L’envol des Mercedes et le nouvel abandon de Leclerc
Au départ de ce GP d’Australie, c’est George Russell et sa Mercedes qui ont eu la meilleure impulsion. Le jeune britannique est venu ravir la première place au poleman, Max Verstappen. Alors que le pilote Red Bull défendait avec peine sa position face à Lewis Hamilton, une Ferrari est partie en tête-à-queue au troisième virage.
Deuxième abandon en trois courses pour Charles Leclerc qui est allé toucher l’Aston Martin de Lance Stroll. Il ne restait déjà qu’une seule Ferrari à Melbourne. La voiture de sécurité a été appelée en piste afin de laisser le temps aux commissaires de dégager la Ferrari. Au « restart », le top 5 était composé de Russell, Hamilton qui avait dépassé Verstappen en troisième virage, Sainz et Alonso. Albon, sixième, avait tiré son épingle du jeu en profitant de l’accrochage Leclerc-Stroll.
Malheureusement pour le pilote thaïlandais, sa course s’est terminée dans le mur du virage 6. La Williams est allée violemment heurter le mur avant de revenir s’immobiliser en pleine trajectoire. Alors que de nombreux pilotes ont profité de la nouvelle entrée en piste de la Safety Car pour changer de pneus, la direction de course a fait le choix de passer la course sous régime de drapeau rouge. Très mauvaise opération pour l’ancien leader de la course, George Russell, qui est ressorti en 7eme place avant la sortie du drapeau rouge.
Un deuxième départ arrêté a donc été organisé à Melbourne avec cette fois-ci Hamilton et Verstappen en première ligne.
La deuxième grille de départ du Grand Prix d’Australie
Au départ, les positions sont restées inchangées au niveau de la tête de la course. Vexé de s’être fait piéger par le drapeau rouge, George Russell a réussi à gagner deux places dès le premier tour. L’ancien leader de la course a par la suite réussi à dépasser l’Alpine de Pierre Gasly pour le gain de la quatrième place.
Finalement, au douzième tour de la course, Max Verstappen a pu utiliser son DRS pourboire sauter, sans difficulté, le bouchon Lewis Hamilton. Le pilote Red Bull a immédiatement pris une avance de plus de deux secondes sur son poursuivant.
Abandon de Russell et de sa Mercedes en flamme
Malchanceux dans cette course, George Russell a vu son moteur partir en fumée. Le Britannique a été contraint d’immobiliser sa Mercedes en flamme, au niveau de la sortie de la voie des stands. La direction de course a utilisé la Virtual Safety Car cette fois-ci, ne permettant pas au peloton de se regrouper.
Au 26e tour de la course, Carlos Sainz est allé dépasser Pierre Gasly (4e) au terme d’une superbe manœuvre au virage 3. Dernier représentant de la Scuderia Ferrari, l’Espagnol pouvait encore rêver d’une place sur le podium.
Hamilton chassé en fin de course
Lewis Hamilton (2e), voyant la menace Alonso grossir dans ses rétroviseurs, a été obligé d’augmenter le rythme. Derrière le pilote britannique, Alonso, Sainz tout comme Gasly et Stroll se tenaient en moins de cinq secondes et rêvaient tous d’une place sur le podium. Finalement, le pilote espagnol, au volant de l’Aston Martin, à sonner la révolte derrière la Mercedes numéro 44.
Alors qu’il menait tranquillement la course, Max Verstappen s’est sorti au virage 13, manquant de peu le partir en tête-à-queue. L’excursion dans l’herbe du pilote hollandais a probablement réveillé le muret des stands Red Bull.
Avant tout désireux de limiter la casse à Melbourne, Sergio Perez continuait sa belle remontée. Parti depuis les stands, le pilote mexicain apparaissait en septième position, et ce, à six tours de l’agitation du drapeau à damier.
