Esteban Ocon, qui s’était élancé depuis la voie des stands, a terminé la course en quinzième position, juste derrière son coéquipier. Au moment de rentrer au stand, à l’entame de son dernier tour, il s’est retrouvé face à une situation extrêmement dangereuse.
En effet, des photographes avaient été autorisés à se rendre dans la voie des stands afin de couvrir la célébration du podium. Problème, Esteban Ocon est venu les frôler à près de 100 km/h.
“Oui, ce n’est pas quelque chose que nous voulons voir“, a déclaré le pilote Français. “Je ne comprends pas pourquoi nous commençons à préparer le podium et la cérémonie alors que nous sommes encore en course, il reste un tour à faire et il y a encore des gens qui n’ont pas ravitaillé.”
“Je suppose que Nico n’est pas passé au stand à ce moment-là [NDLR : il était déjà passé au stand]. J’arrive à 300 km/h, je freine très tard et je vois les barrières et les gens tout autour.”
“C’est fou, ça aurait pu être un gros, gros accident aujourd’hui, c’est vraiment quelque chose qui doit être discuté, car c’est quelque chose que nous ne voulons pas voir“, poursuit Esteban Ocon.
“Je dois dire qu’à la vitesse à laquelle nous arrivons, surtout si près de la ligne, si je manque le point de freinage, c’est la catastrophe, donc c’est un moment de folie.“
“Il faut attendre que toutes les voitures aient passé le drapeau à damier et s’assurer qu’il n’y a plus de course dans la Pit Lane avant de commencer à préparer le podium. Ce n’est pas un mystère, c’est très simple.“
Les responsables du parc ferme de la FIA ont été convoqués par la FIA après la course pour s’assurer que cela ne se reproduise pas.
Un week-end à “oublier” pour Alpine et Ocon
Parti depuis la voie des stands avec des gommes dures, le pilote français a espéré jusqu’au bout du Grand Prix qu’une voiture de sécurité vienne lui donner un petit coup de pouce stratégique.
“Oui, nous avons essayé de garder les pneus en vie jusqu’au dernier moment, en espérant une voiture de sécurité et en espérant que quelque chose arrive pour que nous puissions gagner du temps ou des places et nous avons réussi à garder les voitures les plus rapides derrière, les deux McLaren.“
“Alex était très rapide aussi, et toute la course a été assez intense et la bataille était assez dure, mais malheureusement nous avons tout perdu une fois que nous sommes passés par les stands.“
Alpine a vécu un week-end cauchemardesque, alors même que l’écurie française amenait à Bakou de nouvelles pièces.
“Je suis sûr que les mises à jour fonctionnent et ce n’est pas le problème, c’est que nous n’avons pas pu les utiliser correctement. Nous aurons beaucoup de données. Heureusement, nous avons le prochain week-end pour renverser la vapeur et oublier ce week-end“, a conclu le coéquipier de Pierre Gasly chez Alpine.
Deuxième week-end de course consécutif sans point pour Alpine, qui se tourne déjà vers Miami.
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Chahuté au départ, percuté par son coéquipier, Fernando Alonso a tout de même réussi à faire grimper son AMR23 sur la troisième marche du premier podium de l’année. Sur la piste de Sakhir, l’ancien pilote Alpine a réussi à dépasser des Ferrari et des Mercedes en difficulté.
« C’était génial non ? » a demandé Nico Rosberg au pilote Aston Martin, élu pilote du jour par le public.
« Ouais, mec. Tu es mon put*** de héros », dit-il en s’adressant à Lance Stroll.
Aston Martin, 2e dans la hiérarchie
« Tout d’abord, je pense que je dois féliciter Lance, mon coéquipier. Il a été opéré il y a 12 jours et maintenant, il se bat avec tout le monde. Donc oui, c’est génial pour l’équipe. C’était un super week-end. Et oui, finir sur le podium pour la première course de l’année, c’est incroyable. C’est juste génial ce qu’Aston Martin a fait pendant l’hiver pour avoir la deuxième meilleure voiture lors de la première course. C’est tout simplement irréel. »
« Beaucoup de choses se sont passées cet hiver pour faire de l’Aston Martin la deuxième meilleure voiture du plateau 2023. Ce n’était pas attendu, mais je suis très heureux de ce qu’a fait l’équipe. »
« Oui, évidemment, j’aurais aimé partir devant eux et ensuite utiliser le rythme. Mais oui, nous n’avons pas eu le meilleur départ aujourd’hui. Et nous avons dû les passer sur la piste. »
« Les dépassements sur Hamilton et Sainz n’étaient pas simples … Sur les lignes droites, nous n’avions pas vraiment assez de vitesse par rapport aux Ferrari, donc il fallait trouver des endroits un peu étranges pour pouvoir les attaquer », a-t-il ajouté au micro de Canal +.
