Alors que la pluie avait largement perturbé les Essais Libres 2 en Australie, les pilotes ne se sont tout de même pas bousculés à faire leur entrée en piste lors des premières minutes de séance.
Sergio Perez, qui espère bien pouvoir une nouvelle fois se montrer aux avant-postes ce week-end, a dû patienter pour débuter sa séance. En effet, ses mécaniciens s’affairaient encore sur son moteur alors que la séance avait débuté depuis plus de dix minutes.
Du côté de la piste, la Red Bull de Max Verstappen, les deux Ferrari et les deux Aston Martin bataillaient en piste, se tenant en un peu plus de deux dixièmes de secondes. On retrouvait ensuite les deux Mercedes de Lewis Hamilton et de George Russell à plus d’une seconde.
Après vingt minutes d’essais sous un ciel toujours menaçant, le meilleur temps provisoire de la séance était détenu par Carlos Sainz au volant de sa Ferrari. L’espagnol, crédité d’un temps de 1:18.127, devançait Fernando Alonso, Charles Leclerc et Max Verstappen.
Le réveil des Alpine
Revenu en piste après avoir dû patienter dans son garage, Sergio Perez n’est pas passé loin de la correctionnelle. Sur un tour lancé, le Mexicain a frôlé l’accrochage avec la Haas de Nico Hülkenberg.
Hulk accidentally blocks Checo who is on a fast-lap 😩
La séance a été interrompue par un drapeau rouge à 25 minutes de la fin de la séance. Un élément de carbone s’était détaché de l’AlphaTauri de Nyck de Vries à l’amorce du troisième secteur. Du côté du chrono, la belle surprise venait du clan Français Alpine. En effet, Pierre Gasly ainsi qu’Esteban Ocon apparaissaient respectivement en troisième et cinquième position.
Vingt minutes avant l’agitation du drapeau à damier, Carlos Sainz détenait toujours le meilleur temps (1:18.127). Suivaient Fernando Alonso (+0.202), Pierre Gasly (+0.425), Charles Leclerc (+0.564) et Esteban Ocon (+0.582).
La pluie va-t-elle s’inviter lors des qualifications du GP d’Australie ?
Les yeux tournés vers la séance qualificative, les pilotes ont fait tomber les chronos. Lewis Hamilton et George Russell sont provisoirement remontés en deuxième et troisième place de la feuille des temps.
Dans le même temps, Zhou Guanyu s’est fait une petite frayeur au premier virage, partant en tête à queue et heurtant à faible vitesse le muret de l’Albert Park.
Zhou hits the barrier but luckily makes it away with little to no damage 😅
Max Verstappen, enfin équipé de pneus tendres, est allé provisoirement reprendre la première place de la séance. Le double champion du monde devançait de moins de deux dixièmes l’Aston Martin de Fernando Alonso. À la peine depuis le début de séance, bloqué au stand par un problème moteur, bloqué par le trafic en piste et auteur de plusieurs sorties de piste, Sergio Perez stagnait en 17eme position.
Alors qu’il ne restait que trois minutes de roulage, la pluie est venue mettre un terme aux améliorations des chronos. Assisterons-nous à une séance de qualifications sous la pluie ?
Le classement des Essais Libres 3
P
Pilote
Constructeur
Écart
1
Max Verstappen
Red Bull
1:17.565
2
Fernando Alonso
Aston Martin
+0.162
3
Esteban Ocon
Alpine
+0.373
4
George Russell
Mercedes
+0.390
5
Pierre Gasly
Alpine
+0.529
6
Sergio Perez
Red Bull
+0.558
7
Carlos Sainz
Ferrari
+0.562
8
Lewis Hamilton
Mercedes
+0.573
9
Lance Stroll
Aston Martin
+0.633
10
Zhou Guanyu
Alfa Romeo
+0.765
11
Nico Hülkenberg
Haas
+0.845
12
Alexander Albon
Williams
+0.988
13
Charles Leclerc
Ferrari
+1.126
14
Oscar Piastri
McLaren
+1.148
15
Valtteri Bottas
Alfa Romeo
+1.244
16
Yuki Tsunoda
AlphaTauri
+1.336
17
Logan Sargeant
Williams
+1.382
18
Kevin Magnussen
Haas
+1.491
19
Nyck de Vries
AlphaTauri
+1.527
20
Lando Norris
McLaren
+1.581
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
La saison passée, Charles Leclerc et Ferrari avaient le vent en poupe et abordaient le Grand Prix d’Australie avec une toute autre attitude. Aujourd’hui, c’est plein de doute que la firme italienne a débuté son week-end à Melbourne. En effet, la saison passée le Monégasque avait signé le meilleur temps des qualifications, le meilleur tour en course et avait été le premier à rallier la ligne d’arrivée.
En 2023, force est de constater que la dynamique n’est pas la même en comparaison avec la saison passée. Le pilote de la Scuderia Ferrari a rencontré des difficultés lors des deux premières manches de la nouvelle campagne. Charles Leclerc a été contraint à l’abandon à Bahreïn et a terminé à la septième position du Grand Prix d’Arabie Saoudite.
