En marge du Grand Prix du Qatar 2023, une rumeur semble se propager dans le paddock. F1-Insider.com rapporte en effet que Lawrence Stroll pourrait vendre son écurie Aston Martin.
Le média allemand indique que l’Arabie saoudite, déjà impliquée chez Aston Martin via Aramco, souhaiterait racheter l’écurie britannique. Le géant pétrolier saoudien participerait ainsi activement à la négociation entre Aston Martin et un fonds d’État saoudien. La somme de 800 millions d’euros est même avancée.
F1-Insider précise qu’officiellement “la vente n’est pas envisagée” par Lawrence Stroll comme l’a fait savoir un porte-parole de l’équipe. Toutefois, la réalité pourrait être différente.
Le père de Lance Stroll qui a largement contribué à la carrière du canadien de 24 ans pourrait “manquer, selon des sources sérieuses, de motivation pour continuer à soutenir la carrière de son fils Lance”, révèle ce jeudi F1-Insider.
Ces rumeurs apparaissent alors que Lance Stroll vit une saison pour le moins difficile. Au volant d’une Aston Martin particulièrement rapide en début de saison, le Canadien n’a pas signé le moindre podium, contrairement à son coéquipier, Fernando Alonso, qui est monté à sept reprises sur la boîte.
Au classement pilotes, la différence de points entre le Canadien et le double champion du monde 2005-2006 est abyssale. Alonso, quatrième, compte 127 points d’avance sur Stroll, dixième.
La motivation de Lance Stroll pose également question, certains imaginant que le pilote Aston Martin est avant tout poussé par son père, Lawrence, dans cette carrière en sport automobile.
“Lawrence a construit pour son fils sa propre piste de karting, qui se trouvait à 15 minutes à pied de la maison”, a raconté Jacques Villeneuve sur ce sujet à F1-Insider. “Malgré cela, Lance faisait le trajet tous les jours en hélicoptère”.
Autre témoignage dans ce sens d’une personne ayant occupé un poste à responsabilité dans une équipe : “Un jour, père et fils sont venus voir notre usine : Je n’ai jamais vu un père aussi intéressé et un fils aussi désintéressé”.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après une première édition en 2021, le paddock F1 revient sur le circuit de Losail pour un week-end sprint. Un format intense qui devrait très probablement voir Max Verstappen être sacré une troisième fois d’affilée champion du monde de F1. Le Néerlandais n’a besoin de marquer que trois points pour s’assurer le titre à Losail.
La première édition du Grand Prix du Qatar s’est déroulée dans le contexte bouillant de la lutte pour le titre en fin de saison 2021 entre Lewis Hamilton et Max Verstappen.
Le septuple champion du monde s’était alors envolé vers la victoire, alors que le pilote Red Bull avait terminé second après avoir écopé d’une pénalité sur la grille.
Fernando Alonso complétait le podium signant ainsi son retour sur la boîte pour la première fois depuis 2014.
Le programme TV F1 Sprint du Grand Prix du Qatar 2023
Découvrez le programme TV F1 du week-end au Qatar sur les antennes Canal+, avec Julien Fébreau qui donnera rendez-vous au premier virage ce dimanche aux côtés de Romain Grosjean, de retour aux commentaires.
Séance
Date
Horaire
Chaîne
EL1
Vendredi 6 octobre
15H10
Canal + Sport
Qualifications
Vendredi 6 octobre
18H40
Canal + Sport
Shootout
Samedi 7 octobre
14H40
Canal + Sport
Course sprint
Samedi 7 octobre
19H15
Canal +
La grille
Dimanche 8 octobre
17H55
Canal +
La course
Dimanche 8 octobre
19H00
Canal +
Formula One
Dimanche 8 octobre
20H45
Canal +
Ces horaires correspondent au début de la retransmission Canal+
Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TV Pro.
Prévisions météo du week-end au Qatar
Le soleil et les fortes chaleurs seront au rendez-vous à Losail ce week-end alors que les pilotes devront se méfier du vent qui sera particulièrement présent ce vendredi et samedi.
Jour
Temps
Temp. min
Temp. max
Vendredi
Soleil et vent
31°C
37°C
Samedi
Soleil et vent
31°C
37°C
Dimanche
Soleil
29°C
38°C
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Suite à l’appel lancé par la FIA en février dernier invitant des projets à se porter candidats pour entrer en F1, seul celui d’Andretti a été retenu. Hitech, Rodin et LKYSUNZ ont eux échoué à convaincre l’instance dirigeante.
