Né au Mans en 1979, le “régional de l’étape” a disputé 27 Grand Prix en deux saisons avec Toro Rosso en Formule 1. Si les espoirs étaient grands, le Sarthois a souvent joué de malchance avec la petite Scuderia. Sébastien Bourdais aura toutefois réussi à inscrire six points avec sa modeste Toro Rosso entre la saison 2007 et 2008.
Le Sarthois participera aux 24 Heures du Mans 2024 au sein de la catégorie Hypercar avec Cadillac Racing. Il fera équipe avec Alex Lynn et Richard Westbrook.
Déjà triple vainqueur des 24 Heures du Mans, le pilote allemand a bel et bien couru en F1 pour un petit Grand Prix en 2014. À Spa-Francorchamps, André Lotterer est appelé par Caterham pour remplacer Kamui Kobayashi, course au cours de laquelle il sera contraint à l’abandon dès le deuxième tour.
L’Allemand sera aligné ce week-end chez Porsche Penske Motorsport au volant d’une Porsche 963 aux côtés de Kévin Estre et de Laurens Vanthoor.
Le pilote japonais a évolué pendant de nombreuses années au sein de la catégorie reine du sport automobile. De 2009 à 2014, Kamui Kobayashi a piloté pour Toyota, BMW Sauber, Sauber et Caterham et compte aujourd’hui 75 Grand Prix de Formule 1 à son actif. Il réussira même à monter sur le podium de son Grand Prix national en terminant à la troisième place du GP du Japon en 2012.
Vainqueur des 24 Heures du Mans en 2021 avec Toyota, le pilote japonais tentera de remporter une nouvelle fois cette épreuve mythique du sport automobile. Il fera équipe avec Mike Conway et José María López, toujours avec Toyota.
Malgré 55 Grand Prix de Formule 1 à son actif, le pilote suisse n’a pas vraiment réussi à convaincre Christian Horner et Helmut Marko. Soutenu par Red Bull, il ne parviendra pas à gravir l’échelon vers Red Bull et restera de 2009 à 2011 chez Toro Rosso.
Quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Toyota, c’est toujours avec la même équipe que le Suisse tentera ce week-end de décrocher une cinquième couronne de laurier.
Encore un autre pilote passé par Toro Rosso et le giron Red Bull en Formule 1. Le Néo-Zélandais a disputé 25 Grand Prix avec l’écurie italienne de 2017 à 2018, empochant quatre points.
Triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Porsche (1 victoire) et Toyota (2 victoires), l’ancien pilote de Formule 1 fera équipe avec Sébastien Buemi et Ryo Hirakawa chez Toyota.
Présent en F1 du dernier Grand Prix de la saison 2014 avec Caterham, jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi 2015, Will Stevens n’est pas parvenu à marquer le moindre point en Formule 1. Pilote de la très modeste écurie Marussia en 2015, ses chances d’intégrer le top 10 étaient quasi nulles.
Le Britannique pilotera une Porsche 963 aux côtés de Yifei Ye et d’António Félix da Costa pour l’équipe Hertz Team Jota.
Le pilote italien a participé à 62 Grand Prix en Formule 1. De 2017 à 2021 (avec une année hors de la grille en 2018), Antonio Giovinazzi a piloté pour Sauber et Alfa Romeo. Avec 21 points à son actif, le natif de Martina Franca est également le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari depuis la saison 2022 de Formule 1.
L’Italien pilotera pour Ferrari, qui fait cette année son retour dans la Sarthe. L’ancien pilote de Formule 1 fera équipe avec Alessandro Pier Guidi et James Calado au volant d’une des deux Ferrari 499P.
Le pilote brésilien a disputé de 2015 à 2016, 39 Grand Prix en Formule 1 avec une seule et même écurie, Sauber F1 Team. Felipe Nasr a réussi à marquer 29 points en F1 ayant pour meilleur résultat à l’arrivée d’un GP une cinquième place, dès ses débuts en Australie 2015.
Cette année, Felipe Nasr pilotera une Porsche 963 avec Nick Tandy et Mathieu Jaminet.
Le pilote britannique a participé à 59 Grand Prix de Formule 1, marquant au passage 121 points. Engagé en F1 de 2011 à 2013 chez Force India, il a effectué sa dernière course lors d’une pige chez Williams en Hongrie en 2017, en remplacement de Felipe Massa, malade.
