P5 à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Lewis Hamilton a connu une course mitigée. En grande souffrance lors du premier relais avec les pneus durs, il s’est ensuite montré performant sur les pneus médiums après l’intervention de la Safety Car. Le Britannique a malgré tout coupé la ligne 30 secondes après le vainqueur, Sergio Pérez.
Hamilton presque choqué par la Red Bull
Au cours du premier relais, Lewis Hamilton a eu l’occasion de croiser une vieille connaissance néerlandaise. Littéralement déposé par la redoutable RB19 de Verstappen, le Britannique a été impressionné. “Quand nous étions rapides, nous ne l’étions pas tant que ça”, a affirmé Hamilton, cité par la BBC. “C’est la voiture la plus rapide que j’ai vue par rapport aux autres”.
Wolff en désaccord avec Hamilton
Toto Wolff a de son côté déclaré le contraire, toujours cité par le média britannique : “Nous avons eu ces années où nous étions aussi forts.“. Au début de l’ère hybride entre 2014 et 2016, Mercedes avait en effet, outrageusement dominé les championnats.
“C’est une méritocratie. Même si ce n’est pas génial pour le spectacle que les mêmes gars gagnent tout le temps, c’est parce qu’ils ont fait du bon travail et que nous n’en avons pas fait“, reconnait le boss de l’écurie allemande.
“Nous ne devrions pas le dénigrer, car je me souviens avoir entendu des questions de ce genre entre 2014 et 2020, et ce qui rend ce sport si spécial, c’est que vous devez travailler dur pour gagner et que vous le méritez en fait.Le divertissement suit le sport. Ce n’est peut-être pas bon d’un point de vue commercial, mais c’est ce qui rend la F1 si spéciale.“
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Une nouvelle fois, ce dimanche, il aura fallu attendre plusieurs heures avant de connaître le résultat définitif du Grand Prix. La confusion autour des pénalités post-course est malheureusement devenue une habitude en F1. Ainsi, Fernando Alonso a vu sa sanction annulée plus de trois heures après le drapeau à damier.
Le mécanicien à l’arrière était en cause
L’Espagnol avait en effet reçu 5 secondes de pénalité suite à un mauvais positionnement sur la grille. Le double champion du monde a ensuite profité de la Safety Car pour purger sa sanction. Lors de son arrêt, le mécanicien à l’arrière, avait alors touché la voiture avec son ‘jack’, sans toutefois la lever.
Cette sanction reçue quelques instants après la fin des célébrations du podium, a rapidement été contestée par Aston Martin. Les commissaires ont ainsi reçu une « requête de révision » de cette pénalité.
L’écurie Britannique avait des argument à faire valoir. Le rapport de la FIA indique qu’elle est arrivée avec “des preuves vidéos de sept cas différents où des voitures ont été touchées par le ‘jack’ alors qu’elles purgeaient une pénalité similaire à celle [d’Alonso], sans être pénalisées. »
Toujours dans ce même rapport des commissaires, il est noté qu’Aston Martin a contesté un soit-disant accord entre les équipes qui interdirait les mécaniciens de toucher la voiture dans ce genre de cas.
“L’équipe a clairement fait valoir que la prétendue représentation d’un accord entre la FIA et les équipes selon lequel le fait de toucher la voiture de quelque manière que ce soit, y compris avec un ‘jack’, constituait un « travail » sur la voiture […] était incorrecte et que, par conséquent, la base de la décision des commissaires était erronée.“
La FIA valide les preuves
“Après avoir examiné les nouvelles preuves, nous avons conclu qu’il n’existait pas d’accord clair, comme cela avait été suggéré aux commissaires précédemment, sur lequel on pouvait s’appuyer pour déterminer que les parties avaient convenu qu’un ‘jack’ touchant une voiture équivaudrait à un travail sur la voiture.“
“Dans ces circonstances, nous avons considéré que notre décision initiale d’imposer une pénalité à [Alonso] devait être annulée et nous l’avons fait en conséquence“, conclut le rapport de la FIA.
Le journaliste, Chris Medland, a par ailleurs précisé sur Twitter que la FIA allait clarifier cette situation avant le prochain Grand Prix à Melbourne.
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Daniel Ricciardo va bel et bien avoir l’occasion de découvrir la redoutable RB19 cette saison. De retour chez Red Bull en 2023 en tant que troisième pilote après deux années de souffrance chez McLaren, l’Australien semble avoir retrouvé l’envie de piloter en F1.
“J’ai travaillé au simulateur, mais je conduirai la RB19 en juillet après la course de Silverstone. Je vais faire un test Pirelli“, a indiqué Ricciardo au cours d’une interview avec ESPN.
“J’en ferai peut-être un autre après Monza, en septembre. Dans quelques mois, j’aurai l’occasion de découvrir ce que c’est [de piloter cette voiture].“
Après avoir passé deux saisons au volant d’une McLaren qui ne correspondait pas à son style de pilotage, l’Australien en perte de confiance, semble retrouver chez Red Bull une monoplace plus adaptée.
“Je suis vraiment excité à l’idée de piloter une voiture rapide, mais aussi une voiture qui me semble peut-être encore familière, c’est un peu le cas au simulateur.“
“Mais je suis juste excité de conduire à nouveau et d’essayer de rappeler à une équipe avec laquelle j’ai eu beaucoup de succès que je peux encore faire un tour rapide“, ajoute Ricciardo.
Ricciardo : “Je veux revenir sur la grille de départ l’année prochaine”
Même si l’ancien pilote Renault est satisfait de son rôle de pilote de réserve cette saison, il semble toutefois avoir pris conscience que piloter en F1 lui manquait.
“Je suis toujours à une très bonne place, je suis très heureux de cela“, poursuit le souriant australien.
“Cela signifie-t-il que je suis heureux de faire cela pendant les deux ou trois prochaines années ? Probablement pas. Mais je pense que pour cette année, c’est certainement une bonne chose pour moi.“
“Pour l’instant, je veux revenir sur la grille de départ l’année prochaine. J’ai le sentiment qu’il y a certainement un travail inachevé. Je reste dans le coup et je me prépare.“
En attendant d’éventuellement revenir sur la grille la saison prochaine, Daniel Ricciardo veut profiter de cette année 2023 pour se faire plaisir et se lancer des défis impossibles à réaliser lorsqu’on est pilote titulaire.
“Le marathon de New York a été évoqué“, indique-t-il. “Quelques amis l’ont couru l’année dernière et je me suis dit : ‘Ça a l’air plutôt cool’.“
“Il y a ce genre de choses auxquelles je pense et que je n’aurais évidemment pas l’occasion de faire pendant une saison habituelle, alors j’ai envie de me lancer et de faire des choses comme ça cette année“, conclut le troisième pilote Red Bull.
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Parti P15 sur la grille, Max Verstappen a pu conserver la tête du championnat ce dimanche à Djeddah. Alors que son coéquipier s’imposait, le Néerlandais est allé chiper le meilleur tour au tout dernier moment, lui permettant d’avoir un point d’avance au classement pilotes.
Fernando Alonso consolide lui sa troisième place au championnat grâce à un deuxième podium en deux courses. Sainz devance ensuite les pilotes Mercedes.
Plus loin, on peut noter l’apparition de Charles Leclerc, P8 et Esteban Ocon, P10, dans le top 10.
P
Pilotes
PTS
INT
BHR
SAU
AUS
AZE
MIA
MCO
ESP
CAN
AUT
GBR
HUN
BEL
NLD
ITA
SGP
JPN
QAT
USA
MEX
BRA
LAS
ARE
1
| Max Verstappen
575
25
19*
25
24
26*
25
26*
25
34*
26*
26*
33
25
25
10
26*
33*
33
25
33
25
26*
2
| Sergio Pérez
285
-290
18
25
11*
33
18
-
12
9*
22
8
15
18
12
18
4
Ab.
1
16
Ab.
18
15
12
4
| Fernando Alonso
206
-28
15
15
15
15
15
18
6
18
14
6
2
10
19*
2
-
4
9
-
Ab.
15
2
6
3
| Lewis Hamilton
234
-51
10
10
18
10
8
13*
18
15
4
15
12
15*
8
8
16*
10
4
7
19*
6
6
2
7
| Carlos Sainz
200
-5
12
8
-
14
10
4
10
10
14
1
4
5
10
15
25
8
3
18
12
9
8
-
10
| Lance Stroll
74
-23
8
Ab.
12
7
-
Ab.
8
2
7
-
1
2
-
-
x
Ab.
-
6
Ab.
10
10
1
8
| George Russell
175
-25
6
12
Ab.
10*
12
10
15
Ab.
7
10
8
9
-
10
Ab.
6
17
11
8
5
4
15
6
| Lando Norris
205
-1
-
-
8
2
-
2
-
-
12
18
18
9
6
4
18
18
21
23
10
26*
Ab.
10
16
| Nico Hülkenberg
9
-1
-
-
6
-
-
-
-
-
3
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ab.
-
5
| Charles Leclerc
206
0
Ab.
6
Ab.
22
6
8
-
12
18
2
6
19
Ab.
12
12
12
10
6
15
4
18
18
15
| Valtteri Bottas
10
-7
4
-
-
-
-
-
-
1
-
-
-
-
-
1
Ab.
Ab.
4
-
-
-
-
-
12
| Esteban Ocon
58
-4
Ab.
4
Ab.
-
2
15
4
4
2
Ab.
Ab.
4
1
Ab.
Ab.
2
6
-
1
1
12
-
9
| Oscar Piastri
97
-78
Ab.
-
4
-
-
1
-
-
-
12
10
7
2
-
6
15
26
-
4
-
2*
8
11
| Pierre Gasly
62
-12
2
2
Ab.
-
4
6
1
-
1
Ab.
Ab.
6
15
-
8
1
-
10
-
6
-
-
18
| Zhou Guanyu
6
0
-
-
2
Ab.
-
-
2
-
-
-
-
-
Ab.
-
-
-
2
-
-
-
-
-
14
| Yuki Tsunoda
17
-10
-
-
1
1
-
-
-
-
-
-
-
1
-
Ab.
Ab.
-
-
5*
-
5
Ab.
4
19
| Kevin Magnussen
3
-3
-
1
Ab.
-
1
Ab.
-
-
-
Ab.
-
-
-
-
1
-
-
-
Ab.
-
-
-
13
| Alex Albon
27
-31
1
Ab.
Ab.
-
-
-
-
6
-
4
-
-
4
6
-
Ab.
2
2
2
-
-
-
21
| Logan Sargeant
1
-1
-
-
Ab.
-
-
-
-
Ab.
-
-
Ab.
-
Ab.
-
-
Ab.
-
1
Ab.
-
-
-
22
| Nyck de Vries
0
-1
-
-
Ab.
Ab.
-
-
-
-
-
-
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
-
20
| Liam Lawson
2
-1
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
-
-
2
-
-
x
x
x
x
-
17
| Daniel Ricciardo
6
-3
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
-
-
x
x
x
x
x
-
6
-
-
-
Red Bull s’envole, McLaren à l’arrêt
Avec un nouveau doublé et 44 points pris sur 44 possibles, Red Bull semble déjà intouchable. Derrière, la bataille est au contraire intense avec Mercedes et Aston Martin à égalité de points. Ferrari pointe ensuite au 4e rang avec 26 petits points.
Avec une double arrivée dans les points, Alpine est P5. L’écart s’est toutefois déjà creusé avec les 4 premières équipes du classement.
À noter également, le premier point de l’équipe Haas, alors que McLaren continue de vivre un début de saison cauchemardesque.
La prochaine manche aura lieu à Melbourne en Australie, le week-end du 31 mars au 2 avril.
Voir le calendrier complet de la saison 2023 de F1 : ici
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L’écurie Alpine s’est quelque peu remise sur le droit chemin ce dimanche à Miami avec une double entrée dans les points (P8 et P9). Mais cela n’efface pas le début de saison raté de l’équipe française qui n’a marqué que 14 points en cinq courses. Un bilan bien maigre et loin des attentes fixées.
C’est ainsi qu’en marge du Grand Prix de Miami, Laurent Rossi, qui dirige la marque Alpine, a enfin pris la parole, et de manière remarquée. Tout d’abord en France au micro Canal+, qualifiant la situation comme n’étant “pas acceptable“.
