Le jeune homme de 24 ans a piloté pour Haas en F1 jusqu’à ce que son contrat soit résilié en mars 2022. Cette décision avait été prise après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mazepin a déclaré qu’il avait été “complètement ignoré“ avant que la décision ne soit prise.
Son nom avait ensuite été inscrit sur la liste des personnalités russes sanctionnées. Il était alors reproché au clan Mazepin ses liens avec Vladimir Poutine.
Mazepin rêve toujours de la F1
Mazepin espère revenir en F1. Le pilote russe demande donc à la Cour fédérale du Canada d’ordonner à la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, de le retirer de la liste des sanctions. Récemment, le pilote russe a porté son affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne et a gagné.
Il demande également une ordonnance provisoire lui permettant de courir au Canada. En effet, son statut actuel l’empêche de travailler au Canada ou avec des Canadiens.
Selon Fox Sports, la demande de Mazepin indique qu’il est un “jeune sportif et pilote automobile professionnel qui n’est en rien impliqué dans l’agression subie par l’Ukraine“.
Les documents judiciaires affirment que les sanctions “réduisent de manière catastrophique“ son éligibilité à un retour prochain en F1. Le Grand Prix du Canada devrait rester inscrit au calendrier au moins jusqu’en 2031.
Nikita Mazepin a rejoint Haas en 2021 alors que l’équipe américaine se trouvait dans une situation financière difficile.
Uralkali, entreprise d’engrais russe, est devenue le sponsor titre de Nikita Mazepin. L’arrivée de ce sponsor avait également provoqué un changement de livrée chez Haas, passant aux couleurs du drapeau russe.
Dmitry Mazepin, le père du pilote, détenait une participation de 5,6 milliards de dollars dans Uralkali. Toutefois, le sponsor a lui aussi disparu des paddocks de la F1, au même moment où Nikita Mazepin a perdu son volant chez Haas.
Au volant d’une monoplace dépassée et sous-performante, Nikita Mazepin n’avait pas fait d’étincelle. Lors de sa seule saison en F1, le pilote russe a terminé dernier de chaque Grand Prix, à l’exception de quatre courses.
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Daniil Kvyat, ancien pilote en F1 pour Red Bull et Toro Rosso/AlphaTauri, connaît bien le mode de travail de la firme autrichienne pour y avoir passé six saisons.
Le pilote russe a vu sa carrière en F1 prendre fin à l’issue de la saison 2021. En effet, après avoir été remplacé par Yuki Tsunoda chez AlphaTauri, il avait assumé le rôle de pilote de réserve d’Alpine.
Depuis, le natif d’Oufa en Russie pilote en LMP2 (championnat du monde d’endurance) pour Prema Racing ainsi que pour l’équipe Lamborghini en LMP1 à l’horizon 2024.
Habitué au mode de fonctionnement de Red Bull en F1, le pilote russe est convaincu que les autres écuries pourraient rattraper la firme au taureau.
“La seule façon de les battre est de copier leur voiture”
“Maintenant, les gens ont compris que la seule façon de les battre est de copier leur voiture… Enfin. C’est aussi simple que cela“, a déclaré Kvyat sur le podcast Track Limits.
“Je pense qu’ils vont certainement dominer le championnat cette année, peut-être que l’année prochaine les autres vont enfin les rattraper, mais cette année, ils ont toujours une longueur d’avance sur tout le monde.“
Kvyat a également attribué une partie de la domination de Red Bull au moteur Honda, quelque chose que les autres équipes ne peuvent pas reproduire.
“Peut-être que vers la fin de l’année, avec le développement, les équipes rivales pourront se rapprocher, mais je pense toujours que oui, ils dominent évidemment, et aussi Honda, le moteur a été génial, ils ont tout ce dont ils ont besoin“, a conclu l’ancien pilote de Formule 1.
On le sait, en Formule 1, tout le monde s’observe et se copie. La saison passée, Aston Martin avait débarqué à Barcelone avec une monoplace tout à fait différente. L’AMR22 avait même été surnommée la Red Bull verte.
