Ocon heureux du travail effectué pour le retour du GP de France : “La meilleure nouvelle de l’année”

Ocon heureux du travail effectué pour le retour du GP de France : “La meilleure nouvelle de l’année”

Après quatre éditions sur le circuit Paul Ricard, le Grand Prix de France de F1 a une nouvelle fois disparu du calendrier fin 2022.

Cependant, depuis cette dernière édition plusieurs personnes se démènent en coulisse pour permettre un nouveau retour, qui est également soutenu par Emmanuel Macron.

“Notre pays doit être en mesure, à l’instar des autres grands évènements internationaux sportifs qu’il organise chaque année, de renouer avec la Formule 1, pour le plaisir de tous”, a ainsi indiqué le président de la République, lors d’une réponse à un courrier de Christian Estrosi, relayée par Nice-Matin.

Ocon, Alpine, France 2022 - ©️Alpine
Esteban Ocon lors du Grand Prix de France 2022 – ©️ Alpine

Ocon : “Nous devrions avoir un Grand Prix de France”

Interrogé sur le projet de retour de la France au calendrier F1, Esteban Ocon en est particulièrement ravi.

C’est une excellente nouvelle”, s’est réjoui Ocon. “Pour moi, c’est probablement la meilleure nouvelle de l’année.

Il y a beaucoup de gens impliqués qui essaient de trouver des solutions, des gens qui ont poussé pour le retour du Grand Prix à l’époque. C’est bien de voir que les choses avancent dans la bonne direction.

Nous devrions avoir un Grand Prix de France, nous sommes une grande nation de sport automobile, nous avons de grands constructeurs. Nous avons une équipe entièrement française, avec des pilotes également, donc ce serait génial de le voir revenir.

Questionné sur le circuit français qu’il souhaiterait voir au calendrier F1, Esteban Ocon n’a pas de préférence : “Honnêtement, s’il y a un Grand Prix de France quelque part, je suis partant.

En cas de retour, le Grand Prix de France pourrait être présent, au mieux, au calendrier F1 en 2025, le calendrier 2024 ayant déjà été révélé.


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Montoya : “7 ou 8 pilotes pourraient être champions” avec la Red Bull de Verstappen

Montoya : “7 ou 8 pilotes pourraient être champions” avec la Red Bull de Verstappen

Juan-Pablo Montoya s’est exprimé sur la domination sans partage de Max Verstappen. En effet, l’actuel leader du championnat écrase la F1 depuis le retour des monoplaces à effet de sol en 2022, ayant remporté 25 des 34 derniers Grand Prix.

Au volant d’une Red Bull imbattable cette saison, Max Verstappen est sur une série de huit victoires consécutives. Il pourrait égaler le record détenu par Sebastian Vettel dès le prochain Grand Prix, à domicile, aux Pays-Bas.

C’est ainsi que Juan-Pablo Montoya estime que “sept ou huit pilotes” seraient titrés s’ils se trouvaient à la place de Max Verstappen.

Départ Hongrie 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Selon Montoya, près de la moitié de la grille pourrait gagner au volant de la Red Bull de Verstappen – ©️ Red Bull Content Pool

En ce moment, Max [Verstappen] fait du très bon travail. Mais il semble aussi invincible que lorsque Hamilton gagnait tout. C’est la réalité”, a affirmé Montoya au média colombien Semana.

“Pérez, Hamilton, Sainz, Leclerc, Norris seraient champions du monde”

Max est un très bon pilote”, poursuit Montoya. “Mais il est dans la meilleure voiture. Il n’est pas plus rapide en ce moment qu’il ne l’était il y a deux ans. Il est probablement le même. C’est la voiture qui est bien meilleure.

Si vous enlevez Max de cette voiture, il y a sept ou huit pilotes qui pourraient être champions du monde dans cette voiture. S’il n’était pas là, Checo [Pérez], Hamilton, Sainz, Leclerc, Norris – ils seraient champions du monde.

Dans le sport automobile, c’est une question de timing. Avec ces règles, la Red Bull est la meilleure voiture. Si les règles changent soudainement, elle pourrait ne plus l’être.


