Deuxième qualification de la saison et deuxième top 3 pour Charles Leclerc. Le pilote aux 18 poles positions en F1, a une nouvelle fois montré tout son talent sur un tour chrono, en s’approchant à 155 millièmes de la Red Bull de Pérez pourtant “sur une autre planète.”
Un bon rythme de course
P12 sur la grille car pénalisé suite à son abandon sur problème moteur à Bahreïn, le Monégasque espère remonter le plus haut possible en course. “Très honnêtement, Red Bull en général sont sur une autre planète”, a-t-il tout d’abord déploré au micro Canal Plus.
”Notre rythme en course a l’air plutôt pas trop mal ce week-end. En tout cas comparé à Red Bull, il y a peut-être moins d’écart comparé à ce qu’on a vu à Bahreïn. Donc ça, c’est plutôt positif.Après, de là à aller se battre pour la victoire [dimanche], je ne pense pas”, a avoué Leclerc.
”Un podium serait beau”
“Ce qui est difficile, c’est que les six/sept premières voitures, on est tous très proches en terme de rythme de course”, analyse Leclerc. “J’espère qu’on ne buttera pas à partir de la septième ou sixième place. Mais le but c’est clairement de revenir et essayer peut-être un podium, ce serait beau.”
Charles Leclerc sur le podium à Djeddah ? Crédit : Ferrari
Même si le top 3 est l’objectif, le pilote Ferrari s’est montré moins optimiste en conférence de presse. “Je pense que pour Carlos [Sainz], [le podium] est tout à fait possible. Il part d’un peu plus haut. De mon côté, je pense que ce sera un peu plus difficile, surtout quand j’arriverai sur les voitures de tête, parce que là, le rythme de course est très similaire pour tout le monde.”
Pas de réglage spécifique pour la course
Leclerc a par ailleurs confirmé que Ferrari n’avait pas privilégié le rythme de course par rapport au rythme de qualification malgré sa pénalité. ”[En EL3], nous avons fait quelques tours sur les médiums pour avoir un peu plus d’informations, mais ce n’est pas comme si nous sacrifions une grande partie de notre rythme de qualification pour notre rythme de course.”
”Cependant, notre rythme de course semble meilleur qu’à Bahreïn. Je pense donc que nous serons un peu plus performants sur ce point. Mais oui, pour moi, nous sommes encore trop loin en qualifications par rapport à ce que j’aimerais être, surtout par rapport à la Red Bull.”
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Max Verstappen a une nouvelle fois démontré tout son talent ce dimanche en Floride en s’imposant après être parti depuis la neuvième position. Il a ainsi largement dominé son coéquipier Sergio Pérez, qui s’élançait pourtant depuis la pole position sur la grille.
Un scénario qui a très probablement déçu le public latin, venu en nombre sur la tracé de Miami. Des fans largement acquis à la cause du Mexicain, qui ont hué son coéquipier chez Red Bull avant et après la course.
En effet, dès la présentation des pilotes en avant-course, particularité de l’évènement floridien, Max Verstappen avait reçu des sifflets des tribunes. Une situation qui s’est répétée sur le podium alors qu’il venait de dominer Sergio Pérez.
Verstappen : “Aucun problème tant que je suis premier”
Interrogé en conférence de presse sur ces huées, Max Verstappen s’est montré impassible avant d’adresser une petite pique au public de Miami.
“Je pense que si je roulais à l’arrière du peloton, personne ne ferait quoi que ce soit en termes de réaction, non ?“, affirme-t-il.
“Je pense que c’est normal quand vous gagnez et qu’ils n’aiment pas le vainqueur. Pour moi, c’est quelque chose qui ne pose aucun problème tant que je suis premier, c’est pour moi le plus important.“
“Je ramène le trophée à la maison et ils rentrent chez eux pour passer une bonne soirée“, conclut Max Verstappen.
Le Néerlandais repart de Miami avec 14 points d’avance sur coéquipier, Sergio Pérez, au championnat du monde des pilotes. La bataille entre les deux hommes reprendra lors du prochain Grand Prix sur le tracé d’Imola les 19-20-21 mai prochains.
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Une semaine après avoir extrait le maximum de sa SF-23 dans les rues de Bakou, Charles Leclerc a vécu un week-end floridien bien différent.
Dès le vendredi, cela s’annonçait mal quand il est allé taper les TecPro, avant de commettre une erreur similaire, un jour plus tard, en Q3.
Contraint de partir depuis la septième position sur la grille, le pilote Monégasque espérait remonter quelques positions en course. Cependant, entre des douleurs physiques au niveau du cou et une monoplace “très inconstante“, c’était mission impossible pour le pilote Ferrari ce dimanche.
“Il faut vraiment qu’on trouve quelque chose, parce que le premier relais en médiums, je n’avais absolument aucune adhérence mais vraiment aucune adhérence“, constatait un Charles Leclerc plein de déception, au micro Canal+.