Cette année, il participera pour la troisième fois aux 24 Heures du Mans, au volant d’une Peugeot 9X8.
Lui aussi propulsé en F1 par le giron Red Bull, le Français aura piloté pour Toro Rosso de 2012 à 2014, marquant 51 points pour l’écurie italienne. Fort de deux sixièmes places à Montréal et Singapour, le Français n’aura pas non plus eu la chance de rouler pour l’écurie sœur Red Bull. Le natif de Pontoise a toutefois réussi à décrocher deux titres de champion en Formule E avec DS Teechetah.
Ayant déjà participé à quatre éditions des 24 Heures du Mans en LMP2, cette fois-ci, Jean Éric Vergne roulera dans la plus haute catégorie avec Peugeot, dans la classe des Hypercars. Il fera équipe avec Paul di Resta et Mikkel Jensen.
Pilote de réserve de Williams lors de la saison 2020 de Formule 1, le Britannique aura profité du bref départ de George Russell chez Mercedes en remplacement de Lewis Hamilton positif au covid. On a donc vu Jack Aitken piloter une F1 à l’occasion du Grand Prix de Sakhir 2020 (P16 à l’arrivée).
À bord de la Cadillac V-Series.R de l’équipe Action Express Racing, Jack Aitken participera à ses premiers 24 Heures du Mans. Il fera équipe avec Pipo Derani et Alexander Sims.
Le pilote mexicain a connu deux écuries en Formule 1 avec lesquelles il a disputé 59 Grand Prix de 2013 à 2016 (Sauber puis Haas). Esteban Gutiérrez a réussi à marquer six points en F1 à l’occasion du GP du Japon 2013.
Le natif de Monterrey participera cette année à ses premiers 24 Heures du Mans avec Franck Mailleux et Nathanaël Berthon au volant d’une Glickenhaus 007 LMH.
Petit-fils du double champion du monde de Formule 1 Emerson Fittipaldi, il fut le temps d’un week-end, pilote de F1 pour Haas. En toute fin de saison 2020, le jeune pilote brésilien est venu remplacer Romain Grosjean à Sakhir. Ce dernier avait été victime quelques jours plus tôt d’un terrible accident sur le même circuit.
Il participera lui aussi à ses premiers 24 Heures du Mans au volant de l’Oreca 07-Gibson de l’équipe Jota. Il fera équipe avec David Heinemeier Hansson et Oliver Rasmussen.
Avec 25 Grand Prix à son actif de 1995 à 1998, le père de Kevin Magnussen (aujourd’hui, pilote pour Haas en F1) a inscrit un petit point dans la catégorie reine du sport automobile (GP du Canada 1998). Jan Magnussen aura tout de même couru pour deux écuries de renom ; Stewart et McLaren.
Le pilote danois participera cette année à sa 24e édition des 24 Heures du Mans avec Mark Kvamme et Anders Fjordbach au volant d’une Oreca 07-Gibson de l’équipe Inter Europol.
Le pilote hollandais était engagé en F1 lors de la saison 2013 avec Caterham. Sa meilleure position à l’arrivée d’un Grand Prix fut une quatorzième place lors du Grand Prix de Hongrie 2013.
Il participera cette année à ses sixièmes 24 Heures du Mans au sein de l’équipe Graff Racing. Il fera équipe avec Roberto Lacorte et Patrick Pilet.
Grand espoir de la Formule 1, le pilote polonais aurait, pour beaucoup, pu un jour être champion du monde. Un terrible accident en rallye en 2011 le blessera gravement à la main, brisant quelque peu sa carrière en F1. Avec 99 Grand Prix à son actif, 274 points et une victoire, le pilote polonais détient un sérieux palmarès. Au cours de sa carrière, il aura connu pas moins de quatre écuries, BMW Sauber, Renault, Williams, et Alfa Romeo.
Cette année, il participera pour la seconde fois aux 24 Heures du Mans avec le Team WRT. Il fera équipe avec Rui Andrade et Louis Delétraz.
Décidément les pilotes Red Bull sont prédestinés à participer aux 24 Heures du Mans. Pilote pour Red Bull et Toro Rosso-AlphaTauri entre 2014 et 2020. 110 Grand Prix à son actif, 202 points et trois podiums, il a comme meilleure position à l’arrivée d’un Grand Prix une seconde place (GP de Hongrie 2015).
Le pilote Russe fera équipe cette année avec Doriane Pin et Mirko Bortolotti chez Prema Racing.
