1.711
M
17
Oscar Piastri
McLaren
1.820
M
18
Logan Sargeant
Williams
2.185
M
19
Zhou Guanyu
Alfa Romeo
2.312
M
20
Nico Hülkenberg
Haas
2.413
H
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Suite à l’arrivée de l’emblématique sponsor Gulf chez Williams cette saison, les fans souhaitaient voir les monoplaces britanniques repeintes avec les fameuses couleurs bleues et oranges. Même si un design Williams classique a été conservé pour la saison, les voeux des supporters ont tout de même été entendus.
Williams et Gulf ont ainsi annoncé que les fans allaient pouvoir choisir une livrée spéciale Gulf qui sera utilisée à Singapour (15-17 septembre), au Japon (22-24 septembre) et au Qatar (6-8 octobre).
“Les fans de Gulf adorent cette couleur emblématique, et Williams s’efforce d’accorder la priorité aux fans. Il est donc normal que nos fans aient le pouvoir de choisir la prochaine livrée classique de Gulf, dans une longue et illustre lignée“, indique l’écurie basée à Grove.
Quatre livrées soumises au vote
Williams ne s’est pas contentée de simplement présenter une seule livrée mais en a désigné quatre pour laisser le choix à ses fans. Des livrées bien évidemment inspirées du mythique bleu et orange Gulf. Voici donc les quatre livrées présentées :
Le design gagnant apparaîtra donc à Singapour, au Japon et au Qatar sur les deux Williams FW45, sur les combinaisons des pilotes et sur les réseaux sociaux de l’équipe Williams.
“Il y aura trois tours de vote, le premier s’ouvrant le vendredi 26 mai“, explique Williams. “Après le vote final, la livrée gagnante sera annoncée le mercredi 12 juillet et exposée sur un showcar au Goodwood Festival of Speed sur le stand de Williams où les fans pourront voir la livrée de près.“
“Tout au long de la période de compétition, Gulf et Williams impliqueront les fans avec de nombreux contenus, des informations et d’autres annonces passionnantes jusqu’au Grand Prix de Singapour“, conclut l’écurie britannique.
Si vous souhaitez participer au vote, rendez-vous ici.
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Seulement septième au championnat du monde, Charles Leclerc se bat cette saison au volant d’une Ferrari incapable de jouer la victoire à la régulière. Toutefois, la SF-23 semble en mesure d’aller titiller les Red Bull sur un tour chrono.
Le Monégasque, 19 pole positions en F1, est lui aussi particulièrement à l’aise dans l’exercice du tour rapide. En témoigne notamment ses performances à Bakou, où il a signé les deux poles lors du week-end sprint.
Cependant, le pilote Ferrari est souvent pointé du doigt pour ses erreurs commises, jugées trop nombreuses par certaines personnes. Interrogé au cours d’une interview pour le journal L’Équipe sur ses prises de risques, Leclerc “ne pense pas“ trop en prendre, il estime au contraire que cela est nécessaire.
“Le risque fait partie de mon métier ; je suis pilote ; je dois aller chercher la limite,“ se justifie l’ancien pilote Sauber. “Malheureusement, je suis très honnête avec moi-même aussi et je n’ai pas peur de parler de mes erreurs, de les verbaliser.“
“Cela me cause sans doute un peu de tort parce que quand je regarde mes fautes, elles ne sont pas si terribles que ça. Je les ai faites et je ne cherche pas d’excuse, comprenez-moi bien. Celle à la fin des qualifs de Bakou (lors du sprint shootout, NDLR) n’a aucune conséquence. On nous relance avec des pneus usés, personne ne pouvait améliorer. J’ai tout donné et ce n’est pas passé.“
Leclerc : “On parle beaucoup des erreurs et pas assez des moments où l’on fait de belles choses”
“À Miami, il y a le crash des essais libres 2 où je cherchais des trucs, je tentais. Pour moi, c’est important d’essayer parce que quand arrive la qualif, il faut tout donner,“ poursuit Charles Leclerc.
“Mais je pense que ma seule vraie faute, c’est celle de la qualif de Miami. Je suis le genre de pilote qui ne lâche absolument rien sur le premier tour. Dans ma seconde tentative, j’essaye de passer encore plus vite parce que je sens que le chrono de Pérez est à ma portée. Et voilà, j’ai fait l’erreur.“
“À mon sens, on parle beaucoup des erreurs et pas assez des moments où l’on fait de belles choses. Franchement, les deux poles à Bakou, je vous promets que c’est quelque chose. Et si je les ai faites, c’est parce que j’ai pris des risques ! Pousser les limites, ça paie !,“ conclut le pilote Ferrari numéro 16.
