Après deux années extrêmement compliquées où il ne s’en sortait pas au volant de la McLaren, Daniel Ricciardo était pour la première fois de retour dans le paddock cette saison, à Melbourne.
Même si l’Australien est heureux de profiter d’une année ‘sabbatique’, il a déjà ressenti le “manque“ de la compétition après avoir été au plus près de l’écurie Red Bull le week-end dernier.
Un Ricciardo retrouvé ?
Interrogé en conférence de presse, sur le retour de l’Australien, Christian Horner a ainsi avoué ne pas avoir reconnu dans un premier temps son ancien pilote.
“Il était clair, quand il est revenu, qu’il avait pris des habitudes qui n’étaient pas… que nous ne reconnaissions pas comme le Daniel qui nous avait quittés deux ou trois ans plus tôt.“
Horner espère retrouver le véritable Ricciardo Crédit : Red Bull Content Pool
“Lorsqu’il est revenu et qu’il s’est lancé dans le développement 2023, il s’est mis au travail et je pense qu’il aime la sensation de la voiture dans le monde virtuel, qui semble bien correspondre à ce que nous voyons dans le monde réel“, poursuit le directeur de Red Bull.
“Et je pense qu’il est prêt à tout pour faire un tour dans la voiture à un moment donné pour valider cela, mais nous le voyons certainement redevenir beaucoup plus proche du Daniel que nous avons connu.“
“Ça me manque”
Marqué par son expérience chez McLaren, le pilote australien avait besoin de cette période éloignée des circuits et de la pression qui va avec. Cependant, sa passion pour la F1 est toujours présente, comme en témoigne sa réaction après les qualifications à Melbourne.
“J’ai senti que ça me manquait“, a reconnu Daniel Ricciardo, au micro Canal Plus après la pole de Max Verstappen, en Australie, ce samedi.
Présent par ailleurs dans l’émission post-qualifications de la F1TV, le vainqueur à Monza en 2021, est revenu plus en détail sur sa situation depuis la fin de saison dernière.
“Tout se passe bien“, débute l’Australien. “Les deux premières courses ont été agréables, je me suis contenté de regarder les courses depuis mon canapé. Mais j’étais toujours très investi, avec le live timing et tout ça.“
Ricciardo installé dans la RB19 à Melbourne Crédit : Red Bull Content Pool
“Mais c’est bien d’être ici [à Melbourne] ce week-end et d’avoir un peu de recul dans le garage, en regardant les qualifications. L’adrénaline montait un peu, ça me manque, mais je suis aussi content de ma situation actuelle.“
“Beaucoup de choses ont changé”
“Beaucoup de choses ont changé [par rapport aux derniers mois] et c’est pourquoi je voulais vraiment [cette année sabbatique]“, poursuit Ricciardo.
“Je sais que d’autres choses vont changer au cours des prochains mois. Nous n’en sommes qu’au troisième ou quatrième mois de l’année et nous pouvons déjà nous asseoir et avoir le luxe de passer tout en revue.“
”J’ai repéré et vu des choses que si je devais retourner sur la grille l’année prochaine, je ferais différemment. Cette position est assez rafraîchissante et je sais que certaines personnes étaient inquiètes et préoccupées lorsque j’ai dit que je voulais prendre une année sabbatique, mais je pense que c’est vraiment la bonne chose à faire“, a conclu le toujours souriant 3e pilote Red Bull.
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Après deux saisons chez Aston Martin, Sebastian Vettel a décidé de prendre sa retraite en fin d’année 2022. L’écurie Britannique a en effet connu une saison passée contrastée. Elle avait débuté de manière catastrophique en se positionnant dans les dernières forces du plateau avant de connaître une progression encourageante en fin d’année.
Il était toutefois difficile d’imaginer qu’Aston Martin, 7e au championnat constructeurs en 2022, se retrouve deuxième force du plateau lors des trois premières courses de cette saison.
Vettel a-t-il fait le bon choix ?
Avec les performances affichées par Aston Martin, il est naturel de se demander si Vettel, 35 ans, n’a pas fait une erreur en partant trop tôt à la retraite, d’autant que l’Allemand a largement contribué au développement de l’AMR23.
Cité par RacingNews365.com, Mike Krack, directeur de l’écurie britannique, “pense que [Vettel] a ses mérites dans la situation actuelle de l’AMR23.“
Une retraite trop anticipée pour Vettel ? Crédit : Aston Martin
“Nous avons eu beaucoup, beaucoup de réunions l’année dernière où il nous a donné des indications : faites ceci, faites cela, ou ne faites pas cela avec la nouvelle voiture, donc je pense qu’il a ses mérites à ce niveau-là.“
Le Luxembourgeois n’a toutefois pas voulu juger le choix de carrière de son ancien pilote. “Nous devons respecter la décision qu’il a prise. Il a réfléchi longtemps avant de prendre cette décision, et il doit aller de l’avant.“
Par ailleurs, à la question de savoir s’il regrettait de ne pas avoir vu Vettel piloter l’AMR23 qu’il a développée, Krack a botté en touche. “Si c’est dommage pour lui, je pense qu’il faut lui demander“.
