Adrian Newey aurait rejeté les approches de Mercedes

Adrian Newey aurait rejeté les approches de Mercedes

Adrian Newey est une personnalité connue et reconnue du monde de la F1. Le Britannique évolue dans les paddocks depuis de nombreuses saisons et a rencontré le succès à de multiples reprises. Pour de nombreux spécialistes de la Formule 1, il est l’un des ingénieurs les plus talentueux de sa génération.

Le Britannique a été à l’origine de 12 titres constructeurs et de 13 titres pilotes en F1. Son palmarès attire les convoitises et celui qui est aujourd’hui engagé avec Red Bull a récemment été approché par une écurie rivale.

C’est ce qu’affirme f1-insider.com, qui rapporte qu’Adrian Newey a reçu un appel téléphonique d’un ancien employé de Red Bull. Ce dernier travaillerait aujourd’hui chez Mercedes comme assistant personnel de Toto Wolff, directeur des Flèches d’argent.

“Toto Wolff ne semble pas avoir une confiance totale en ses propres employés pour résoudre les problèmes de leur voiture“, a déclaré Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1.

Christian Horner et Adrian Newey à Djeddah ©️ Red Bull Content Pool

Toutefois, Red Bull a vite fermé la porte à toute approche d’une écurie adverse en affirmant que son ingénieur de génie n’allait pas quitter de sitôt l’écurie de course autrichienne.

Newey engagé avec Red Bull pour de “nombreuses années”

Christian Horner s’est exprimé sur Sky Sport News à ce sujet. “Nous ne parlons pas de contrats ou de longévité de contrats, mais il sera là pour de nombreuses années à venir“, rassure le boss de Red Bull.

“Il y aura toujours des rumeurs dans ce paddock, c’est la Formule 1. Il est un élément important de notre équipe et un élément populaire de notre équipe.“

“C’est formidable de l’avoir avec nous sur le long terme, mais aussi d’être impliqué dans certaines des choses dans lesquelles nous nous engageons maintenant“, a conclu Horner.

L’avenir d’Adrian Newey semble donc s’écrire avec Red Bull, mais aussi avec de nouveaux titres mondiaux. L’écurie semble avoir trouvé le « petit truc en plus » sur sa RB19 pour reléguer la concurrence à plusieurs secondes. Max Verstappen et Sergio Perez ont, pour le moment, remporté tous les Grand Prix de ce début de saison. 


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Alonso et la tentation de prolonger son contrat avec Aston Martin

Alonso et la tentation de prolonger son contrat avec Aston Martin

Le double champion du monde espagnol semble avoir trouvé une seconde jeunesse avec Aston Martin. Après plusieurs années d’errance entre différentes écuries de F1, le natif d’Oviedo a enfin retrouvé la voie des podiums. En ce début de saison 2023, Fernando Alonso est monté sur le podium à quatre reprises en cinq courses.

Fernando Alonso aurait vraisemblablement quitté Alpine après que cette dernière lui ait proposé une prolongation de contrat portant sur une seule et unique année. Fernando Alonso a donc fait le choix de quitter l’écurie française pour rejoindre Aston Martin. Selon l’ancienne compagne du pilote espagnol, le contrat « pluriannuel » de ce dernier avec Aston Martin porterait en fait sur deux saisons fixes : 2023 et 2024.

Stroll et Alonso, Aston Martin, Miami 2023 - ©️ Aston Martin
Stroll et Alonso tout sourire à Miami – ©️ Aston Martin

Toutefois, le début de saison de l’espagnol pourrait lui donner l’envie de rapidement songer à prolonger l’aventure avec Aston Martin. Le pilote de 41, auteur d’un très bon début de saison, est aujourd’hui le meilleur pilote des autres. Troisième au Championnat du monde des pilotes, il ne peut qu’assister à la domination sans partage de Red Bull et de ses pilotes.

Les choses semblent aller mieux que prévu cette année et cela signifie peut-être que nous serons tentés de prolonger le contrat à l’avenir“, a déclaré Alonso au journal sportif espagnol Marca.

“Je me sens frais, je me sens rapide, je me sens motivé. Je ne sais pas encore si ce sera pour deux, trois, quatre ou quelques années“, a-t-il ajouté auprès de l’agence de presse SID.

Alonso veut finir en beauté sa carrière en F1

Toutefois, le double champion du monde espagnol sait que les dynamiques peuvent rapidement s’inverser en F1. De plus, le calendrier de la discipline ne cesse de s’allonger, mettant à mal les vies familiales des pilotes et du personnel des écuries.

Mais il y a aussi la tentation d’en finir, et de le faire avec le sourire. Honnêtement, je ne sais pas.