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Alonso revient sur sa séparation avec Alpine F1 : “Szafnauer devrait se taire”

Alonso revient sur sa séparation avec Alpine F1 : “Szafnauer devrait se taire”

Il y a un an, Fernando Alonso venait de provoquer la stupeur dans le paddock F1 après l’annonce de son transfert surprise entre Alpine et Aston Martin.

L’Espagnol – dont la prolongation chez Alpine F1 semblait n’être qu’une formalité – a finalement choisi Aston Martin, après ne pas avoir apprécié “la lenteur des conversations” avec l’écurie française.

Je ne pense pas qu’on m’ait manqué de respect”, débute toutefois Fernando Alonso lors d’une interview avec la BBC.

Alonso, Alpine, Abu Dhabi 2022 - ©️ Alpine
Les adieux de Fernando Alonso à Alpine lors du GP d’Abu Dhabi 2022 – ©️ Alpine

Mais il est vrai que cela a pris plus de temps que je ne le pensais lorsque nous avons commencé à discuter – je crois que c’était en Australie, en avril 2022 – du renouvellement du contrat.

Les choses se sont déroulées très lentement, et ce n’était pas de mon fait. J’étais juste prêt et heureux. La voiture de 2022 était rapide, j’étais donc satisfait de la performance et des possibilités qui s’offraient à moi pour l’avenir.

Donc, cette lenteur des conversations et finalement le fait de ne même pas mettre sur papier ce que nous écrivions et tous ces commentaires sur l’âge et tout le reste, ce qu’ils font toujours.

Alonso fustige Szafnauer

C’est leur façon de faire”, poursuit Fernando Alonso. ”Ou la façon dont Otmar [Szafnauer] fait les choses. Parce qu’après cette année, il devrait se taire. Il ne devrait pas parler du tout.

Après les résultats d’Aston Martin et les résultats qu’il a obtenus, il parle encore et reste fier de sa décision, ce qui est incroyable, stupéfiant.

Alonso estime par ailleurs qu’Alpine F1 a sous-estimé “à 100%” son apport envers l’équipe française et que cela “est toujours le cas”.

Ocon et Alonso, Alpine, 2022 - ©️ Alpine
Alonso n’a pas apprécié les doutes sur son niveau de performance chez Alpine – ©️ Alpine

Quand vous faites de votre mieux tous les week-ends, quand j’ai fait tant de choses pour Renault aussi, vous prenez un peu personnellement lorsque quelqu’un doute de vos performances, de votre âge ou de ce genre de choses.

Et vous voulez simplement prouver encore plus fort que vous êtes au meilleur moment de votre carrière. Les résultats parlent d’eux-mêmes, et c’est la meilleure façon de faire”, a conclu Fernando Alonso.

Le choix de rejoindre Aston Martin a finalement été une réussite pour le double champion du monde espagnol, qui est actuellement troisième du classement pilotes avec six podiums au compteur.


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Marko : “Personne ne peut battre Verstappen”, même “Alonso et Hamilton” au volant d’une Red Bull

Marko : “Personne ne peut battre Verstappen”, même “Alonso et Hamilton” au volant d’une Red Bull

Max Verstappen a remporté son huitième Grand Prix consécutif ce dimanche en Belgique. Absolument inarrêtable, le leader du championnat a reçu les louanges d’un de ses mentors, Helmut Marko.

C’est tellement incroyable, la performance de toute l’équipe, les arrêts aux stands, la stratégie, les pilotes”, s’est réjoui Helmut Marko au micro du podcast F1 Nation. “Et nous faisons un peu de divertissement avec les conversations entre Max [Verstappen] et GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur de course].

Vous devez voir que Max est quelque chose de très très spécial. Et maintenant, nous visons les records, c’est donc là que se trouve l’excitation.

Verstappen et Marko, Belgique 2023 - ©️ Red Bull Content Pool
Max Verstappen et Helmut Marko en discussion lors du Grand Prix de Belgique 2023 – ©️ Red Bull Content Pool

Marko : “Être deuxième derrière Verstappen, c’est comme une victoire”

Invité à réagir concernant la performance de Sergio Pérez, deuxième à Spa-Francorchamps loin derrière Max Verstappen, Helmut Marko n’a étonnamment pas lancé une de ses habituels piques, bien au contraire.

Être deuxième derrière Max, c’est comme une victoire. Aucun autre pilote ne pourrait le suivre. Peut-être qu’Alonso et Hamilton seraient plus proches, mais personne ne peut le battre en ce moment.

Interrogé sur les 22.3 secondes d’écart à l’arrivée du Grand Prix de Belgique entre les deux pilotes Red Bull, Marko continue d’insister sur les qualités “incroyables” de son pilote star, Max Verstappen.

Je sais à quel point Max est bon. Il faut en tenir compte. Il ménage ses pneus et continue à rouler vite. Il peut lire la course. Il est tellement loin devant. Il a une capacité incroyable dans sa tête.

Max Verstappen va désormais tenter d’égaler le record de neuf victoires consécutives détenu par Sebastian Vettel, après la trêve estivale. Le pilote Red Bull pourrait alors réussir un tel exploit à domicile sur le tracé de Zandvoort, devant des milliers de fans oranges.


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Après Prost, Abiteboul s’en prend également à Rossi et son plan pour Alpine F1

Après Prost, Abiteboul s’en prend également à Rossi et son plan pour Alpine F1

Suite à l’annonce du grand ménage chez Alpine F1 le week-end dernier en Belgique, les critiques fusent de la part des anciens membres de l’écurie française.

En premier lieu, c’est Alain Prost qui avait dézingué Laurent Rossi : ”Un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d’humanité à l’égard de ses troupes.

C’est désormais Cyril Abiteboul, ancien team principal de l’écurie basée à Enstone entre 2016 et 2020, qui a livré son analyse sur l’état actuel de l’écurie Alpine. Le Français a ainsi critiqué l’ancienne direction en parlant également “d’arrogance”.

Gasly (Alpine), Stroll (Aston Martin), Sargeant (Williams) et Bottas (Alfa Romeo), Grande-Bretagne 2023 - ©️ Alpine
Alpine n’est que sixième au championnat constructeurs de F1 2023 avec 57 points marqués – ©️ Alpine

Cela (les changements annoncés) traduit une insatisfaction sur les résultats et très probablement d’une perte de patience de la part du comité de direction du groupe Renault”, a analysé Abiteboul pour Franceinfo: sport.

“Au-delà de l’impatience, il y a peut-être eu aussi un peu d’arrogance en début de saison ou d’excès de confiance. Quand on ne se confronte pas à la réalité, au bout d’un moment on peut soi-même se raconter des histoires.

Il n’est pas exclu que l’histoire que l’on se racontait en interne fût trop flatteuse. Mais Alpine n’est pas si loin non plus.

Abiteboul critique le plan des 100 GP de Rossi

Cyril Abiteboul, désormais à la tête de Hyundai Motorsport, s’est également montré critique envers Laurent Rossi, et son fameux plan des 100 Grand Prix avant de jouer le titre en F1.

Les plans à quantifier à 100 Grand Prix, pourquoi pas 120, pourquoi pas 80… Je ne les comprends pas”, poursuit Abiteboul.

Quand on commence à afficher un plan comme ça, on est sûr d’avoir faux car on ne maîtrise pas ce que font les autres en Formule 1.

Les investissements colossaux d’Aston Martin, la dynamique hallucinante de Red Bull, tout ça ne va pas s’arrêter parce qu’on arrivait au Grand Prix 99 de Laurent Rossi.

Rossi, Alpine, Bahreïn 2023 - ©️ Alpine
Laurent Rossi, ex-PDG d’Alpine, est sous le feu des critiques – ©️ Alpine

La direction précédente a tenu à faire un reset complet après mon départ, qui avait écarté une quinzaine de personnes.

On le sous-estime tout le temps en F1 comme dans d’autres secteurs ultra concurrentiels : aller chercher quelqu’un à la concurrence, ça prend du temps.

Quand on perd 15 personnes et qu’on recrute… Il se passe deux à trois ans avant que ça fasse effet. Le remaniement que Laurent Rossi a souhaité faire, on n’a même pas vraiment vu ce qu’il donnait.

“L’esprit et la culture d’équipe” manquent à Alpine F1

Chaque élément qui est modifié met potentiellement à risque l’esprit et la culture d’équipe. C’est surtout ces deux aspects qui manquent à Alpine”, ajoute Cyril Abiteboul.

Les investissements ont été faits, les moyens, les ambitions du groupe, la stratégie d’entreprise avec la marque Alpine… Tout est là.

Quand une équipe a tout, il lui faut quelque chose qui la dépasse, quelqu’un qui l’entraîne. La force de l’individu capable de tirer 1000 personnes, c’est très fédérateur.

Gasly et Ocon, Alpine 2023 - ©️ Alpine
Abiteboul n’est pas convaincu par l’association entre Ocon et Gasly – ©️ Alpine

Ocon et Gasly, “deux noms, c’est un de trop”

Interrogé sur l’arrivée de Pierre Gasly cette saison pour faire équipe avec Esteban Ocon, Cyril Abiteboul pense qu’Alpine aurait dû se contenter d’un seul leader.

“Vous citez Esteban [Ocon] et Pierre [Gasly]. Deux noms, c’est un de trop. Quand on ferme les yeux, qu’on pense à Mercedes, on pense à Lewis Hamilton, même si Nico Rosberg a fait des choses extraordinaires.

Quand on pense à Red Bull, on pense au premier cycle autour de Sebastian Vettel, puis au deuxième cycle autour de Max Verstappen.

Il y a besoin d’avoir un pilote qui soit aussi un peu le patron d’équipe, cette force de l’incarnation elle est fondamentale.

Aujourd’hui, la grille est très compétitive, toutes les voitures finissent dans le même tour. Il va y avoir dans quelque temps une quasi égalité des armes, et ce qui fera la différence c’est l’ambition, la détermination.


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Une belle remontée pour Ocon, heureux de l’évolution apportée : “On allait super vite”

Une belle remontée pour Ocon, heureux de l’évolution apportée : “On allait super vite”

Esteban Ocon a réalisé une course particulièrement solide ce dimanche en Belgique. Parti en 14e position, le Français est parvenu à remonter jusqu’à la huitième place à l’arrivée.

C’était une super course, honnêtement”, s’est réjoui Ocon au micro Canal+. “On savait qu’ici on allait avoir la vitesse, malheureusement on n’a pas pu le montrer depuis le début du week-end.

Il s’est passé beaucoup de choses. Donc, content de finir le week-end de la façon où on aurait dû le commencer.

On allait super vite, on avait une super vitesse de pointe. On avait une voiture très stable sur toutes les entrées de virage, donc ça m’aidait vraiment à rentrer fort dans les courbes et de pouvoir justement doubler à l’extérieur comme je l’ai fait sur Alex [Albon] et Yuki [Tsunoda].

C’était sympa, c’est toujours fun les courses ici. Ça double dans tous les sens, et aujourd’hui c’était une [course] encore où on part de loin et on remonte comme l’année dernière.

Ocon dépassé par le “TGV” Albon

Interrogé sur sa bataille avec Lando Norris et Alex Albon, à trois de front en début de course, le Français a une nouvelle fois été bluffé par la vitesse de pointe de la Williams.

Celui-là, je l’avais pas vu venir (rire) ! J’avais enlevé mon mode ‘dépassement’, je pensais que c’était [fait], et [Albon] est arrivé avec 30 km/h de plus à droite comme le TGV, j’ai pas compris.

C’est comme ça, je l’ai eu après, Alex. Ils ont une vitesse de pointe juste énorme, c’était impressionnant. Mais c’est clair que ça fait des belles batailles ici, faut toujours garder l’oeil ouvert et regarder dans les rétros.

“Encore du travail” pour Alpine

Invité à tirer le bilan de la première moitié de saison, Esteban Ocon reconnaît que l’écurie Alpine doit encore travailler.

Un podium à Monaco, je pense qu’on va s’en rappeler quand même. On monte en puissance quand on amène des ‘updates’ comme ce week-end.

Je pense qu’on avait une voiture qui était compétitive encore avec ce qu’on a amené, avec ce nouveau plancher.

On a encore du travail mais c’est pas loin, ça manque bien sûr encore, mais on sait où on doit travailler et on sait comment on peut obtenir ces résultats.


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