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Les tabloïdes britanniques ont fait savoir que selon eux, Ferrari, par le biais de John Elkann, son PDG, serait entré en discussion avec Lewis Hamilton. Actuellement engagé avec Mercedes, le septuple champion du monde verra son contrat arriver à son terme en fin de saison. En négociation avec l’écurie allemande, le Britannique n’a toujours pas officialisé une prolongation de contrat.
Interrogé sur cette rumeur, Frédéric Vasseur a, avec humour, balayé ces bruits de couloirs. Le Français, qui est aujourd’hui à la tête de la Scuderia Ferrari l’assure, aucune offre n’a été envoyée au pilote Mercedes.
“Pour plaisanter, je pourrais dire qu’il y a deux semaines, vous avez envoyé Sainz chez Audi, et qu’il y a une semaine, vous avez envoyé Leclerc chez Mercedes. Maintenant, je suis seul ! Vous savez parfaitement qu’à ce stade de la saison, vous aurez chaque semaine une histoire différente. Et nous n’envoyons pas d’offre à Lewis Hamilton. Nous ne l’avons pas fait“, a assuré l’ancien directeur d’Alfa Romeo.
“Nous n’avons pas eu de discussions. Je pense que toutes les équipes de la grille aimeraient avoir Hamilton à un moment ou à un autre, ce serait une connerie de ne pas dire quelque chose comme ça. Et si j’ai discuté avec Hamilton, je l’ai fait au cours des 20 dernières années. J’ai discuté presque tous les week-ends avec Hamilton. Je ne veux pas avoir à m’arrêter de discuter avec lui parce que vous me poursuivez !“
Carlos Sainz, dont le nom a été mêlé à cette rumeur concernant une arrivée de Lewis Hamilton, a reçu le soutien de son directeur d’écurie. En effet, pour certains, l’arrivée du septuple champion du monde chez Ferrari, pousserait vers la sortie le pilote espagnol.
“C’est difficile pour moi d’avoir une vision claire parce que je n’étais pas là l’année dernière. Mais je dirais qu’il [le rythme en qualification] est très solide. Si vous regardez depuis le début de la saison, il est très régulier, toujours entre P2 et P4 en qualif, il fait du bon travail, il a un bon retour technique, c’est un bon pilote pour l’équipe. Je n’ai rien à dire contre Carlos. Honnêtement, même dans l’équipe, il apporte toujours une énergie positive et il fait un travail très cohérent.“
Du côté de la piste, Ferrari mise beaucoup sur ce week-end monégasque. En manque de vitesse depuis le début de saison, la firme de Maranello n’a pu que constater l’implacable rythme de course des Red Bull. Toutefois, les rues étroites et sinueuses de Monaco pourraient être à l’avantage des SF-23. Ferrari, qui réussit à tirer son épingle du jeu lors des qualifications, va donner le maximum ce samedi. La Scuderia rêve même d’une victoire ce dimanche dans les rues de la principauté.
“Depuis le début, je pense que nous avons toujours été en position de nous battre pour la pole position. Et quand vous devez partir de la première ligne, je pense qu’à Monaco vous pouvez vous attendre à gagner, ou du moins vous avez la possibilité de le faire“, a conclu Frédéric Vasseur.
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Le double champion du monde trouve dommage de voir partir le motoriste japonais vers une nouvelle écurie et regrette la façon dont les choses se sont terminées entre Red Bull et Honda.
Aston Martin et Honda ont officialisé ce mercredi leur nouveau partenariat à l’horizon 2026. En effet, Aston Martin, aujourd’hui motorisée par un moteur Mercedes passera sur un moteur Honda à l’issue de l’exercice 2025.
Le motoriste japonais a par le passé été le partenaire de plusieurs écuries de F1, avec plus ou moins de succès. Toutefois, il reste cependant impliqué dans la récente réussite de Red Bull.
Honda avait annoncé en 2020 qu’il allait se retirer du monde de la F1 pour finalement faire volte-face. De son côté, Red Bull, qui ne souhaitait bien évidemment pas rouler avec un moteur Mercedes, Ferrari ou Renault, s’est alors lancé dans la production de ses propres unités de puissance.
