Verstappen P2 – “Nous avons une voiture rapide pour la course”

Verstappen P2 – “Nous avons une voiture rapide pour la course”

En effet, le Monégasque a non seulement été le plus rapide lors des qualifications l’an dernier, mais il a également placé sa Ferrari en pole position en 2021.

Ferrari s’est rendue à Bakou avec de gros points d’interrogation sur les performances de la SF-23. Bien que l’équipe soit loin d’avoir atteint ses objectifs, la pole position en Azerbaïdjan est évidemment un grand pas en avant.

Je ne suis pas surpris de la performance de Charles – Max Verstappen

Lors de la conférence de presse après les qualifications, Verstappen a expliqué qu’il n’était pas surpris par la vitesse de Leclerc.

“Je ne suis pas surpris par la vitesse de Charles. Nous savons qu’il est extrêmement rapide ici. Sinon vous ne décrochez pas la pole position trois années de suite“, a déclaré le double champion en titre. Le pilote Red Bull a finalement échoué à un dixième du Monégasque.

“Il se sentait bien aujourd’hui et était plein de confiance. C’est ce qui est le plus important ici. Si vous pouvez tout faire sortir, alors vous êtes en pole position.“

Max Verstappen, Red Bull, Azerbaïdjan 2023, - ©️ Red Bull Content Pool
Max Verstappen confiant avec son rythme en course – ©️ Red Bull Content Pool

Au final, Verstappen s’élancera de la deuxième place, ce qui laisse entrevoir de belles choses pour le Grand Prix de dimanche.

“Ce n’est pas mal bien sûr, c’est mieux que la dernière place. Sans blague, c’est très bien comme ça. C’est difficile de faire un tour complet ici“, explique-t-il.

En outre, Verstappen précise qu’il a utilisé une méthode différente pour chauffer sa gomme et, avec le recul, il doit admettre que cela n’a pas aidé.

“Même le dernier tour en Q3 n’était pas complètement impeccable. Nous avons essayé une manière différente de chauffer la gomme et cela ne s’est pas vraiment amélioré par la suite. Quand vous avez déjà ce feeling et que ça ne fonctionne pas tout à fait, ce n’est pas une surprise. Mais au final, il faut reconnaître que ce n’est pas mauvais pour nous. Nous avons une voiture rapide pour la course“, a déclaré le pilote Red Bull.


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Le minimum syndical

L’insolence avec laquelle Red Bull a dominé la saison 2022 laisse penser que le minimum syndical pour l’équipe championne en titre consisterait à permettre une nouvelle fois à Max Verstappen de coiffer la couronne mondiale -pour rejoindre, notamment, Ayrton Senna, Nelson Piquet et Niki Lauda au palmarès des triple champions-. Après les circonstances dans lesquelles le Hollandais a remporté son premier titre en 2021 et le déferlement médiatique entourant les questions de respect du plafond budgétaire en 2022, Verstappen et son équipe attendent un titre vierge de toute polémique, faisant taire la critique. Le team n’a par ailleurs pas d’autre ambition que de ramener la couronne des constructeurs et maintenir son cycle de domination. 

L’espoir inavouable

Une saison de records absolus, voici ce qui reste à aller conquérir ! La précocité avec laquelle le titre peut être acquis sur une saison aussi longue que la campagne 2023 n’est pas aisée à battre, mais l’écart de points entre le Champion et son dauphin, peut, pour les mêmes raisons, être faramineux. Red Bull espère cette fois signer le doublé au général avec Pérez placé second au terme de la saison, se battre systématiquement pour victoires et doublés, et laisser le premier représentant d’une équipe rivale, loin ; très loin…

Vers le futur

Le moteur Honda est désormais baptisé Red Bull Powertrain et l’on sait Ford dans les starting-blocks pour entamer la collaboration avec le team à partir de 2026. C’est tout un équilibre qui doit encore se mettre en place entre l’équipe et Red Bull Technology pour assurer les succès de demain. L’équipe tourne pleinement autour de Verstappen et l’une des questions qui animera brièvement Christian Horner et Helmut Marko sera de déterminer qui placer à ses côtés à compter de la saison 2024. 

