Russell sur la pénalité d’Alonso : Il méritait son podium

Russell sur la pénalité d’Alonso : Il méritait son podium

George Russell a vécu une fin de course agitée. Lorsqu’à quelques tours de l’arrivée son ingénieur lui a indiqué que Fernando Alonso pourrait être pénalisé de “5 secondes“, le Britannique s’est mis en mode attaque maximale. Poussant comme un “dingue“ dans les derniers tours, le pilote Mercedes pensait avoir définitivement échoué au pied du podium en terminant à 5.1s de l’Espagnol.

“Une pénalité sévère” pour Alonso

Alors que George Russell répondait aux questions des journalistes dans le ‘carré des interviews’, il apprenait au même moment la pénalité infligée à Alonso et donc son podium. D’abord heureux, le vainqueur du Grand Prix du Brésil 2022, a ensuite très vite avoué que le pilote Aston Martin méritait le podium.

“Je ne sais pas pourquoi Fernando [Alonso] a été pénalisé, se questionnait-il au micro de la F1. ”Au final, je pense qu’il mérite de terminer P3. Je prendrai le trophée, c’est sûr, mais Fernando et Aston [Martin] méritent le podium. C’est une pénalité sévère pour Fernando.”

La réaction de George Russell apprenant qu’il montait sur le podium

Une attaque “risquée” pour Russell

“Je ne vais pas me plaindre“, a-t-il ajouté en souriant, sur Canal Plus. Russell a par ailleurs reconnu que l’attaque maximale en fin de course aurait pu mal finir.

“C’était risqué. Quand tu es en qualification, tu donnes tout sur un tour, c’est comme un sprint, le plus près possible du mur. Quand tu arrives en course, c’est [différent]. Ce n’est jamais possible de garder cette intensité. On ne peut pas faire un sprint au cours d’un marathon. Mais ces derniers tours ont été un sprint pendant quatre ou cinq tours. J’ai donc tout donné.

George Russell a ainsi décroché le premier podium de la saison pour son écurie Mercedes.


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Marko dénonce une équipe Mercedes “manipulatrice”

Marko dénonce une équipe Mercedes “manipulatrice”

La décision prise par la FIA de raccourcir les zones d’activation du DRS a été ouvertement critiquée par bon nombre d’équipes et de pilotes.

Conséquence de cette nouveauté introduite par l’instance dirigeante, les dépassements se sont montrés plutôt difficiles à Bakou, malgré la longue ligne droite des stands caractéristique du tracé urbain du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Avant le Grand Prix de Miami, plusieurs concurrents avaient une nouvelle fois exprimé leurs craintes à ce sujet, en premier lieu George Russell, le pilote Mercedes critiquant le fait que les pilotes n’avaient pas été consultés à ce sujet par la FIA.

Mercedes devrait se “concentrer“ sur sa voiture – Marko

Pourtant, Helmut Marko, le consultant de l’équipe Red Bull, considère que c’est bien l’équipe Mercedes qui est derrière cette décision.

Verstappen (Red Bull), Russell (Mercedes), Miami 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Verstappen s’est facilement débarrassé de la Mercedes de Russell à Miami – ©️ Red Bull Content Pool

“Les dépassements ont toujours été difficiles“, a expliqué l’Autrichien dans une interview à Motorsport-Magazin. “Mais ils le sont encore plus avec des zones de DRS raccourcies“.

“Et nous savons d’où ça vient.

Marko n’a pas hésité à préciser sa pensée, accusant ouvertement l’écurie rivale de Red Bull. 

“Nous devons arrêter d’intervenir avec ce genre de manigances manipulatrices. C’est bizarre que ce soit Mercedes qui, de toutes les équipes, gémisse le plus.“

“Pendant des années, Mercedes avait le moteur supérieur et ils étaient beaucoup plus en avance sur la concurrence que nous ne le sommes maintenant.

“Et puis, lorsque vous sortez une voiture [non-compétitive] deux années de suite, vous pourriez être avisé de vous concentrer là-dessus“, conclut Helmut Marko.

