Troisième à l’arrivée du dernier Grand Prix, Fernando Alonso attend avec impatience de jauger les performances de l’AMR23 sur une nouvelle piste, aux caractéristiques bien différentes de celles de Bahreïn.
“C’est la question. Est-ce que les performances seront les mêmes qu’à Bahreïn, nous le saurons dimanche soir, c’est tout“, a déclaré le natif d’Oviedo en conférence de presse.
Alonso n’a “rien” apporté de son passage chez Alpine
Il a alors été demandé au double champion du monde espagnol s’il avait pu apporter avec lui quelque chose de spécifique de ses deux années passées avec Alpine, chez Aston Martin.
“Rien qui ne me vienne à l’esprit”, a-t-il affirmé. “Je pense que nous [Aston Martin] avons juste peaufiné certaines choses dans la façon dont nous préparons la course, dans la façon dont nous abordons le week-end – au niveau des réunions, du timing, de la présentation, en nous concentrant sur les points importants. Des choses sur lesquelles vous travaillez avec vos ingénieurs et avec l’équipe de performance le week-end, mais aussi le travail sur le simulateur de l’usine.”
Alonso à nouveau sur le podium ce week-end ? Crédit : Aston Martin
Seulement le début du projet Aston Martin
”Nous avons Stoffel [Vandoorne] et Felipe [Drugovich] dans le simulateur, donc nous essayons d’être sur la même longueur d’onde au sujet des choses que nous souhaitons, parce qu’il est très facile de se perdre en termes de performance, sur la voiture ainsi que sur le développement quand les pilotes de simulateur demandent quelque chose que les pilotes de course ne veulent pas.”
“Évidemment, ce projet n’en est qu’à ses deux ou trois premiers mois et beaucoup de personnes sont nouvelles dans l’équipe, dans le département technique, dans le bureau d’études, lors des week-ends de course. Il y a donc encore beaucoup de choses à venir.”
Alonso – l’Aston Martin n’est pas une Red Bull verte
Fernando Alonso a également répondu aux piques lancées par le giron Red Bull plaisantant sur le fait que l’Aston Martin ressemblait fortement à la RB18 de 2022.
“Il n’y a rien à dire“, a-t-il déclaré. “Nous sommes concentrés sur nous-mêmes. Il y a des choses très évidentes sur la voiture qui marquent de grandes différences. Tout le monde dans l’équipe a fait des efforts considérables pour construire cette voiture, avec des idées uniques. Donc, vous savez, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention et comme vous l’avez dit, ce n’était même pas vrai, parce que la voiture est très différente”, a conclu celui qui aimerait bien monter sur un 100e podium en F1 ce week-end à Djeddah.
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Alors que le contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes arrivera à son terme en cette fin de saison, l’annonce d’un nouvel accord tarde à venir. Pourtant, les deux parties ne cachent pas leurs volontés de prolonger ce contrat.
Ces longueurs ont fait naître de nombreuses rumeurs ces derniers mois dans les couloirs des paddocks de Formule 1. Alors que certaines voient Lewis Hamilton prendre sa retraite en fin de saison, d’autres l’envoient chez Ferrari en lieu et place de Charles Leclerc. Ce dernier ferait, toujours selon ces rumeurs, le voyage opposé vers Mercedes.
Au milieu de toutes ces rumeurs, Toto Wolff, directeur de l’écurie allemande, a tenu à mettre un terme à ces bruits de couloirs. Selon l’Autrichien, Lewis Hamilton et Mercedes vont se rencontrer dans les semaines à venir afin de signer un nouveau contrat.
“Tout le monde est en train de créer des rumeurs sur ce sujet“, a-t-il déclaré à Sky Deutschland. “Dans quelques semaines, nous nous rencontrerons et nous signerons le renouvellement du contrat.“
Hamilton et le rêve d’un huitième titre en F1
Dans l’optique d’une prolongation de son contrat avec Mercedes, quels seront les futurs objectifs du champion britannique ?
Il ne s’en cache pas, Lewis Hamilton cherche bien à décrocher une huitième couronne en Formule 1. Cela ferait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la discipline. Pour rappel, le Britannique compte autant de titres mondiaux que Michael Schumacher (sept).
Le pilote Mercedes détient actuellement le record du nombre de podiums (192), de pole positions (103) mais également de victoires (103).
Toutefois, Lewis Hamilton aura de la concurrence au sein même de son écurie. En effet, l’arrivée de George Russell a quelque peu bouleversé l’ordre qui y est établi depuis plusieurs saisons.
George Russell a fait une entrée fracassante au sein de Mercedes la saison passée. Après trois saisons bloquées en fond de grille avec Williams, Russell a brillé sous ses nouvelles couleurs en 2022. En effet, il a été le seul pilote Mercedes à signer une pole position, mais aussi à décrocher une victoire en course sprint et en Grand Prix. Au terme d’une saison compliquée pour les Flèches d’Argent, le jeune britannique a même devancé son illustre coéquipier au classement des pilotes en 2022.
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Au volant de sa Red Bull, Sergio Pérez est allé décrocher le week-end dernier une victoire de prestige dans les rues de Bakou. Le natif de Guadalajara a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan devant Max Verstappen, son coéquipier chez Red Bull.
Sergio Pérez a aujourd’hui la réputation d’être un excellent pilote sur les tracés urbains. En effet, sur ses six victoires en carrière, cinq ont été obtenues sur des pistes en villes (Monaco, Singapour, Djeddah et Bakou). Cette proportion à plutôt gagner sur des pistes atypiques est-elle un frein pour le pilote de la Red Bull numéro 11 ?
“La façon dont j’ai gagné à Bakou sur le rythme pur, peu importe que ce soit un circuit urbain ou un circuit permanent. Si je suis capable de faire cela à Bakou, je peux le faire sur n’importe quel circuit“, a déclaré Sergio Pérez.
Au classement des pilotes, seuls six petits points séparent le leader du championnat des pilotes de son dauphin. Fort de ses deux titres mondiaux consécutifs, on pourrait croire que Red Bull tente de favoriser son pilote batave. Toutefois, Sergio Perez assure ou tente de se rassurer, Red Bull ne fera pas de différence.
“Oui, je le crois. Je pense que l’équipe me soutiendra autant qu’elle le fait avec Max. C’est ce qu’elle fait depuis le début de la saison.“
Pour battre son coéquipier, Perez va devoir piloter à la perfection
Loin de se mettre la pression, Sergio Pérez apprécie cette période de sa carrière et construit sa saison course après course. Le pilote mexicain le sait, il faudra piloter à la perfection chaque week-end s’il veut remporter une première couronne mondiale en F1.
“C’est un plaisir énorme, vous savez. C’est ce pour quoi vous avez travaillé toute votre vie. Et je ne fais qu’apprécier. Je n’ai aucune pression. J’ai eu une belle carrière. Je veux juste gagner beaucoup plus de courses maintenant et je ne pense qu’à Miami. Pour l’instant, je ne pense pas trop au championnat pour le moment. Je pense surtout à la course par course, à ce qu’il faut faire pour être meilleur ici à Miami“, a déclaré l’ancien pilote Racing Point.
“Je me concentre davantage sur l’apprentissage de ce que j’ai fait de mal à Bakou, sur ce que je peux améliorer et sur la collaboration avec mes ingénieurs. Et je pense que c’est la meilleure façon de gagner le championnat : en progressant tout au long de la saison.“
“Je sais que si je ne suis pas parfait dimanche, je ne pourrai pas gagner la course. La seule chance que j’ai de battre Max, c’est d’être parfait. Il faut être capable de faire la différence quand c’est important“, a conclu le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull.
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Le pilote de la Scuderia Ferrari attend avec impatience les améliorations amenées par la firme italienne, même si selon lui, elles ne suffiront pas à rattraper Red Bull en course. Interrogé en amont du Grand Prix de Miami, Charles Leclerc revient sur son début de saison et son week-end de course à Bakou.
“Oui, c’était bien. Après les trois premières courses, c’était vraiment mauvais“, a déclaré le pilote Ferrari. “Nous n’avons évidemment pas eu de chance à Bahreïn, en étant troisièmes et en ayant ce problème technique qui nous a déjà valu une pénalité pour la deuxième course. Ensuite, l’incident avec Lance [Stroll] en Australie nous a valu un abandon. Mais en Azerbaïdjan, tout s’est très bien passé. Nous avons décroché notre première pole, ce qui est formidable.“
“Je pense que cela confirme à quel point notre voiture est forte, surtout en qualifications, mais ensuite en course, nous avons montré nos faiblesses, à savoir que nous devons encore travailler sur notre rythme de course. La Red Bull est tout simplement trop forte pour l’instant“, poursuit Charles Leclerc.
Ferrari a fait le choix de ne pas amener d’amélioration à Bakou du fait du format sprint du week-end. La firme de Maranello arrive donc en Floride avec de nouvelles pièces sur sa SF-23. L’objectif est bien évidemment d’aller chercher les Red Bull, même si de l’aveu même du pilote monégasque, il faudra encore attendre pour voir une Ferrari se battre avec une RB19.
“Cela devrait aller dans le bon sens ; je ne pense pas que ce sera suffisant pour se battre avec eux, mais oui, cela ira dans le bon sens, j’en suis sûr.“
Leclerc va “faire de son mieux” pour éviter que la course soit ennuyeuse
Enfin, Charles Leclerc a déclaré qu’il allait faire tout son possible pour les courses en 2023 ne soient pas ennuyeuses. En effet, depuis le début de saison, Red Bull a remporté tous les Grand Prix.
“Je ferai de mon mieux pour que ce ne soit pas ennuyeux, mais au final, c’est un sport. C’est comme dans tous les sports, parfois une équipe est tout simplement meilleure que les autres et c’est le cas de Red Bull en ce moment. Nous travaillons d’arrache-pied, comme tout le monde pour essayer de rattraper l’écart avec les Red Bull“, a conclu Leclerc.
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George Russell a tenté sa chance dans les trois premiers virages de la course sprint organisée en amont du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Toutefois, cette manœuvre a déclenché les foudres de Max Verstappen. En effet, lors de cette passe d’armes, la roue avant droite de la Mercedes est allée arracher un morceau de ponton de la RB19.
Désireux d’avoir des explications, le pilote Red Bull était alors allé demander des comptes à son homologue de chez Mercedes. L’échange entre les deux hommes s’était terminé par un “attends-toi à la même chose la prochaine fois, connard,“ de la part de Verstappen.
Il a donc été demandé à George Russell de revenir sur cet échange, une fois la tension redescendue. Même s’il assure qu’il n’a pas de problème avec Verstappen et qu’ils “en rirons un jour“, le Britannique affirme également que le Néerlandais a eu un juste retour des choses.
“C’était un peu pathétique,“ a analysé Russell au micro de Sky Sports F1. “Je pense que ce que l’on apprend quand on est enfant, c’est que si l’on donne quelque chose, on doit aussi être prêt à le recevoir.“
“Il a déjà eu l’occasion de réaliser des manœuvres de ce genre et d’être dur en course. Et c’est un peu triste de voir comment il a réagi alors que c’était la première fois qu’il recevait probablement quelque chose en retour dans le même esprit.“
“Nous sommes tous les deux des pilotes, nous sommes tous les deux dans le sport depuis longtemps maintenant et nous avons beaucoup d’expérience. Nous aurons une discussion, tout ira bien, nous passerons à autre chose et je pense que nous en rirons un jour.“
Russell et Verstappen assure qu’il n’y a aucun problème entre eux
Quelques minutes plus tôt, George Russell avait tempéré la situation en estimant que c’était de “l’histoire ancienne“.
“Je l’accueillerai et lui dirai ‘bonjour’ si Max passe par là et je suis sûr que nous nous serrerons la main lorsque nous nous croiserons“, a déclaré George Russell.
“Pour moi, c’est de l’histoire ancienne et c’est derrière nous. Oui, mon point de vue sur lui est toujours le même, je le respecte toujours, je pense toujours que c’est un grand pilote et évidemment les choses ont été dites dans le feu de l’action, mais oui, nous allons de l’avant.“
De son côté, Max Verstappen a été plus expéditif lorsqu’on lui a demandé dans quel état étaient les relations entre lui et le Britannique : “Terrible… Non bien sûr que non“, ajoute-t-il ensuite rapidement. “C’est peut-être ce que les gens veulent entendre, mais non. Ça se passe très bien“, conclut le pilote Red Bull.
En F1, il y a Red Bull et les autres
Interrogé par ailleurs sur ce que l’on pouvait attendre de ce Grand Prix de Miami, George Russell reconnaît une nouvelle fois que le spectacle et le suspense seront à chercher à partir de la troisième place.
“Nous sommes proches en rythme de course [avec les Ferrari et les Aston Martin] et si c’était une lutte pour la victoire, ce serait probablement l’une des saisons les plus excitantes que nous ayons connues depuis très longtemps. C’est vraiment dommage qu’il y ait deux autres voitures bien devant ? Alors oui, oubliez ces deux-là et regardez la course pour la troisième place. C’est peut-être un peu plus excitant“, a conclu le coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes.
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