On peut le dire, la Scuderia Ferrari a manqué le départ de cette saison 2023 de Formule 1. Après trois courses, la firme de Maranello ne compte que 26 points au classement des constructeurs, aucun podium et déjà deux abandons. Pire, elle est aujourd’hui devancée par deux nouvelles écuries au championnat ; Aston Martin et Mercedes. Vice-championne du monde des constructeurs la saison passée, Ferrari accuse déjà un retard de 97 unités sur son ancienne rivale, Red Bull.
La situation de Ferrari peut inquiéter, mais son président, John Elkann a affirmé que tout était fait en coulisse pour ramener Ferrari au sommet de la F1. Dans une lettre adressée aux actionnaires de la Holding d’investissement Hexor, le PDG a annoncé que les lignes étaient en train de bouger à Maranello.
“De profonds changements ont lieu dans les murs de Maranello, notamment pour renforcer l’activité sportive sur le circuit“.
Ferrari doit-elle revoir intégralement sa copie ?
Daniil Kvyat, ancien pilote de F1, estime que l’écurie de Maranello a besoin d’une “révolution technique“.
“L’équipe a un nouveau patron“, a déclaré le Russe, “mais ils auraient peut-être dû embaucher des ingénieurs d’autres équipes. Ils auraient dû faire exactement ce que Red Bull a fait avec Mercedes ou Aston Martin avec Red Bull.“
Toutefois, Jean Alesi estime que le nouveau directeur de l’écurie italienne, Frédéric Vasseur, a simplement besoin de plus de temps pour obtenir des résultats. L’ancien pilote de F1 rappelle que Jean Todt a, dans les années 90, pris du temps avant de faire gagner Ferrari.
“Cela prendra du temps“, a-t-il déclaré à l’émission Les Fous du Volant sur Eurosport, “mais Fred Vasseur est le bon choix“.
“Aujourd’hui, si Adrian Newey décidait d’aller chez Ferrari, nous ne verrions pas sa voiture avant 2025 à cause des clauses de tous les contrats. Cela prendra donc du temps. Mais je répète que Fred Vasseur est la bonne personne pour ce travail“.
Récemment, certaines rumeurs ont laissé entendre qu’Adrian Newey pourrait être tenté de rejoindre une nouvelle écurie. En effet, son contrat avec Red Bull arrive bientôt à son terme. Une rumeur rapidement écartée par Christian Horner, directeur de l’écurie autrichienne.
Jean Alesi a également déclaré que la priorité de Frédéric Vasseur devait être “la fiabilité, la performance et la stabilité“ de Ferrari.
“Il doit mettre ces trois choses dans l’ordre qu’il souhaite, mais c’est ce qu’il faut faire.“
Ferrari aura-t-elle profité de cette petite “trêve printanière“ entre le Grand Prix d’Australie et celui d’Azerbaïdjan ? Réponse à Bakou le week-end du 30 avril prochain.
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Audi travaille déjà d’arrache-pied pour développer sa première unité de puissance de F1. La firme allemande prépare en effet activement son arrivée dans la discipline en 2026. Alors qu’un partenariat stratégique a été signé avec Sauber, Audi accélère désormais le développement de son usine à Neuburg.
“Le projet Formule 1 d’Audi a vraiment pris son envol ces derniers mois“, indique Oliver Hoffmann, membre du développement technique chez la marque allemande. “Dans la phase de conception en cours de l’unité de puissance, les bases de notre groupe propulseur pour 2026 sont jetées aujourd’hui.“
Premier moteur Audi testé fin 2023
“Le premier groupe propulseur hybride complet, composé du moteur à combustion, du moteur électrique, de la batterie et de l’unité de commande électronique, devrait passer au banc d’essai avant la fin de l’année et constituera la base du futur concept du véhicule“, révèle ainsi Audi.
“En outre, le simulateur de développement dynamique de Neuburg sera mis aux normes de la Formule 1. Il permettra de faire progresser le développement de l’unité de puissance Audi.“
Si Audi a fait le choix d’intégrer la discipline reine c’est en effet pour gagner. La marque aux quatre anneaux compte ainsi bien se donner tous les moyens pour réussir. Ainsi, de gros investissements concernant les infrastructures et les ressources humaines ont été et vont être réalisés.