“Pour être en F1, vous abandonnez votre famille, votre vie et vos amitiés, alors cela doit en valoir la peine. Surtout, à la fin de ma carrière, je veux me battre à nouveau pour quelque chose d’important.

Mike Krack, nouveau patron d’Alonso en F1, pense que son pilote pourrait même remporter son troisième titre de champion avec Aston Martin.

Tout est une question de motivation et celle de Fernando est intacte“, a-t-il déclaré à Sport Bild.

Nous allons devoir progresser parce que Red Bull est très, très forte. Mais si nous lui donnons une voiture pour cela, il peut redevenir champion du monde.“


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Ferrari en tête du classement des arrêts au stand les plus rapides

Ferrari en tête du classement des arrêts au stand les plus rapides

Alors que de nombreuses courses ont été gâchées dans le passé chez Ferrari en raison d’arrêts ratés, l’exercice du pit stop est devenu un enjeu majeur pour la Scuderia. On se souvient, par exemple, du Grand Prix des Pays-Bas 2022, où les 4 pneus n’étaient pas prêts pour Carlos Sainz.

Objectif : 1000 arrêts

Pour remédier à ce problème récurrent, Ferrari s’était fixée un objetif élevé cet hiver. Motorsport Italie avait, en effet, révélé que l’écurie italienne souhaitait réaliser 1000 arrêts au stand pendant la trêve.

Un entraînement intensif qui a visiblement payé. Ferrari a réalisé l’arrêt au stand le plus rapide de la saison à Djeddah en 2.10 secondes, après avoir déjà été les plus rapides à Bahreïn. Plus impressionnant encore, la Scuderia a effectué 4 des 5 arrêts les plus rapides de la saison pour l’instant. La régularité est évidemment le nerf de la guerre pour les écuries.

Le top 5 des arrêts les plus rapides en 2023

PÉcuriePiloteCourseTemps
1FerrariLeclercArabie saoudite2.10s
2FerrariLeclercBahreïn2.22s
3Red BullVerstappenBahreïn2.25s
4FerrariSainzBahreïn2.31s
5FerrariSainzBahreïn2.36s
Source : DHL

L’arrêt au stand le plus rapide de la saison réalisé par Ferrari à Djeddah

Sous les 3 secondes = arrêt réussi chez Ferrari

Cité par Motorsport Italie, Diego Ioverno, ingénieur responsable des départements d’assemblage chez Ferrari avait détaillé avant la saison comment la Scuderia jugeait ses pit stops. “Les arrêts de moins de 3 secondes sont considérés comme très bons », expliquait-il. “Ceux de 3,5 secondes sont bons mais pas parfaits, ceux de moins de 4 secondes sont inadéquats et ceux de plus de 4,5 secondes sont considérés comme des échecs“.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Honda et Aston Martin se rapprochent d’un partenariat pour 2026

Honda et Aston Martin se rapprochent d’un partenariat pour 2026

Alors qu’Honda avait décidé de quitter la F1 en fin d’année 2021, la marque japonaise est toutefois restée bien impliquée dans la discipline reine en fournissant toujours leur moteur à Red Bull jusqu’à fin 2025.

L’année suivante, une nouvelle réglementation moteur verra le jour, et Honda qui a manifesté son intérêt auprès de la FIA, n’a toutefois aucun accord pour fournir une équipe. En effet, même si la collaboration avec Red Bull est couronnée de succès, l’écurie championne du monde a déjà officialisé un partenariat avec Ford dans le cadre de ces nouvelles règles.

C’est ainsi que le motoriste japonais est à la recherche d’une écurie en vue de 2026. Si l’on met de côté Red Bull et les quatre équipes usines (Mercedes, Ferrari, Alpine, Sauber/Audi), Honda n’a que très peu de choix. McLaren et Aston Martin sont alors les deux entités restantes les plus susceptibles de se battre aux avant-postes.

Marko et Horner (Red Bull) avec les dirigeants de Honda, Bahreïn 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Helmut Marko et Christian Horner avec les dirigeants de Honda à Bahreïn cette saison – ©️ Red Bull Content Pool

Aston Martin futur écurie usine ?

C’est ainsi que The Race rapporte qu’un partenariat entre Aston Martin et Honda semble de plus en plus probable à l’horizon 2026. Cette association permettrait ainsi à la marque japonaise d’équiper une top team tandis que l’équipe britannique ne serait plus dans le rôle de simple client moteur de Mercedes.

En effet, Aston Martin, menée par l’ambitieux Lawrence Stroll, deviendrait alors une véritable écurie usine, une situation toujours considérée comme étant un avantage à long terme si l’on veut dominer la discipline.

Le père de Lance Stroll, certes satisfait du bond en avant de son équipe cette saison, n’est pas du genre à se contenter d’une deuxième place. L’objectif est bel et bien de remporter des courses et des titres pour Aston Martin, et pour cela le milliardaire canadien souhaite mettre toutes les chances de son côté.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Max Verstappen : les deux voitures doivent être fiables

Max Verstappen : les deux voitures doivent être fiables

Victime de la casse de sa transmission en qualifications, Max Verstappen était ainsi contraint de réaliser une course d’attaque depuis la 15e place à Djeddah. Déjà P2 à la mi-course, le Néerlandais n’a toutefois pas pu remonter sur son coéquipier.

Une fiabilité préoccupante

C’est un Verstappen déçu qui s’est présenté en conférence de presse après la course. Certes, la RB19 est la meilleure voiture et de loin, mais la fiabilité constitue une réelle inquiétude pour les champions du monde en titre.

“Il ne s’agit pas seulement du rythme de la voiture : nous devons nous assurer que nous sommes fiables et que nous n’avons pas de problèmes”, pestait le champion du monde 2022. ”Je veux dire que mon premier week-end n’a pas été très propre, à cause du changement d’équilibre entre les essais [de pré-saison] et le week-end de course, et d’autres choses qui se passent en arrière-plan.

Un point sépare les pilotes Red Bull au championnat
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Verstappen “pas là pour être deuxième”

Et maintenant, après trois séances d’essais positives, j’ai eu un problème en qualification“, poursuit Max Verstappen. “Bien sûr, je suis remonté à la deuxième place, ce qui est une bonne chose. Et bien sûr, en général, le sentiment général dans l’équipe, tout le monde est heureux, mais personnellement, je ne suis pas heureux. Je ne suis pas là pour être deuxième, surtout quand vous travaillez très dur à l’usine pour vous assurer que vous arrivez ici dans un bon état, et que tout est parfait.

Maintenant qu’il est presque certain que le titre va se jouer en interne chez Red Bull, le Néerlandais met la pression sur son équipe pour amener deux voitures fiables.

Et puis oui, vous devez faire une remontée, ce que j’aime bien – je veux dire, ça ne me dérange pas de le faire – mais quand vous vous battez pour un championnat et surtout, vous savez, quand il semble que c’est juste entre deux voitures, nous devons nous assurer que les deux voitures sont également fiables.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :

Vasseur : “On est complètement à côté de la plaque” en pneus durs

Vasseur : “On est complètement à côté de la plaque” en pneus durs

P6 et P7 à l’arrivée à Djeddah, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont été incapables de se battre pour le podium. Malgré un rythme encourageant en qualifications et même en première partie de course, le passage aux pneus durs a révélé les faiblesses de la SF-23.

Vasseur : “Ça ne va pas”

Invité à réagir sur Canal Plus, Fred Vasseur n’a pas caché sa déception, mais aussi son incompréhension face au rythme de ses monoplaces. “Satisfait ? Pas du tout“, répondait le Français. “On avait plutôt un bon rythme en qualif. On était largement devant Aston [Martin] et Mercedes et c’était le contraire en course. Donc il faut qu’on comprenne pourquoi on a une si grosse perte entre les deux par rapport à la concurrence.

Ferrari a souffert à Djeddah
Crédit : Ferrari

”Je dirais que c’était plutôt pas trop mal en début de course, surtout pour Charles [Leclerc] qui a réussi à remonter de P12 à P6. Mais avec les [pneus] durs, on s’est complètement écroulés. Ça ne va pas. Il faut qu’on comprenne ce qu’il se passe avec ces pneus. Je ne blâme pas du tout les pneus, c’est nous qui ne sommes pas capables de les faire marcher.“

Un pneu dur qui pose question

“Je ne pense pas que ça vienne spécialement du pneu en lui-même ou du type de course, c’est qu’on arrive pas à faire fonctionner le pneu de notre côté, côté châssis, sur le rythme [en pneus durs]“, a reconnu l’ancien directeur de l’écurie Alfa Romeo.

“On est plutôt 3/4 dixièmes devant Mercedes et Aston [Martin] en qualifications sur un tour, et tout le monde pousse. Quand on se retrouve en course, sur le premier relais, je pense qu’on est plutôt dans le match, voire un peu mieux qu’eux. Et avec le deuxième type de pneus (les durs), on est complètement à côté de la plaque.“

“On est derrière, à nous de comprendre et de corriger“, concluait Vasseur.


Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !

Lire aussi :