En effet, Andretti soutenue par Cadillac, a rempli avec succès tous les critères demandés par la FIA : sportifs, techniques, financiers, développement durable et impact sociétal positif.
“La FIA a été très claire en établissant des critères d’admission stricts dès le début de la procédure de manifestation d’intérêt”, a indiqué le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.
“Notre objectif, après une vérification rigoureuse pendant la phase de candidature, était de n’approuver que les candidatures qui répondaient aux critères établis et qui démontraient qu’elles apporteraient une valeur ajoutée au sport.”
“La FIA est tenue d’approuver les candidatures qui respectent les exigences de la procédure d’expression d’intérêt et nous avons respecté cette procédure en décidant que la candidature d’Andretti Formula Racing LLC passerait à l’étape suivante du processus de candidature. En prenant cette décision, la FIA agit conformément aux directives de l’UE sur la participation et le développement du sport automobile.”
Andretti va désormais devoir convaincre la F1 et les équipes
Cependant, même si Andretti-Cadillac a reçu la validation de la FIA, il reste une dernière phase cruciale pour entrer dans la discipline reine : l’approbation de la F1 et des équipes, alors que ces derniers ont semblé jusqu’ici pour le moins réticents à l’arrivée d’une 11e équipe.
En effet, avec l’entrée de cette écurie portée par Michael Andretti, les revenus perçus par les équipes ne seraient plus divisés en 10 mais en 11, entraînant une perte pour les teams déjà présents. De plus, le billet d’entrée fixé à 200 millions de dollars pour une nouvelle écurie est désormais jugé trop faible.
La F1 a par ailleurs réagi via un communiqué : “Nous prenons note des conclusions de la FIA en ce qui concerne les première et deuxième phases de leur processus et nous allons maintenant procéder à notre propre évaluation des mérites de la demande restante”.
Andretti-Cadillac pas en F1 pour faire de la figuration
Bien que la F1 et les équipes ne soient pas forcément en faveur de l’arrivée d’une 11e écurie, refuser le projet Andretti semble très compliqué.
L’association avec le géant américain General Motors via Cadillac booste très clairement cette candidature. Par ailleurs, Auto Motor und Sport, média allemand toujours bien informé, rapporte que GM souhaite faire des économies pour développer son propre moteur de F1, même si dans un premier temps, Alpine/Renault fera office de partenaire pour le groupe propulseur.
AMuS précise également que Cadillac n’alignera qu’une seule voiture en WEC dans le but d’investir l’argent économisé dans le projet F1 alors que plusieurs personnes ont déjà été recrutées pour diriger le département moteur Cadillac.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Après un début de saison raté chez Alpine F1, mettant en avant une absence de progression de l’écurie depuis plusieurs années, plusieurs têtes importantes sont tombées.
Luca de Meo, PDG du groupe Renault, tient à poursuivre dans cette direction, celle du renouveau. L’Équipe rapporte ainsi que l’Italien était présent en personne à l’usine d’Enstone ce mercredi pour tenir un discours devant l’ensemble de l’équipe, y compris celle de Viry-Châtillon (moteur) en visio.
Dans ce discours d’une quarantaine de minutes, de Meo a confirmé Bruno Famin dans le rôle de directeur de l’écurie Alpine F1, confiant donc concrètement les rênes aux Français, qui était jusque-là intérimaire depuis l’éviction d’Otmar Szafnauer.
De Meo souhaite par ailleurs mettre fin à l’arrogance présente dans la communication par le passé, notamment celle du fameux plan des 100 Grand Prix portée par Laurent Rossi, écarté il y a quelques mois.
De Meo veut mettre fin à la guerre France-Angleterre chez Alpine F1
Alors que dans les prochains mois, plusieurs personnes vont venir renforcer les rangs de l’écurie française, le patron du groupe Renault insiste sur le fait que désormais seul la compétence primera.
Autre point soulevé, la “guerre” entre les clans français et anglais au sein de l’équipe, dont de Meo ne veut plus entendre parler.
Alpine a en effet la particularité d’avoir son usine moteur basée à Viry Châtillon, en France, alors que l’usine châssis est située en Angleterre à Enstone.