Szafnauer est “responsable”
Rossi s’est également exprimé pour le site officiel de la F1, en mettant cette fois la pression sur son Team Principal, Otmar Szafnauer, qui a la “responsabilité” des performances de l’écurie Alpine F1.
“Cette année, il y a beaucoup d’excuses, ce qui conduit à des mauvaises performances et à un manque de performance opérationnelle“, a affirmé Laurent Rossi pour F1.com.
“[Otmar Szafnauer] est responsable des performances de l’équipe, c’est son travail. On ne peut pas se cacher. Otmar a été engagé pour diriger l’équipe, tout au long de la saison et des saisons suivantes, vers les objectifs que nous avons, à savoir progresser constamment, comme nous l’avons fait les deux premières années, cinquième et quatrième, et monter sur les podiums. C’est donc sa mission de redresser cette équipe et de l’amener à la performance que nous voulons.“
“L’année dernière, notre équipe s’est assez bien comportée, elle a obtenu la quatrième place, ce qui est la meilleure progression que nous ayons connue depuis longtemps. Elle était très prometteuse.“
“Ce sont plus ou moins les mêmes personnes, donc je n’accepte pas l’idée que nous ne sommes pas capables de maintenir ce niveau. C’est Otmar et le reste de son équipe, car Otmar ne fait pas tout à lui seul, mais c’est Otmar qui est responsable. C’est la responsabilité d’Otmar.“
Alpine ne peut pas se cacher derrière un manque de ressources
“La confiance est quelque chose qui augmente avec les bons résultats et qui se détériore avec les mauvais résultats“, prévient ensuite Laurent Rossi.
“Tout le monde commence avec un capital de confiance qu’il faut ensuite gérer. Dans un sport, dans un monde de compétition, il y a un nombre limité d’échecs que l’on peut essuyer, parce que cela se voit.“
“Tout le monde peut savoir si vous allez dans la bonne direction ou non. Cela a un impact direct sur votre capital de confiance. Je dirais qu’Otmar est très compétent, mais qu’il a une grande tâche à accomplir.“
Alors que le projet Renault-Alpine F1 semble patiner depuis plusieurs saisons, Rossi a tenu à rassurer sur l’engagement du groupe français. “Il n’y a aucun risque [de départ de la F1]. L’engagement est extrêmement fort“, assure-il.
Le Français précise même que l’écurie “d’Enstone n’a jamais eu autant de ressources à sa disposition pendant un nombre d’années continu.“
La menace de Laurent Rossi si la situation ne s’arrange pas chez Alpine
Par ailleurs, le directeur général de la marque Alpine n’a pas voulu se trouver d’excuse concernant un manque de ressources. Il avait déjà indiqué sur Canal+ que le Groupe Renault engageait 500 millions d’euros par saison (châssis et moteur) et que l’écurie française se trouvait à la limite du plafond budgétaire.
Au contraire, Rossi prend l’exemple de l’écurie rivale Aston Martin, qui a effectué un bond en avant impressionnant cette saison, en se montrant plus efficiente.
“Aston a moins d’ingénieurs que nous, pour autant que je sache. Ils n’ont pas encore leur propre soufflerie, ils n’ont pas encore leur usine en marche. Ils ont accéléré le développement en s’entourant des bonnes personnes.“
“Cela montre qu’il faut faire preuve de créativité et d’efficacité. C’est la règle du jeu, nous le savons. Alors non, je suis désolé, je ne crois pas à l’excuse des ressources.“
Enfin, le boss de la marque française n’a pas hésité à mettre un coup de pression à son équipe. Rossi prévient déjà : des changement seront effectués dès cette saison s’il le faut.
“L’équipe a réussi à être quatrième [en 2023]. Elle a les moyens d’être quatrième, plus que d’autres. Je veux qu’elle soit quatrième. Si elle ne le fait pas, ce sera un échec.“
“S’ils échouent en donnant le meilleur d’eux-mêmes à 500 % et en redressant la barre, il y aura des circonstances atténuantes et ce sera de bon augure pour l’avenir.“
“Dans le cas contraire, c’est la règle des affaires, il y aura des conséquences. Et je n’attendrai pas la fin de l’année. La trajectoire n’est pas bonne. Nous devons changer l’état d’esprit de l’équipe le plus rapidement possible“, conclut Laurent Rossi.
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