Charles Leclerc à Djeddah Crédit : Ferrari
La SF-23 est rapide en qualification, mais ne tient pas le rythme en course, la faute à une dégradation des pneus trop importante. Deuxième force du plateau en 2022, Ferrari est aujourd’hui reléguée à la quatrième place du classement des constructeurs.
Mais après avoir terminé les Essais Libres 2 à la deuxième place, Leclerc a déclaré avoir de bonnes perspectives pour le week-end.
“Nous avons fait pas mal d’analyses en termes d’orientation des réglages“, a déclaré le Monégasque. “J’ai l’impression que les sensations sont un peu meilleures que lors des autres courses. C’est positif.“
« En même temps, il est difficile de faire pire ! »
Charles Leclerc
Cinquième des Essais Libres 1 et deuxième des Essais Libres 2, Charles Leclerc espère relancer sa saison au volant d’une monoplace bien capricieuse. Le pilote de la Ferrari portant le numéro 16 s’est intercalé entre Fernando Alonso et Max Verstappen.
“C’est probablement notre journée d’essais la plus positive de la saison, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais au moins, c’est un vendredi qui se termine sur une note positive.“
“Nous devons donc faire un pas de plus dans la bonne direction demain et nous nous rapprocherons des Red Bull.“
Avec un point d’ironie, Charles Leclerc assurait au micro de Canal +, pouvoir faire un meilleur résultat à Melbourne. Il fait ici référence à son abandon à Bahreïn ainsi qu’a sa septième place à Djeddah. “Je suis convaincu que nous pouvons faire mieux ici qu’à Bahreïn et à Djeddah … En même temps, il est difficile de faire pire.“
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Max Verstappen a une nouvelle fois fait preuve de transparence devant les médias en Australie. Ainsi, si la F1 prend un virage qui ne lui plaît pas, il n’hésitera pas à quitter la discipline.
La F1 ne s’en cache pas, elle souhaite tout mettre en oeuvre pour améliorer le spectacle. Récemment, Stefano Domenicali, PDG de la discipline reine, a exprimé son envie de supprimer les essais libres.
Le double champion du monde n’est pas un fan des changements de format. Au contraire, il trouve les week-ends normaux suffisamment intéressants.
“Je suis satisfait avec seulement la course principale. Je pense que c’est mieux pour le spectacle“, affirme le leader du championnat, au micro de la chaîne portugaise Sport TV.
Avec son franc-parler habituel, Verstappen a même menacé de quitter la discipline si elle venait à être dénaturée. “J’espère bien sûr qu’il n’y aura pas trop de changements, sinon je ne serai pas là très longtemps.”
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Lewis Hamilton et George Russell ne semblent décidément pas sur la même longueur d’onde au sujet du ressenti au volant de leur Mercedes. À Djeddah, le septuple champion du monde ne parvenait déjà pas à trouver la solution contrairement à son coéquipier.
Ce vendredi, Hamilton indiquait ainsi avoir été plus à l’aise en EL1 par rapport aux EL2 en raison de “quelques changements”. De son côté, Russell, rapportait l’exact opposé.
Objectif P5 pour Hamilton
“La matinée a été bonne, l’après-midi moins“, a indiqué Hamilton au micro de la F1. “La voiture est toujours à peu près la même. Ce matin, elle était un peu mieux. Nous avons fait quelques changements, mais ils n’ont pas fonctionné. Nous y reviendrons ce soir.Ensuite, il a plu, ce qui n’a pas permis de faire la meilleure séance.”
“Nous ne nous battrons pas avec les Red Bull. Je pense que nous avons la vitesse nécessaire pour terminer cinquième, comme lors de la dernière course“, a conclu le pilote aux 103 victoires en F1.
Deux analyses différentes pour Hamilton et Russell Crédit : Mercedes / Steve Etherington
Sensations opposées pour Russell
À l’inverse, George Russell s’est lui montré satisfait par la progression de sa monoplace entre la première et la deuxième séance.“Les EL2 ont été un peu frustrantes en raison des conditions météorologiques, mais c’était une séance plutôt satisfaisante pour nous. Nous avons fait un pas en avant par rapport aux EL1, ce qui est une bonne chose“, affirmait le vainqueur du dernier GP du Brésil au micro de la F1.
“Lors de la première séance, je n’étais pas satisfait de la voiture, alors qu’en EL2 je l’étais davantage“, analyse-t-il.
“Nous savons que nous ne sommes pas là où nous voulons être en tant qu’équipe.Il y a plus à venir dans quelques courses. Maintenant, nous devons juste maximiser nos chances et essayer de faire un week-end similaire à celui de Djeddah, où nous avons dépassé le potentiel de la voiture. »
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
La FIA a récemment lancé un appel d’offres concernant le fournisseur de pneus pour la période 2025-2027. Pirelli, unique fournisseur pneumatiques en F1 depuis 2011, a déjà manifesté sa volonté de prolonger l’aventure dans la discipline. Cependant, le manufacturier italien pourrait avoir de la concurrence. Auto motor und sport révèle en effet, que Bridgestone serait intéressé par un retour en F1.
