Seulement septième au championnat du monde, Charles Leclerc se bat cette saison au volant d’une Ferrari incapable de jouer la victoire à la régulière. Toutefois, la SF-23 semble en mesure d’aller titiller les Red Bull sur un tour chrono.
Le Monégasque, 19 pole positions en F1, est lui aussi particulièrement à l’aise dans l’exercice du tour rapide. En témoigne notamment ses performances à Bakou, où il a signé les deux poles lors du week-end sprint.
Cependant, le pilote Ferrari est souvent pointé du doigt pour ses erreurs commises, jugées trop nombreuses par certaines personnes. Interrogé au cours d’une interview pour le journal L’Équipe sur ses prises de risques, Leclerc “ne pense pas“ trop en prendre, il estime au contraire que cela est nécessaire.
“Le risque fait partie de mon métier ; je suis pilote ; je dois aller chercher la limite,“ se justifie l’ancien pilote Sauber. “Malheureusement, je suis très honnête avec moi-même aussi et je n’ai pas peur de parler de mes erreurs, de les verbaliser.“
“Cela me cause sans doute un peu de tort parce que quand je regarde mes fautes, elles ne sont pas si terribles que ça. Je les ai faites et je ne cherche pas d’excuse, comprenez-moi bien. Celle à la fin des qualifs de Bakou (lors du sprint shootout, NDLR) n’a aucune conséquence. On nous relance avec des pneus usés, personne ne pouvait améliorer. J’ai tout donné et ce n’est pas passé.“
Leclerc a connu un week-end compliqué à Miami avec deux crashs en deux jours – ©️ Ferrari
Leclerc : “On parle beaucoup des erreurs et pas assez des moments où l’on fait de belles choses”
“À Miami, il y a le crash des essais libres 2 où je cherchais des trucs, je tentais. Pour moi, c’est important d’essayer parce que quand arrive la qualif, il faut tout donner,“ poursuit Charles Leclerc.
“Mais je pense que ma seule vraie faute, c’est celle de la qualif de Miami. Je suis le genre de pilote qui ne lâche absolument rien sur le premier tour. Dans ma seconde tentative, j’essaye de passer encore plus vite parce que je sens que le chrono de Pérez est à ma portée. Et voilà, j’ai fait l’erreur.“
“À mon sens, on parle beaucoup des erreurs et pas assez des moments où l’on fait de belles choses. Franchement, les deux poles à Bakou, je vous promets que c’est quelque chose. Et si je les ai faites, c’est parce que j’ai pris des risques ! Pousser les limites, ça paie !,“ conclut le pilote Ferrari numéro 16.
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