Alors que la course semblait pliée, Kevin Magnussen est venu rebattre les cartes ! En heurtant le mur à la sortie du premier virage, le pilote danois a perdu sa jante. Les débris en pistes ont provoqué la sotie en piste de la voiture de sécurité puis de l’agitation du drapeau rouge.
Un troisième départ arrêté a donc été organisé à Melbourne, et ce, à quatre tours de la fin du Grand Prix d’Australie.
Verstappen remporte le GP d’Australie au terme d’une course mouvementée
Les pilotes toujours en lice dans ce Grand Prix se sont une nouvelle fois placés sur la grille de départ, mais cette fois-ci équipés de pneus tendres. Plus qu’une course sprint, le GP d’Australie allait nous proposer une course digne d’un 100 mètres en athlétisme !
Malheureusement pour de nombreux pilotes, ce nouveau départ s’est révélé être un véritable carnage. Réalisant un mauvais départ, Carlos Sainz a retardé son freinage au premier virage. L’Espagnol est allé percuter l’Aston Martin de Fernando Alonso (l’envoyant en tête à queue) forçant Pierre Gasly à passer dans l’herbe. Au moment de revenir en piste, le français a été violemment été heurté par Esteban Ocon, son coéquipier de chez Alpine. Après seulement quelques hectomètres, Gasly, Ocon, De Vries et Sargeant se sont retrouvés au tapis.
Après trois départ arrêtés, la direction de course a décidé de relancer la coure derrière la voiture de sécurité, pour un seul et ultime tour. Les pilotes n’ont cependant pas pu se battre une dernière fois, figeant le classement du Grand Prix d’Australie.
Le classement final du Grand Prix d’Australie 2023
P
Pilote
Constructeur
Points
1
Max Verstappen
Red Bull
25
2
Lewis Hamilton
Mercedes
18
3
Fernando Alonso
Aston Martin
15
4
Lance Stroll
Aston Martin
12
5
Sergio Perez
Red Bull
11
6
Lando Norris
McLaren
8
7
Nico Hülkenberg
Haas
6
8
Oscar Piastri
McLaren
4
9
Zhou Guanyu
Alfa Romeo
2
10
Yuki Tsunoda
AlphaTauri
1
11
Valtteri Bottas
Alfa Romeo
0
12
Carlos Sainz Jr
Ferrari
0
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L’équipe de Brackley se voyait déjà vivre en 2023, le même calvaire que la saison passée. Mais un petit rayon de soleil a percé dans le ciel de Melbourne. Les deux Mercedes ont finalement réussi à se hisser parmi le top 3 des qualifications du Grand Prix d’Australie.
George Russell et Lewis Hamilton s’aligneront en première et deuxième ligne sur la grille de départ, avec à leurs côtés, Max Verstappen et Fernando Alonso. Les pilotes de la firme allemande ont réussi à se positionner à hauteur de deux des trois hommes forts de cette saison 2023 de Formule 1.
“Nous nous sommes concentrés sur le week-end, nous avons juste travaillé sur la performance de la voiture en termes de réglages“.
Les qualifications ont été marquées par des températures de piste anormalement fraîches. Ces dernières ont fait vaciller les stratégies pneumatiques des écuries du plateau.
“Nous avons appris tout au long de la séance et nous avons fait preuve d’ouverture d’esprit“, a ajouté Wolff.
“Nous avons changé nos plans concernant les tours de préparation.“
Mercedes de retour en première ligne
Lewis Hamilton aura Fernando Alonso à ses côtés sur la grille de départ. Si la W14 du Britannique a fait des étincelles ce samedi, elle va devoir résister demain au rythme de course de l’AMR23 de l’Espagnol.
“C’est bien de partir deuxième et troisième“, a déclaré le directeur autrichien. “Cela faisait un moment que nous n’avions pas eu quelqu’un en première ligne.“
“Nous allons essayer d’en tirer le meilleur parti. Verstappen est dans une ligue à part, mais peut-être que nous pourrons ensuite nous faire notre place.“
“Nous avons besoin d’un peu de bonheur et au moins pour un samedi, nous l’avons eu“, a conclu le directeur de l’écurie Mercedes.
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Après un vendredi d’essais positif pour Ferrari, la séance de qualifications ne s’est pas déroulée comme espéré. Carlos Sainz, cinquième et Charles Leclerc seulement septième, n’ont pas pu extraire le plein potentiel de la SF-23. S’exprimant devant les médias en sortant de sa voiture, le Monégasque était particulièrement déçu du déroulement de sa séance.
Gêné par Sainz
Avec un Sergio Pérez sorti dès la Q1, il était clair que la première ligne sur la grille était l’objectif pour la Scuderia. Cependant, comme souvent, Ferrari s’est trompée dans la stratégie, notamment en raison de mauvaises informations météo.
“C’était une qualification difficile“, a reconnu Leclerc au micro Canal Plus. “Je savais qu’il fallait que je mette tout dans l’ordre dans le dernier run en Q3. On n’a pas fait de tour de préparation.C’était un peu plus compliqué.“
Sur un ton ironique, Charles Leclerc a ensuite regretté d’avoir été gêné par son coéquipier en Q3. “Mais bon malheureusement on avait aussi Carlos [Sainz] qui m’a donné une belle aspiration dans les virages 3 et 4, ça sert toujours.“
S’exprimant par ailleurs au micro de la F1, le Monégasque a été plus clair sur les erreurs commises en fin de qualifications par son équipe. “Normalement, je parviens à tout mettre ensemble en Q3. Mais cette fois-ci, malheureusement, lors du deuxième run en Q3, nous pensions que la pluie allait arriver, alors j’ai pas fait de tour de préparation et j’ai dû pousser tout de suite, ce qui n’était pas très bon pour les pneus.“
“Et je me suis retrouvé derrière Carlos pendant tout le premier secteur, ce qui est quelque chose que j’espère nous allons examiner en tant qu’équipe parce que cela nous coûte assez cher.“
Meilleur rythme en course ?
Le pilote de la Ferrari numéro 16 n’est pas du genre à se trouver des excuses en cas de mauvaise performance. Une fois encore, il a fait preuve de transparence devant les médias avant de se tourner vers la course, pendant laquelle il espère rebondir.
“On n’a pas bien géré la qualif. Un peu frustrant. Après j’étais quand même en difficulté aujourd’hui faut pas se le cacher“, avouait le Monégasque sur Canal Plus.
“Je pense que demain ça sera un petit peu mieux. La performance de la voiture semble être un petit peu mieux en course qu’en qualif. Je pense que demain malheureusement les conditions ne seront pas changeantes. La météo dit qu’il fera beau. Mon réglage devrait nous arranger un petit peu plus demain“, a conclu Leclerc.
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Alonso s’est qualifié en cinquième place à Bahreïn, à six dixièmes de seconde de Max Verstappen. En Arabie saoudite, l’Espagnol s’était qualifié en troisième position, avant de partir de la P2 après une pénalité de Charles Leclerc. Alonso comptait alors cinq dixièmes de seconde de retard sur le poleman, Sergio Perez. Aujourd’hui, le pilote de 41 ans était à quatre dixièmes du temps de référence établi par le Batave, l’écart se réduit donc de plus en plus.
“Je suis satisfait de la quatrième place obtenue aujourd’hui après une séance de qualification bien remplie“, a déclaré le double champion du monde espagnol. “La piste était parfois difficile, avec des températures et des conditions météorologiques changeantes. Cependant, nous avons semblé nous améliorer à chaque séance et la voiture se comportait bien. Dans l’ensemble, je pense qu’il s’agit probablement de notre meilleure séance de qualification depuis le début de la saison. Mais aussi de notre plus petit écart par rapport à la pole position.“
Une deuxième ligne Hamilton-Alonso à Melbourne
“Nous verrons ce que nous pouvons faire demain, car notre rythme de course semble être l’un de nos points forts. Nous nous attendons à ce qu’il soit difficile de dépasser, mais dans ces conditions plus fraîches, ce sera une course intéressante avec beaucoup d’inconnues. L’objectif est de marquer le plus de points possibles“, a conclu le pilote Aston Martin.
Fernando Alonso s’élancera aux côtés d’une vieille connaissance… Lewis Hamilton. Pas moins de neuf titres mondiaux seront présents sur la seconde ligne de la grille de départ. Les doyens de la grille vont probablement animer ce départ.
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Les éléments à retenir sur cette grille de départ du Grand Prix d’Australie 2023 :
Une première ligne Max Verstappen – George Russell après une performance surprenante des Mercedes.
Lewis Hamilton, est en effet, juste derrière en troisième position. Le britannique sera aux côtés de Fernando Alonso pour une deuxième ligne explosive avec 9 titres de champion de monde.
Les Ferrari partiront loin alors que la SF-23 est une monoplace moins performante en course. Carlos Sainz, P5, a devancé pour la première fois de la saison Charles Leclerc, P7, en qualifications.
Grande performance d’Alex Albon, P8 sur la grille au volant de sa modeste Williams.
La grosse déception est à mettre à l’actif de Sergio Pérez, piégé dès les premières minutes de Q1, qui partira bon dernier.
La grille de départ du Grand Prix d’Australie
P
Pilote
Constructeur
1
Max Verstappen
Red Bull
2
George Russell
Mercedes
3
Lewis Hamilton
Mercedes
4
Fernando Alonso
Aston Martin
5
Carlos Sainz
Ferrari
6
Lance Stroll
Aston Martin
7
Charles Leclerc
Ferrari
8
Alex Albon
Williams
9
Pierre Gasly
Alpine
10
Nico Hülkenberg
Haas
11
Esteban Ocon
Alpine
12
Yuki Tsunoda
AlphaTauri
13
Lando Norris
McLaren
14
Kevin Magnussen
Haas
15
Nyck de Vries
AlphaTauri
16
Oscar Piastri
McLaren
17
Zhou Guanyu
Alfa Romeo
18
Logan Sargeant
Williams
19
Valtteri Bottas
Alfa Romeo
20
Sergio Perez
Red Bull
À noter, cette grille de départ reste provisoire jusqu’à la validation définitive de la FIA quelques heures avant la course.
Le Grand Prix d’Australie sera à suivre ce dimanche à 07H00, heure française, sur Canal+ et sur la F1TV.
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Interrogé sur sa prestation, George Russell est presque frustré de ne pas avoir décroché la pole position sur la piste de l’Albert Park. Cette dernière est revenue au leader du championnat, Max Verstappen. Toutefois, le jeune pilote Mercedes se satisfait de cette deuxième place et fait également part de son étonnement.
“On ne s’y attendait pas, c’est sûr“, a déclaré le coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes. “On a énormément travaillé à l’usine et ici à Melbourne. Ce fut une super séance de qualifications pour nous, la voiture est devenue vivante“
George Russell en veut toujours plus et, ayant une nouvelle fois battu Lewis Hamilton, il aurait cette fois-ci volontiers piqué la pole à Max Verstappen.
“Je suis presque déçu de ne pas avoir eu la pole. Les choses changent vite, car hier, on se serait satisfait d’être quatrième ou cinquième ! Mais la voiture était géniale et on sait désormais qu’on a un bon potentiel.“
Cependant, ce qui n’est pas forcément rassurant pour la marque à l’étoile, c’est que l’écurie ne semble pas vraiment comprendre d’où vient ce regain de performance.
“Cela doit être le programme de jet lag qu’on fait ! On doit réellement comprendre pourquoi on a de bons jours et de mauvais jours, mais on prend cette performance. Ce sera dur contre Max demain, mais je suis quand même content“, a conclu le pilote britannique.
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