Deuxième séance d’essais libres pour les pilotes de F1 à Zandvoort. La première séance a été dominée par Max Verstappen, suivi de Fernando Alonso et Lewis Hamilton. C’est sous un ciel couvert que les pilotes ont retrouvé la piste batave. Si la pluie n’est pas attendue aujourd’hui, elle pourrait bien venir perturber les débats lors des qualifications et de la course.
La séance a rapidement été interrompue par un drapeau rouge, suite à l’accident d’Oscar Piastri et de Daniel Ricciardo dans le banking du virage 3. Le pilote McLaren a perdu l’arrière de sa monoplace à l’entame du virage, l’envoyant dans le mur. L’autre pilote australien du plateau est alors arrivé dans le banking avec la MCL60 dans la trajectoire, le forçant à heurter le mur à son tour. À cet instant de la séance, Max Verstappen dominait une nouvelle fois la feuille des temps, juste devant Sergio Pérez et Lewis Hamilton.
Les 18 pilotes rescapés ont pu reprendre la piste à 37 minutes de la fin de la séance. Dans la foulée, Lando Norris, coéquipier d’Oscar Piastri chez McLaren, est allé signer le meilleur temps provisoire de la séance. Il devançait alors Max Verstappen et l’inépuisable Alexander Albon.
Privé de volant ce matin, Carlos Sainz a enfin pu reprendre sa place dans son baquet. En effet, il a été remplacé lors de la première séance par le pilote de réserve Robert Shwartzman. À vingt minutes de la fin de la séance, les Ferrari étaient une nouvelle fois reléguées en seconde partie de tableau, onzième et seizième. La monoplace italienne semble être difficile à piloter, forçant Carlos Sainz à passer par le bac à graviers à deux reprises. Cinq des six pilotes motorisés par Ferrari se trouvaient alors hors du top 10, seul Valtteri Bottas (neuvième) sortait du lot. La suite de la séance a été dédiée aux simulations de course et de longs relais.
Lando Norris a terminé la séance avec le meilleur temps, devant celui qui disputera ce week-end son Grand Prix national, Max Verstappen. Alexander Albon, Lewis Hamilton et Yuki Tsunoda ont complété le top 5.
Le classement des EL2 du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2023
P
Pilote
Temps
Pneus
1
Lando Norris
1:11.330
S
2
Max Verstappen
+ 0.023
S
3
Alexander Albon
+ 0.269
S
4
Lewis Hamilton
+ 0.308
S
5
Yuki Tsunoda
+ 0.390
S
6
Pierre Gasly
+ 0.436
S
7
Sergio Pérez
+ 0.487
S
8
Lance Stroll
+ 0.505
S
9
Valtteri Bottas
+ 0.527
S
10
Fernando Alonso
+ 0.533
S
11
Charles Leclerc
+ 0.585
S
12
Logan Sargeant
+ 0.604
S
13
Esteban Ocon
+ 0.671
S
14
George Russell
+ 0.679
S
15
Zhou Guanyu
+ 0.744
S
16
Carlos Sainz
+ 0.763
S
17
Kevin Magnussen
+ 1.074
S
18
Nico Hülkenberg
+ 1.363
S
19
Oscar Piastri
+ 1.571
H
20
Daniel Ricciardo
+ 1.766
H
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
L’heure de la reprise a enfin sonné pour les pilotes et les écuries. Après trois semaines de pause estivale, la F1 fait son retour à Zandvoort à l’occasion du Grand Prix des Pays-Bas. La première partie de saison a été dominée de la tête et des épaules par Red Bull et Max Verstappen, alors que la concurrence fait rage derrière entre Mercedes, Ferrari et Aston Martin.
Carlos Sainz, pilote pour Ferrari, va encore devoir patienter avant de retrouver son volant. En effet, Robert Shwartzman, pilote de réserve de la Scuderia, va effectuer les Essais Libres 1. Soutenu par tout un peuple, Max Verstappen a été le premier à prendre la piste pour son Grand Prix national. Le Batave a de suite inscrit son nom en tête de la feuille des chronos, juste devant son coéquipier Sergio Pérez. Dans cette première partie de séance, les pilotes ont majoritairement préféré chausser les pneus durs.
McLaren a apporté ce week-end un nouvel aileron arrière, ce dernier a été dans un premier temps monté sur la monoplace d’Oscar Piastri. La firme britannique, qui a connu un début de saison compliqué, a finalement réussi à extraire de la performance de sa monoplace. En effet, lors des derniers Grand Prix avant la pause estivale, l’écurie de Woking bataillait avec Mercedes, Ferrari et Aston Martin. À l’inverse, Alpine, écurie rivale au Championnat du monde des constructeurs a connu des temps compliqués avant les vacances. L’écurie française a enregistré le départ de son directeur et de plusieurs et de plusieurs membres importants de son organigramme. Esteban Ocon et Pierre Gasly ont, a plusieurs reprises, déclaré vouloir réaliser une meilleure seconde partie de saison.
Aston Martin est l’écurie qui apporte le plus de nouvelles pièces ce week-end. Autrice d’un début de saison tonitruant, l’écurie avait vu Mercedes et Ferrari la devancer à la régulière. Après vingt minutes de roulage, Max Verstappen menait provisoirement les débats. Le double Champion du monde en titre, équipé de pneus durs, devançait Lewis Hamilton de six dixièmes, Valtteri Bottas (+0.684), Sergio Pérez (+0.759) et Logan Sargeant (+1.101).
Les Williams dans le top 5
Fernando Alonso, troisième au classement général des pilotes, a été le premier à gouter au gravier du désormais célèbre virage 12. Une sortie de piste sans conséquence pour le double Champion du monde espagnol.
Dirigée par James Vowles depuis le début de saison, Williams vit actuellement une saison encourageante pour l’avenir. Septième du classement des constructeurs, l’écurie comptabilise 11 points, tous marqués par Alexander Albon. Les deux pilotes de la firme britannique, équipés de pneus tendres, se sont provisoirement classés en deuxième et troisième position de la séance d’essais libres.
Daniel Ricciardo, remplaçant de Nyck de Vries chez AlphaTauri depuis le Grand Prix de Hongrie, est parvenu à provisoirement inscrire son nom à la cinquième place du classement des essais. L’expérimenté pilote australien a pour mission, avec Yuki Tsunoda, de relever le niveau de performance de l’écurie sœur de Red Bull. Face à ce manque de performance, la petite Scuderia recevra la saison prochaine beaucoup plus de pièces et d’éléments en provenance de Red Bull.
Après 40 minutes de roulage, Sergio Pérez menait les débats et devançait les deux Williams ainsi que les deux Alpine.
Hülkenberg à la faute à Zandvoort
Le premier à avoir flirté de trop près avec les limites fut Nico Hülkenberg. Alors que le pilote a appris qu’il était confirmé chez Haas la saison prochaine, il est allé toucher le mur à l’amorce du dernier virage. Le drapeau rouge a été déployé afin de laisser le temps aux commissaires de piste d’évacuer la monoplace américaine. Les pilotes ont été autorisés à reprendre la piste à dix petites minutes de la fin de la séance.
Équipé de pneus médium, Charles Leclerc apparaissait seulement à la onzième place de cette séance, relégué à près de deux secondes du temps de référence établi par Max Verstappen. Sur le même composé que le Monégasque, Robert Shwartzman, pilote israélien, se positionnait en fond de tableau, à la 19e place.
Max Verstappen a finalement inscrit le meilleur temps de la séance, devant Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Sergio Pérez et Alexander Albon.
Le classement des EL1 du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2023
P
Pilote
Temps
Pneus
1
Max Verstappen
1:11.852
S
2
Fernando Alonso
+ 0.278
S
3
Lewis Hamilton
+ 0.373
S
4
Sergio Pérez
+ 0.471
S
5
Alexander Albon
+ 0.595
S
6
Lando Norris
+ 0.608
S
7
Logan Sargeant
+ 0.765
S
8
Oscar Piastri
+ 0.806
S
9
Yuki Tsunoda
+ 0.897
S
10
Esteban Ocon
+ 0.950
S
11
George Russell
+ 0.961
S
12
Pierre Gasly
+ 1.043
S
13
Daniel Ricciardo
+ 1.138
S
14
Kevin Magnussen
+ 1.470
S
15
Valtteri Bottas
+ 1.596
M
16
Charles Leclerc
+ 1.667
M
17
Zhou Guanyu
+ 1.974
M
18
Nico Hülkenberg
+ 2.171
S
19
Robert Shwartzman
+ 2.951
M
20
Lance Stroll
–
–
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Près d’un mois après le Grand Prix de Belgique, la F1 est enfin de retour. Le paddock se rend ainsi sur les terres du leader incontesté au championnat, Max Verstappen.
Le pilote Red Bull a l’occasion ce week-end d’égaler le record de victoires consécutives détenu par Sebastian Vettel (neuf en 2013).
L’écurie autrichienne espère de son côté rester invaincue en 2023 en remportant une 14e victoire consécutive, poussant ainsi un peu plus loin son propre record.
