Depuis la saison 1995, McLaren roule en Formule 1 avec des moteurs produits et développés par Mercedes. Toutefois, l’annonce de l’arrivée d’Audi en tant que nouveau motoriste a fait naître la rumeur d’une séparation entre McLaren et Mercedes.
Toutefois, Andrea Stella, le patron de l’écurie britannique, a laissé entendre que poursuivre avec le moteur Mercedes est en fait la voie la plus probable pour le futur de McLaren.
“C’est formidable d’être une équipe d’usine“, a-t-il déclaré, “mais c’est presque la même chose si votre partenaire est un constructeur bien connu“.
“Changer de partenaire pendant la transition vers une nouvelle réglementation est associé à un certain risque, et en 2026, nous voulons être aux avant-postes“, a ajouté Stella.
“Je ne veux pas dire ‘Nous avons besoin de deux ans de plus parce que notre projet n’est pas assez mûr’. Nous voulons être compétitifs – à la fois en termes de châssis et avec une bonne unité de puissance.“
“Pour l’instant, nos limites n’ont rien à voir avec notre unité de puissance, qui est excellente“, a-t-il ajouté.
En effet, McLaren peine depuis maintenant deux saisons à performer en F1. Devancée par Alpine la saison passée, l’écurie de Woking est de nouveau en difficulté cette saison.
Si la première évolution de la monoplace de 2023 n’a pas rapporté les résultats escomptés, elle aurait permis à McLaren de pouvoir se projeter sur de futures améliorations.
“La mise à jour nous donne une plus grande marge de manœuvre dans le développement“, a déclaré l’Italien.
La prochaine évolution majeure de la McLaren devrait être présentée à Silverstone le mois prochain. Stella ne nie pas qu’elle pourrait être décrite avec précision comme une version « B ».
“La voiture changera d’apparence de manière significative“, a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport.
McLaren est aujourd’hui à la sixième position du classement des constructeurs et compte 23 points de retard sur Alpine. Aucun des deux pilotes de l’écurie ne figure aujourd’hui dans le top 10 du classement des pilotes.
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Le septuple champion du monde de Formule 1 court pour l’écurie Mercedes depuis le début de la saison 2013. Avec l’écurie allemande, le pilote britannique a remporté six titres mondiaux. Toutefois, son contrat avec les Flèches d’argent arrive à son terme et ses fans attendent avec impatience une prolongation de contrat.
Si certains le voyaient prendre sa retraite à l’issue de la saison 2023, des rumeurs l’envoyaient chez Ferrari. Mais selon Toto Wolff, directeur de Mercedes en F1, l’avenir de Lewis Hamilton en F1 s’écrit et s’écrira encore avec Mercedes.
Une chose est certaine, les négociations entre le pilote et son patron ont été longtemps retardées, mais cette période semble toucher à sa fin.
“Cela va bientôt arriver, et nous parlons plus de jours que de semaines“, a déclaré Toto Wolff à New York, où il a assisté à un événement Forbes.
“Nous faisons de gros efforts“, a ajouté celui qui est à la tête de l’écurie allemande, lorsqu’on lui a demandé si un accord était possible avant le GP du Canada à Montréal ce week-end.
“Je le verrai aujourd’hui et nous en parlerons peut-être“, a-t-il ajouté.
Wolff a récemment déclaré qu’il lui était difficile de parler d’argent avec un pilote qu’il connaît depuis tant d’années.
“Nous avons une si bonne relation que nous redoutons le moment où nous devrons parler d’argent“, a-t-il déclaré.
Mercedes va tenter de conserver son pilote star. En effet, sur et en dehors de la piste, Lewis Hamilton fait briller la firme allemande dans le monde entier.
“Lewis est la personnalité la plus importante de ce sport. Il est tellement polyvalent, non seulement en course, mais aussi en dehors de la piste, que nous devons le garder avec nous aussi longtemps que possible“, a conclu Toto Wolff.
Lewis Hamilton est toujours en quête d’une huitième couronne mondiale, ce qui le placerait devant Michael Schumacher. Pour le moment, le champion britannique fait face à l’implacable rythme de course des Red Bull qui enchaînent les victoires depuis le début de la saison.
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Alors que le début de saison avait été pour le moins chaotique dans le clan Alpine, amenant même son PDG, Laurent Rossi, à plusieurs sorties médiatiques remarquées, l’écurie française a su rebondir avec notamment un superbe podium d’Esteban Ocon à Monaco.
En effet, lors des trois derniers Grand Prix, l’équipe basée à Enstone a à chaque fois marqué des points avec ses deux pilotes, seule Mercedes faisant aussi bien. Depuis le Grand Prix de Miami, Alpine a inscrit 32 points, soit seulement six de moins que la Scuderia Ferrari.
