Le pilote mexicain est arrivé à Monaco avec la réputation d’être le meilleur pilote de la grille sur les pistes en ville. En effet, Sergio Pérez a récemment remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais également l’édition 2022 du GP de Monaco. Une pression peut-être trop importante sur les épaules du pilote Red Bull qui a craqué dès les qualifications.
Dans les premiers instants de la Q1, Sergio Pérez est allé détruire sa RB19 dans les Tecpro du virage de Sainte Dévote. Un accident lourd de conséquences puisqu’il força le pilote à s’élancer depuis la dernière place sur la grille de départ.
“Je dois m’excuser auprès de toute mon équipe, car il est inacceptable de commettre ce genre d’erreur“, a-t-il déclaré. “Maintenant, je dois aller de l’avant et en tirer les leçons.“
Malgré le bon rythme de sa monoplace, Sergio Pérez n’est pas parvenu à remonter dans la zone des points. Pire, il a, à plusieurs reprises, heurté le mur et d’autres pilotes.
“Je me suis rapidement retrouvé dans le trafic, ce qui m’a mis dans une position difficile. Ensuite, il a commencé à pleuvoir et nous étions parmi les derniers à faire l’arrêt au stand. J’ai alors heurté le mur, j’ai endommagé mon aileron avant lors d’une bataille avec [Kevin] Magnussen.“
“C’était tout simplement mauvais. Quand vous êtes dans cette position, vous devez prendre beaucoup de risques.“
“C’est la première grosse erreur que je fais dans ce championnat, mais je ne peux plus me permettre un autre zéro pointé.“
Interrogé par le diffuseur Viaplay pour savoir s’il se voyait toujours dans la course au titre, Perez a répondu : “Je vais essayer. Je vais essayer de remporter des victoires lors des prochaines courses.“
“C’est maintenant crucial si je veux garder mes espoirs pour le championnat, alors je vais faire de mon mieux“, a déclaré le Mexicain.
Sergio Pérez ne va pas avoir beaucoup de temps pour se remettre de son week-end en principauté. En effet, il va devoir sauter dans son baquet dès ce vendredi pour disputer les Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne.
À ce jour, Sergio Pérez, deuxième du classement des pilotes, compte 39 points de retard sur le leader, Max Verstappen.
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Le Grand Prix de France n’apparaît plus au calendrier de la F1 depuis le début de la saison. La dernière édition a été organisée la saison passée et avait vu Max Verstappen s’imposer devant Lewis Hamilton et George Russell.
Toutefois, les espoirs d’un retour de la France au calendrier de la F1 ne sont pas illusoires. En effet, l’avenir de ce Grand Prix historique a été aux cœurs de nombreuses discussions dans les coulisses de Monaco le week-end dernier.
Comme l’ont rapporté RMC et le journal L’Équipe, Stefano Domenicali, PDG de la F1, a rencontré non seulement Nicolas Deschaux, patron de la Fédération française du sport automobile, mais aussi Jean Alesi, nouveau président du circuit Paul Ricard et ancien pilote de Formule 1.
Eric Boullier, ancien patron de McLaren en F1, et qui était en charge du Groupement d’Intérêt Public du GP de France, était également présent lors de ces réunions.
“J’ai une amitié assez forte avec Stefano Domenicali“, a déclaré l’ancien pilote de F1, Alesi. “Je lui ai demandé si nous pouvions parler d’un nouveau GP de France ou non, et il m’a répondu ‘bien sûr’. Pour lui, il n’y a pas de problème.“
“Le souhait de Stefano est de parler aux principales institutions françaises, c’est-à-dire au président de la République“, a-t-il révélé.
La renaissance du Grand Prix de France pourrait intervenir avec le retour d’un autre Grand Prix historique de la F1, le GP d’Allemagne. En effet, la France et l’Allemagne pourraient à terme se partager leur place au calendrier de la F1 et alterner d’une année sur l’autre.
Une chose est certaine, l’envie est là et des discussions sont en cours. Tout cela n’aboutira peut-être pas au retour de la F1 dans l’hexagone, mais au moins certains acteurs de ce projet auront essayé.
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Quatrième sur la grille de départ derrière Esteban Ocon, Carlos Sainz visait très clairement un troisième podium consécutif en principauté. Le plan ne s’est toutefois pas déroulé comme prévu pour le pilote Ferrari, qui a fait preuve de frustration avec une manœuvre étrange en début de course, en étant bloqué derrière le Français.
“Carlos [Sainz] quand il est derrière Ocon et qu’il tire un peu tout droit en début de course, je pense que c’est de la frustration“, analysait Fred Vasseur après la course au micro Canal+.
“Il n’essaye même pas d’attaquer je pense, il est à 20 mètres, dans cette situation c’est pas un dépassement, c’est de la frustration. Il faut juste qu’on se calme, qu’on arrive à garder la même approche et à ne pas en faire trop.“
Un peu plus tard, après un arrêt très moyen d’Alpine pour Esteban Ocon (4,2s), mais également celui de Lewis Hamilton, Ferrari a pris le pari de s’aligner sur ces deux stratégies pour ne pas perdre de position en piste et même tenter d’en gagner une.
Un appel au stand qui n’a pas été du goût de l’Espagnol, qui ne s’est pas privé de le faire savoir à la radio :
Sainz : “Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Exactement ce dont j’ai parlé ! Exactement ce dont j’ai parlé !“
R. Adami : “L’objectif principal était de couvrir Hamilton.”
Sainz : “Je me fiche d’Hamilton.”
Alors que l’adrénaline est au plus haut en course, Sainz a reconnu après coup qu’il “n’aurait pas dû montrer cela à la radio.“
Vasseur : “C’était une bonne stratégie”
Souvent critiquée pour ses choix stratégiques, la Scuderia n’a pas commis d’erreur selon Fred Vasseur, qui a tenu à défendre les décisions prises du côté de la voiture numéro 55.
“Je pense que c’était une bonne stratégie car lorsque nous lui avons demandé de s’arrêter, c’était pour éviter de perdre une position par rapport à Hamilton“, affirme le Français.
“Les positions sont essentielles sur ce circuit. Il aurait été préférable de prolonger si nous n’étions pas en danger face à Hamilton, mais dans cette situation, je pense que c’était la bonne décision.“
“À un moment donné, nous avons dû couvrir les autres en piste pour éviter de perdre des positions et il est toujours facile de refaire la course après 17h30 et de dire ‘ok, si vous prolongez le relais, alors vous pouvez changer les pneus quand il pleut’“
“Mais nous ne le savions pas à ce stade, et nous étions dans une situation où nous pouvions perdre des positions par rapport à nos concurrents.Nous pensions que la piste ne serait pas si mouillée et que si nous n’avions pas à mettre les pneus pluie, nous aurions pu terminer sur le podium.“
“C’était un pari pour nous, le risque n’était pas trop élevé parce que nous n’avons pas perdu de position. Mais c’est comme ça.“
“Nous savions parfaitement sur la grille que si l’on veut faire quelque chose, il faut prendre des risques. Je ne suis pas du tout déçu des risques que nous avons pris“, a conclu Fred Vasseur.
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Max Verstappen, double champion du monde en titre et leader du championnat 2023 n’a pas tremblé à Monaco. Alors qu’il s’élançait depuis la pole et que rien ne semblait pouvoir l’arrêter, la pluie est venue rebattre les cartes. Derrière lui, il devait se méfier d’un Fernando Alonso prêt à se jeter sur la moindre occasion pour décrocher sa 33e victoire en F1.
“C’était une performance incroyable“, a déclaré Christian Horner. “Mais 70% ont été faits [samedi]. Ensuite, il faut toujours prendre le bon départ et nous avons choisi la stratégie alternative à celle d’Alonso.“
Max Verstappen a débuté la course avec des pneus médiums alors que Fernando Alonso était équipé de pneus durs.
“Max devait juste garder ses pneus en forme parce que nous prenions en compte les averses de pluie, qui sont finalement arrivées.“
Malgré les trombes d’eau qui se sont abattues sur la principauté, Max Verstappen a conservé la tête de la course et a filé, à travers les gouttes, vers sa 39e victoire en Formule 1.
“Vous ne pouvez vraiment que perdre dans cette position, mais il a un si bon feeling dans ce genre de conditions et de circonstances. Il a pu tout ficeler et a donc remporté sa deuxième victoire ici.“
Le tour précédant son passage aux pneus intermédiaires, le Batave a failli tout perdre en perdant le contrôle de sa RB19 à l’approche du tunnel. Plus de peur que de mal pour le champion du monde qui s’est, une fois de plus, appuyé sur les rails de la principauté.
“Je me suis accroché à mon siège un peu plus fort à chaque fois. Mais on l’entendait travailler avec son ingénieur et il le tenait informé de tout ce que Fernando faisait et sur un circuit urbain comme celui-ci, une erreur est facilement commise“, a ajouté l’homme à la tête de Red Bull.
Les choses ont été bien plus compliquées pour Sergio Pérez qui, parti dernier, n’est pas parvenu à revenir dans la zone des points.
“C’était un week-end difficile pour Checo. Cela s’est déjà mal passé hier et c’est pourquoi nous avons essayé une stratégie très agressive, en allant directement au stand dès le premier tour.“
“Mais à cause des voitures plus lentes devant lui, il est retombé plus loin, il s’est retrouvé dans une bagarre et a subi des dommages. En conséquence, nous avons dû faire un autre arrêt. Il n’a pas marqué de points aujourd’hui, mais il sera de nouveau présent à Barcelone“, a conclu Christian Horner.