Alors que les zones de DRS ont été réduites à Bakou et à Miami, il est peu probable que la même tendance soit observée à Imola, prochain rendez-vous au calendrier, les 19-20-21 mai prochains, où les dépassements ont toujours été compliqués à réaliser.


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Alonso se moque de la pénalité : “J’étais sur le podium, j’ai pris le trophée”

Alonso se moque de la pénalité : “J’étais sur le podium, j’ai pris le trophée”

C’est la douche froide chez Aston Martin. Après une course maitrisée de bout en bout, Fernando Alonso a perdu son podium en raison d’une pénalité bien évitable. L’Espagnol avait en effet écopé de 5 secondes de pénalité en début de course, en raison d’un mauvais positionnement sur la grille.

Cette pénalité a ensuite été effectuée lors de son arrêt au stand sous Safety Car, après l’abandon de la deuxième Aston Martin. Lors de cet arrêt, les mécaniciens ont ainsi mal effectué les 5 secondes de pénalité.

Sur les images, il semble que ce soit le mécanicien à l’arrière ayant immédiatement enclenché son lève-vite (sans toutefois lever la voiture), qui ait causé cette pénalité !

“Aucune information” selon Alonso

Après avoir participé aux célébrations du podium, Fernando Alonso a appris sa pénalité. « Pour être honnête, cela ne fait pas très mal“, affirme-t-il au micro de Sky Sports F1. “J’étais sur le podium, j’ai fait les photos, j’ai pris le trophée, j’ai fêté ça avec le champagne. Maintenant, j’ai apparemment trois points de moins ; je n’en ai pas 15, mais 12.

”Personne ne m’a dit que ces cinq secondes [étaient nécessaires en fin de course]. Ils m’ont dit qu’il ne fallait que cinq secondes dans le premier relais, et j’en avais sept ou huit. Puis, dans le deuxième relais, il n’y a eu aucune information, pas même une enquête.

“Je sais que l’équipe essaie de revoir la situation avec les commissaires, parce que nous n’avons pas bien compris la deuxième pénalité. Je m’en soucie, mais pas tant que ça ! J’ai célébré. Maintenant, j’ai trois points en moins, essayons de les récupérer en Australie.


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Pour Ralf Schumacher, le plus gros problème de Ferrari vient de ses pilotes

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Sous les feux des critiques en fin de saison dernière en raison de l’accumulation de problèmes techniques mais également de nombreux errements stratégiques – qui ont valu à Mattia Binotto sa place à la tête de l’équipe -, la Scuderia Ferrari comptait bien prendre un nouveau départ en 2023, avec l’arrivée à sa tête d’un nouveau patron en la personne de Frédéric Vasseur.

Mais, si la structure italienne a certes affiché moins de fébrilité lors des cinq premiers Grand Prix de la saison, ses résultats intrinsèques demeurent décevants, avec un seul podium à mettre à l’actif de Charles Leclerc, troisième en Azerbaïdjan.

Et si ce dernier s’était mis en évidence dans les rues de Bakou en signant la pole position pour la course principale, mais également pour la course sprint, le Monégasque a commis une erreur préjudiciable lors des qualifications à Miami, en sortant de la piste avant d’aller taper le mur de pneus. 

Parti septième, le Monégasque a terminé au même rang à l’issue de la course. Quant à Carlos Sainz, après une bonne troisième place décrochée lors des qualifications, l’Espagnol est rentré dans le rang le dimanche, croisant la ligne d’arrivée en cinquième position, après avoir notamment écopé d’une pénalité de cinq secondes pour vitesse excessive dans les stands, le Madrilène ayant bloqué ses roues à l’entrée de la pitlane lors de son premier arrêt.

Leclerc (Ferrari) après son crash en EL2 à Miami 2023 - ©️ Ferrari
Leclerc et Sainz sont en difficulté au volant de leur F1 version 2023 – ©️ Ferrari

Schumacher : “L’équipe Ferrari fait un meilleur travail que ses pilotes”

Ainsi, pour Ralf Schumacher, ancien pilote de F1 et aujourd’hui consultant pour la télévision allemande, le point faible de la Scuderia Ferrari est bel est bien ses pilotes à l’heure actuelle. 

“La voiture n’est pas géniale“, a déclaré l’ancien pilote Williams sur Sport1, “mais c’est mieux qu’on ne le dit.

“L’un des pilotes [Sainz] freine mal à l’entrée des stands, tandis que l’autre a du mal à boucler un tour rapide sans sortir.

Frank Williams m’aurait coupé les oreilles [si j’avais fait ça]“, continue Schumacher. “La tendance n’est tout simplement pas bonne.“

Dans le même temps, Ralf Schumacher estime que Frédéric Vasseur n’a pas grand-chose à se reprocher depuis sa prise de poste à la tête de la Scuderia.

“Il s’est déjà passé beaucoup de choses depuis qu’il a pris ses fonctions“, poursuit le frère de Michael Schumacher.

“A mes yeux, le plus gros problème, ce sont les pilotes. Ils ne sont tout simplement pas assez cohérents.“

“Avec ses erreurs, Leclerc montre qu’il n’a pas la maturité ou peut-être qu’en fin de compte, il n’est pas toujours assez bon pour remporter un championnat du monde pour Ferrari.

“Et Sainz était à huit dixièmes de Leclerc sur le week-end. Pour être honnête, l’équipe Ferrari fait actuellement un meilleur travail que ses deux pilotes.


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RÉCAP DE COURSE : Victoire de Pérez devant Verstappen – 100e podium pour Alonso

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Départ : Alonso passe Pérez… mais prend une pénalité

Le “lion” Fernando Alonso a comme attendu sévi dès le départ. Grâce à un envol magnifique, l’Espagnol a pris la tête de la course. Problème, il s’est mal positionné sur la grille. À l’image d’Ocon à Bahreïn, il a ainsi écopé de 5 secondes de pénalité.

Pérez a très rapidement passé le double champion du monde sans toutefois le distancer. L’Aston Martin avait, en effet, beaucoup de rythme en début de course sur les médiums.

Les rémontées de Leclerc et Verstappen

Partis respectivement P12 et P15, les deux premiers du championnat 2022, sont vite remontés à l’avant de la grille. Le pilote Monégasque, chaussé de pneus tendres, a ainsi passé les Alpine et Hamilton pour atteindre la 5e place, suivi juste derrière par Verstappen 6e.

Après 15 tours, Lance Stroll lançait la première salve d’arrêt pour les leaders. Un mauvais choix effectué par Aston Martin puisque le Canadien s’est ensuite fait ”overcuté“ par les pilotes Ferrari.

Safety Car : Stroll arrêté en piste

Comme toujours à Djeddah, la Safety Car est entrée en piste, suite à l’arrêt de la voiture de Lance Stroll. Le Canadien a en effet été lâché par son Aston Martin.

La voiture de sécurité en piste, Pérez, Alonso, Russell, Verstappen et Hamilton en profitait pour passer au stand. De son côté, Alonso effectuait sa pénalité sans perdre de place. Un arrêt au stand qui va finalement coûter cher à l’Espagnol.

À l’inverse, Charles Leclerc était dépassé sous Safety Car par Max Verstappen mais surtout par Lewis Hamilton. Le Monégasque était ainsi énervé à la radio que l’on ne l’ait pas prévenu suffisamment tôt…

Verstappen facilement P2 au restart

Une fois la course relancée, Max Verstappen a facilement passé Russell et Alonso avec une vitesse de pointe hallucinante. Les Red Bull étaient ainsi de retour aux deux premières positions de la course.

Des alertes avant un doublé pour Red Bull

Max Verstappen a bien essayé de revenir sur Sergio Pérez mais le Mexicain a tenu son rang en affichant un gros rythme.