« Maintenant, on se prépare pour Djeddah », a conclu celui qui est aujourd’hui monté sur son 99e podium en Formule 1.
“Je suis vraiment content et très fier de mon équipe. Les choses se sont bien passées ici, ce n’est pas seulement à Bakou, je peux être bon partout. Maintenant, je suis concentré sur Miami, la saison est encore longue“, a déclaré le vainqueur de la course.
“Oui, cela a vraiment fonctionné pour nous aujourd’hui. Nous avons réussi à rester dans le train DRS et à maintenir la pression sur Max. Et oui, je pense que nous avons eu un meilleur départ lors de ce premier relais. Je pense que ça se présentait bien. Ça se présentait déjà bien de ce côté-là. Puis la voiture de sécurité est arrivée et a regroupé tout le monde. C’était donc une autre course avec les pneus durs.“
Une fois positionné en tête de la course grâce à l’intervention de la Safety Car, Sergio Pérez n’a pas laissé le moindre espoir à Max Verstappen. L’écart n’est jamais passé sous la seconde pendant le GP. Les deux Red Bull ont ensuite fait parler leur rythme de course pour s’envoler devant la Ferrari de Charles Leclerc.
“Je pense que c’était très serré entre nous. Nous avons poussé au maximum aujourd’hui. Nous avons tous les deux heurté le mur à plusieurs reprises, nous étions en train de pousser. La façon dont Max m’a attaqué tout au long de la course était vraiment dure, mais nous avons réussi à le garder sous contrôle.“
“Je suis là pour me battre, je pourrais même être en tête du championnat si on n’avait pas rencontré des problèmes en Australie“, a déclaré Sergio Pérez au micro de Canal +.
La chance sourit aux audacieux et Sergio Pérez avoue lui-même en avoir eu lors de cette course. Si la voiture de sécurité l’a propulsé en tête de la course, un mur de Bakou aurait bien pu mettre un terme à sa course.
Pérez a pu compter sur la chance à Bakou
“J’ai eu un peu de chance, surtout avec l’avant droit qui n’a pas explosé“, a conclu le pilote mexicain.
La lutte entre Sergio Pérez et Max Verstappen se poursuivra dès le week-end prochain à Miami.
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Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a rendu son verdict ; Red Bull est intouchable en course. Si elle est parfois bousculée en qualifications, personne n’arrive à suivre les monoplaces autrichiennes pendant le Grand Prix. Sergio Pérez et Mac Verstappen roulaient en effet une seconde plus vite au tour que la concurrence.
“Oui, encore une fois, je veux dire qu’ils sont dans une autre catégorie lorsqu’il s’agit de la course“, a déclaré Charles Leclerc. “Ils ont fait un très bon tour pour prendre la tête de la course. Mais sur 51 tours, ce n’était pas possible. Ils ont tellement plus de rythme que nous en course. Donc oui, comme je l’ai dit hier, je pense qu’ils ont trouvé quelque chose que nous n’avons pas encore trouvé. Et c’est là que nous nous concentrons, en ce moment, tout le monde travaille d’arrache-pied pour essayer de comprendre ce que nous pouvons faire en course, en particulier pour obtenir plus de performance.“
Premier podium pour Charles Leclerc et Ferrari en 2023, il y a du mieux du côté de l’écurie de Maranello.
“Ça fait du bien de finir enfin une course et de marquer quelques points“, a déclaré le Monégasque au micro de Canal +.
“Honnêtement, je me sens un peu mieux. Mais quand je vois l’écart, et je suis presque sûr que quand vous avez ce type d’écart, vous ne poussez probablement pas à 100%. Alors oui, nous ne savons pas vraiment à quel point nous avons comblé l’écart. Le sentiment est un peu meilleur. Mais encore une fois, l’Aston Martin a été très rapide aujourd’hui. Donc oui, nous avons encore beaucoup de travail.“
Leclerc a vu Alonso revenir dans ses rétroviseurs
En fin de Grand Prix, alors que les Red Bull menaient tranquillement la course, Charles Leclerc a vu Fernando Alonso revenir dans ses rétroviseurs en fin de course.