Pas de ‘guerre des pneus’
Deux candidats pour fournir les pneus en F1 ne signifie pas pour autant un retour à une ‘guerre des pneus’. En effet, jusqu’en 2006, Michelin et Bridgestone, étaient en concurrence sur la piste. Cette situation n’est désormais plus à l’étude car cela entraînerait notamment une explosion des coûts.
On peut également se rappeler du ridicule Grand Prix d’Indianapolis 2005, disputé uniquement entre les 6 voitures équipées de pneus Bridgestone.
Pirelli en concurrence avec Bridgestone Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool
Il y aura donc toujours un seul et unique fournisseur de pneus à partir de 2025. Le média allemand, souvent très bien informé, indique par ailleurs que les dirigeants de la F1 sont très satisfaits de voir une concurrence se dessiner entre deux manufacturiers. En effet, c’est un moyen pour eux de faire monter les enchères, sachant que Pirelli dépenserait actuellement entre 30 et 40 millions de dollars par saison pour fournir la F1.
Avantage Pirelli
Présent depuis 2011, Pirelli possède l’avantage d’une grande expérience récente des pneus de la discipline. Le fabricant italien a de plus, toujours répondu aux exigences de la F1 et de la FIA.
AMuS révèle également que les pneus 2026 devraient être à nouveau moins larges. Un détail qui a son importance, puisque cela signifie que Bridgestone devrait développer des pneus pour 2025 sous la forme actuelle, avant de changer de concept pour 2026.
Pirelli s’attend à une réponse de la F1 et de la FIA à ce sujet d’ici le mois d’août.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Deux podiums en deux courses, c’est le bilan assez incroyable de Fernando Alonso chez Aston Martin cette saison. Totalement revigoré par une monoplace performante comme il ne l’avait plus connu depuis une dizaine d’années en F1, le double champion du monde pointe au 3e rang du classement pilotes.
Dans ce contexte, l’Espagnol a accordé une interview parue dans L’Équipe ce vendredi. En Une du journal, Alonso, comme à son habitude très à l’aise devant les micros, ne s’est pas gêné pour lancer quelques piques.
“Je ne suis pas du tout d’accord“, répond le pilote Aston Martin quand on lui demande son avis sur la déclaration du septuple champion du monde. “La semaine dernière, j’ai fini 20 secondes derrière Checo [Perez] et Max [Verstappen]. Lui et [Nico] Rosberg collaient une minute au reste du plateau en 2014 et 2015.”
Une rivalité Hamilton-Alonso qui remonte à 2007 Crédit : Mercedes
”Et en plus, après avoir claqué deux ou trois tours rapides, ils protégeaient leur moteur et baissaient la performance. Il a la mémoire courte, il vieillit. Pour gagner des titres, il faut des voitures dominatrices comme Lewis les a eues.”
« Il est le recordman de poles et George Russell vient de lui coller un 2-0 en qualifs cette saison »
Fernando Alonso
“Je me bats avec lui aujourd’hui”, poursuit Alonso. ”Et avec une voiture normale, on peut voir qu’il a des faiblesses. Avant, il roulait tout seul ou parfois avec son équipier. Mais regardez, il est le recordman de poles et George Russell vient de lui coller un 2-0 en qualifs cette saison.”
“Il n’a pas soudainement oublié de piloter. Cela prouve juste combien la voiture reste un facteur essentiel dans la performance. Pour gagner des titres, il faut ce genre de voitures dominatrices comme Lewis les a eues. Moi aussi, avec Renault, j’avais une voiture qui était incassable.”
Otmar Szafnauer en prend aussi pour son grade Crédit : Alpine / Twitter
Szafnauer pas épargné
Fernando Alonso est par ailleurs revenu sur sa fin de partenariat compliquée avec Alpine et particulièrement avec Otmar Szafnauer. L’Espagnol n’a ainsi toujours pas digéré les remarques du directeur de l’écurie française sur son âge.
”Vous connaissez Otmar”, débute-il. ”Ce genre de commentaire (sur son âge, ndlr), il doit les faire parce qu’il joue un rôle et doit trouver le moyen de déstabiliser. Mais cela ne marche pas avec moi.”
“Je crois que Lewis [Hamilton] avait 35 ans quand il a remporté son septième titre. Le facteur d’âge ne devrait pas jouer sur les pilotes. Et Aston n’a pas eu peur…“
Également interrogé sur l’écurie Red Bull, Alonso a d’abord reconnu le grand talent d’Adrian Newey. Puis, il n’a pas pu s’empêcher d’envoyer une autre pique à son ancien directeur d’équipe, quand on lui a rappelé l’âge de l’ingénieur britannique (64 ans). ”Cela signifie qu’Otmar [Szafnauer] ne l’embauchera pas“, a répondu le champion du monde 2005 et 2006.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !