La seconde séance d’essais libres a débuté avec quelques minutes de retard la faute à plusieurs interruptions de séance lors de la qualification de la F2. Une séance qualificative qui a vu Victor Martins signer le meilleur temps.
Plutôt en forme lors de la première séance d’essais libres, Charles Leclerc a dû replacer dans son étagère ses gants et son casque. En effet, ce dernier a été victime d’un problème électrique sur sa Ferrari, ce qui l’a empêché de participer à cette séance de roulage. À l’inverse, Carlos Sainz, victorieux l’année passée, est allé inscrire son nom en haut de la feuille des temps. Il précédait Sergio Pérez et Max Verstappen au volant de leurs Red Bull.
Fernando Alonso a été le premier pilote à sortir en piste avec les pneus tendres. Le double champion du monde va simuler quelques tours de qualifications avant de passer sur les longs relais. Le pilote Aston Martin a signé le second meilleur temps, juste derrière son homologue Carlos Sainz.
Après vingt minutes d’essais, Carlos Sainz devançait donc Fernando Alonso, Sergio Pérez, Max Verstappen et Oscar Piastri.
Albon fait jeu égal avec les leaders
Les temps sont drastiquement tombés lorsque Max Verstappen a passé la boucle de chronométrage. Ce dernier a signé un temps de 1:28.078, suivi de près par Carlos Sainz (+0.022). Déjà à l’honneur lors des EL1 en signant la troisième marque, Alexander Albon a une nouvelle fois inscrit son nom dans le top 3. Logan Sargeant, son voisin de garage a lui aussi signé un beau chrono et s’est positionné en cinquième position. Toutefois, il ne faut pas oublier que Williams célèbre son 800e Grand Prix de week-end et la firme britannique a peut-être roulé avec très peu d’essence dans les réservoirs.
On retrouvait alors dans le top 10, les deux Aston Martin de Stroll et d’Alonso (P6-P10), la Haas de Nico Hülkenberg (P7), l’Alpine de Pierre Gasly (P8) et Oscar Piastri au volant de sa McLaren (P9). Toujours en difficulté, on retrouvait Russell en P11 et Hamilton en P14.
À vingt minutes de la fin de la séance, Max Versrtappen menait toujours les débats devant Carlos Sainz et Alex Albon.
Les pilotes se sont ensuite concentrés sur leurs simulations de longs relais, tournant à plus à de cinq seconds des temps établis lors des simulations de qualifications. Sans surprise, Max Verstappen excellait dans l’exercice de la simulation de course tout en conservant son capital pneu. Carlos Sainz était également performant, mais dégradait beaucoup plus ses pneus au bout de 2-3 tours.
Le classement des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023
P
Pilote
Écart
1
Max Verstappen
1:28.078
2
Carlos Sainz
0.022
3
Alexander Albon
0.218
4
Sergio Pérez
0.264
5
Logan Sargeant
0.688
6
Lance Stroll
0.788
7
Nico Hülkenberg
0.802
8
Pierre Gasly
0.811
9
Oscar Piastri
0.848
10
Fernando Alonso
1.056
11
Guanyu Zhou
1.147
12
George Russell
1.160
13
Esteban Ocon
1.164
14
Lando Norris
1.182
15
Lewis Hamilton
1.205
16
Valtteri Bottas
1.300
17
Kevin Magnussen
1.361
18
Yuki Tsunoda
1.405
19
Nyck de Vries
1.493
20
Charles Leclerc
Pas de chronos
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Les pilotes se plaignent du manque d’adhérence à Silverstone
Les 20 monoplaces ont fait leur entrée sur la piste de Silvertone afin d’effectuer les premiers essais libres de ce week-end de Grand Prix en Grande-Bretagne. La plupart des écuries opèrent non loin de la piste, notamment Aston Martin dont la toute nouvelle usine, inaugurée hier, jouxte la piste.
Plusieurs écuries sont arrivées à Silverstone avec de nouvelles pièces dans leurs bagages. En effet, Alpine a introduit sur sa monoplace un nouvel aileron avant. La firme tricolore se doit de rehausser le niveau pour contrer le regain de performance de sa plus proche rivale ; McLaren.
