Alors que la FIA a officiellement annoncé qu’elle rejetait la demande de révision faite par Ferrari suite aux 5 secondes écopées par Sainz à Melbourne, la Scuderia s’est dit « déçue“ de ce dénouement.
L’écurie italienne souhaite par ailleurs discuter avec toutes les parties prenantes pour faire évoluer le “fonctionnement“ de la discipline.
“Nous prenons acte de la décision de la FIA de ne pas nous accorder un droit de révision concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix d’Australie 2023“, débute le communiqué de Ferrari.
“Nous sommes naturellement déçus et pensons avoir apporté suffisamment d’éléments nouveaux et significatifs pour que la FIA réexamine la décision, en particulier dans le contexte des conditions particulières et des multiples incidents qui se sont produits lors du dernier restart.“
Ferrari souhaite entamer des discussions pour améliorer le sport
Même si la firme Italienne accepte la décision rendue par l’instance dirigeante, elle souhaite malgré tout continuer à discuter avec la FIA.
“Nous respectons toutefois le processus et la décision de la FIA“, poursuit le communiqué.
“Nous sommes maintenant prêts à entamer des discussions plus larges avec la FIA, la F1 et toutes les équipes, dans le but d’améliorer encore le fonctionnement de notre sport, afin d’assurer le plus haut niveau d’équité et de cohérence que notre sport mérite“, conclut la Scuderia.
Avec cette pénalité confirmée, Ferrari pointe ainsi toujours au quatrième rang du classement constructeurs avec 26 petits points inscrits.
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Alors que le Grand Prix d’Australie basculait dans le chaos lors du dernier départ, Carlos Sainz avait reçu 5 secondes de pénalité après avoir percuté Fernando Alonso. La course se terminant sous Safety Car, l’Espagnol était alors repoussé hors des points, à une très décevante 12e position.
Que ce soit au moment d’apprendre sa pénalité à la radio, ou dans le carré des interviews après la course, Carlos Sainz était furieux par rapport à la décision des commissaires. “Je pense que c’est la pénalité la plus injuste que j’ai vue dans ma vie jusqu’à présent“, regrettait-il au micro Canal Plus.
C’est ainsi que Ferrari, avait exercé son droit de révision auprès de la FIA concernant cette pénalité. Entendue ce jeudi matin, la Scuderia n’a pas été en mesure de faire évoluer la décision des commissaires.
En effet, la FIA a jugé qu’il n’y avait pas de “nouvel élément significatif et pertinent“ apporté par Ferrari et que “la requête était donc rejetée.“
“Cependant, même s’il s’agissait de l’équivalent d’un incident de premier tour, nous avons considéré qu’il y avait suffisamment d’espace pour que Sainz prenne des mesures pour éviter la collision, ce qu’il n’a pas fait. Nous avons donc imposé une pénalité de 5 secondes“, indique le rapport des commissaires.
Ferrari avait amené trois éléments pour essayer d’annuler cette pénalité :
Les données télémétriques de la voiture de Sainz lors de ce départ.
La déclaration de Sainz.
Les déclarations des autres pilotes.
En plus de ces trois documents, l’écurie italienne a aussi tenté de faire jouer la jurisprudence rappelant un cas de l’équipe Force India. Les commissaires ont jugé que les affaires étaient « assez différentes“.
Pour sa défense, la Scuderia a par ailleurs avancé l’argument des pneus froids et de manière plus surprenante, celui du soleil ayant aveuglé les pilotes.
La FIA a ainsi considéré que ces éléments n’étaient pas suffisants et ont jugé que Sainz était bel et bien “entièrement responsable de la collision“.
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Alors que Günther Steiner a fait le choix de remplacer Mick Schumacher par l’expérimenté Nico Hülkenberg cette saison, le directeur de l’écurie Haas ne veut pas se presser pour choisir son duo de pilotes 2024.
Même si Daniel Ricciardo sera à nouveau sur le marché, Steiner veut tout d’abord donner sa chance à ses pilotes et surtout Hülkenberg qui vient d’arriver.
