La F1 confirme l’arrivée du nouveau format sprint avec deux qualifications dès Bakou

La F1 confirme l’arrivée du nouveau format sprint avec deux qualifications dès Bakou

Après trois semaines de trêve printanière, la F1 revient ce vendredi en Azerbaïdjan pour le premier événement sprint de la saison. À cette occasion, la F1 va inaugurer un format de week-end sprint modifié, où seule la première séance d’essais libres sera dénuée d’enjeu.

En effet, la deuxième séance d’essais libres, qui avait normalement lieu le samedi matin dans ce format, était considérée comme inutile. Elle sera désormais remplacée par une deuxième séance de qualifications, qui déterminera la grille pour la course sprint de l’après-midi.

La véritable évolution se situe bel et bien là. La course sprint est désormais un événement à part entière du week-end. Elle n’a plus d’impact sur la grille du dimanche. Jusque-là les pilotes craignaient en effet, d’hypothéquer leur chance pour le Grand Prix en cas d’accrochage lors du sprint.

Voici donc le programme de chaque journée dans le cadre de ce nouveau format sprint.

Deux qualifications en un week-end de F1 – ©️ Red Bull Content Pool

Vendredi : EL1 et qualifications pour le Grand Prix

La journée du vendredi garde le même déroulement, à savoir une seule séance d’essais libres directement suivie par les qualifications. Désormais cette séance de qualifications déterminera la grille de départ du Grand Prix du dimanche. La pole position sera toujours officiellement attribuée au pilote le plus rapide lors de cette session.

Samedi : journée sprint

Le samedi est désormais une journée indépendante, que l’on pourrait qualifier de ‘journée sprint’. Effectivement, une deuxième séance de qualifications plus courte aura désormais lieu le samedi matin. Elle comprendra toujours trois parties : Q1, Q2, Q3 mais qui ne dureront que 12, 10 et 8 minutes.

Nommée “Sprint Shootout“ par la F1, cette séance comportera une autre particularité. Obligation de rouler en pneus médiums en Q1 et Q2 et obligation d’établir son chrono avec les pneus tendres en Q3.

Cette séance permettra d’établir la grille de départ pour la course sprint de l’après-midi. L’unique enjeu de cette course de 100 km sera donc désormais de marquer quelques points pour le top 8. Le barème de points pour cette course sprint ne change pas :

  • P1 : 8 points
  • P2 : 7 points
  • P3 : 6 points
  • P4 : 5 points
  • P5 : 4 points
  • P6 : 3 points
  • P7 : 2 points
  • P8 : 1 point

Dimanche : jour de Grand Prix

Enfin, le dimanche ne subit, lui, aucune modification dans son déroulement. Comme indiqué un peu plus tôt, la grille de départ du Grand Prix dépendra désormais uniquement des qualifications du vendredi après-midi.

Comment les pénalités seront-elles appliquées ?

Avec l’arrivée de ce nouveau format, la F1 a précisé le règlement concernant les pénalités :

  • Une pénalité de grille reçue en EL1 ou en qualifications du vendredi s’appliquera au Grand Prix du dimanche.
  • Une pénalité de grille reçue au cours des qualifications pour le Sprint s’appliquera au Sprint.
  • Une pénalité de grille reçue pendant le Sprint s’appliquera au Grand Prix.
  • Une infraction au parc fermé entraînera un départ depuis la voie des stands pour le Sprint et le Grand Prix.
  • Les pénalités moteur ne s’appliqueront qu’au Grand Prix (à moins qu’il ne s’agisse également d’une infraction au parc fermé).

Une course sprint risquée à Bakou ?

Pour la première fois, un week-end sprint est organisé sur un circuit en ville. Bakou est, en plus, un tracé célèbre pour avoir connu plusieurs courses folles dans le passé. Un aspect qui inquiète par ailleurs certains directeurs d’écurie.

“Je suis nerveux à l’idée d’un sprint à Bakou parce que vous n’avez pas assez de temps pour réparer si vous avez de gros dégâts“, affirmait Mike Krack, le boss de l’écurie Aston Martin, à Autosport.

“En effet, tout de suite après le sprint, les voitures sont couvertes et le matin, vous n’avez que trois ou quatre heures pour réparer votre voiture si elle est gravement endommagée.“

Rendez-vous dès ce vendredi à 11h30, heure française, pour les essais libres 1 d’un Grand Prix d’Azerbaïdjan qui s’annonce spectaculaire.