L’Italien ne veut ainsi plus que les usines ou les personnes ne se rejettent la faute les uns sur les autres, la faute est commune : “C’est le moteur, c’est l’aéro, c’est la stratégie.”
Pour remédier à cela, un camp d’entraînement avec un bon nombre de membres de l’équipe de tout niveau de management est prévu cet hiver avec… le GIGN !
Enfin, de Meo qui assure que le projet F1 ne sera pas abandonné, veut accélérer un maximum de process, que ce soit les arrêts au stand, le développement de pièces ou encore la mise à niveau des équipements au sein de l’usine.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Depuis l’arrivée de la nouvelle génération de monoplaces début 2022, la F1 est largement dominée par Max Verstappen. Le Néerlandais a ainsi remporté 28 des 38 Grand Prix disputés sous l’ère des F1 à effet de sol.
Une domination sans partage qui commence à impacter la popularité de la discipline comme le montre les chiffres sur les réseaux sociaux. Buzz Radar s’est en effet penché sur le récent déclin de la discipline en ligne après analyse d’une grande quantité de données.
L’étude rappelle d’abord que la F1 a énormément progressé sur les réseaux sociaux depuis le rachat par Liberty Media en 2017. “Entre 2016 et 2022, la F1 a augmenté ses niveaux de conversation de 80 %, ce qui n’est surpassé que par l’Indian Premier League (augmentation de 208 %) et la Ligue des Champions de football (augmentation de 112 %).”
Les followers de la F1 ont augmenté chaque année de “manière exponentielle” depuis l’arrivée de Liberty Media. En 2021, la F1 a même “gagné environ 14 millions de nouveaux followers sur l’ensemble des réseaux”.
“Cela fait [de la F1] les réseaux sociaux à la croissance la plus rapide de tous les sports majeurs au cours de cette période”, affirme l’enquête.
C’est la question que pose cette étude après analyse des chiffres les plus récents sur la saison 2023.
“La comparaison des données entre 2022 et 2023 a révélé des baisses significatives dans les mentions globales de la F1, ainsi que des chiffres décevants dans la croissance des nouveaux followers des comptes à forte notoriété”, indique l’enquête.
“La portée des contenus liés à la F1 sur les différentes plateformes sociales a également diminué, ce qui contraste fortement avec les progrès constants observés chaque année.”
“Les données sociales de 2023 ont également mis en évidence un changement fondamental dans les conversations sur la F1 : une augmentation notable de l’utilisation d’adjectifs négatifs associés à ce sport. Des mots comme ‘ennuyeux’ et ‘agaçant’ deviennent maintenant des descripteurs très fréquents, remplaçant des mots autrefois positifs comme ‘intéressant’ et ‘excitant’.”
“Depuis le milieu de l’année 2022 (moment où Verstappen a définitivement pris le dessus sur Leclerc, ndlr), nous observons une baisse régulière des indicateurs clés de popularité.”
Comparaison des données entre les mois de janvier et mai en 2021, 2022 et 2023 :
2021
2022
2023
Mentions
3.19M (+74%)
6.14M (+92%)
1.83M (-70%)
Nouveaux followers
624,27 k (+250%)
911,15 k (+46%)
489,37 k (-46%)
Impressions
35,63Mrd (+75%)
61,73Mrd (+73%)
22,16Mrd (-64%)
Les saisons sans suspense pour le titre font mal à la F1
“Nous prévoyons un déclin constant de l’intérêt pour la F1 en ligne jusqu’à ce que la domination de Max Verstappen et de Red Bull prenne fin, et que la concurrence se resserre”, prévient l’étude.
Buzz Radar précise que ce n’est pas quelques chose de nouveau. “2016 a été la saison la plus commentée” avant de se faire détrôner seulement en 2021, après la fameuse bataille Verstappen-Hamilton.
En effet, ces deux championnats ont été particulièrement disputés pour le titre mondial jusque dans le dernier tour de l’année contrairement aux saisons 2017, 2018, 2019 et 2020, dominées par Lewis Hamilton.
“Notre modèle prédictif estime que la F1 pourrait perdre jusqu’à 50 % de la nouvelle audience qu’elle a gagnée d’ici 2024 si le même pilote continue de dominer le sport.”
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !