Sous contrat jusqu’à fin 2024 avec la Scuderia Ferrari, Carlos Sainz avoue ne pas se sentir à l’aise à l’idée d’entamer la saison prochaine sans connaître son futur. Pour cela, le vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022 veut sécuriser son avenir dès cet hiver, et n’hésitera pas à “aller voir ailleurs” si l’écurie italienne ne lui donne pas ce qu’il souhaite.
“Je ne veux pas mentir, je n’aime pas commencer une saison en sachant que c’est ma dernière année de contrat, je veux savoir ce qui m’attend à long terme”,a reconnu Carlos Sainz au cours d’une interview avec Motorsport.com Italie.
“J’ai déjà eu des expériences avec Red Bull et Renault, et je sais que ne pas connaître son avenir n’est pas la situation idéale pour un pilote professionnel.”
En effet, fin 2018, l’annonce de l’arrivée de Daniel Ricciardo chez Renault, amenait Sainz à se retrouver sans baquet. L’Espagnol avait tout de même pu trouver refuge chez McLaren, qui était alors en perdition. Par chance, l’écurie britannique lui avait fourni une bonne monoplace en 2019, relançant totalement sa carrière.
“C’est pourquoi l’une des priorités de l’hiver prochain sera de clarifier ma situation, en gardant à l’esprit que pour moi, l’objectif principal est de gagner un jour au volant d’une Ferrari, ce que j’ai dit clairement à plusieurs reprises”, poursuit Sainz. “Ce sera ma priorité de l’hiver, si ce n’est pas possible, je serai obligé d’aller voir ailleurs.”
Sainz dément à nouveau tout lien avec Audi
Également interrogé sur les rumeurs l’associant au projet Audi, qui arrivera en F1 en 2026, Carlos Sainz s’est montré agacé, ne comprenant tout simplement pas d’où cela provient.
“C’est une bonne question. Honnêtement, je pense qu’il y a des semaines où il n’y a pas grand-chose à dire sur ce qui se passe en Formule 1”, indique l’Espagnol.
“Alors les histoires prennent forme, peut-être dans le journalisme mineur, pour essayer d’obtenir quelques ‘clics’ supplémentaires ou pour gagner un peu de notoriété, ce qui est quelque chose qui intéresse principalement une partie des journaux mineurs.“
”Aujourd’hui, il y a la chasse au ‘qui le dit en premier’, il y a une approche qui vise à dire ‘nous l’avons écrit en premier, il y a déjà trois ans !’”
”Je pense que c’est le résultat de cette approche, aussi parce que je ne trouve pas d’autre raison, d’autant plus que je sais très bien que je n’ai parlé à aucune autre équipe que Ferrari”, a conclu Carlos Sainz.
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Le Grand Prix du Canada a vu le troisième podium en F1 partagé par Max Verstappen, Fernando Alonso et Lewis Hamilton, soit un total de 11 titres de champion du monde.
Après le Qatar en 2021 et l’Australie cette saison, les trois hommes ont loué le trio qu’il compose, en mettant en avant la qualité des batailles qu’ils partagent.
“Je me souviens qu’à l’époque, je regardais ces deux pilotes déjà en Formule 1 courir l’un contre l’autre“, s’est remémoré Verstappen en conférence de presse aux côtés d’Alonso et Hamilton.
“Courir contre eux est probablement la meilleure chose qui soit. Lorsque nous pouvons partager un podium ensemble, je pense que c’est formidable. Je pense qu’ils veulent bien sûr échanger leurs positions. Je suis heureux au milieu pour le moment.”
Alonso apprécie “le respect qu’il n’y a pas parfois dans d’autres parties” de la grille
“C’est génial. J’aime beaucoup ces batailles et ces podiums“, a également confirmé Fernando Alonso. “C’est arrivé en Australie, je crois la dernière fois et maintenant ici [au Canada], et il y a beaucoup de respect, beaucoup de talent quand vous vous battez contre Max [Verstappen] et Lewis [Hamilton].“
“Vous savez que vous n’avez pas le droit à l’erreur parce qu’ils en profiteront, et ils ne feront pas d’erreur. Donc, si vous voulez les battre, vous devez être dixième après dixième, le plus rapide pour combler l’écart.”
“C’est une bataille très intense, très loyale, très respectueuse. Quand j’ai dépassé Lewis, vous savez que vous pouvez faire confiance à ce qu’il fait : il défendra durement mais dans les limites de ce qu’il peut faire.“
“Je pense que c’est la même chose au départ, quand vous commencez dans les deux premières lignes avec ces gars-là, vous savez qu’il y a un sens de conscience et de respect qu’il n’y a pas parfois dans d’autres parties [de la grille].“
“Je suis d’accord avec Fernando [Alonso], c’est un privilège d’être ici à se battre avec ces deux-là, qui ont fait des choses incroyables dans leur carrière“, a affirmé de son côté Lewis Hamilton. “C’est un trio iconique. Je ne sais pas s’il y a déjà eu un tel trio de tête. Je ne crois pas que ce soit le cas.”
“J’espère qu’il y en aura d’autres, comme Fernando l’a dit, il y a beaucoup de respect entre nous parce que nous avons pu courir si près l’un de l’autre et que nous avons confiance l’un en l’autre.“
“J’espère vraiment qu’à un moment donné, nous aurons des voitures plus proches les unes des autres, et alors nous aurons une course beaucoup plus excitante, je pense, à l’avenir.“
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L’équipe Hitech Grand Prix, fondée en 2015 par Oliver Oakes, regroupe actuellement six équipes dans les catégories de promotion à la F1 en employant plus de 150 personnes.
L’écurie basée à Silverstone souhaite désormais passer un cap, et a officiellement déposé une demande d’entrée en F1 à partir de la saison 2026, “après 20 mois de planification et de préparation approfondie”.
Pour cela, Hitech se donne les moyens de réussir. En effet, 25% de l’équipe ont été vendus à “l’homme d’affaires kazakh et passionné de sport automobile, Vladimir Kim.”
Selon Forbes, Vladimir Kim possède une fortune de 4,6 milliards de dollars (soit environ 4,2 millions d’euros), ce qui fait de lui la 607e fortune mondiale.
“Les principales participations de Vladimir Kim se trouvent dans les secteurs de l’exploitation minière, de la banque et de l’aviation“, précise le communiqué de l’écurie Hitech.
Vladimir Kim s’est dit “ravi” de ce partenariat : “Le sport automobile est un intérêt personnel de longue date pour moi, et je suis ravi de conclure un partenariat avec une organisation qui a connu le succès dans tant de catégories et qui a de telles ambitions pour son avenir.“
“Nous sommes déjà impliqués dans le sport, mais c’est la première fois que nous investissons dans le sport automobile à l’échelle mondiale.“
“Son attrait dynamique, son exposition croissante, ses opportunités de marketing interentreprises et sa base de fans en plein essor correspondent à mes ambitions personnelles et commerciales“, a conclu l’homme d’affaires kazakh.
Hitech rejoint ainsi Andretti-Cadillac et “Formula Equal” sur la liste des projets candidats à une entrée en Formule 1 à partir de 2026.
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Depuis son introduction en F1 lors de la saison 2014, le moteur V6 turbo hybride a largement été critiqué pour son manque de bruit. Il est vrai qu’après de nombreuses saisons à entendre le son des moteurs V8, le passage aux V6 fut décevant pour de nombreux passionnés de la discipline reine.
À l’époque, Bernie Ecclestone, pourtant à la tête de la F1 ou même, Sebastian Vettel, quadruple champion du monde en titre, avaient critiqué le son des V6. La F1 souhaitait, dans un premier temps, modifier cela dès 2017, ce qui n’a finalement pas abouti.
Toutefois, Stefano Domenicali, l’actuel PDG de la F1, a été très clair sur ce sujet en vue de la nouvelle réglementation 2026 : les moteurs doivent faire plus de bruit.
La différence en bord de piste entre le son des moteurs V8 en 2013 et celui des V6 en 2014
Un moteur F1 toujours hybride mais plus bruyant
Interrogé sur la possibilité qu’à l’avenir les moteurs en F1 fassent encore moins de bruit, Domenicali s’est montré très ferme : “Non, très clairement, non“, a-t-il répondu lors d’une interview avec la radio 3AW, basée à Melbourne.
“Nous devons avoir un son différent. C’est de la musique pour mes oreilles. Il est vrai que nous avons eu les 12 cylindres, c’était une fréquence différente, très forte. Et puis 10, 8, 6, ça ne va pas à nouveaubaisser.“
“C’est juste parce que la situation est différente. Bien sûr, nous devons être hybrides, nous allons l’être pour l’avenir.Mais l’intention est de s’assurer que le nouveau règlement augmentera le bruit du moteur, car cela fait partie de notre émotion.“
“C’est vraiment ce que nos fans veulent entendre et c’est notre devoir de nous engager dans cette voie“, a conclu Domenicali.
En 2026, les moteurs F1, ou plus exactement les unités de puissance, verront une augmentation de la puissance de la partie électrique, la disparition du MGU-H ou encore un carburant complètement durable. Alpine, Audi, Ferrari, Honda, Mercedes et Red Bull Ford sont les six motoristes inscrits pour la période 2026-2030.
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Le budget cap introduit lors de la saison 2021 en F1 n’a semble-t-il pas fini de faire parler. Une première polémique avait déjà éclaté fin 2022, lorsque la FIA avait révélé le dépassement du plafond budgétaire par l’écurie Red Bull.
La firme autrichienne avait alors écopé d’une lourde amende financière (hors budget cap) et d’une réduction du temps en soufflerie.
Alors que cette affaire avait fait grand bruit il y a un moins d’un an au coeur du paddock, la FIA a récemment publié une Directive Technique, TD45, visant à mettre fin à une faille de son règlement financier. En effet, certaines équipes semblaient mettre à profit des activités hors F1, qui n’entrent pas dans le budget cap, pour leur activité F1.
Motorsport.com révèle ainsi que la FIA a clairement fait savoir aux équipes que le transfert de propriété intellectuelle de projets extérieurs vers l’activité F1 doit impérativement entrer dans le plafonnement budgétaire.
La Gazzetta dello Sport indique même que ce sont Red Bull, Mercedes, Aston Martin et Ferrari, soit le top 4 du championnat constructeurs actuellement, qui ont attiré l’oeil de la FIA. Le média italien précise toutefois que pour la Scuderia il s’agit d’un “processus normal de vérification de la documentation financière.“
Des écuries F1 impactées par cette clarification du budget cap
Pour ces quatre équipes, on peut citer certains exemples d’activités externes à la F1, comme la Coupe de l’America pour Mercedes, les projets d’hypercars pour Red Bull, les activités au sein de la section Aston Martin Performance Technologies pour l’écurie de Lawrence Stroll, ou encore l’engagement en WEC de Ferrari, qui vient de remporter les 24 Heures du Mans dans la catégorie reine.
Cette TD45 laisse bel et bien la possibilité aux équipes de continuer leurs différents projets extérieurs mais si une propriété intellectuelle est transférée vers la F1, elle doit impérativement être comptabilisée dans le fameux budget cap.
Toujours selon Motorsport.com, qui cite “une source importanteen F1”, cette directive technique aurait déjà entraîné des changements chez certaines équipes.
“Cela a eu un impact”, a confirmé cette source. “Certains ont été contraints d’agir parce qu’ils ont réalisé que ce qu’ils faisaient n’était plus autorisé.“
Après la polémique autour du dépassement du budget cap par l’écurie Red Bull révélé l’an dernier, la FIA semble avoir renforcé ses enquêtes auprès des équipes de F1. Ces dernières ont ainsi récemment eu la visite de représentants de l’instance dirigeante, et ont fait savoir que les questionnaires avait été renforcés par rapport à l’an passé.
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Max Verstappen a remporté sa 41e victoire en F1 lors du Grand Prix du Canada, avec près de 10 secondes d’avance sur Fernando Alonso, soit la plus faible marge pour Red Bull à l’arrivée d’une course en 2023 face à la concurrence.
Avant la qualification à Montréal, qui s’est révélée être catastrophique pour Ferrari (10e et 11e sur la grille), Helmut Marko avait affirmé à Servus TV que le rythme de Leclerc en course “était très rapide et peut-être même plus rapide que [Red Bull].”
Avant le prochain Grand Prix qui se déroulera en Autriche, course à domicile pour Red Bull, Marko n’est pas totalement serein de conserver la série de victoires en 2023.
“Voyons voir. Ce qui est passé un peu inaperçu à Montréal, c’est que Ferrari avait la voiture la plus rapide“, a indiqué Helmut Marko dans une interview avec le média autrichien oe24.
“Le Red Bull Ring leur convient bien. Si Leclerc part de la première ou de la deuxième ligne, ce ne sera pas une course facile pour Max.“
Pour rappel, Charles Leclerc avait d’ailleurs battu Max Verstappen l’an passé sur le tracé autrichien pour aller s’imposer.
Verstappen le meilleur pilote de la grille selon Marko
Par ailleurs interrogé sur la différence de rythme entre Max Verstappen et Sergio Pérez cette saison au volant de la RB19, Helmut Marko n’a pas accablé son pilote Mexicain, préférant louer le talent exceptionnel du leader du championnat.
“Parce que Max est Max“,répond l’Autrichien.“[Pérez] est certes dans la meilleure voiture, mais même dans celle-ci, Alonso et Hamilton pourraient au maximum rivaliser.“
“Ces trois-là sont tout simplement les plus forts, et parmi eux, Max se distingue encore une fois“, conclut Helmut Marko.
Avant d’arriver en Autriche, Max Verstappen possède une confortable avance au championnat de 69 points sur son coéquipier, Sergio Pérez. L’écurie Red Bull va ainsi tenter de conserver sa série d’invincibilité alors qu’elle n’a plus été battue depuis le Grand Prix du Brésil 2022, le 13 novembre dernier, soit depuis neuf Grand Prix.
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