Le sujet des track limits en F1 est un débat récurrent depuis plusieurs années. La modernisation des circuits, avec notamment la suppression des bacs à gravier entraîne certaines situations ridicules comme en Autriche ou au Qatar où les pilotes ne savent même pas réellement s’ils ont dépassé la limite ou non.
Sur le Red Bull Ring plus tôt cette saison, de nombreux pilotes avaient même été pénalisés après la course tellement la FIA était submergée par le nombre de cas de voitures hors piste.
Cependant, la FIA via son président Mohammed Ben Sulayem a tapé du poing sur la table pour mettre fin à ces situations asburdes. Ce dernier n’a ainsi pas hésité à menacer certains circuits de ne plus apparaître au calendrier si des modifications n’étaient pas réalisées.
“Nous avons eu le même problème en Autriche, il y avait 1200 [infractions]. Et je dois dire que je félicite les commissaires parce qu’ils les ont repérés. Mais est-ce la solution ? Non”, a affirmé Ben Sulayem après avoir été interrogé par Motorsport.com.
“La solution est d’améliorer la piste elle-même. Je sais que certains sont réticents, mais pour vous dire la vérité, s’ils ne le font pas, il n’y a pas de course. C’est aussi simple que cela. Nous ne pouvons pas nous le permettre.”
Les track limits ont été un problème majeur en Autriche et au Qatar cette saison – ©️ Red Bull Content Pool
Quelles solutions pour les track limits en F1 ?
“Nous devons trouver une solution”, poursuit Ben Sulayem. “L’une des solutions consiste à rendre la piste glissante lorsqu’ils sortent de la piste. Personne ne peut arrêter les pilotes, sauf les pilotes eux-mêmes. Nous pouvons réfléchir à la hauteur [des vibreurs]. Est-ce que cela endommage les voitures ?”
“On peut aussi envisager de mettre du gravier, mais avec du gravier, il faut être très prudent. Quelle est la profondeur du gravier ? Parce qu’il ne faut pas que quelqu’un se retrouve coincé. Et quelle est la taille du gravier ? Parce que vous ne voulez pas que la voiture soit endommagée. C’est un équilibre.”
“Mais je crois que maintenant ce n’est plus une question de : oh, est-ce qu’on le fait ? Nous devons le faire. Et nous devons surtout écouter les pilotes, leurs commentaires.”
“Je vais devoir le rendre urgent parce que cela doit être mis en œuvre pour l’année prochaine. Nous ne pouvons pas nous permettre [que cela continue], surtout quand nous le voyons tout le temps.”
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