Après deux saisons en tant que pilote titulaire en Formule 1, Mick Schumacher a vu son avenir s’assombrir. En effet, le pilote allemand, fortement critiqué par Günther Steiner, son ancien directeur d’écurie a dû se résoudre à accepter une place de pilote de réserve en 2023.
Champion de Formule 3 en 2018 et de Formule 2 en 2020, les attentes étaient grandes vis-à-vis du pilote allemand quand ce dernier est arrivé en F1. Après une première saison non-représentative, car placé au volant d’une Haas dépassée, la seconde fut celle des premiers points en F1.
Toutefois, malgré cette progression, Mick Schumacher a eu du mal à donner la réplique à son nouveau coéquipier, Kevin Magnussen. La saison 2022 fut celle des premiers points, mais aussi celle des gros accidents. Mick Schumacher a, à plusieurs reprises, détruit sa monoplace.
Poussé vers la sortie par Haas et remercié par Ferrari en fin de saison, Mick Schumacher a tout de même trouvé un point de chute chez Mercedes. Toto Wolff a proposé le poste de pilote de réserve au fils de son ancien pilote. L’allemand âgé aujourd’hui de 24 ans espère rapidement retrouver une place sur la grille de la F1. Si l’on prend l’exemple de Nyck de Vries et d’Esteban Ocon, Mercedes a souvent aidé ses pilotes de réserve à retrouver un volant en F1.
Cependant, Bernie Ecclestone, ancien patron de la F1, a déclaré à RTL : “Il doit oublier ce rêve, car tôt ou tard, nous nous réveillons tous d’un rêve.“
“Il doit l’accepter et commencer à réfléchir à l’alternative qui s’offre à lui et essayer de la poursuivre.“
Mick Schumacher doit-il changer de manager ?
L’ancien argentier de la F1 pense que malgré son nom, Mick Schumacher n’a pas le soutien nécessaire pour revenir sur le devant de la scène.
“Je pense qu’il a besoin de quelqu’un qui veuille vraiment le mener au succès et s’occuper de lui tout le temps“, a-t-il déclaré.
Mick a pourtant le soutien total de sa mère Corinna et de Sabine Kehm, son manager et celui de son père.
“Ils ne sont pas le genre de personnes qui peuvent l’aider“, insiste Ecclestone. “Ils peuvent l’aider dans beaucoup de choses, mais pas pour une carrière de pilote de Formule 1“, a conclu l’ancien grand patron de la F1.
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Force est de constater que Charles Leclerc aura une nouvelle fois du mal à se battre pour le titre pilotes en 2023. Deuxième force du plateau en 2022, la Scuderia Ferrari est aujourd’hui devancée par Red Bull, Aston Martin et Mercedes. La frustration des années précédentes, ajoutée au mauvais début de la firme de Maranello en 2023 a fait naître la rumeur d’un possible départ de Charles Leclerc.
Alors même que le Monégasque est engagé avec Ferrari en 2024, Helmut Marko, conseiller de Red Bull, affirme que Leclerc peut probablement échapper à son contrat avant la fin de l’année 2024.
“Les clauses de performance sont courantes aujourd’hui“, a-t-il déclaré.
“J’aime Ferrari”
De son côté, Charles Leclerc n’a offert qu’un faible démenti lorsqu’il a été interrogé sur les rumeurs l’envoyant chez Mercedes en lieu et place de Lewis Hamilton.
“Non, il n’y a rien pour le moment“, a déclaré le Monégasque. “Je suis concentré sur le projet sur lequel je travaille actuellement.“
“Je n’ai pas eu de conversation avec Toto Wolff. Vous souriez parce que vous ne croyez pas, mais plus tard vous le verrez par vous-même.“
“J’aime Ferrari et je suis entièrement dévoué à l’équipe. Comme je l’ai déjà dit, j’ai pleinement confiance et je suis confiant pour l’avenir.“
“Après cela, nous verrons“, a conclu le natif de la principauté.
Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia, admet volontiers que son pilote de 25 ans est “frustré“ par ce début de saison 2023. Deux abandons en trois courses et seulement six points au compteur … Il y a effectivement de quoi être déçu.
“La frustration est une bonne chose“, a déclaré Vasseur. “Je serais déçu si Charles n’était pas frustré.“
“Nous avons eu une discussion pour comprendre ce qui devait être corrigé et nous nous améliorons chaque week-end. On ne peut pas reprocher à Charles d’être déçu.«
Ferrari doit-elle construire sa monoplace pour Leclerc ?
Alors que certaines grandes écuries mettent rapidement en place une hiérarchie entre ses pilotes, Ferrari n’arrive pas à passer le cap. Cela fait maintenant plusieurs années que la firme de Maranello peine à désigner un pilote numéro 1.
L’histoire met en valeur ces équipes qui ont développé leur monoplace pour un pilote en particulier.
“Si vous regardez les dernières années, toutes les histoires à succès ont été celles d’une équipe construite autour d’un pilote“, a déclaré le Français.
“Hamilton chez Mercedes, Michael chez Ferrari, Alonso chez Renault, la même chose chez Red Bull. Je pourrais citer de nombreux exemples.“
“Charles est donc un pilier important de la performance. Il a un rôle à la fois dans la voiture et à l’extérieur, et je suis convaincu de son dévouement à la cause“, a conclu le directeur de la firme italienne.
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En effet, la deuxième séance d’essais libres, qui avait normalement lieu le samedi matin dans ce format, était considérée comme inutile. Elle sera désormais remplacée par une deuxième séance de qualifications, qui déterminera la grille pour la course sprint de l’après-midi.
La nouvelle qualification sera appelée ‘sprint shootout’, les pilotes disposeront de 12 minutes en Q1, 10 minutes en Q2 et 8 minutes en Q3, pour réaliser un chrono.
La véritable évolution se situe bel et bien là. La course sprint est désormais un événement à part entière du week-end. Elle n’a plus d’impact sur la grille du dimanche. Jusque-là, les pilotes craignaient, en effet, d’hypothéquer leur chance pour le Grand Prix en cas d’accrochage lors du sprint.
Un nouveau format sprint “bénéfique pour le spectacle”
“Je pense que deux séances de qualifications sont une bonne idée“, a réagi le pilote danois. “Cela signifie que pendant la course sprint, il sera possible de pousser davantage“.
“Il n’y aura plus le risque de se retrouver sur les dernières lignes de la grille dimanche parce que quelque chose ne s’est pas bien passé pendant le sprint de la veille.“
“Avec le nouveau format, la prise de risque est plus judicieuse, ce qui est bénéfique pour le spectacle et je pense que les pilotes s’amuseront aussi davantage“, a conclu le pilote Haas.
La Commission de la F1 a également voté en faveur d’une augmentation du nombre d’unités de puissance autorisées par saison. Ce nombre passera de trois à quatre, avec effet immédiat.
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La F1 est en constante évolution et cherche à favoriser le spectacle en piste. Voté à l’unanimité par les écuries, Bakou va accueillir une nouvelle forme d’organisation d’un week-end sprint. La F1 organisera ce samedi une qualification “Sprint Shootout“, en lieu et place de la seconde séance d’essais libres.
C’est la première fois que l’Azerbaïdjan et qu’un circuit urbain va accueillir une course sprint. Les pilotes ont de fait exprimé leurs inquiétudes quant au risque d’endommager leur voiture en raison de la proximité des murs et des accrochages souvent nombreux à Bakou.
“C’est le premier week-end de course sprint de la saison, donc cela pourrait rendre les choses légèrement chaotiques“, a déclaré Max Verstappen.
“Nous devons juste essayer de prendre un bon départ ce week-end avec une séance d’Essais Libres 1 solide. Voyons ce que nous pouvons faire.“
En effet, les pilotes et les écuries n’auront que la séance d’EL1 pour parfaire leurs réglages. Les voitures seront ensuite placées sous régime de parc fermé au moment où elles sortiront des stands pour disputer la séance qualificative du vendredi.
“La pause a été longue et j’ai hâte de reprendre la compétition” – Max Verstappen
Après trois semaines sans course, le leader du championnat a ajouté : “C’est bon d’être de retour !“
“Bakou est un circuit difficile à gérer. Comme c’est un circuit urbain avec de longues lignes droites, il nous offre de multiples options de réglage d’ailerons.“
Red Bull arrive à Bakou avec le statut de favoris. Les écuries rivales auront à cœur de savoir si cette trêve printanière leur a permis de se rapprocher de la machine à gagner de Red Bull, la RB19.
La saison passée, Max Verstappen avait remporté la course devant Sergio Perez et George Russell. De son côté, Ferrari avait enregistré un double abandon, prémonitoire des soucis que rencontrera la firme italienne par la suite.
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Le directeur de l’écurie Red Bull a fait l’éloge de Daniel Ricciardo, septuple vainqueur en Grand Prix avec la firme au taureau rouge et qui a ensuite rejoint Renault puis McLaren.
Le directeur de l’écurie a même laissé entendre que la présence de l’Australien avait apaisé les relations plus que tendues entre Verstappen et Pérez. En effet, les deux pilotes vont probablement se disputer le titre en 2023.
Jusqu’à présent, Max Verstappen a remporté deux courses et Sergio Pérez une seule.
S’exprimant dans le podcast Talking Bull de l’équipe, Christian Horner a déclaré : “Je pense qu’avoir son énergie autour des deux pilotes leur permet de se sentir plus à l’aise.“
“C’est moins gênant entre eux, surtout quand ils sont en compétition et ils l’apprécient tous les deux parce que c’est ce genre de gars qu’on ne peut pas ne pas aimer [Daniel Ricciardo]“.
Christian Horner a également parlé des fonctions de Ricciardo dans l’équipe cette saison. Ce dernier est en train de se réintégrer dans la vie de l’écurie qui se trouve à Milton Keynes.
Il a déclaré que Ricciardo “fait beaucoup de travail de marketing“ et travaille sur le simulateur pour aider au développement de la voiture.
Horner a ajouté : “Il ne fera pas d’EL1, mais il fera des tests de pneus pour nous… et avoir un pilote sur le banc de la qualité et du calibre de Daniel est phénoménal pour nous“, a conclu le directeur de l’écurie championne du monde des constructeurs.
L’écurie autrichienne se présentera ce week-end à Bakou à l’occasion du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Grande favorite de l’épreuve, une écurie ou un pilote réussira-t-il à faire tomber les pilotes Red Bull ?
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