Pour Red Bull, c’est la fiabilité qui était avant tout préoccupante. Max Verstappen s’est plaint de sa transmission, alors que son coéquipier a indiqué à la radio des soucis avec ses freins.

Incapable de revenir sur Pérez, le double champion du monde en titre a malgré tout signé un impressionnant meilleur tour dans la dernière boucle. Son ingénieur lui avait pourtant bien indiqué quelques tours plutôt, que cela ne le concernait pas.

Un meilleur tour important qui lui permet de conserver la tête championnat pour un point.

Pénalité pour Alonso

Après la course, Fernando Alonso a finalement reçu une pénalité de 10 secondes car son équipe avait mal réalisé sa pénalité ! George Russell en profite donc pour monter sur le podium.

UPADTE : Pénalité annulée pour Alonso

Le classement du Grand Prix d’Arabie Saoudite

PPiloteÉcart
1 Sergio Pérez 
2 Max Verstappen5.355 
3 Fernando Alonso 20.728 
4 George Russell 25.866
5 Lewis Hamilton31.065 
6 Carlos Sainz35.876 
7 Charles Leclerc43.162 
8 Esteban Ocon52.832 
9 Pierre Gasly54.747 
10 Kevin Magnussen1’04.826 
11 Yuki Tsunoda1’07.494 
12 Nico Hülkenberg1’10.588 
13 Zhou Guanyu1’16.060 
14 Nyck de Vries1’17.478 
15 Oscar Piastri1’25.021 
16 Logan Sargeant1’26.293 
17 Lando Norris1’26.445 
18 Valtteri Bottas 
 Ab. Alexander Albon 
 Ab. Lance Stroll 


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Crédit classement course sur aperçu Twitter : F1TV
Alonso s’en prend à Ocon dont le comportement n’était pas “bénéfique” pour Alpine

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Fernando Alonso a quitté l’écurie Alpine fin 2022, et comme souvent dans sa carrière, ce départ ne s’est pas fait sans rancoeur. En effet, sa relation avec Esteban Ocon s’est petit à petit dégradée au fil des deux années passées ensemble chez Alpine.

Alors qu’on avait vu l’Espagnol très enthousiaste à l’égard de son coéquipier en Hongrie 2021, lors de la première victoire en F1 du Français, le ton n’était plus du tout le même en fin de saison 2022.

Lors de la course sprint du Brésil, un double incident entre Alonso et Ocon avait déclenché de véritables tensions au sein de l’écurie française. “Il a eu des problèmes dans le passé avec Pérez et Verstappen. Une course de plus et ce n’est pas mon problème l’année prochaine“, avait déclaré Alonso au Brésil au micro Canal+.

Stroll et Alonso, Aston Martin, Miami 2023 - ©️ Aston Martin
La collaboration entre Stroll et Alonso semble bien fonctionner, pour l’instant – ©️ Aston Martin

Alonso : “L’année dernière, mon équipier me prenait toujours pour première cible”

Interrogé par Sky Sports F1 sur sa relation avec Lance Stroll chez Aston Martin, Fernando Alonso ne s’est pas gêné pour glisser une comparaison avec celle vécue chez Alpine aux côtés d’Esteban Ocon. Inutile de préciser que cette comparaison est peu flatteuse pour le Français.

J’ai essayé d’aider Lance [Stroll à Bakou], mais il ne faut pas oublier qu’il est aussi très intelligent“, affirme Alonso.

“Et c’est un pilote qui, je pense, en tant que coéquipier, comme nous l’avons vu à Bakou, nous avons parlé d’économiser les pneus, nous ne savions pas exactement comment les pneus allaient durer dans un format sprint… Nous économisions les pneus et il a dit : ‘je n’attaquerai pas Fernando.’“

“L’année dernière, j’avais peut-être le contraire. Mon équipier me prenait toujours pour première cible. Cela n’a évidemment pas été bénéfique pour l’équipe. Je pense donc que Lance joue également un rôle dans cette relation“, a conclu Fernando Alonso.


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