“Il a apporté beaucoup d’énergie et de positivité à son arrivée, il montre l’exemple à tout moment. Il est là très tôt, il travaille très dur et c’est cet exemple que tout le monde voit et saisit et qui donne un niveau de motivation supplémentaire“, a conclu Mike Krack.
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15 ans après, le controversé championnat du monde 2008, remporté par Hamilton, un point devant Massa, fait encore parler. Lors du Grand Prix de Singapour, le Brésilien avait, en effet, perdu gros en raison, du crash volontaire de Nelson Piquet Jr, sur demande de son équipe, pour favoriser son coéquipier, Fernando Alonso.
La polémique a ainsi été relancée il y a quelques semaines par Bernie Ecclestone, qui dirigeait à l’époque la F1. Lors d’une interview avec F1-Insider, le Britannique avait effectivement révélé avoir connaissance de ce ‘crashgate’ “pendant la saison 2008“. Il n’avait toutefois rien dit car il souhaitait “protéger le sport et le sauver d’un énorme scandale”. Quand ce ‘crashgate’ a éclaté au grand jour en 2009, le résultat de la saison 2008 était alors déjà entériné.
“À l’époque, il y avait une règle selon laquelle un classement du championnat du monde était intouchable après la remise des prix de la FIA à la fin de l’année. Donc Hamilton a reçu le trophée du championnat du monde et tout était en ordre.”
“Nous avons eu suffisamment d’informations à temps pour enquêter sur cette affaire. Mais selon les statuts, nous aurions probablement dû annuler la course de Singapour dans ces conditions. Cela signifie que pour le classement du championnat du monde, elle n’aurait jamais eu lieu. Felipe Massa aurait alors été sacré champion du monde et non Lewis Hamilton“, indiquait alors Ecclestone.
Piquet Jr dans le mur à Singapour en 2008 Crédit : F1TV
Massa “triste” d’avoir été “volé”
Suite à ces déclarations, Felipe Massa a accordé une interview à Motorsport.com Brésil, où il est alors revenu sur la tristesse de cette situation.
“Tout d’abord, c’est très triste d’apprendre qu’une course a été volée. C’est devenu clair l’année suivante. Les punitions de [Flavio] Briatore et de Pat Symonds ont eu lieu, alors que le résultat de quelque chose qui a été volé, n’a pas été modifié“.
“Il y a une règle qui dit que lorsqu’un championnat est décidé, à partir du moment où le pilote reçoit le trophée du championnat, les choses ne peuvent plus être changées. Mais un vol a été prouvé.“
“À l’époque, les avocats de Ferrari m’ont parlé de cette règle, nous sommes allés voir d’autres avocats et la réponse a été qu’il n’y avait rien à faire. Moi, logiquement, j’ai cru à cette situation“.
« La meilleure chose à faire est d’annuler le résultat de cette course, c’est la seule justice à rendre dans un cas comme celui-ci. C’est la justice. »
Felipe Massa
“Et après 15 ans, nous entendons que le propriétaire de la catégorie parle qu’il savait en 2008, avec le président de la FIA, et qu’ils n’ont rien fait pour ne pas salir le nom de la F1. C’est très triste. Vous savez que quelque chose a été volé, le résultat de cette course devait être annulé et j’aurais eu un titre. Au final, le plus grand perdant de ce résultat, c’est moi. Nous allons chercher à comprendre tout ce qui s’est passé.“
“Il y a des règles. Il y a beaucoup de choses qui, selon le pays, font que l’on ne peut pas revenir en arrière après 15 ans pour résoudre une situation.“
“Que justice soit faite”
Felipe Massa affirme par ailleurs que son souhait est de rétablir la justice sportive et non d’obtenir une compensation financière. “Je ne le ferais jamais pour des raisons financières, je le ferais pour des raisons de justice.“
Le Brésilien poursuit ensuite en indiquant qu’il veut purement et simplement “annuler“ le Grand Prix de Singapour 2008.
“Je voudrais que justice soit faite. Je pense que si vous avez été puni pour quelque chose qui n’était pas de votre faute, qui est le produit d’un vol, d’une course volée, justice doit être faite.“
“En fait, la meilleure chose à faire est d’annuler le résultat de cette course, c’est la seule justice à rendre dans un cas comme celui-ci. C’est la justice.“
Massa avec le tuyau d’essence encore accroché à Singapour en 2008 Crédit : Ferrari
“Je ne sais pas s’il est possible de diviser un titre“, répond-il quand on l’interroge sur la possibilité de partager le championnat 2008. “S’il a été prouvé que cette course a été volée, elle doit être annulée, c’est la justice. Il est très difficile de dire ‘ah, le pauvre’… il n’y a pas de ‘pauvre’, la situation est claire.“
Massa a par ailleurs comparé son cas à celui du Tour de France, en cyclisme. “Nous avons vu d’autres situations se produire dans le sport, comme Lance Armstrong, dont il a été prouvé qu’il était dopé, et qui a perdu tous ses titres (il a été destitué de ses 7 Tour de France, ndlr). Quelle est la différence ?“
Massa va “étudier la situation”
Felipe Massa ne souhaite ainsi ne pas en rester là, même s’il n’a “pas encore” abordé le sujet avec Ferrari.