“Je pense que de notre côté, bien sûr, c’est un peu malheureux comment tout cela a tourné, parce qu’il y a quelques années, ils ont dit qu’ils allaient arrêter, alors Red Bull a créé sa propre division moteur, et puis finalement, ils ont dit non, on continue“, indique Verstappen.
Le double champion du monde de Formule 1 voit peut-être d’un mauvais œil la future association entre Aston Martin et Honda. En effet, alors qu’elle est aujourd’hui une écurie cliente de Mercedes, elle deviendra finalement l’écurie officielle du motoriste japonais.
“Malheureusement, lorsque vous êtes déjà en train de construire tout un moteur vous-même, vous ne pouvez plus vraiment travailler ensemble. C’est un peu dommage, je dirais. Nous avons toujours eu de très bonnes relations avec eux, et les voir partir chez Aston Martin est un peu dommage.“
Les ingénieurs qui ont donc travaillé depuis la saison 2019 avec Red Bull vont donc trouver refuge à Silverstone, siège de l’écurie Aston Martin. Max Verstappen se félicite tout de même de voir ces mêmes personnes rester dans le monde de la Formule 1.
“J’adore travailler avec eux, nous avons beaucoup gagné ensemble, alors bien sûr, je serai triste de les voir partir à un moment donné, mais nous nous y attendions […] Bien sûr, je suis heureux pour les gens de Honda qu’ils restent en Formule 1, mais je suis triste de les voir partir.“
L’avenir de Red Bull s’écrira avec Ford
Red Bull a depuis annoncé son prochain partenariat avec Ford. Le motoriste américain viendra épauler la firme autrichienne dans le développement, déjà bien avancé, de son moteur pour 2026.
“Mais je veux dire que nous sommes aussi très excités de notre côté, à partir de 2026, de voir ce qui va se passer avec Ford. C’est comme ça. Il y a quelques années, nous pensions qu’ils allaient partir, maintenant, ils restent et ils vont avec Aston Martin“, a conclu le pilote Red Bull.
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Red Bull domine de la tête et des épaules le championnat 2023 de Formule 1. L’écurie Autrichienne a réussi à remporter tous les Grand Prix depuis le début de la saison, sans oublier la course sprint de Bakou.
Le conseiller de Red Bull s’attend à voir les Ferrari se réveiller dans les rues de la principauté, tout comme Fernando Alonso et son Aston Martin.
S’adressant à Motorsport-Magazin, Helmut Marko se confie sur ses attentes quant au Grand Prix de ce week-end. Selon lui, l’écurie de Milton Keynes ne sera peut-être pas la favorite pour la victoire ce dimanche.
“Nous ne pouvons pas nous appuyer sur nos points forts à Monaco pendant la course. Celui qui conduit à l’avant donne le rythme“, explique Helmut Marko.
Si la vitesse de pointe de la Red Bull ainsi que son DRS ont grandement aidé les RB19 depuis ce début d’année, à Monaco, leurs importances sera quasi-nulle. “L’usure des pneus ne sera pas décisive. De plus, il n’y a pas de ligne droite où notre avantage en termes de vitesse entre en jeu.“
La RB19 sera-t-elle mise en difficulté à Monaco ?
Vice-champion du monde en 2022, Ferrari est à la traîne cette saison. La SF-23 manque cruellement de vitesse de pointe face à sa rivale, la RB19. Toutefois, la monoplace italienne pourrait bien tirer son épingle du jeu dans les rues sinueuses et étroites de la principauté.
“Ce que nous avons vu jusqu’à présent, c’est que Ferrari est parfois plus rapide que Red Bull dans les virages lents. Ce sera passionnant. Nous verrons bien“, ajoute Marko.
S’il garde un œil sur Ferrari, surtout pour la journée du samedi, l’Autrichien s’attend également à voir Fernando Alonso briller au volant de son Aston Martin.
“Je pense que cela pourrait être décisif lors des qualifications. De plus, Alonso est toujours bon ici. Le handicap du manque de vitesse de pointe n’a pas d’importance à Monte-Carlo. S’ils ont un bon week-end où s’ils sont immédiatement devant en qualifications, ils seront donc candidats [à la victoire]“, a conclu Helmut Marko, qui n’exclut pas une surprise au passage du drapeau à damier.
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