Champion du monde de Formule 1 en 2009 avec Brawn GP, le Britannique est le seul pilote aligné cette année au Mans ayant été sacré dans la catégorie reine du sport automobile. Jenson Button a couru pas moins de 306 Grand Prix en F1 avec Williams, Benetton, Renault, BAR, Honda, Brawn GP et McLaren pour un total de 15 victoires, 50 podiums et 1235 points inscrits !
Pour sa deuxième participation aux 24 Heures du Mans, Jenson Button pilotera une Chevrolet Camaro ZR1 de l’équipe Hendrick Motorsports, qui n’est autre qu’une… Nascar adaptée pour une course d’endurance, en tant que “voiture innovante“. Il sera accompagné de Jimmie Johnson, légende de la Nascar, et de Mike Rockenfeller.
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Débarqué de son poste de directeur technique par McLaren en début de saison, dans le cadre d’une refonte de l’organigramme opérée par l’équipe britannique, James Key retrouvera la tête du département technique de l’écurie Sauber, engagée actuellement sous les couleurs d’Alfa Romeo, et dont le partenariat avec la marque italienne cessera à la fin de cette saison 2023 pour faire place à Audi.
Key retrouvera en outre une figure familière chez Sauber en la personne d’Andreas Seidl, ancien team manager de McLaren, et qui a quitté Woking pour occuper le poste de PDG de l’écurie suisse afin de préparer au mieux l’arrivée d’Audi en tant que partenaire officiel en 2026.
Le Britannique, qui a déjà travaillé pour les écuries Midland, Spyker, Force India et Toro Rosso, avait déjà occupé le rôle de directeur technique chez Sauber durant trois ans, de 2010 à 2012.
Il prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er septembre, en remplacement de Jan Monchaux, qui occupait cette fonction depuis 2019.
James Key de retour à Hinwil
“Je suis ravi de retourner à Hinwil pour travailler avec d’anciens et de nouveaux collègues chez Sauber ; j’ai de très bons souvenirs de l’époque où j’y travaillais“, se réjouit James Key.
“Je suis impatient de diriger l’aspect technique de l’équipe à l’un des moments les plus importants de sa longue histoire, alors que nous nous dirigeons vers un avenir nouveau et passionnant.“
“Une énorme quantité de travail nous attend mais je suis convaincu que chaque membre de notre équipe travaillant à Hinwil aura la motivation, la détermination et la soif de victoire nécessaires pour nous amener au sommet.“
“Nous savons que cela demandera du temps, des efforts et de la persévérance, et que les dividendes de ce travail n’arriveront qu’au cours des deux prochaines saisons et au-delà, mais nous avons un voyage devant nous et une feuille de route à suivre“, continue-t-il.
“J’ai hâte de commencer. Je remercie Andreas pour la confiance qu’il m’a accordée, j’ai hâte de lui rendre sa confiance et de travailler en étroite collaboration avec lui sur les challenges et les ambitions qui nous attendent.“
“Je suis ravi de revoir James chez lui, à Hinwil, alors qu’il se joint à nous pour façonner l’avenir de cette équipe“, a indiqué Andreas Seidl, PDG du Sauber Group. “Le fonctionnement qu’il va trouver a beaucoup changé depuis son passage ici mais la motivation et le dévouement qui ont contribué au succès de l’équipe lors de son expérience précédente restent les mêmes.“
“Je suis sûr qu’avec cette équipe très talentueuse et motivée, nous serons en mesure de poursuivre sur la voie de la croissance sur laquelle nous nous sommes engagés.“
“Le recrutement de James est une étape cruciale de ce parcours : il possède une expérience exceptionnelle dans le sport, non seulement en tant que directeur technique, mais aussi dans d’autres fonctions au sein de l’organisation technique d’une équipe.“
“Il dirigera le processus de transformation de l’aspect technique de l’équipe, en nous donnant les outils et la direction dont nous avons besoin pour aborder l’avenir.“
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La Scuderia Ferrari repart de Barcelone avec plusieurs certitudes, la voiture est dans le rythme sur un tour, mais ne performe pas en course.
La firme de Maranello, vice-championne du monde en 2022 s’attendait probablement à se battre cette saison avec Red Bull. Toutefois, force est de constater que Ferrari va devoir ravaler ses espoirs de titres en 2023 pour se concentrer sur le développement de la monoplace.
On ne peut pas le nier, la Ferrari est rapide. Cependant, elle ne l’est que sur un ou deux tours. Résultat, elle performe le samedi, mais dégringole le dimanche. Malheureusement pour Ferrari, aucun point n’est attribué à l’issue des qualifications.
Carlos Sainz, qui courrait ce week-end devant son public, reconnaît que malgré tous ses efforts, la SF-23 dégrade trop ses pneus en course.
“Ce fut une course difficile“, a reconnu l’Espagnol. “Malheureusement, nous n’avons pas pu nous battre aux avant-postes, car notre rythme est en grande partie dicté par la gestion et la dégradation des pneus. Je sais que les dimanches ont été frustrants depuis le début de la saison, mais nous avons tout donné sur la piste ce week-end et nous allons continuer à travailler sur ce nouveau package et sur le développement de notre voiture.“
Charles Leclerc, son voisin de garage chez Ferrari, a lui aussi dû se battre avec une monoplace à deux visages.
“L’équilibre de la voiture était bon“, a ajouté le pilote monégasque. “Mais les performances n’étaient pas du tout régulières. Nous avons roulé deux fois avec les durs, mais j’ai eu beaucoup de mal avec le premier train, alors qu’avec le second, c’était assez bon et je rattrapais Pierre [Gasly] vers la fin.“
“Nous sommes toujours un peu surpris par ce qui se passe avec les pneus et nous avons du mal à les placer dans la bonne fenêtre, ce qui est un gros problème. Nous avons utilisé le même pneu deux fois dans la même course et nous sommes passés d’une très mauvaise voiture à une assez bonne vers la fin de la course.“
Vasseur l’affirme, Ferrari a progressé
Même son de cloche du côté de la direction de la Scuderia. En effet, Frédéric Vasseur le reconnaît, il faudra travailler d’arrache-pied sur cette SF-23 pour enfin marquer de gros points lors des Grand Prix.
“Nous avons fait un pas en avant ce week-end en termes de rythme de qualification, avec Carlos sur la première ligne ce samedi. Cependant, il est clair qu’en termes de rythme de course, Red Bull et Mercedes sont plus rapides que nous“, a reconnu le directeur de la Scuderia Ferrari.
“Le premier train de pneus durs de Charles a été un vrai cauchemar, mais lors de son dernier relais avec le même composé, il était satisfait de l’équilibre. Nous devons évaluer ce manque de constance.“
“Il est certain que nous allons continuer à développer la voiture, mais il s’agit d’une question d’amélioration par dixièmes de seconde, alors qu’en course, nous cherchons à gagner des secondes pour le moment. Il y a quelque chose dans la voiture que nous devons débloquer si nous voulons aller de l’avant“, a conclu le directeur français.
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Mercedes repart de Barcelone avec le sentiment du travail accompli. La firme de Brackley est parvenue à placer ses deux monoplaces sur le podium du GP d’Espagne. Une première depuis le Grand Prix de São Paulo 2022. Le rythme des W14B a permis aux pilotes Mercedes de se rapprocher des Red Bull mais aussi de battre les Aston Martin et les Ferrari.
Ce week-end, Lewis Hamilton a signé sa meilleure performance de la saison en grimpant sur la seconde marche du podium.
Irréprochable pendant la course, le septuple champion du monde britannique n’a pas manqué de féliciter Mick Schumacher pour son travail effectué en amont des qualifications.
“Nous avons fait du bon travail pendant la nuit. Nous avons une équipe formidable, avec Mick qui est retourné dans le simulateur vendredi soir. C’est ce qui nous a permis d’être sur la bonne voie samedi.“
George Russell, qui a su remonter de la douzième position à la troisième marche du podium à Barcelone, a lui aussi tenu à remercier l’ancien pilote Haas.
“Mick et l’équipe du simulateur ont travaillé pendant la nuit. Ils étaient là bien après minuit pour nous aider avec la configuration et à mettre la voiture dans une bonne fenêtre pour la course.“
Le travail de l’ombre de Schumacher chez Mercedes
Mick Schumacher tente de relancer sa carrière en F1 après deux saisons compliquées avec Haas. Poussé vers la sortie à l’issue de l’année 2022, le fils du septuple champion du monde allemand a trouvé un point de chute chez Mercedes.
C’est dans l’ombre que le jeune pilote allemand poursuit son apprentissage de la F1. Mick Schumacher a donc travaillé, avec l’équipe du simulateur, afin de trouver les réglages les plus appropriés pour le Grand Prix d’Espagne.