“Oui, il poussait. Je savais quelles étaient ses intentions au début, parce que c’est toujours ce qu’il fait. Il essaie de garder les pneus au début du relais et de pousser à la fin. J’ai donc essayé de faire la même chose. Et à la fin, c’était proche, mais pas assez pour Fernando aujourd’hui“, a conclu le pilote de la principauté.
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Charles Leclerc s’élançait une seconde fois ce week-end de la pole position. Le Monégasque a réussi a conserver sa position devant Max Verstappen et Sergio Perez. Les six premiers pilotes ont conservé leurs positions au départ. Le double champion du monde, frustré de son résultat de la veille s’est rapidement blotti dans les échappements de la Ferrari de Charles Leclerc. À l’entame du quatrième tour de la course, l’ouverture du DRS a permis au pilote de la Red Bull de prendre les commandes de la course.
Sergio Pérez a lui aussi profité de l’incroyable vitesse de pointe de sa RB19 pour s’emparer de la seconde place. Les deux Red Bull faisaient alors la course en tête, devant les deux Ferrari et la Mercedes de Lewis Hamilton. Le septuple champion du monde était de son côté sous la menace des deux Aston Martin d’Alonso et de Stroll.
Verstappen piégé par la Safety Car
L’accident de Nyck de Vries a déclenché la valse des arrêts aux stands. Piégé par les arrêts aux stands, Verstappen a vu Sergio Perez et Charles Leclerc lui ravir la première et la seconde place. L’autre grand perdant de cette période d’interruption fut Lewis Hamilton, passant de la cinquième à la dixième position. Le top cinq de la course était alors composé de Pérez, Leclerc, Verstappen, Sainz et Alonso.
La relance de la course s’est faite à l’entame du 14e tour. Max Verstappen a rapidement réussi à faire sauter le « bouchon » Leclerc. Juste derrière en vrai briscard, Fernando Alonso est venu s’infiltrer dans un trou de souris pour dépasser son homologue espagnol de la Scuderia Ferrari.
À la mi-course, le rythme de course des Red Bull a créé un véritable gouffre entre les deux monoplaces autrichiennes et la Ferrari de Leclerc. Près de 11 secondes séparaient le poleman de cette course du double champion du monde. L’écart entre Sergio Pérez et Max Verstappen s’était alors stabilisé à un peu plus d’une seconde.
Plus en difficulté, Carlos Sainz ne parvenait pas à revenir sur Fernando Alonso et voyait même Lewis Hamilton revenir dans ses rétroviseurs. Alors qu’ils avaient pris le départ depuis la voie des stands, Esteban Ocon et Nico Hülkenberg se retrouvaient en neuvième et dixième place de ce Grand Prix. Chaussés de pneus durs, ces deux pilotes ne s’étaient pas encore arrêtés.
Pierre Gasly, l’autre pilote français de l’écurie Alpine, vivait alors toujours un week-end compliqué. En effet, le pilote normand évoluait en fond de grille (dernier au 29eme tour).
Ayant amené plusieurs nouvelles pièces, notamment un nouveau fond plat, McLaren positionnait ses deux pilotes à la porte des points. Une belle performance quand on se rappelle des difficultés de la firme britannique en début de saison.
Sergio Pérez démontrait une nouvelle fois qu’il était à l’aise sur les pistes en ville, tenant la dragée haute à son coéquipier. Derrière les deux Red Bull, Charles Leclerc voyait grossir dans ses rétroviseurs la menace verte ; Fernando Alonso. Le pilote espagnol semblait déterminer un quatrième podium en autant de course.
À quinze tours de l’agitation du drapeau à damier, les positions en tête de la course semblaient figées. Se profilait toutefois une bataille entre Carlos Sainz cinquième et Lewis Hamilton sixième. Dans le même temps, Alfa Romeo a rappelé Guanyu Zhou aux stands pour retirer la voiture, premier abandon de la saison pour le pilote chinois.
Les pilotes sont restés calmes et seuls les arrêts aux stands d’Esteban Ocon et de Nico Hülkenberg ont fait bouger quelques positions. Les pilotes en tête de la course se disputaient, à distance, le point du meilleur tour. Ce dernier est passé de mains en mains, passant de Leclerc à Verstappen puis à Alonso et enfin à George Russell.
Sergio Pérez a finalement franchi la ligne d’arrivée en première position, doublé pour Red Bull. Il a devancé son coéquipier, Max Verstappen et Charles Leclerc. L’écart se resserre en tête du classement des pilotes. Max Verstappen, toujours leader, voit Sergio Pérez revenir à 6 petits points.