De son côté Ferrari arrive avec un nouvel aileron arrière, espérantos poursuivre sur sa bonne lancée après des résultats encourageants lors du dernier week-end de course en Autriche. AlphaTauri, à l’inverse de sa grande sœur Red Bull, est en grande difficulté depuis le début de saison. Dernière aux classements des constructeurs avec seulement deux points, la petite Scuderia a apporté à Silverstone un grand package d’améliorations.
En ce début de séance, Lewis Hamilton et Max Verstappen ont indiqué à leurs ingénieurs qu’il ne trouvait pas de grip avec les nouveaux composés de pneus amenés par Pirelli. Nyck de Vries, menacé chez AlphaTauri, est parti en tête-à-queue dans le dernier virage de l’ancienne version du circuit.
Après vingt minutes de roulage, Max Verstappen détenait le meilleur temps provisoire en pneus durs, devant les deux Ferrari de Leclerc et Sainz en pneus médiums.
De la pluie annoncée pour les qualifs et la course
Si le temps restera au beau fixe toute lors de cette première journée d’essais, il se pourrait que la pluie vienne s’inviter aux débats lors des qualifications et de la course. Toutefois, la direction de course s’inquiète également d’une possible invasion de la piste par des activistes pendant le Grand Prix.
Après 40 minutes d’essais, Ferrari menait les débats avec Leclerc et Sainz en tête de la feuille des temps. Les monoplaces rouges étaient suivies par l’Alpine de Pierre Gasly. Toutefois, les trois premiers étaient équipés de pneus tendres alors que les Red Bull P4-P6 utilisaient encore des pneus durs.
Red Bull à son aise, Mercedes en délicatesse
Le reste de la grille est progressivement passé à la gomme tendre. De fait, Max Verstappen a repris la tête du classement devant Charles Leclerc et Esteban Ocon. Preuve de leur bonne forme, les deux McLaren se sont un temps positionnées en sixième et septième position.
À domicile, les Aston Martin ont fait bonne impression en se plaçant toutes les deux dans le top 10. À l’inverse les Mercedes de Russell et d’Hamilton semblaient être plus en difficulté, peinant à trouver du grip et trop souvent en sous-virage.
À l’issue de cette première séance d’essais, Red Bull a une nouvelle fois montré qu’il fallait compter sur elle ce week-end. Alex Albon a créé la surprise au volant de sa modeste Williams en signant le troisième temps de la séance. Mercedes va devoir travailler sur ses réglages afin de résoudre ses problèmes de sous-virage.
Le classement des EL1 du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023
P
Pilote
Écart
1
Max Verstappen
1:28.600
2
Sergio Pérez
0.448
3
Alexander Albon
0.489
4
Fernando Alonso
0.668
5
Charles Leclerc
0.680
6
Esteban Ocon
0.719
7
Carlos Sainz
0.757
8
Lando Norris
0.841
9
Lance Stroll
0.871
10
Oscar Piastri
1.058
11
Nyck de Vries
1.091
12
Lewis Hamilton
1.168
13
Pierre Gasly
1.228
14
George Russell
1.274
15
Valtteri Bottas
1.490
16
Yuki Tsunoda
1.492
17
Logan Sargeant
1.524
18
Zhou Guanyu
1.721
19
Kevin Magnussen
1.785
20
Nico Hülkenberg
1.991
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Max Verstappen laisse planer le doute d’un départ de la F1 depuis quelques semaines. En fin de contrat avec Red Bull à la fin de la saison 2028, le double champion du monde en titre a à plusieurs reprises exprimé ses inquiétudes sur l’évolution de la discipline reine du sport automobile.
Après l’officialisation du calendrier 2024 avec 24 courses cette semaine, Max Verstappen a une nouvelle fois exprimé ses doutes sur son avenir en F1.
“Je pense que c’est au moins un peu plus logique, la façon dont cela a été conçu. Mais c’est trop [de courses] pour moi”, a affirmé le leader du championnat du monde.
“Il y a plus de choses qui doivent se mettre en place pour que je prenne la décision de rester plus longtemps ou non. Mais oui, toutes ces choses n’aident pas du tout.”
George Russell a de son côté affirmé que du point de vue du pilote, il voyait d’un bon oeil l’augmentation du nombre de courses : “Je fais ce que j’aime et c’est presque ‘plus il y en a, mieux c’est’ dans une certaine mesure.”
Également interrogé sur les déclarations de Max Verstappen, le pilote Mercedes a donné son avis, sourire aux lèvres : “Je pense qu’il se plaint parce qu’il veut plus d’argent !”
“Il est le mieux payé de la grille et à juste titre pour ce qu’il accomplit. Mais je pense que tout cela n’est qu’une tactique, sa menace de retraite et d’autres choses encore.”
“J’espère qu’il ne le fera pas et qu’il restera aussi longtemps que je resterai, parce que je veux me battre contre les meilleurs pilotes du monde.”
“Je me bats en ce moment avec Lewis [Hamilton], je veux avoir la chance de le faire avec Max [Verstappen], Charles [Leclerc] et Lando [Norris].Et je pense que nous sommes dans une situation vraiment formidable en ce moment en tant que sport.”
Toutefois, George Russell a concédé que la F1 ne pouvait pas continuer à ajouter encore plus de courses.
“Mais je pense que c’est un défi – nous ne pouvons pas continuer à ajouter plus d’obligations, plus de courses. Plus, plus, plus. Il doit y avoir un moment où, si l’on ajoute quelque chose, quelque chose doit être enlevé.”
“Et peut-être, je le sais pour moi en ce moment, que nous ne faisons qu’ajouter des courses, nous n’avons pas moins d’obligations. Vous faites donc des heures supplémentaires et je suis convaincu et presque sûr que c’est aussi le cas chez Red Bull.”
“Si nous (les pilotes, ndlr) n’avions pas d’autres obligations, nous serions heureux de courir tous les week-ends, j’en suis sûr”, a conclu le vainqueur du Grand Prix du Brésil 2022.
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C’est un nouveau cap franchi par Aston Martin, équipe aux grandes ambitions, avec l’ouverture des portes du premier bâtiment de sa toute nouvelle usine construite à Silverstone, en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023.
“Le premier des trois bâtiments construits à Silverstone accueillera la main-d’œuvre, les installations et les ambitions croissantes de l’équipe”, indique le communiqué d’Aston Martin.
“Une soufflerie séparée est à mi-chemin de sa phase de construction, tandis que l’usine d’origine – datant de 1992 – sera bientôt remplacée par une nouvelle installation.”
C’est la première fois depuis “près de 20 ans” que l’équipe de Silverstone, qui avait débuté sous le nom de Jordan en 1991, dispose d’une usine complètement nouvelle. Elle accueillera plus de 700 collaborateurs pour une surface de 37 000 m2.
“Une fois achevé, ‘l’AMR Technology Campus’ abritera la fabrication sur un seul site pour la première fois dans l’histoire des activités de l’équipe à Silverstone. Ce premier bâtiment, dont la construction a duré un peu plus de 24 mois, abrite le bureau d’études, l’ingénierie, la production, le commercial et la fabrication.”
À l’occasion de l’ouverture de cette usine, Lance Stroll a effectué une démonstration au volant d’une ancienne monoplace.
Aston Martin confirme que sa nouvelle usine a officiellement ouvert ses portes aujourd’hui ! 🆕💚
“Notre nouveau ‘AMR Technology Campus’ est construit autour de notre personnel”, a par ailleurs indiqué Lawrence Stroll, président exécutif de l’écurie Aston Martin.
“Il permettra d’améliorer la conception, la construction et l’exploitation des voitures de Formule 1 qui gagneront des courses, et c’est aussi le campus le plus respectueux de l’environnement que le sport ait jamais connu.”
“Notre nouvelle base est une déclaration audacieuse sur la façon dont Aston Martin fonctionnera dans les années à venir. Dans un environnement haut de gamme et ultra-luxueux, à l’image de la marque, nous voulons que ce lieu soit extraordinaire et qu’il donne à nos collègues, partenaires et visiteurs un sentiment de confort, de créativité et de fierté.”
Fernando Alonso se dit de son côté “incroyablement impressionné” par cette usine. “Pour gagner dans ce sport, il faut exceller dans tous les domaines, et ces nouvelles installations changent la donne. C’est un véritable signal d’intention qui nous permettra de nous battre pour les championnats du monde”, a conclu le double champion du monde espagnol.
Christian Horner et Toto Wolff ont trouvé un nouveau sujet de désaccord : le règlement moteur 2026. Lors du dernier week-end en Autriche, le directeur de l’équipe Red Bull avait exprimé son inquiétude sur cette nouvelle réglementation, qui fait une part encore plus belle à l’électrique, sachant que l’écurie autrichienne va pour la première fois construire son propre moteur.
Max Verstappen avait lui aussi indiqué que les données sur ce nouveau moteur semblaient “assez terribles.” Toto Wolff a alors immédiatement répondu au clan Red Bull en affirmant qu’il n’y avait “aucune chance” que le règlement soit modifié.
“Je suppose qu'[Horner] s’inquiète du fait que son programme moteur ne fonctionne pas et qu’il veut peut-être tuer le règlement à cause de cela”, a analysé Wolff. “Il faut toujours s’interroger sur les motivations qui se cachent derrière de telles déclarations.”
Évidemment, Christian Horner n’a ensuite pas hésité à renchérir, en accusant Toto Wolff de ne penser qu’à ses propres intérêts et non ceux de la F1.
“C’est typique, malheureusement, de Toto, qui ne se concentre que sur ses propres performances”, a indiqué Horner. “Je m’intéresse davantage au sport qu’à mon propre développement.”
“Il est encore bien trop tôt pour dire qui aura un moteur compétitif ou non en 2026. Pour moi, la chose la plus importante est, d’un point de vue sportif, que nous avons tous la responsabilité collective de travailler avec la FIA et le détenteur des droits commerciaux pour s’assurer que le produit est aussi bon qu’il peut l’être, sinon nous avons tous échoué.”
“Ce n’est qu’en travaillant sur un ensemble de règlements que l’on découvre leurs limites. Je pense que la FIA fait preuve d’une grande responsabilité en faisant preuve de diligence, et je pense que certaines équipes partagent des opinions très similaires aux nôtres. Je pense qu’ils ont une équipe compétente, je pense qu’ils sont conscients des défis à relever”, a conclu Christian Horner.
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Depuis 2013, Toto Wolff et Lewis Hamilton ont construit une relation particulière ayant partagé de multiples titres mondiaux. En marge du Grand Prix de Grande-Bretagne, le directeur de l’écurie Mercedes a souhaité mettre en avant les qualités humaines de son pilote star, qu’il décrit comme “un précurseur”.
Présent à Downing Street (résidence du Premier ministre britannique) en début de semaine, Toto Wolff n’a pas tari d’éloges envers le septuple champion du monde.
“Lewis Hamilton est clairement la personnalité la plus importante de notre sport, il est tellement multidimensionnel,” a affirmé l’Autrichien.
“Il n’est pas seulement le pilote de course et le champion du monde, il est aussi un précurseur en matière de diversité et de durabilité.”
“Il n’y a pas de limites pour Lewis Hamilton en tant qu’entrepreneur ou homme politique. Je pense qu’il est l’une des personnalités et l’un des personnages les plus spectaculaires que j’aie jamais rencontrés.”
Toujours marqué par le final de la saison 2021 où Lewis Hamilton avait perdu le titre dans le dernier tour, Toto Wolff a fini par conclure : “Nous lui devons un huitième championnat.”
Stefano Domenicali, PDG de la F1, qui était également présent aux côtés de Toto Wolff, a validé les propos du directeur de l’écurie Mercedes avant de lui demander de fournir à Hamilton une voiture rapide.
“Je dirais qu’à plus court terme, nous aimerions voir Lewis se battre encore sur la piste, mais je suis d’accord avec Toto pour dire que c’est une personnalité incroyable.”
“Il a montré qu’il avait élevé le niveau d’intérêt sur de nombreux sujets, mais à court terme, je dirais à Toto de s’assurer qu’il court avec une bonne voiture en F1.”
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