“J’étais dans le simulateur jusqu’à deux heures du matin ce samedi. J’ai ensuite pris l’avion directement pour venir ici dans la matinée“, a déclaré le jeune Allemand. “Nous avons beaucoup travaillé sur le simulateur et le fait que nous ayons obtenu un podium est énorme.“
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Alpine, l’écurie de Formule 1 anciennement appelée Renault, a peiné à lancer sa saison 2023. Son PDG, Laurent Rossi, a même émis de sévères critiques, pointant du doigt le manque de progrès réalisés par les monoplaces bleues.
Luca de Meo a toutefois fait savoir qu’il était satisfait du regain de performance de son écurie depuis le Grand Prix de Bakou. À Monaco, Esteban Ocon est parvenu à signer une superbe troisième position en qualification, position qu’il a conservée à l’arrivée du Grand Prix.
“Le podium à Monte-Carlo était important“, a déclaré De Meo à la radio italienne Rai, “surtout lors d’un événement qui vaut le double“.
“Chez Alpine, nous avons un projet à long terme et nous sommes conscients que rester au plus haut niveau et se battre avec de grandes équipes comme Ferrari, Red Bull ou Mercedes demande beaucoup de travail“, a précisé l’Italien.
Alpine continue de construire sur le long terme en soutenant et en formant de jeunes pilotes dans les catégories inférieures.
“Une partie de notre projet consiste à créer une académie. Comme c’est le cas dans les équipes de pointe“, a-t-il déclaré.
“Davide Brivio, anciennement en MotoGP, s’en occupe. Nous essayons de faire venir des gens talentueux en F1.“
“Nous avons toujours essayé d’être une forge de talents, comme dans le cas de [Fernando] Alonso. Il a explosé avec nous et continue sa splendide carrière en étant aujourd’hui le principal acteur“.
Pour terminer, l’Italien de 55 ans a répondu aux rumeurs qui circulent à son sujet et qui l’associent à Ferrari.
“La Formule 1 se développe rapidement grâce au travail extraordinaire d’un autre Italien, Stefano Domenicali“, a-t-il déclaré.
“Suis-je proche de Ferrari ? Dans le passé, ce n’était que des rumeurs. J’admire beaucoup [Luca di] Montezemolo, mais en fait je n’ai jamais été proche de Ferrari“, a conclu l’Italien.
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Depuis plusieurs mois, le retour du Grand Prix d’Afrique du Sud à Kyalami est évoqué dans le paddock de la F1. Cependant, ce projet semble décidément plus compliqué que prévu à mettre en place.
Il y a quelques semaines, Jody Scheckter, champion du monde 1979, avait révélé que son pays était passé tout proche de revenir au calendrier en 2023.
“La F1 est venue signer“, avait-il affirmé lors d’une interview avec Total Motorsport.com. “[Kyalami] avait le soutien du gouvernement et de certaines des personnes les plus riches d’Afrique du Sud. Tout était en place et le gars de Kyalami est devenu trop gourmand.“
RacingNews365 dévoile aujourd’hui que le projet de retour du Grand Prix d’Afrique du Sud à Kyalami a de nouveau été abandonné, alors qu’un nouveau promoteur, “777“, avait repris le dossier.
Cette fois, ce sont des raisons politiques qui sont en cause dans l’échec de ce projet. En effet, le rapprochement de l’Afrique du Sud avec la Russie rend le retour de la F1 impossible, pour l’instant.
Un nouvel obstacle qui intervient alors que “les conditions étaient presque finalisées entre 777 et la F1“, poursuit RacingNews365.
Ce nouveau contretemps pourrait alors bénéficier à Spa-Francorchamps. En effet, la place du Grand Prix de Belgique au calendrier F1 semble être liée au projet du GP d’Afrique du Sud.
Il y a quelques semaines, Vanessa Maes, responsable de l’organisation à Spa-Francorchamps, s’était par ailleurs montrée confiante à l’idée de conserver la F1 en Belgique. “Je suis beaucoup plus optimiste aujourd’hui qu’il y a un an“, affirmait-t-elle au quotidien belge Het Laatste Nieuws.
Le Grand Prix de Belgique 2023 qui aura lieu les 28-29-30 juillet prochains, pourrait donc ne pas être la dernière course organisée sur le tracé de Spa-Francorchamps, sur lequel de nombreux travaux ont récemment été menés.
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