“J’ai l’intention d’étudier la situation. Le résultat, les études de ce que disent les lois, les règles. Nous devons avoir une idée de ce qui peut être fait.”
“Comme je l’ai dit, je n’ai aucun intérêt financier dans cette affaire. Je poursuivrai la FIA pour gagner de l’argent en plus, mais sans changer le résultat ? Cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est de rendre justice à cette situation.“
“Je suis un homme totalement heureux de ma vie, j’ai eu bien plus que ce que j’imaginais. Je suis un homme qui n’éprouve aucune frustration, quelle que soit la situation, mais là, c’est très sérieux, je pense en tant que sportif et à propos du sport.“
“Cela ne va pas changer ma vie. S’ils viennent demain me dire ‘tu es champion du monde’, cela ne changera rien“.
“Dans tout ce que j’ai fait, j’ai eu énormément de bonheur, mais c’est très triste de penser qu’un cas comme celui-là s’est produit et qu’après 15 ans, vous entendez parler de cette situation.“
“Qu’est-ce qu’un titre peut apporter à un pays en matière de développement de pilotes ? Regardez ce que Senna a fait pour la course automobile… Combien de pilotes brésiliens ont ensuite rejoint la F1 ? Il y a beaucoup de choses entre les deux. Ce que cela représenterait, pas seulement pour moi, mais pour le Brésil ? C’est donc très triste dans ce sens.“
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Alors que le plateau 2023 semble s’être largement resserré, Red Bull se détache très clairement à l’avant du peloton. Avec trois victoires en trois courses, à chaque fois en surclassant la concurrence, la RB19 est une arme redoutable.
Malgré une large domination, George Russell pense lui que l’écurie championne du monde en titre en garde encore sous le pied. Certes, la fiabilité pourrait être une des justifications à cela, mais le Britannique évoque de son côté, la peur d’être ralentie par la réglementation.
“7 dixièmes d’avance”
“Il est certain qu’ils se brident“, a affirmé Russell dans le podcast de la BBC, ‘Chequered Flag’. “Je pense qu’ils sont presque embarrassés de montrer leur réel potentiel parce que, plus ils semblent rapides, plus le sport va essayer de les ralentir d’une manière ou d’une autre”.
Russell et Verstappen au départ à Melbourne Crédit : Red Bull Content Pool
Sans connaître le véritable potentiel de la Red Bull, le Britannique a tout de même tenté d’estimer l’avantage de performance de la RB19.
“Je pense que de manière réaliste, ils ont probablement sept dixièmes d’avance sur le reste du peloton. Je ne sais pas quelle est la différence de rythme pour le moment, mais Max [Verstappen] n’a aucune raison de pousser et Red Bull n’en a pas non plus.”
George Russell n’en oublie pas pour autant de féliciter l’écurie rivale autrichienne. “Ils ont fait un très bon travail, pour être honnête avec eux. Nous ne pouvons pas leur enlever cela, et il est clair que nous devons améliorer notre performance.”
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En effet, les dirigeants de la discipline reine n’étaient pas satisfaits du déroulement du samedi matin. La deuxième séance d’essais libres était jugée sans intérêt.
Motorsport.com a révélé qu’une réunion avait eu lieu ce dimanche entre les équipes et Stefano Domenicali, PDG de la F1. Les écuries ont ainsi donné leur accord pour modifier les week-ends sprint et particulièrement la journée du samedi.
Une qualif courte le samedi matin
Avec ce nouveau format, le déroulement de la journée du vendredi reste le même. À savoir Essais Libres 1 suivis par la séance de qualifications classique. Cependant, ces qualifications détermineront désormais la grille du véritable Grand Prix.
Un nouveau format sprint dès Baku ? Crédit : Ferrari
Afin d’obtenir une grille de départ pour la course sprint du samedi après-midi, la matinée sera dédiée à une autre séance de qualifications mais qui sera semble-t-il plus courte. Ce format possède l’avantage d’avoir une course sprint complètement indépendante du Grand Prix.
Nouveau format sprint dès Baku ?
L’avantage d’un tel format est de motiver les pilotes à prendre plus de risque lors de la course sprint. En effet, leurs positions sur la grille du dimanche ne dépendront plus de leurs résultats du sprint.
Avec l’accord des équipes, la FIA doit désormais résoudre les détails règlementaires. Pour que ce format soit utilisé dès le prochain week-end de course, en Azerbaïdjan, il faut que ce règlement soit validé par le Conseil Mondial du Sport Automobile.
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