Leclerc explique pourquoi le GP du Qatar était si éprouvant pour les pilotes

Leclerc explique pourquoi le GP du Qatar était si éprouvant pour les pilotes

©️ Ferrari
Charles Leclerc a détaillé les raisons qui ont entrainé les pilotes à se sentir particulièrement mal après la course au Qatar.

par | 10 Oct 2023 | News F1

Après avoir terminé cinquième du Grand Prix du Qatar ce dimanche, Charles Leclerc a, comme tous les autres pilotes, vécu une course particulièrement difficile.

Honnêtement, c’est de loin la course la plus difficile que nous ayons tous faite dans notre carrière”, a affirmé Leclerc dans l’émission post-course de la F1TV.

Pour trois raisons principales : la première est évidemment la chaleur, la deuxième est l’ensemble des virages à grande vitesse, la troisième, qui est le point le plus important, est le fait d’avoir trois arrêts aux stands obligatoires, obligeant les pilotes à enchaîner les tours de qualification. Cela rend les choses beaucoup plus difficiles pour nous.”

À un moment où vous vous demandez si nous ne devrions pas revoir un peu le nombre de tours pour l’année prochaine.

Parce que nous avons vu à la fin de la course que nous étions assis et que nous nous reposions, que nous nous regardions dans les yeux et que vous pouviez comprendre que certains pilotes ne se sentaient vraiment pas très bien.

Leclerc, Ferrari, Qatar 2023 - ©️ Ferrari
Charles Leclerc a souffert à Losail ce dimanche – ©️ Ferrari

Leclerc : “La déshydratation est si terrible”

Cela rend encore plus difficile le respect des limites de la piste, car nous parlons de 5/10 centimètres à 280 km/h”, poursuit Leclerc. “C’est déjà difficile en qualifications, mais [en course] avec la déshydratation et tant de tours, c’est encore plus difficile de rester dans les limites de la piste.

Honnêtement, physiquement, ce n’est pas comme si nous étions fatigués, je veux dire que les muscles ne sont pas si fatigués.

C’est la déshydratation qui est si terrible, vous perdez tellement d’eau, que la vision devient vraiment mauvaise vers la fin de la course, surtout à haute vitesse avec les forces g, les réflexes sont aussi bien pires.

Tous ces éléments rendent la course plus difficile, mais ce ne sont pas vraiment les muscles qui se fatiguent”, a conclu Charles Leclerc.


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