Grand Prix d’Azerbaïdjan – La grille de départ

Grand Prix d’Azerbaïdjan – La grille de départ

Charles Leclerc s’élancera en pole position du quatrième Grand Prix de la saison. À Bakou, le pilote monégasque a su tirer le maximum de sa SF-23. Il devancera donc les deux Red Bull ainsi que son coéquipier chez Ferrari Carlos Sainz sur la grille de départ.

“Oui bien sûr je suis surpris [de cette pole position]. On a attaqué ce week-end en pensant que ça pouvait nous réussir si nous étions devant les Aston Martin et les Mercedes. Mais au final, on est en pole !“ a déclaré Charles Leclerc.

“C’est donc une très belle surprise, mais il ne faut pas oublier qu’en course notre voiture est un peu derrière la Red Bull. Ce ne sera pas simple de garder la tête, mais ça reste l’objectif. Je suis très heureux du tour que j’ai fait, c’était très difficile, car on a eu peu de temps pour se préparer avec une seule séance d’essais libres. Il fallait tout de suite rentrer dedans, mais je suis très très heureux“, a ajouté le poleman du jour.

Nous avons assisté à quelques surprises lors de cette séance qualificative. On peut noter le loupé de George Russell qui s’est arrêté à la porte de la Q3. Plus tôt dans la séance, Pierre Gasly est venu heurter le mur avec son Alpine. Nyck de Vries est lui aussi parti à la faute dans le même virage, détruisant son AlphaTauri.

Aston Marin s’est quelque peu manqué à Bakou, échouant à la sixième place du côté de Fernando Alonso et à la neuvième position pour Lance Stroll. 

Du côté des bonnes surprises, il faut noter la présence des deux McLaren dans le top 10. Lando Norris septième et Oscar Piastri dixième sont en lice pour marquer des points ce dimanche. 

Une seconde séance qualificative aura lieu demain matin. Cette dernière déterminera la grille de départ de la course sprint de samedi après-midi.

La grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 de F1

 Pilote Constructeur
Charles LeclercFerrari
Max VerstappenRed Bull
Sergio PérezRed Bull
Carlos Sainz Ferrari
Lewis HamiltonMercedes
Fernando AlonsoAston Martin
Lando NorrisMcLaren
Yuki TsunodaAlphaTauri
Lance StrollAston Martin
10 Oscar PiastriMcLaren
11 George RussellMercedes
12 Alexander AlbonWilliams
13Valtteri BottasAlfa Romeo
14Logan SargeantWilliams
15Zhou GuanyuAlfa Romeo
16Nico HülkenbergHaas
17Kevin MagnussenHaas
18Pierre GaslyAlpine
19Nyck de VriesAlphaTauri
StandsEsteban OconAlpine

Alpine a brisé le parc fermé ce samedi obligeant Esteban Ocon à partir depuis la voie des stands.


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Hamilton : “Nous avons découvert que nous sommes très loin”

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Après une saison 2022 frustrante, Mercedes espérait faire son retour aux avant-postes dès le début d’année 2023. Cependant, la W14 ne semble pas plus à son avantage que sa devancière, comme en témoigne Lewis Hamilton au micro de la Formule 1 : “Nous avons découvert que nous sommes très loin. Nous le savions un peu pendant les essais hivernaux, mais l’écart est important. Je fais tout ce que je peux.

“Il semble que sur les longs relais, [Red Bull] est une seconde et demie plus rapides. Donc, nous avons beaucoup de choses à travailler.”

Lewis Hamilton en souffrance au volant de la W14 aujourd’hui à Bahreïn.
Crédit : Mercedes / LAT Images

Une voiture lente mais pourtant “au meilleur de ses capacités”

Plus inquiétant encore, le Britannique estime avoir “mis la voiture au meilleur de ses capacités” aujourd’hui après avoir signé le 8e temps en EL2 à plus de 6 dixièmes de la référence établie par Alonso. “En ce qui concerne les réglages, nous pouvons continuer à les affiner un peu ici et là, mais ce ne sera que des petits détails, ce qui représente des millisecondes.

Hamilton conclut son analyse en émettant des doutes sur le concept utilisé par Mercedes depuis un an : “Est-ce que je crois que nous pouvons combler l’écart à un moment donné ? Oui. Mais je pense que c’est assez difficile avec le concept que nous avons.