“La constitution de l’équipe sur le site de Neuburg bat son plein“, poursuit Audi. “Plus de 260 spécialistes sont déjà à bord. Le noyau de l’équipe de développement est composé d’employés expérimentés d’Audi Sport et d’Audi ayant de nombreuses années d’expertise dans le domaine du sport automobile électrique.“
“Ils sont rejoints par des spécialistes de la Formule 1, recrutés à l’extérieur et qui renforceront l’équipe de manière ciblée. D’ici la fin de l’année, l’embauche devrait être terminée et l’équipe comptera plus de 300 employés.“
“Dans le même temps, le Competence Center Motorsport de Neuburg sera agrandi pour le projet Formule 1. À partir du second semestre, des bancs d’essai supplémentaires pour le développement des groupes propulseurs seront installés dans un nouveau bâtiment d’une superficie d’environ 3 000 mètres carrés.“
“Grâce à une conception modulaire, les bancs d’essai ultramodernes pourront être mis en service avant même que le bâtiment ne soit entièrement achevé, au début de l’année 2024,“ conclut la marque bavaroise.
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Alors que la FIA a officiellement annoncé qu’elle rejetait la demande de révision faite par Ferrari suite aux 5 secondes écopées par Sainz à Melbourne, la Scuderia s’est dit « déçue“ de ce dénouement.
L’écurie italienne souhaite par ailleurs discuter avec toutes les parties prenantes pour faire évoluer le “fonctionnement“ de la discipline.
“Nous prenons acte de la décision de la FIA de ne pas nous accorder un droit de révision concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix d’Australie 2023“, débute le communiqué de Ferrari.
“Nous sommes naturellement déçus et pensons avoir apporté suffisamment d’éléments nouveaux et significatifs pour que la FIA réexamine la décision, en particulier dans le contexte des conditions particulières et des multiples incidents qui se sont produits lors du dernier restart.“
Ferrari souhaite entamer des discussions pour améliorer le sport
Même si la firme Italienne accepte la décision rendue par l’instance dirigeante, elle souhaite malgré tout continuer à discuter avec la FIA.
“Nous respectons toutefois le processus et la décision de la FIA“, poursuit le communiqué.
“Nous sommes maintenant prêts à entamer des discussions plus larges avec la FIA, la F1 et toutes les équipes, dans le but d’améliorer encore le fonctionnement de notre sport, afin d’assurer le plus haut niveau d’équité et de cohérence que notre sport mérite“, conclut la Scuderia.
Avec cette pénalité confirmée, Ferrari pointe ainsi toujours au quatrième rang du classement constructeurs avec 26 petits points inscrits.
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Alors que le Grand Prix d’Australie basculait dans le chaos lors du dernier départ, Carlos Sainz avait reçu 5 secondes de pénalité après avoir percuté Fernando Alonso. La course se terminant sous Safety Car, l’Espagnol était alors repoussé hors des points, à une très décevante 12e position.
Que ce soit au moment d’apprendre sa pénalité à la radio, ou dans le carré des interviews après la course, Carlos Sainz était furieux par rapport à la décision des commissaires. “Je pense que c’est la pénalité la plus injuste que j’ai vue dans ma vie jusqu’à présent“, regrettait-il au micro Canal Plus.
C’est ainsi que Ferrari, avait exercé son droit de révision auprès de la FIA concernant cette pénalité. Entendue ce jeudi matin, la Scuderia n’a pas été en mesure de faire évoluer la décision des commissaires.
En effet, la FIA a jugé qu’il n’y avait pas de “nouvel élément significatif et pertinent“ apporté par Ferrari et que “la requête était donc rejetée.“
“Cependant, même s’il s’agissait de l’équivalent d’un incident de premier tour, nous avons considéré qu’il y avait suffisamment d’espace pour que Sainz prenne des mesures pour éviter la collision, ce qu’il n’a pas fait. Nous avons donc imposé une pénalité de 5 secondes“, indique le rapport des commissaires.
Ferrari avait amené trois éléments pour essayer d’annuler cette pénalité :
Les données télémétriques de la voiture de Sainz lors de ce départ.
La déclaration de Sainz.
Les déclarations des autres pilotes.
En plus de ces trois documents, l’écurie italienne a aussi tenté de faire jouer la jurisprudence rappelant un cas de l’équipe Force India. Les commissaires ont jugé que les affaires étaient « assez différentes“.
Pour sa défense, la Scuderia a par ailleurs avancé l’argument des pneus froids et de manière plus surprenante, celui du soleil ayant aveuglé les pilotes.
La FIA a ainsi considéré que ces éléments n’étaient pas suffisants et ont jugé que Sainz était bel et bien “entièrement responsable de la collision“.
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La saison 2021 aura mis à rude épreuve les nerfs des fans de F1, mais également ceux de Lewis Hamilton et de Max Verstappen. En effet, les deux hommes se sont battus jusque dans le dernier tour de l’ultime Grand Prix de la saison pour décrocher le titre mondial. C’est finalement le pilote Red Bull qui a décroché sa première couronne mondiale, alors que la controverse autour de la gestion de la fin de ce GP battait son plein.
