Max Verstappen qui a remporté son 37e succès en F1 ce dimanche, n’était pas satisfait du spectacle proposé en fin de course. Alors qu’il se dirigeait tranquillement vers la victoire, un deuxième drapeau rouge est venu redistribuer les cartes. Certes, cela ne l’a pas empêché de s’imposer pour la première fois à Melbourne, mais le Néerlandais n’est pour autant pas d’accord avec cette décision.
Verstappen ne comprend pas
“Bien sûr, je suis très heureux de gagner la course“, débute-t-il son analyse en conférence de presse. “Mais je pense que la course en elle-même, vers la fin, a été un peu chaotique avec toutes les décisions.“
“Oui, je ne pense pas que nous avions besoin de ce deuxième drapeau rouge. Je pense que cela aurait pu être fait avec une voiture de sécurité virtuelle ou une voiture de sécurité au pire. Je pense que beaucoup de pilotes n’ont pas compris pourquoi nous avions besoin d’un drapeau rouge.“
Pour Verstappen, la FIA est responsable du chaos vu après le troisième départ.“Je n’ai juste pas compris pourquoi nous avions besoin d’un drapeau rouge“, a insisté le pilote Red Bull.
“Je pense que si nous avions eu une voiture de sécurité et un départ lancé normal, nous n’aurions pas eu tous ces crashs et nous aurions eu une arrivée normale. Ils ont donc créé les problèmes eux-mêmes au final.“
Alonso “fait confiance“ à la FIA
Fernando Alonso, troisième à Melbourne, a de son côté été plus mesuré en conférence de presse. “S’il y a un drapeau rouge, c’est qu’il y a une raison“, affirme-t-il.
“Nous demanderons probablement à Baku quelle était la raison du deuxième drapeau rouge. Je sais qu’il y avait un débris de pneus dans la première ligne droite, mais la voiture [de Magnussen] était à l’intérieur du virage 4, c’était donc assez sûr. Et la voiture de sécurité est là pour ce genre de raisons, donc oui, pour nous, c’était peut-être une opinion différente [par rapport à la FIA].“
“Mais comme je l’ai dit, la FIA est la seule à avoir toutes les cartes en main, alors dans ce genre de situation, nous lui faisons confiance et nous essayons de la soutenir.“
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Un drame a en effet été évité de justesse lors du GP d’Australie ce dimanche. Alors que Kevin Magnussen a heurté le mur en sortie du virage 2, un spectateur qui était positionné à cet endroit, a reçu une pièce de la Haas.
Certes touché au bras, c’est un miracle pour ce fan de s’en tirer avec une simple coupure, vue la taille du débris.
“Cela aurait pu être horrible”
Reuters a par ailleurs rapporté les explications de ce spectateur, qui s’est exprimé sur la radio australienne, 3AW Melbourne. “J’ai reçu un coup dans le bras et j’étais là, en train de saigner“, raconte-t-il.
“Mon bras couvrait l’endroit où mon cou aurait été, mais s’il avait frappé ma fiancée, il l’aurait touchée en pleine tête.“
“Je me suis rendu compte de sa taille et de son poids. Une partie était déchiquetée et vraiment tranchante. Si cela m’avait frappé sous un autre angle, cela aurait pu être horrible“, poursuit-il.
“Personne n’est même venu jeter un coup d’œil. Ma fiancée a été très effrayée et presque choquée“, conclut ce fan, chanceux d’avoir évité le pire.
À noter également que les organisateurs du GP d’Australie ont été blâmés par la FIA après l’envahissement de la piste par les spectateurs de manière dangereuse en fin de course.
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Deux abandons, une pénalité moteur et seulement 6 points marqués, Charles Leclerc vit un début de saison 2023 extrêmement compliqué. Auteur du septième chrono en qualifications hier, le Monégasque espérait remonter au classement ce dimanche.
Malheureusement, ses ambitions ont pris fin au bout de quelques centaines de mètres. Alors qu’il tentait de dépasser par l’extérieur Lance Stroll au 3e virage, Leclerc a été touché par le Canadien, qui était lui-même coincé entre son coéquipier et le pilote Ferrari.
Leclerc : ”Ça fait mal“
Interrogé au micro Canal Plus, le vice-champion du monde 2022 est revenu en détail sur son incident avec Lance Stroll au départ.
“Très honnêtement au premier virage, j’ai essayé de faire gaffe avec Lance [Stroll] parce que je savais qu’il allait peut-être un petit peu ouvrir en sortie, ce que j’aurais fait aussi à sa place. Donc je suis resté là où j’étais.“
“Ensuite au virage 3, j’ai vu que Lance était bloqué par Fernando [Alonso], du coup il a freiné un peu tôt. J’ai vu de l’espace sur la gauche, j’y suis allé.”
“Malheureusement sur la fin du freinage, Lance s’est retrouvé entre Fernando qui a dû ralentir pour les voitures de devant.Du coup, il n’a pas pu tourner comme j’imaginais et malheureusement on a eu un contact. Le résultat c’est qu’on ne marque pas de point, donc ça fait mal.“
“Il ne faut pas que ça arrive trop souvent“, poursuit Leclerc. “En 3 courses, on pas eu un début de saison… Enfin, c’était juste un désastre.“
“Quand on était 3e à Bahreïn, on a cassé le ‘Control Unit’, la pénalité à Djeddah et là maintenant un abandon, donc c’est vraiment pas le début de saison que j’espérais“, conclut un Leclerc dépité.
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Alpine est passée en quelques minutes du rire aux larmes ce dimanche à Melbourne. Cinquième et dixième à 5 tours de l’arrivée, Pierre Gasly et Esteban Ocon réalisaient en effet un Grand Prix très solide avant le deuxième drapeau rouge.
L’ancien pilote AlphaTauri est parvenu à tenir le rythme des hommes de tête pendant la grande majorité de la course, alors que son coéquipier, piégé par le premier drapeau rouge, avait effectué une belle remontée.
Cependant, avec cette fameuse deuxième interruption, le Grand Prix d’Australie a basculé dans le chaos, éliminant les deux Alpine au passage.
Les excuses de Gasly
Détruisant les deux voitures, ce qui va coûter cher à Alpine, les deux pilotes Français ont donné leur version des faits après la course. “C’était un peu chaud ce restart sur la fin“, analysait Ocon sur Canal Plus. “Il y avait beaucoup de voitures partout. Des voitures qui sont sorties, Pierre inclus devant. Après, il revient sur la piste. Il me sert un peu sur l’extérieur et je n’avais plus la place d’être là. Du coup on touche, on s’accroche.“
“Tout va bien, Pierre est venu, on a discuté, il s’est excusé“, poursuit Ocon qui a tout de suite voulu calmer le jeu. “Ce qui est dommage c’est qu’on avait vraiment la vitesse. On avait la vitesse pour faire quelque chose de bien ce week-end.“
“Il y a beaucoup de choses qui se sont passées qui n’ont pas été en ma faveur, mais la vitesse était là. C’est vraiment un week-end où on passe au travers, parce qu’on avait la vitesse et on pouvait faire beaucoup plus.“
“Un incident de course, c’est comme ça“, a conclu le pilote numéro 31.
Difficile à digérer pour Gasly
Pierre Gasly était de son côté totalement abattu au moment de se présenter au micro Canal Plus de Margot Laffite.“Je pense que j’ai vraiment tout donné, on était dans une très bonne position. J’ai essayé d’attaquer pendant toute la course, on avait vraiment une bonne vitesse, tout se passait extrêmement bien avant le dernier drapeau rouge“
“Je suis juste extrêmement déçu à l’heure actuelle parce qu’on faisait une superbe course. La voiture marchait bien, je me sentais à l’aise, on était proches du podium avec Alonso qui n’était pas très loin. Pour l’instant c’est difficile à digérer… j’ai rien de plus à dire.“
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C’est un Carlos Sainz dans l’incompréhension total qui s’est présenté face aux médias à la sortie de sa voiture. Piégé en début de course par le premier drapeau rouge, l’Espagnol était parvenu à remonter P4 avant la deuxième interruption de course. Au restart, le pilote Ferrari a malheureusement percuté Fernando Alonso au milieu du chaos total.
Après de longues minutes d’attente, l’Espagnol a finalement écopé de 5 secondes pénalité pour ce contact. Avec une fin de course sous Safety Car, il était ainsi impossible de finir dans les points pour le pilote Ferrari.
“Je vais parler aux commissaires”
Sainz
“Désolé, je ne peux rien dire“, débute Sainz, énervé, au micro Canal Plus. “Je suis venu ici parce que si je ne viens pas ici (carré des interviews, ndlr) en premier, j’ai une pénalité.Je préfère venir ici et vous le dire.Je préfère ne pas parler.“
Même s’il ne souhaitait pas s’exprimer, le vainqueur du Grand Prix de Silverstone 2022, n’a pas pu s’empêcher de donner son avis.
“Je pense que c’est la pénalité la plus injuste que j’ai vue dans ma vie jusqu’à présent. Je vais parler aux commissaires pour m’assurer qu’il la retire, car cela ne peut pas arriver.“
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