“On était complètement à côté de la bonne fenêtre des pneus en médiums en début de relais.Après en pneus durs, c’était un peu mieux mais bon, un petit peu mieux mais toujours très loin de ceux avec qui on a envie de se battre, donc sur cela, il faut vraiment qu’on bosse.“
Après avoir tapé ce samedi, Leclerc a par ailleurs retrouvé une voiture différente en course, trop proche du sol dans les virages à haute vitesse.
“On a une voiture qui est vraiment très inconstante en course, c’est très difficile d’aller à la limite“, poursuit-il. “En plus de ça, je ne pense pas que c’est un défaut de la voiture, [mais] je pense qu’il y a vraiment un truc qu’il faut qu’on regarde sur la voiture.“
“Je touchais énormément par terre dans les virages rapides, mais vraiment énormément. Ce n’était pas un vrai problème [samedi], ni les jours d’avant. Donc il faut qu’on regarde cela, ce n’est pas trop normal.“
Leclerc attend l’analyse des évolutions apportées à Miami
Dépassé coup sur coup par Verstappen et Magnussen en début de course, Leclerc n’était que simple spectateur de ces manœuvres, impuissant au volant d’une Ferrari en difficulté en ligne droite.
“[Il n’y avait] pas grand-chose à faire honnêtement. C’était un moment où mes pneus avant était juste encore une fois complètement en dehors de la fenêtre de fonctionnement.
“Et aussi bien la Red Bull [de Verstappen] que Magnussen avaient le DRS, et dans les lignes droites, on a pas mal de mal pour l’instant, et encore plus quand ils ont le DRS donc pas grand-chose à faire.“
Après un Grand Prix difficile, Carlos Sainz termine finalement cinquième et Charles Leclerc septième. Un résultat d’autant plus décevant que les rouges arrivaient à Miami avec des évolutions.
“On va regarder à quel point les évolutions vont dans la bonne direction, et surtout si elles font ce qu’on attendait d’elles. Mais clairement là on n’est pas au niveau qu’on voudrait“, reconnaît l’ancien pilote Sauber.
Ferrari devra rebondir dès le prochain Grand Prix, au cours d’un week-end particulier pour la Scuderia, car à domicile sur l’emblématique tracé d’Imola. Les rouges apporteront également des évolutions sur la capricieuse SF-23 au moment d’arriver en Italie.
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Après un premier week-end mitigé, l’écurie Alpine affiche un bien meilleur visage en Arabie Saoudite. Esteban Ocon et Pierre Gasly, P7 et P10 en qualifications, sont tous les deux entrés en Q3. Encore plus encourageant, le rythme de course de l’A523 est semble-t-il encore meilleur que le rythme sur un tour chrono.
Gasly déçu
Certes, dans une bonne position pour la course, l’ancien pilote AlphaTauri n’était toutefois pas satisfait de sa performance en qualifications. “C’était vraiment très très compliqué, parce que je pense que je n’ai pas réussi à faire un tour de la qualification”, pestait-il au micro Canal Plus. “Beaucoup plus compliqué qu’en EL3. Il y a encore du travail à faire. Beaucoup de choses à améliorer. Mais dans l’ensemble on part dans le top 10, donc on est dans une bonne position pour aller chercher des points.“
“J’étais vraiment content [en EL3]. On avait réussi à vraiment trouver ce qu’il me fallait. Cela ne s’est pas reproduit [en qualif]. Très difficile de mettre un tour ensemble donc il y a encore du travail.C’est positif, on part neuvième demain. Il y a tout à jouer. Mais il va falloir travailler.”
Esteban Ocon a pris “tous les risques” ce samedi Crédit : Alpine
Deux contacts avec le mur pour Ocon
Esteban Ocon était pour sa part heureux de sa prestation ce samedi. Le Normand se projette par ailleurs sur une course prometteuse. ”Une bonne séance de qualif. Je pense que d’où on partait en EL3, on a bien renversé la performance”, a expliqué le pilote numéro 31 au micro Canal Plus. ”On était bien mieux maintenant [en qualif]. La voiture s’est bien comportée.”
”J’ai touché deux fois le mur dans le dernier tour, c’était chaud, vraiment chaud. J’ai pris un peu tous les risques. Donc je reprends encore mon souffle là, parce que ça va quand même vite. Mais c’était sympa. Une bonne séance, mais on a encore du travail.”
Une lutte avec Hamilton ?
Même si Max Verstappen sera trop rapide pour le pilote Alpine, se battre avec le septuple champion du monde est en revanche une réelle possibilité. “Max sera trop rapide, ça c’est clair”, reconnait-il. ”Lewis, je pense qu’on peut se battre avec lui, clairement. On l’a vu par les long relais de vendredi, on était assez bien, voir mieux que sur un tour qualif. À nous de tout mettre en place. pour l’instant c’est un bon début de week-end. Faudra faire bien encore demain [dimanche].”
Esteban Ocon et Pierre Gasly s’élanceront respectivement, P6 et P9 ce dimanche, après la pénalité reçue par Charles Leclerc. Extinction des feux en Arabie Saoudite à 18h00, heure française.
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Carlos Sainz s’est élancé depuis la troisième place sur la grille de départ du Grand Prix de Miami. S’il a un temps pu se battre avec Fernando Alonso, le rythme de course de la SF-23 l’a contraint à revoir ses ambitions à la baisse.
Preuve de ce manque de rythme, il a tenté de gagner quelques dixièmes de seconde en retardant son freinage à l’entrée de la voie des stands. Une manœuvre bien inutile qui lui a finalement coûté cinq secondes.
“L’entrée dans la voie des stands est de ma faute« , a déclaré Carlos Sainz après la course. “Je poussais pour doubler Alonso et je n’ai pas eu assez de temps pour ralentir, mais au final, la pénalité ne nous a rien coûté.“
Le pilote espagnol a dû composer avec une monoplace à deux visages. Un temps docteur Jekyll, un temps Mister Hyde.
“Nous devons comprendre pourquoi la voiture n’est pas régulière. La voiture est difficile à conduire une fois que l’on pousse avec les pneus. Nous devons savoir pourquoi nous nous battons pour la pole le samedi et pourquoi nous luttons le dimanche.“
“On avait plutôt un bon rythme sur le premier relais et j’ai pu me battre avec Fernando. Après, on a souffert sur les pneus durs. Il fallait attaquer un peu plus pour pouvoir jouer l’undercut et c’était très difficile. On a une voiture qui a très peu de flexibilité et de possibilité.“
Ferrari peine à trouver du rythme le dimanche
La Scuderia Ferrari apportera des modifications à sa monoplace lors du prochain Grand Prix. À Imola, devant ses fans, la firme de Maranello et ses pilotes vont devoir réagir.
“Nous sommes dans une position où nous devons essayer différentes choses pour comprendre pourquoi nous avons tant de mal en course. D’ici à Barcelone, nous essaierons plusieurs mises à jour, mais s’il n’y a pas d’amélioration, nous essaierons de prendre une nouvelle direction. Pour l’instant, nous sommes rapides en qualifications, mais nous avons peu de marge de manœuvre dimanche.“
Carlos Sainz a tout de même trouvé un point positif de ce week-end de course en Floride.
“Mon rythme est de retour après le week-end compliqué de Bakou. Après il est difficile de rester positif quand on voit à quel point on souffre par rapport aux autres.“
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Lewis Hamilton est apparu dépité après la séance de qualifications en Arabie Saoudite. Le Britannique ne s’en sort pas au volant de sa W14. Seulement P8 et battu de près de 4 dixièmes par son coéquipier, il semblait perdu face à ses difficultés avec sa monoplace.
“Je donne tout ce que j’ai”
S’exprimant au micro de Sky Sports F1, un Hamilton désemparé a indiqué qu’il n’arrivait pas à comprendre sa Mercedes. “J’ai l’impression d’avoir eu du mal avec la voiture, surtout à haute vitesse. Mais je ne sens pas la voiture sous moi, je ne me sens pas connecté à cette voiture et je n’y arrive pas. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire à ce sujet.“
“Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire pour y remédier”, ajoute-il. “C’est dur, je donne tout ce que j’ai. Je suis ici aussi tard que possible tous les jours, je me prépare du mieux que je peux, je monte dans la voiture et je n’arrive pas à m’y connecter. Je ne sais pas vraiment quoi dire à ce sujet.”
Lewis Hamilton est apparu dépité ce samedi à Djeddah Crédit : Mercedes / Steve Etherington
“Moi qui suis en cause”
“C’est bien que George [Russell] ait fait une bonne qualification aujourd’hui”, reconnait le pilote aux 103 victoires en F1. ”J’espère qu’il pourra marquer de bons points pour l’équipe et j’essaierai de remonter demain, c’est un nouveau jour. Je vais tout donner. George est capable de mettre la voiture dans une position différente de la mienne. J’ai juste eu du mal à extraire la performance de la voiture”
Lewis Hamilton s’est montré très transparent sur ses difficultés. ”C’est surtout moi qui suis en cause”, affirme-t-il. ”À haute vitesse, la voiture est un peu instable dans ses réglages. C’est un peu différent [pour George]. Il y a juste une chose particulière que je fais différemment, mais peut-être que ça ira pour demain. Je ne retiendrais pas mon souffle.”
”La voiture est là où elle est. George a fait du bon travail. Il est sur la deuxième ligne, donc la voiture est manifestement performante. Je ne me sens pas connecté à cette voiture et quoi que je fasse et quoi que je change, je n’arrive pas à avoir confiance en elle. Je suis un peu perdu avec elle“.
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