Émoussé par cette fin de saison et probablement blessé d’avoir perdu un huitième titre qui lui tendait les bras, Lewis Hamilton a laissé planer le doute sur son avenir en F1. Le septuple champion du monde, adepte des réseaux, s’était montré étonnamment silencieux pendant la trêve hivernale.
Lorsque Lewis Hamilton a refait surface à l’aube de la saison 2022, George Russell avait remplacé Valtteri Bottas chez Mercedes. Son nouveau voisin de garage arrivait, le couteau entre les dents, avec la ferme intention de décrocher sa première victoire en F1.
Pilote Williams pendant trois saisons, George Russell a su manger son pain noir, se battant souvent pour des places d’honneur. Toutefois, lorsque le jeune britannique est arrivé chez Mercedes, ce dernier s’est véritablement réjoui d’avoir Lewis Hamilton comme coéquipier.
“D’une certaine manière, le fait de l’avoir comme coéquipier m’a sauvé“, a déclaré Russell à Speed Week.
“S’il avait quitté Mercedes ou la F1 alors que de mon côté, je rejoignais Mercedes, on m’aurait reproché le pas en arrière que l’équipe a fait [entre la saison 2021 et la saison 2022]“, a-t-il ajouté.
“Mais je pense que j’ai maintenant prouvé ce que je valais et ce que je pouvais faire, donc il n’y a pas de pression à cet égard.“
Vers une nouvelle bataille Hamilton-Russell en 2023 ?
En effet, à la surprise générale, George Russell a terminé la saison 2022 devant son illustre voisin de garage. Si la saison fut plus que compliquée pour la firme allemande (marsouinage & problèmes de traînée), l’éclaircie est venue de l’ancien pilote Williams. Auteur de la pole position en Hongrie, George Russell a également décroché la seule victoire des Flèches d’argent lors du Grand Prix de São Paulo.
“Je suis là pour faire mon travail le mieux possible et je pense que je suis en très bonne position“, a-t-il insisté.
En 2023, s’il devance une nouvelle fois Lewis Hamilton au classement final des pilotes, George Russell deviendra alors le seul coéquipier du septuple champion du monde à l’avoir battu deux années de suite. Toutefois, le jeune britannique affirme ne pas se soucier des statistiques.
“Je ne me préoccupe donc pas des statistiques ni de savoir si je suis dans le rythme de Lewis, car j’ai l’impression de l’avoir déjà prouvé au cours de l’année écoulée“, a conclu le natif de King’s Lynn.
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Daniil Kvyat, ancien pilote de F1, a décidé de concourir en sport automobile sous licence italienne. “J’ai toujours dit que le sport devait unir. C’est mon opinion. Mais j’ai grandi en Italie et nous avons donc décidé que je courrais avec une licence italienne et sous le drapeau italien.“
En effet, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a interdit aux sportifs russes de rouler sous les couleurs du drapeau Russe ainsi que du drapeau Biélorusse. Daniil Kvyat, qui a déménagé très jeune en Italie, roule donc aujourd’hui sous la bannière de son pays d’adoption.
Daniil Kvyat, de retour en Italie puisqu’il pilote pour Prema en WEC, a été interrogé sur la possible “crise“ que rencontre Ferrari en F1. En effet, après un début de saison 2022 prometteur, les espoirs d’une lutte pour le titre se sont rapidement évanouis face à la domination de Red Bull. Il en va de même pour cette nouvelle saison, l’écart entre les deux écuries semble même avoir augmenté.
“Je pensais que les choses se passeraient différemment pour eux, étant donné la bonne voiture qu’ils avaient en 2022“, a déclaré l’ancien pilote AlphaTauri.
Après trois Grands Prix, Ferrari ne compte que 26 points au classement des constructeurs. Aucune victoire, zéro podium et déjà deux abandons pour l’écurie de Maranello. Devancée au classement par Mercedes, elle accuse également un retard conséquent sur l’écurie surprise de la saison ; Aston Martin.
Ferrari aurait dû s’inspirer de Mercedes et d’Aston Martin – Kvyat
“Vu la situation actuelle, je dirais qu’il leur sera difficile de rebondir à court terme. Ferrari a besoin d’une révolution technique“, a-t-il ajouté.
“L’équipe a un nouveau patron, mais elle aurait peut-être dû engager des ingénieurs d’autres équipes. Ils auraient dû faire exactement ce que Red Bull a fait avec Mercedes ou Aston Martin avec Red Bull“, a conclu le natif d’Oufa en Russie.
En effet, la firme britannique s’est donné les moyens de réussir en F1. Aston Martin s’est, en effet, offert les services de Fernando Alonso, Dan Fallows, mais également d’une toute nouvelle usine et soufflerie. Après trois courses, l’écurie basée à Silverstone se positionne en seconde place du classement des constructeurs avec 65 points et trois podiums à son actif.
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