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Verstappen doit accepter la situation ou faire ses valises – Ralf Schumacher

Verstappen doit accepter la situation ou faire ses valises – Ralf Schumacher

Max Verstappen a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face à la voie que la Formule 1 semblait vouloir emprunter. Le Néerlandais a même une fois exprimé qu’il envisageait de prendre sa retraite si cela continuait ainsi.

Le Batave fait ici référence au calendrier qui s’allonge ainsi qu’aux courses sprint et autres expérimentations de la F1. Ralf Schumacher, ancien pilote de Formule 1, pense qu’il ne faut pas accorder trop de crédit à ces propos et qu’un départ de Verstappen ne serait pas une fin en soi pour la discipline.

Récemment, le double champion du monde en titre a admis qu’il n’était pas fan des nouvelles initiatives visant à pimenter les courses en produisant plus de “spectacle“. On peut prendre comme exemple la deuxième séance de qualifications organisée ce week-end pour le format sprint de Bakou.

J’espère qu’il n’y aura pas trop de changements“, a déclaré le Néerlandais, “sinon je ne le ferai pas. Je ne serai pas là pour longtemps.“

La course est ma vie, mais à un moment donné, cela ne vaut plus la peine de s’éloigner autant de la maison. Je veux alors faire d’autres choses“, a-t-il notamment déclaré à De Telegraaf il y a quelques semaines.

Max Verstappen, 25 ans et déjà double champion du monde, est sous contrat avec Red Bull jusqu’à fin 2028. L’ancien pilote de Formule 1, Ralf Schumacher, estime qu’il serait justifié de quitter la discipline si le “spectacle“ devenait écrasant pour les pilotes.

Ralf Schumacher, 2022 - ©️Red Bull Content Pool
Ralf Schumacher pense qu’un départ de Verstappen ne tuera pas la F1 – ©️ Red Bull Content Pool

Je suis d’accord avec lui sur ce point“, a-t-il déclaré à Sky Deutschland. “C’est un énorme fardeau pour le pilote.“

Nous avons vu les conséquences à Melbourne lorsque vous essayez de prendre trop de départs. De plus, pour les petites équipes et les jeunes pilotes, c’est un gros désavantage s’il y a moins de séances d’essais libres, alors qu’il y a peu d’essais.

Le départ de Verstappen ne tuera pas la Formule 1

Cependant, l’Allemand pense que la Formule 1 continuerait à vivre même si Max Verstappen, personnalité phare du championnat, mettait un terme à sa carrière.

Le passé, le présent et l’avenir ont montré ou montreront que la Formule 1 est bien plus importante qu’un seul pilote“, a déclaré le frère de Michael Schumacher, sept fois champion du monde et ayant régné sur la discipline pendant plus d’une décennie.

Bernie Ecclestone est également parti et pourtant, aujourd’hui, elle est plus performante que jamais“, a ajouté Schumacher.

Verstappen devrait donc soit faire ses valises et partir, soit accepter la situation telle qu’elle est. Mais je comprends son attitude, car il y a beaucoup de risques. Mais tout de même, il est payé pour le faire.

Encore une fois, s’il veut partir, alors il doit partir. Même si je l’apprécie, cela ne tuera pas la Formule 1“, a conclu l’ancien pilote de Formule 1. 


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Mazepin veut revenir en F1 et poursuit en justice le Canada

Mazepin veut revenir en F1 et poursuit en justice le Canada

Le jeune homme de 24 ans a piloté pour Haas en F1 jusqu’à ce que son contrat soit résilié en mars 2022. Cette décision avait été prise après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mazepin a déclaré qu’il avait été “complètement ignoré“ avant que la décision ne soit prise.

Son nom avait ensuite été inscrit sur la liste des personnalités russes sanctionnées. Il était alors reproché au clan Mazepin ses liens avec Vladimir Poutine.

Mazepin rêve toujours de la F1

Mazepin espère revenir en F1. Le pilote russe demande donc à la Cour fédérale du Canada d’ordonner à la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, de le retirer de la liste des sanctions. Récemment, le pilote russe a porté son affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne et a gagné.

Il demande également une ordonnance provisoire lui permettant de courir au Canada. En effet, son statut actuel l’empêche de travailler au Canada ou avec des Canadiens.