Leclerc se dit “surpris” de cette pole position à Bakou

Leclerc se dit “surpris” de cette pole position à Bakou

Le pilote de la Scuderia Ferrari a une fois de plus montré qu’il était à l’aise dans les rues de Bakou. Troisième pole position de suite en Azerbaïdjan pour le natif de la Principauté et sa 19e en F1. Si le tracé urbain de Monaco ne lui a pour le moment pas porté chance, il a de quoi se consoler à Bakou.

Alors que l’objectif était de se positionner devant les Mercedes et les Aston Martin, Charles Leclerc a réussi l’exploit de faire tomber les deux RB19. Indétrônables depuis le début de saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont dû s’incliner devant la SF-23. Interviewé à la sortie de son baquet, le pilote Ferrari était plus que surpris par sa performance.

Charles Leclerc, Ferrari, Azerbaïdjan 2023 - ©️ Ferrari
3e pole consécutive à Bakou pour Charles Leclerc – ©️ Ferrari

“Oui bien sûr je suis surpris [de cette pole position]. On a attaqué ce week-end en pensant que ça pouvait nous réussir si nous étions devant les Aston Martin et les Mercedes. Mais au final, on est en pole !“ a déclaré Charles Leclerc.

Il ne faut pas oublier que la monoplace du Monégasque est une F1 qui trouve facilement ses marques lors des qualifications. Elle est toutefois derrière la RB19 en termes de rythme de course. Charles Leclerc va devoir compter sur Carlos Sainz (quatrième) pour venir embêter l’une des deux Red Bull ce dimanche.

“C’est donc une très belle surprise, mais il ne faut pas oublier qu’en course notre voiture est un peu derrière la Red Bull. Ce ne sera pas simple de garder la tête, mais ça reste l’objectif. Je suis très heureux du tour que j’ai fait, c’était très difficile, car on a eu peu de temps pour se préparer avec une seule séance d’essais libres. Il fallait tout de suite rentrer dedans, mais je suis très très heureux“, a ajouté le poleman du jour.

Leclerc visera une nouvelle pole position demain à Bakou

Dès demain, Charles Leclerc aura une nouvelle fois l’occasion de briller dans l’exercice des qualifications. Il disputera en effet une seconde qualification dédiée à la course sprint. Rendez-vous demain matin à 10h30.

Quoiqu’il arrive, ça va être difficile. On n’a pas encore roulé avec les pneumatiques médiums, on va les découvrir demain lors de la seconde qualification. On n’aura qu’un seul train donc il ne faudra pas faire d’erreurs sur ce train. Il faudra apprendre lors de la SQ1 et de la SQ2 pour essayer de pousser en SQ3“, a conclu le pilote de la Scuderia Ferrari. 


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Le minimum syndical

Dans ses remarques régulières et plus ou moins humoristiques sur le sujet, Toto Wolff rappelle le traumatisme connu par l’équipe Mercedes en 2022, après les constats d’échec successifs vécus avec la W13-E. Le team n’a tout d’abord pas digéré la mauvaise direction prise à l’origine, pas plus que la détection tardive des difficultés lors des tests hivernaux qui inauguraient la nouvelle ère technique. Par la suite, une fois le doigt mis sur les pistes à emprunter, la Mercedes s’est avérée être une auto malicieuse et irrégulière dans sa réponse aux changements de réglages, créant encore plus de doutes dans la tête des pilotes et des ingénieurs. En 2023, le minimum syndical consistera à comprendre et pouvoir réagir aux difficultés d’exploitation rencontrées.

L’espoir inavouable

Mercedes n’est pas passé loin de mettre à mal la seconde place au classement des constructeurs de Ferrari l’an dernier et représente une vraie menace pour la Scuderia cette année. L’espoir de l’équipe de Brackley est évidemment de se hisser bien plus haut que le team italien et revenir au contact de Red Bull pour se battre pour les couronnes mondiales. Voilà qui aiderait par ailleurs grandement dans le cadre des discussions autour de la suite de la carrière de Lewis Hamilton.

Vers le futur

Au-delà du côté sportif, Mercedes est une grande force politique dans le paddock F1, qui équipe quatre des dix équipes de la grille en unités de puissance (son équipe d’usine, Aston Martin, McLaren et Williams). Alors que les motoristes se pressent au portillon en vue de la prochaine réglementation technique sur les unités de puissance et sont déjà au nombre de six pour dix équipes, Mercedes aura à cœur de garder une influence solide sur des équipes clientes/partenaires et disposer de plusieurs clients. La concurrence sera féroce.