“Nous pouvons être fiers de la manière dont l’équipe a rebondi après un début de saison difficile, qui, nous le savons, n’était pas à la hauteur de nos espérances“, indique Esteban Ocon. “Nous avons marqué des doubles points lors de chacune des trois dernières courses et nous sommes montés sur un podium mérité.“
“L’équipe a travaillé d’arrache-pied pour obtenir ces résultats, donc tout le mérite leur revient, à la fois dans les usines et sur le circuit.“
Ocon : “Nous sommes des battants”
L’ancien pilote Force India n’en oublie pas pour autant les objectifs ambitieux de son écurie, qui à terme, espère bel et bien se battre à la régulière pour des podiums et des victoires.
“Nous savons cependant que nous ne sommes pas au niveau de nos concurrents qui nous précèdent, et c’est une chose à laquelle nous nous attaquons, car nous voulons toujours atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés au début de l’année“, poursuit Ocon.
“Nous sommes des battants et nous pensons pouvoir challenger nos concurrents sur la piste, comme nous l’avons déjà montré lors de certaines courses cette saison. Chaque course est une occasion de le faire, et nous sommes heureux de pouvoir retenter notre chance ce week-end à Montréal.“
De son côté, le nouveau coéquipier d’Esteban Ocon, Pierre Gasly est heureux de voir les récentes performances de l’A523 et souhaite en profiter pour marquer de gros points à Montréal.
“Ce qui est encourageant dans les deux dernières courses, c’est que nous sommes compétitifs“, affirme l’ancien pilote AlphaTauri.
“Il y a quelques détails sur lesquels nous devons continuer à travailler et à corriger, mais tout est positif et nous devons nous en inspirer pour continuer à aller de l’avant. Le Canada est la prochaine étape et mon objectif est de ramener le plus de points possible.
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Le quadruple champion du monde a tiré sa révérence et à raccroché le casque de F1 à l’issue de la saison 2022. Après une brillante carrière dans la catégorie reine, le pilote allemand avait décidé de ralentir le rythme et de profiter de sa famille.
Cependant, Sebastian Vettel semble avoir du mal à couper le cordon. Il a récemment été aperçu dans les paddocks du Grand Prix de Monaco. De plus, l’ancien pilote Red Bull retrouvera le volant d’une F1 à l’occasion du Formula Nürburgring le 9 septembre prochain. Le quadruple champion du monde roulera à bord d’une RB7, monoplace avec laquelle il a remporté son deuxième titre mondial. Cet événement va probablement faire des émules outre-Rhin, car un autre ancien pilote de F1 sera également de la partie ; Daniel Ricciardo.
Red Bull a annoncé la présence de Sebastian Vettel sur la Nordschleife à l'occasion de la Red Bull Formula Nürburgring le 9 septembre 2023 ! 🇩🇪👀
L’Allemand sera au volant de sa Red Bull RB7 (2011) avec laquelle il a été champion du monde 😍
Après son dernier Grand Prix avec Aston Martin, Sebastian Vettel avait laissé la porte ouverte à un retour en sport auto.
“Il est possible que dans six mois, je devienne fou, que je ne supporte plus de rester sur mon canapé et que je veuille piloter à nouveau“, avait alors déclaré l’Allemand.
Engagé dans la promotion des carburants synthétiques, le pilote allemand souhaite faire avancer les recherches. Il avait récemment fait un tour d’honneur du circuit de Silverstone en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne au volant d’une Williams FW14B de 1992. Particularité, cette ancienne monoplace roulait grâce à un carburant décarboné.
“Il est important pour moi de montrer que l’on peut conduire aussi bien et aussi rapidement avec un carburant synthétique ou neutre en carbone“, a-t-il déclaré au journal Bild am Sonntag.
“Les carburants synthétiques offrent une solution qui permet de s’amuser de manière responsable. Beaucoup de gens ne le savent pas encore“.
Vettel intéressé par les 24 Heures du Mans ?
Toutefois, selon les chaînes allemandes RTL et ntv, Vettel pourrait envisager sérieusement un retour fracassant à l’occasion d’une course mythique.
“Selon nos informations, Vettel envisage de prendre le départ de la légendaire course de 24 Heures du Mans“, ont-ils déclaré.
“Un retour semble être une option réelle en ce moment, car il est particulièrement fasciné par l’histoire et les voitures et s’imagine bien y participer en 2024.“
Affaire à suivre, peut-être du côté du garage numéro 56 du circuit de la Sarthe.
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George Russell entame déjà sa cinquième saison en Formule 1. Après s’être battu pendant trois ans dans la deuxième partie de peloton au volant d’une modeste Williams, il a rejoint Mercedes en 2022 lui permettant enfin de jouer les premiers rôles.
Un parcours qui a permis au vainqueur du GP du Brésil 2022 de se battre contre la plupart des pilotes composant la grille de départ. Il estime ainsi qu’il est bien différent de se battre contre des pilotes qu’il connaît par coeur, à savoir les pilotes de sa génération.
“Je pense que nous nous connaissons tous assez bien“, indique Russell, cité par Motorsport.com. “Nous connaissons nos styles de pilotage respectifs, nous connaissons les risques que nous prenons les uns et les autres.“
“J’ai, en réalité, couru pour la première fois contre Max [Verstappen], Charles [Leclerc], et Esteban [Ocon] en 2011.Nous nous connaissons et cela contribue probablement à la façon dont nous courons les uns contre les autres.“
Russell pense que Verstappen n’a jamais été aussi peu agressif
George Russell est par ailleurs revenu sur le comportement de Max Verstappen en piste ces derniers temps. Même s’ils ont connu un moment chaud à Bakou, le Britannique affirme que le double champion du monde a récemment baissé son niveau d’agressivité.
“Lorsque vous vous battez pour un championnat, vous vous battez légèrement différemment et Max est probablement moins agressif qu’il ne l’a jamais été par le passé parce qu’il n’est pas dans une position où il doit être agressif“, poursuit le pilote Mercedes.
“Il peut perdre une position et savoir qu’il la récupérera plus tard.Alors que nous sommes probablement un peu plus dans une position de ‘ça passe ou ça casse’ maintenant pour obtenir cette chance de victoire tout au long de la saison.“
Interrogé sur la confiance entre les pilotes au moment de s’affronter en piste, Russell n’a pas caché qu’il y avait “peut-être trois pilotes sur la grille contre lesquels vous ne vous sentiriez pas à l’aise de vous battre“.
“La plupart des pilotes se font confiance. Je ne pense pas que [ces trois pilotes] aient la même perception de l’espace que les autres“, juge le récent troisième du GP d’Espagne.
“En fait, vous préférez vous battre contre les meilleurs pilotes parce que vous savez qu’ils seront capables de mieux contrôler leur voiture et de la placer dans des positions difficiles, mais pas dangereuses, par rapport à quelqu’un qui n’est peut-être pas au même niveau que les meilleurs.“
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Pour la première fois de la saison, Mercedes est parvenue à faire monter ses deux monoplaces sur le podium. Lewis Hamilton et George Russell ont franchi le drapeau à damier en deuxième et troisième position, derrière Max Verstappen. Ce double podium semble concrétiser les efforts déployés par la firme allemande pour revenir sur le devant de la scène en F1.
“Le résultat obtenu en Espagne est une récompense bien méritée pour les efforts déployés à Brackley et à Brixworth afin d’apporter notre nouveau package en piste“, a déclaré Toto Wolff. “Nous avons été satisfaits de sa performance, et il nous fournira une nouvelle base de référence sur laquelle nous pourrons nous appuyer.“
Toutefois, si le rythme de la W14 a permis aux pilotes des Flèches d’Argent de monter sur le podium du GP d’Espagne, l’écart avec la Red Bull de Max Verstappen reste conséquent.
“Mais nous devons aussi gérer nos attentes. C’était un circuit qui convenait à notre voiture. Nous devons nous attendre à ce que nos concurrents directs soient plus forts lors des prochaines courses. L’écart avec Red Bull est important et il faudra travailler dur pour le combler. Néanmoins, nous sommes prêts à relever le défi“, a ajouté l’Autrichien.
Comme en 2022, la piste de Barcelona-Catalunya a mis en avant les performances de la Mercedes. Cependant, à Montréal, cela pourrait bien changer.
“Nous nous rendons maintenant à Montréal. Avec ses longues lignes droites et ses virages à faible vitesse, ce n’est pas un circuit qui devrait convenir à notre voiture aussi bien que Barcelone. Quel que soit le rythme réel de la voiture ce week-end, nous chercherons à maximiser notre résultat.“
“Les caractéristiques du circuit nous donneront également l’occasion d’en apprendre davantage sur la W14 et d’alimenter notre programme de développement“, a conclu le directeur de l’écurie allemande.
L’écurie Mercedes est aujourd’hui à la seconde place du Championnat du monde des constructeurs et se positionne comme la meilleure écurie derrière Red Bull. Si la firme autrichienne fait seule la course en tête du classement, l’affrontement entre Mercedes, Ferrari et Aston Martin pour le gain de la seconde place risque d’être acharné en 2023.
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