Nikita Mazepin, Haas, Barcelone Essais Hivernaux 2022 - ©️ Haas
Nikita Mazepin pour la dernière fois au volant d’une F1 lors des essais hivernaux à Barcelone en 2022 – ©️ Haas

Selon Fox Sports, la demande de Mazepin indique qu’il est un “jeune sportif et pilote automobile professionnel qui n’est en rien impliqué dans l’agression subie par l’Ukraine“.

Les documents judiciaires affirment que les sanctions “réduisent de manière catastrophique“ son éligibilité à un retour prochain en F1. Le Grand Prix du Canada devrait rester inscrit au calendrier au moins jusqu’en 2031.

Nikita Mazepin a rejoint Haas en 2021 alors que l’équipe américaine se trouvait dans une situation financière difficile.

Uralkali, entreprise d’engrais russe, est devenue le sponsor titre de Nikita Mazepin. L’arrivée de ce sponsor avait également provoqué un changement de livrée chez Haas, passant aux couleurs du drapeau russe.

Dmitry Mazepin, le père du pilote, détenait une participation de 5,6 milliards de dollars dans Uralkali. Toutefois, le sponsor a lui aussi disparu des paddocks de la F1, au même moment où Nikita Mazepin a perdu son volant chez Haas.

Au volant d’une monoplace dépassée et sous-performante, Nikita Mazepin n’avait pas fait d’étincelle. Lors de sa seule saison en F1, le pilote russe a terminé dernier de chaque Grand Prix, à l’exception de quatre courses.


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Marko : Je ne pense pas que Vettel “veuille travailler plus dur pour moins d’argent”

Marko : Je ne pense pas que Vettel “veuille travailler plus dur pour moins d’argent”

Malgré sa domination en F1, l’écurie Red Bull fait face à de nombreuses rumeurs ces dernières semaines. Tout d’abord concernant la relation entre Helmut Marko et le nouveau PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff. L’entente ne serait ainsi pas parfaite entre les deux hommes, ce qui pourrait pousser Marko à prendre du recul.

La situation autour de l’écurie AlphaTauri a également beaucoup fait parler. Des rumeurs de vente sont apparues avant d’être ensuite démenties. Mais, Franz Tost, le boss de l’équipe basée à Faenza, pourrait tout de même être en danger.

Au milieu de tout cela, le nom de Sebastian Vettel, fraîchement retraité, apparaît comme crédible pour faire son entrée dans le management du giron Red Bull.

Red Bull “toujours en contact” avec Vettel

“Je peux seulement dire que je serai avec Red Bull à Salzbourg mercredi. Et ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour,“ a répondu Helmut Marko au quotidien suisse Blick, dans ce contexte de rumeurs.

Concernant, son ancien pilote, Sebastian Vettel, l’Autrichien ne croit pas qu’il soit encore prêt pour le remplacer ou devenir directeur d’équipe.

Sebastian Vettel, Grand Prix d'Abu Dhabi 2022 ©️ - Red Bull Content Pool
Helmut Marko avec Sebastian Vettel lors de ses adieux à la F1 – ©️ Red Bull Content Pool

“Nous sommes toujours en contact. Seb [Vettel] est actuellement en phase de découverte de lui-même, mais je ne pense pas qu’il veuille à nouveau se rendre à chaque course et travailler plus dur pour beaucoup moins d’argent.“

Par ailleurs interrogé sur une possible retraite, Helmut Marko, 80 ans ce jeudi, n’exclut pas ce scénario.

“En tant que propriétaire de plusieurs hôtels, mon avantage est mon indépendance. Mais si, comme c’est le cas actuellement, je peux être avec le meilleur pilote avec [Max] Verstappen, démissionner n’est pas un problème. Avec un autre duo de pilotes, ma situation serait certainement différente aussi,“ poursuit-il.

Enfin, le conseiller Red Bull ne s’est pas gêné pour adresser une petite pique à la Scuderia Ferrari et son nouveau Team Principal, Frederic Vasseur.

“Mercedes reviendra évidemment avec de nouvelles évolutions. Et Ferrari a également eu des problèmes, mais ce que je ne comprends pas, c’est que [Frédéric] Vasseur continue de tout voir d’un côté positif“, conclut l’ancien pilote de F1.


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Kvyat – Pour battre Red Bull il faut copier leur F1

Kvyat – Pour battre Red Bull il faut copier leur F1

Daniil Kvyat, ancien pilote en F1 pour Red Bull et Toro Rosso/AlphaTauri, connaît bien le mode de travail de la firme autrichienne pour y avoir passé six saisons.

Le pilote russe a vu sa carrière en F1 prendre fin à l’issue de la saison 2021. En effet, après avoir été remplacé par Yuki Tsunoda chez AlphaTauri, il avait assumé le rôle de pilote de réserve d’Alpine.

Depuis, le natif d’Oufa en Russie pilote en LMP2 (championnat du monde d’endurance) pour Prema Racing ainsi que pour l’équipe Lamborghini en LMP1 à l’horizon 2024.

Habitué au mode de fonctionnement de Red Bull en F1, le pilote russe est convaincu que les autres écuries pourraient rattraper la firme au taureau.

“La seule façon de les battre est de copier leur voiture”

Maintenant, les gens ont compris que la seule façon de les battre est de copier leur voiture… Enfin. C’est aussi simple que cela“, a déclaré Kvyat sur le podcast Track Limits.

Je pense qu’ils vont certainement dominer le championnat cette année, peut-être que l’année prochaine les autres vont enfin les rattraper, mais cette année, ils ont toujours une longueur d’avance sur tout le monde.“

Verstappen a déposé Hamilton lors du GP d’Arabie Saoudite – © Red Bull Content Pool

Kvyat a également attribué une partie de la domination de Red Bull au moteur Honda, quelque chose que les autres équipes ne peuvent pas reproduire.

Peut-être que vers la fin de l’année, avec le développement, les équipes rivales pourront se rapprocher, mais je pense toujours que oui, ils dominent évidemment, et aussi Honda, le moteur a été génial, ils ont tout ce dont ils ont besoin“, a conclu l’ancien pilote de Formule 1.

On le sait, en Formule 1, tout le monde s’observe et se copie. La saison passée, Aston Martin avait débarqué à Barcelone avec une monoplace tout à fait différente. L’AMR22 avait même été surnommée la Red Bull verte.

Red Bull écrase la concurrence en 2023

En 2023, l’écurie championne du monde en titre ne laisse que des miettes à ses rivales. Après trois courses, Red Bull compte déjà trois pole positions, trois victoires et deux doublés. La firme autrichienne compte aujourd’hui 58 points d’avance sur son premier poursuivant, Aston Martin.

Ferrari, vice-championne du monde des constructeurs en 2022, accuse de son côté un retard de 97 points.

Sauf bris mécanique, erreur stratégique ou de pilotage, il est pour le moment difficilement envisageable de voir une autre monoplace qu’une Red Bull remporter une course. 


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Silverstone a modifié son premier virage suite au crash de Zhou

Silverstone a modifié son premier virage suite au crash de Zhou

Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022, Guanyu Zhou sortait indemne d’un effroyable crash. Dès les premiers mètres de course, George Russell avait bien involontairement retourné la monoplace de Guanyu Zhou après un contact avec Pierre Gasly.

Le pilote Alfa Romeo était alors passager de sa voiture qui partait en tonneau lors de son passage dans les graviers au virage 1, avant de finir sa course entre le grillage et le mur de pneus.

Alors que la FIA a déjà annoncé le renforcement des crash tests liés à l’arceau de sécurité, qui avait cédé sur la monoplace de Zhou, c’est désormais le circuit de Silverstone qui a procédé à des modifications au niveau de son premier virage.

Le crash de Guanyu Zhou à Silverstone en 2022

Dégagement modifié au virage 1

Motorsport.com révèle ainsi que Silverstone a modifié le dégagement du virage 1 en remplaçant une grande partie du gravier par de l’asphalte. En effet, c’est ce gravier qui avait fait partir Zhou en tonneau avant de le projeter contre les grillages.

“Nous avons beaucoup travaillé cet hiver“, a indiqué Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone, à Motorsport.com. “Il y a un gros morceau d’asphalte à la place du gravier. C’est pour empêcher [les pilotes] de creuser. C’est l’enfoncement qui était le vrai problème.“

Quelques jours après ce Grand Prix de Silverstone, Zhou était revenu sur son effroyable crash.

J’ai été violemment percuté et je me suis retourné, j’étais à une vitesse très constante mais assez rapide en arrivant dans les graviers, et j’ai réalisé que je n’allais pas m’arrêter“, déclarait-il, cité par Sky Sports F1.

Je ne sais pas comment j’ai survécu. Mais en y repensant, il est évident que le halo m’a sauvé.


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