Red Bull écrase la concurrence en 2023
En 2023, l’écurie championne du monde en titre ne laisse que des miettes à ses rivales. Après trois courses, Red Bull compte déjà trois pole positions, trois victoires et deux doublés. La firme autrichienne compte aujourd’hui 58 points d’avance sur son premier poursuivant, Aston Martin.
Ferrari, vice-championne du monde des constructeurs en 2022, accuse de son côté un retard de 97 points.
Sauf bris mécanique, erreur stratégique ou de pilotage, il est pour le moment difficilement envisageable de voir une autre monoplace qu’une Red Bull remporter une course.
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Roger Benoit, journaliste spécialisé en Formule 1, l’a affirmé cette semaine dans le journal suisse Blick.
“La première rumeur sérieuse vient d’Espagne“, a déclaré Benoit. “Le pilote Ferrari, Carlos Sainz serait en tête de la liste du PDG de Sauber, Andreas Seidl.“
Face à ses rumeurs, le coéquipier de Charles Leclerc chez Ferrari a balayé d’un revers de main la rumeur.
“Mon intention est de rester chez Ferrari pendant de nombreuses années“, a déclaré Carlors Sainz lors d’un événement organisé par Estrella Galicia, un de ses sponsors en Formule 1.
Agacé, Sainz rejette la rumeur l’envoyant chez Audi
“Je ne comprends même pas comment ils parlent de ce qui peut arriver en 2026 alors que je n’ai toujours pas de contrat pour 2025“, a ajouté le natif de Madrid.
“Cela m’agace que de telles rumeurs inventées et non corroborées soient publiées.“
Carlos Sainz est effectivement lié à la Scuderia Ferrari jusqu’au terme de la saison 2024 de Formule 1. La Scuderia Ferrari va en effet bientôt devoir se pencher sur les contrats de ses pilotes puisque Charles Leclerc sera lui aussi libre à la fin de la saison prochaine.
Toutefois, si l’avenir à court terme de Carlos Sainz va s’écrire en rouge, il pourrait également rebondir dans une cinquième écurie de F1 dès 2025. En effet, si les performances de la firme italienne ne s’améliorent pas, l’Espagnol pourrait bien être tenté de regarder ailleurs. Sainz admet même qu’il s’attendait à une Ferrari plus compétitive pour courir cette saison.
“Nous avons été surpris par la rapidité des Red Bull et par l’amélioration d’autres équipes comme Aston Martin“, a-t-il déclaré.
“Il est vrai qu’avec l’avantage que Red Bull a actuellement, nous allons devoir nous améliorer considérablement si nous voulons nous battre pour la victoire.“
“Pour l’instant, cela signifie que quelque chose doit se passer en piste pour eux et aussi pour Aston Martin [si nous voulons gagner une course]. Nous devons simplement nous concentrer sur ce que nous avons“.
“Si nous n’avions pas eu la pénalité en Australie, nous aurions 12 autres points importants qu’ils ne me laissent toujours pas récupérer“, a-t-il déclaré.
“Mais c’est comme ça“, a conclu le pilote Ferrari.
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Le calendrier de la Formule 1 s’agrandit, mais plusieurs pays ou circuits présents en F1 depuis de nombreuses saisons ont perdu leur place. On peut bien évidemment prendre comme exemple la France et l’Allemagne qui n’accueillent plus de Grand Prix.
Par ailleurs, d’autres comme Spa et Monza savent que la F1 peut, après expiration de leur contrat, décider de ne plus revenir sur leur piste.
De nouvelles rumeurs concernant l’alternance de deux circuits dans le calendrier annuel de la Formule 1 donnent de l’espoir au Paul Ricard ainsi qu’à Hockenheim.
L’ancien organisateur de la course à Hockenheim espère que les discussions avec le PDG de la F1, Stefano Domenicali, aident l’Allemagne à revenir au calendrier.
“Nous ne ferions que mobiliser les énormes ressources nécessaires pour organiser une course de Formule 1 tous les deux ans, tout en conservant l’image et le statut d’un circuit de Formule 1“, a déclaré Jorn Teske, le patron d’Hockenheim, à Auto Bild.
Alesi en faveur d’une alternance pour le retour d’un Grand Prix de France
Jean Alesi, ancien pilote de Formule 1 et nouveau président du circuit Paul Ricard, semble lui aussi très emballé à l’idée d’une rotation au calendrier avec un autre circuit.
“Peut-être que maintenant, en Europe, il y aura une nouvelle façon d’avoir la F1“, a déclaré le natif d’Avignon dans le podcast d’Eurosport ; Les Fous du Volant. “Avec un pays en alternance avec un autre. Cela permettra également d’économiser de l’argent“, a ajouté Alesi. “Peut-être que Spa, un GP d’Autriche ou Imola pourraient alterner avec nous.“
“En Formule 1, il y a aujourd’hui 32 pays qui demandent à avoir des Grand Prix« , a révélé Alesi. « Mais il n’y a que 23 événements.“
À l’avenir, la F1 souhaite disputer une course sur le seul continent qui n’organise pas encore de Grand Prix, le continent africain. Certaines rumeurs font ainsi état d’un rapprochement de la Formule 1 avec l’Afrique du Sud et le circuit de Kyalami. Son éventuelle entrée au calendrier pousserait un autre circuit vers la sortie.
“La F1 a donc des gens qui sont presque à genoux devant elle et qui lui disent ’s’il vous plaît, s’il vous plaît, venez – nous vous accueillons à bras ouverts’. Mais ce n’est pas le cas en France“, conclut-il avec un sourire qui en dit long.
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Pirelli, fournisseur exclusif en pneumatiques de la Formule 1 depuis 2011, voit son contrat avec la discipline reine du sport automobile s’arrêter en 2024. De son côté, la FIA vient de lancer un appel d’offres concernant les années 2025, 2026, 2027 et éventuellement 2028.
Le manufacturier italien a réaffirmé sa détermination à renouveler son contrat et de continuer l’aventure en F1.
“Nous sommes satisfaits de notre présence en Formule 1 et nous voulons continuer“, a déclaré Mario Isola, patron de Pirelli en F1.
Cet appel d’offres donne la possibilité à d’autres fabricants pneumatiques de candidater. Historiquement, de grands noms comme Goodyear, Bridgestone, Michelin… ont fait apparaître leur marque sur les flancs des pneus de F1.
Toutefois, Michelin, toujours engagé dans de grands championnats de sport automobile, ne participera pas au processus d’appel d’offres.
Florent Menegaux, directeur général du groupe Michelin, a déclaré que l’entreprise française implantée à Clermont-Ferrand n’était pas intéressée par un retour en Formule 1. En effet, la firme au Bibendum préfère l’innovation au “spectacle“.
“La question est de savoir comment tirer parti de la technologie pour offrir un bon spectacle“, a-t-il déclaré. “C’est là que la F1 entre en jeu, car nous discutons avec elle depuis très longtemps et nous ne sommes pas d’accord.“
“Ils disent que pour avoir un bon spectacle, il faut avoir des pneus qui se détruisent eux-mêmes. Et je pense que nous ne savons pas comment faire cela“, a déclaré de directeur de l’entreprise française.
Michelin ne voit pas son avenir s’écrire en Formule 1
Depuis 2007, les Formule 1 n’utilisent qu’une seule marque de pneus fournis par Bridgestone puis par Pirelli depuis 2011. Alors que la F1 tentait de redorer son blason et d’attirer de nouveaux fans, l’accent était mis sur le spectacle en piste. La firme italienne a donc été tenue de concevoir un pneu qui allait créer du spectacle en piste.
“Le premier élément n’est pas le spectacle“, a déclaré le directeur général du groupe Michelin. “C’est la technologie qui compte. Nous participons à des courses parce que c’est le meilleur moyen de tester rapidement une nouvelle technologie.“
“Et bien sûr, il y a des avantages secondaires – l’un d’entre eux est le spectacle. Il y a aussi la notoriété de la marque. Mais en termes de notoriété, Michelin est l’une des marques les plus connues au monde.“
“Nous n’avons pas besoin de faire cela“, a-t-il ajouté.
“Lorsque nous pouvons influencer les réglementations de manière à obtenir des performances tout en utilisant beaucoup moins de matériaux et en faisant très bonne figure, alors c’est bon.“
“C’est pourquoi nous ne revenons pas en Formule 1“, a conclu Florent Menegaux.
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