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Après de nombreux abandons, Charles Leclerc voit, pour une seconde fois de suite, le drapeau à damier de son Grand Prix national. Le pilote de la Scuderia qui s’était qualifié en troisième position a toutefois dû s’élancer depuis la sixième. Ce dernier a, en effet, été reconnu coupable d’avoir gêné Lando Norris en Q3.
Charles Leclerc n’a pas pu profiter de la pluie pour se frayer un chemin vers la tête de la course. Ferrari a attendu l’entrée en piste d’une voiture de sécurité, qui n’est jamais arrivée.
“Nous étions sur la défensive dès le moment où nous avons reçu la pénalité hier“, a déclaré Charles Leclerc. “Quand il a commencé à pleuvoir, nous aurions pu prendre les Inters plus tôt, mais nous avons décidé de ne pas le faire, car il y avait encore beaucoup de voitures en slicks et nous avons donc décidé d’attendre dans l’espoir d’une voiture de sécurité, ce que l’on attend dans 90% des cas ici dans ces conditions.“
“Bien sûr, avec le recul, on peut prendre une décision différente, mais à ce moment-là, cela semblait être une bonne opportunité de gagner beaucoup de places. Je ne regrette pas les décisions que nous avons prises concernant notre stratégie. C’est comme ça, mais c’est vraiment la pénalité de grille qui a joué en notre défaveur. Dans le deuxième relais, il s’agissait de garder la voiture sur la piste et de l’amener jusqu’à l’arrivée.“
Avec ce résultat, Charles Leclerc ne décolle pas de la septième place du classement des pilotes et comptabilise aujourd’hui 102 points de retard sur Max Verstappen.
“Au final, on termine dans la même place que celle à laquelle on avait commencé. Il n’y avait pas grand-chose de plus à espérer en partant sixième.“
Le Monégasque a tenu à féliciter Esteban Ocon qui, au volant de son Alpine, est parvenu à signer une très belle troisième place à l’arrivée du Grand Prix.
“Je suis content pour Esteban [Ocon], il le mérite et a fait un très bon week-end. De mon côté, on méritait aussi, on a fait une très bonne qualif hier, mais c’est comme ça, ça ne veut pas le faire depuis plusieurs années. Il ne faut pas lâcher, on garde la tête haute et on recommencera l’année prochaine“, a conclu le Monégasque.
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Mercedes est venue à Monaco avec une toute nouvelle version de sa monoplace. En proie à des difficultés depuis le début de l’année, la firme allemande a développé un tout nouveau package sur sa W14. Le but est de pouvoir se battre avec les Aston Martin ainsi que les Ferrari, mais également se rapprocher de Red Bull.
À Monaco, les stratèges de Mercedes n’ont pas tremblé face aux soudaines perturbations météorologiques. Les Flèches d’argent ont su tirer leurs épingles du jeu au moment de l’apparition de la lui, réussissant à passer les Ferrari.
“C’est un résultat solide et de bons points pour l’équipe après une course où il aurait été facile de faire des erreurs ou de reculer dans le peloton“, a déclaré Toto Wolff. “Les stratèges ont vu juste aujourd’hui en passant les pneus intermédiaires. C’est ce qui nous a permis de devancer Ferrari et d’obtenir les places 4 et 5.“
Malgré la petite erreur de George Russell, qui lui a coûté cinq secondes de pénalités, Toto Wolff est extrêmement satisfait du travail de ses pilotes. Lewis Hamilton et George Russell ont terminé au pied du podium, à la quatrième et cinquième position.
“Lewis est resté cool tout au long de la course, même lorsque ses pneus médiums ont lâché dans le premier relais. Nous avons été en mesure de protéger notre position et de profiter de la pluie“, a ajouté le directeur de Mercedes en F1.
“George ne doit pas être trop dur avec lui-même non plus. Il a fait un bon premier relais pour avoir l’opportunité de profiter de la pluie et ensuite les conditions étaient si délicates qu’une petite erreur lui a coûté cher. Mais c’était un après-midi où l’équipe a bien travaillé. Nos pilotes ont aussi montré leur qualité, et cela se voit dans les points marqués.“
La nouvelle version de la W14 que l’on a pu voir évoluer dans les rues de Monaco a semble-t-il, apporté quelques premiers éléments positifs chez Mercedes. Toutefois, il est difficile de collecter des données précises dans les rues de la principauté. Mercedes se tourne maintenant avec excitation vers Barcelone.
“Nous avons apporté un nouveau package pour cette course, et il a bien fonctionné. Nous avons vu quelques points positifs à Monaco, qui, nous le savons, n’est pas un circuit représentatif. Ce n’est que la semaine prochaine, à Barcelone, que nous aurons une idée plus précise de la compétitivité. Il ne faut pas trop s’avancer. Mais je pense que nous sommes tous impatients d’en savoir plus sur la voiture. De voir si nous avons fait un pas en avant en termes de performance par rapport à nos concurrents immédiats“, a conclu Toto Wolff.
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