Depuis le retour de la F1 à Zandvoort en 2021, Max Verstappen est invaincu que ce soit en termes de pole positions ou de victoires. Devant des milliers de fans oranges, le Néerlandais arrive ce week-end à domicile en tant qu’immense favori.
À quelles heures se dérouleront les essais, les qualifications et le Grand Prix des Pays-Bas de F1 2023 ?
Après le format sprint utilisé en Belgique, retour ce week-end à un schéma classique avec trois séances d’essais libres, les qualifications et la course.
Les F1 seront ainsi de retour en piste sur le tracé de Zandvoort à 12h30 pour les EL1 avant d’enchaîner avec les EL2 à 16H00 pour conclure un vendredi d’essais qui sera à suivre sur Canal+Sport.
La dernière heure d’essais libres débutera à 11h30 ce samedi, ultime préparation avant le premier temps fort du week-end, la séance de qualifications, qui aura lieu à 15h00. Cette journée du samedi sera à nouveau à suivre sur Canal+Sport.
Enfin, les 20 pilotes s’aligneront sur la grille de départ à Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas à 15h00 ce dimanche, heure à laquelle Julien Fébreau donnera l’habituel rendez-vous au premier virage sur Canal+.
Toutes ces séances sont par ailleurs disponibles en direct sur la F1TV via l’abonnement F1TV Pro.
Le programme TV F1 du Grand Prix des Pays-Bas 2023
Séance
Date
Horaire
Chaîne
EL1
Vendredi 25 août
12H10
Canal + Sport
EL2
Vendredi 25 août
15H40
Canal + Sport
EL3
Samedi 26 août
11H10
Canal + Sport
Qualifications
Samedi 26 août
14H40
Canal + Sport
La grille
Dimanche 27 août
13H55
Canal +
La course
Dimanche 27 août
15H00
Canal +
Formula One
Dimanche 27 août
17H00
Canal +
Formula One, 2e partie
Dimanche 27 août
17H15
Canal+Sport 360
Ces horaires correspondent au début de la retransmission Canal+
Découvrez également ici le programme TV de la Formule 2 qui accompagne la F1 aux Pays-Bas ce week-end.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Cette histoire vieille de 15 ans a été relancée il y a quelques semaines par Bernie Ecclestone, qui dirigeait alors la F1. Lors d’une interview pour F1-Insider, le Britannique avait affirmé avoir bel et bien connaissance du ‘crashgate’ du Grand Prix de Singapour “pendant la saison 2008“.
Il n’avait toutefois rien dit car il souhaitait “protéger le sport et le sauver d’un énorme scandale”. Quand ce ‘crashgate’ a éclaté au grand jour en 2009, le résultat de la saison 2008 était alors déjà entériné.
Renault avait à l’époque orchestré un crash volontaire de Nelson Piquet Jr pour favoriser son coéquipier, Fernando Alonso. Un événement qui avait entrainé la perte de la course pour Felipe Massa, avant de perdre plus tard le titre pour un point face à Lewis Hamilton dans le dernier tour de la saison, dans un final rentré dans la légende de la F1.
Comme il l’avait annoncé, Felipe Massa veut récupérer son titre mondial qu’il estime perdu en raison de cette tricherie organisée par Renault à Singapour.
Reuters révèle ce jeudi que Massa a envoyé un courrier à Stefano Domenicali, PDG de la F1, et à Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, dans lequel il indique notamment avoir mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux États-Unis, en Suisse et en France.
À noter qu’à l’époque, Stefano Domenicali n’était autre que le team principal de Felipe Massa au sein de la Scuderia Ferrari.
Voici le contenu de ce courrier envoyé, qui est un avis juridique formel requis avant qu’une procédure judiciaire puisse être engagée :
“Pour faire simple, M. Massa est le champion du monde des pilotes 2008 légitime, et la F1 et la FIA ont délibérément ignoré la mauvaise conduite qui l’a privé de ce titre.”
“M. Massa n’est pas en mesure de quantifier pleinement ses pertes à ce stade, mais il estime qu’elles dépasseront probablement les dizaines de millions d’euros.Ce montant ne couvre pas les graves préjudices moraux et de réputation subis par M. Massa.”
Ce courrier précise que sans réponse satisfaisante à ses réclamations potentielles, Massa a l’intention de “poursuivre une action en justice afin d’obtenir une compensation pour le préjudice qu’il a subi ainsi que la reconnaissance du fait que, sans ces actes illégaux, il aurait obtenu le championnat 2008.”
Les avocats de l’ancien pilote Ferrari précise même que sans réponse à ce courrier (envoyé le 15 août) dans les 14 jours, ils “prévoient d’être chargés d’entamer une procédure judiciaire devant les tribunaux anglais sans autre avis préalable.”
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Franck Montagny s’est exprimé sans filtre sur les récents changements opérés chez Alpine F1, avec les évictions d’Otmar Szafnauer (team principal), d’Alan Permane (directeur sportif), et de Pat Fry (directeur du département technique).
Lors de son traditionnel Live Instagram d’après-course en Belgique, Montagny a multiplié les tacles, principalement adressés à Alan Permane.
“Je pense que le moral des troupes [chez Alpine] vient surtout du fait qu’on ait viré [Alan] Permane et [Otmar] Szafnauer qui ne servaient à rien très sincèrement”, débute le consultant Canal+ sur son compte Instagram.
Montagny félicite les choix de Famin chez Alpine F1
“Permane, j’étais avec lui déjà quand j’étais en 2003 chez Renault (en tant que pilote d’essais, ndlr). Et chez Renault, on l’avait sorti de l’équipe de course parce qu’ils n’en pouvaient plus de lui, pour le mettre dans l’équipe d’essais.”
“Quand il est arrivé dans l’équipe d’essais, il a fatigué tout le monde. Ça fait 34 ans qu’il est dans [l’équipe], je pense que c’était la vraie bonne solution à faire, bravo Bruno Famin (directeur d’Alpine Motorsports, ndlr).”
“Vous allez me dire que je le connais (Bruno Famin) et que je suis plutôt copain avec lui, donc c’est normal que je le supporte, c’est un peu vrai, mais c’était quand même la très bonne chose à faire.”
“Pierre [Gasly] et Esteban [Ocon], je pense que quand ils étaient portés, quand tu vois que l’équipe va dans le bon sens, quand elle fait les bons choix, quand tu vois que les mécaniciens respirent, qu’ils ont moins la pression… Ça va mieux.”
“Il faut savoir quand même que des mecs comme Permane ont dit récemment que s’ils avaient un bon moteur et d’autres pilotes, c’était pas le podium à Monaco, c’était le doublé. Il faut savoir aussi que Permane ne supporte pas les pilotes français.”
“Je pense très sincèrement qu’Alpine est sur le bon chemin, et que c’était nécessaire. Si tu regardes les résultats d’Alpine-Renault sur les quatre ou cinq dernières années, c’est pareil.”
“Upgrade, pas upgrade, c’est toujours ‘on essaye de rentrer en Q3, on essaye de marquer des points’, et de temps en temps, il se passe un truc, ils font un podium ou une victoire. Mais la performance de la voiture c’est la même depuis cinq ans.”
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Depuis le dernier Grand Prix en Belgique, Alpine F1 se retrouve sans directeur d’équipe. Bruno Famin assure désormais l’intérim après le grand ménage effectué au sein du clan français, et le départ, entre autres, d’Otmar Szafnauer.
Motorsport.com Italie révèle que Mattia Binotto fait figure de favori pour ce poste de team principal chez Alpine. Luca de Meo, PDG du groupe Renault, aurait placé l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari en tête de sa short liste.
Binotto pourrait ainsi prendre la tête du projet Alpine F1 début 2024 lorsque sa période de ‘jardinage’ sera terminée. En effet, il s’agit de la période de repos forcé avant de pouvoir retravailler dans une autre équipe après sa démission de chez Ferrari.
L’Italien serait également lié à un poste de directeur technique au sein de la F1 aux côtés du PDG, Stefano Domenicali. Cependant, ce scénario semble improbable puisque Liberty Media ne souhaiterait pas avoir une “colonie” italienne à la tête de la discipline reine du sport automobile.
Une arrivée de Binotto chez Alpine F1 avec du renfort venu de Ferrari ?
Le média italien indique par ailleurs que cette probable arrivée de Mattia Binotto chez Alpine pourrait amener plusieurs ingénieurs moteur Ferrari à suivre leur ancien boss au sein de l’écurie française. Binotto est, en effet, avant tout un spécialiste moteur, ayant mené ce département au sein de la Scuderia.
Alors que le moteur Renault n’est pas au niveau des meilleurs, Alpine souhaite renforcer ce département. Malgré le gel des moteurs, le clan français estime qu’il est possible de travailler sur des réglages pour améliorer son unité de puissance.
Dans ce contexte, du renfort venu de la Scuderia Ferrari au sein de l’usine moteur de Viry-Châtillon pourrait être un vrai avantage pour Alpine.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