“Je pense que Nico se sent à l’aise avec nous. L’équipe et les ingénieurs aiment travailler avec lui“, a indiqué Steiner à la chaîne allemande n-tv.
“Il aide beaucoup l’équipe en apportant son expérience pour nous faire progresser. Quand j’ai besoin de lui, il est là pour moi, et quand il a besoin de moi, je suis là pour lui.“
Steiner discutera “peut-être“ avec Ricciardo
Concernant une éventuelle prolongation de contrat pour l’Allemand, le boss de l’écurie Haas souhaite attendre de voir son évolution.
“Cela dépend si nous sommes satisfaits de lui ou non“, répond Steiner concernant l’avenir d’Hülkenberg au sein de l’écurie américaine.
“Nous devons aussi voir quelles sont les alternatives, c’est de cela qu’il s’agit. Parfois, il est important de s’en tenir au statu quo et de faire régner la paix et la tranquillité. Mais nous n’avons pas parlé du sujet des pilotes ou de prolongation pour le moment.“
Par ailleurs interrogé sur la possibilité de voir Ricciardo faire son retour en F1 chez Haas, Steiner ne “peut rien promettre”.
“À un moment donné, je lui parlerai peut-être. Tout le monde voudra parler avec Danny [Ricciardo] après un an sans courir, mais je ne peux rien promettre, surtout si nos deux pilotes font du bon travail. J’ai aussi un nouveau pilote cette année, donc je dois lui donner sa chance“, conclut l’Italien.
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Après avoir battu Daniel Ricciardo pour sa première saison chez Red Bull en 2015, Daniil Kvyat espérait alors confirmer l’année suivante.
Sur le podium lors de la troisième manche de la saison 2016 en Chine, le Russe était toutefois très loin de s’imaginer qu’il se retrouverait, deux courses plus tard, rétrogradé au sein de la modeste écurie Toro Rosso.
“Je me suis senti trahi à ce moment-là“, a déclaré Kvyat, 7 ans après, au micro du Podcast Track Limits. Le Russe avait en effet été remplacé chez Red Bull par Max Verstappen, après sa double erreur au départ en Russie.
“C’était un coup de poignard dans le dos et c’est la vie, on se fait poignarder dans le dos parfois, vous savez, c’est normal“, poursuit Kvyat.
“Maintenant, c’est du passé. J’ai une autre belle carrière en sport automobile, alors une partie de moi est bien sûr très reconnaissante envers Red Bull. L’autre partie de moi est toujours très mécontente.“
En fin de contrat à la fin de la saison, Lewis Hamilton a une nouvelle fois confirmé qu’il ne s’imaginait pas quitter Mercedes, une marque avec laquelle il a été lié tout au long de sa carrière en F1.
“Je continue à me sentir chez moi. C’est une famille. Je me vois avec Mercedes jusqu’à la toute fin pour être honnête“, affirme le septuple champion du monde, cité par Motorsport.com.
“Si vous regardez les légendes, Sir Stirling Moss est resté chez Mercedes jusqu’à la fin.C’est donc le rêve pour moi d’avoir un jour cela… Eh bien je l’ai déjà, donc je veux juste continuer avec cela et continuer à construire avec la marque.“
“J’ai des alliés extraordinaires au sein de l’équipe. J’ai d’excellentes relations ici.“
Hamilton restera tant qu’il fera “avancer l’équipe”
Le pilote britannique, 38 ans, semble encore très motivé à l’idée d’aider son équipe. “Je pense que, pour moi personnellement, tant que je peux continuer à aider l’équipe, tant que je peux continuer à faire avancer l’équipe et vraiment contribuer, alors c’est la raison pour laquelle je veux rester“, poursuit-il.
“S’il arrive un moment où je ne me sens plus capable de le faire, il est temps qu’un jeune prenne ma place. Mais je suis encore assez jeune, en bonne forme physique“, a conclu Lewis Hamilton.
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