Mercredi, la rumeur selon laquelle Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari et ancien cadre technique de Faenza, allait signer pour rejoindre la deuxième équipe de Formule 1 de Red Bull s’est faite plus insistante.
La nouvelle est ensuite devenue officielle, l’ancien dirigeant de la FIA, Peter Bayer, se joignant également à AlphaTauri en tant que PDG.
“Franz Tost quittera le rôle de directeur d’équipe à la fin de la saison 2023“, a déclaré l’équipe dans un communiqué.
“Laurent Mekies rejoindra la Scuderia AlphaTauri en tant que nouveau directeur d’équipe à une date à confirmer.“
Franz Tost, directeur de Toro Rosso puis d’AlphaTauri depuis 2006, avait pourtant indiqué il y a un mois qu’il resterait en poste pour les années à venir.
“Je n’ai pas de date limite“, avait déclaré l’Autrichien. “Mais ce qui est certain à 100 %, c’est qu’à l’âge de 70 ans, je ne serai plus sur le pitwall.“
Certains pourraient supposer que ce changement de situation pourrait être lié aux rumeurs selon lesquelles les Autrichiens Tost et Marko, étaient en désaccord avec le nouveau chef de Red Bull, Oliver Mintzlaff.
Marko, conseiller de l’écurie Red Bull, a rencontré Mintzlaff, ce mercredi au siège de Red Bull à Salzbourg.
“C’était une conversation amicale avec Oliver Mintzlaff“, a-t-il déclaré au journal Osterreich. “J’étais présent, tout comme Franz.“
“Tost restera en poste jusqu’à la fin de l’année, après quoi il passera à un rôle de conseiller“, a ajouté Marko.
Gagnons le Championnat du monde et nous verrons ensuite – Helmut Marko
Selon certaines rumeurs, en désaccord avec la nouvelle direction, Helmut Marko pourrait suivre la voie ouverte par Franz Tost.
“Pour l’instant, ce n’est pas vraiment un problème“, a-t-il déclaré. “Gagnons le Championnat du monde et nous verrons ensuite.“
Une chose est certaine, Ferrari accuse le coup. La firme de Maranello enregistre un nouveau départ de taille alors que Frédéric Vasseur assurait que l’équipe n’allait pas perdre son personnel “clé“.
“Les gens qui sont mécontents et ceux qui partent sont deux choses différentes“, a déclaré Vasseur en mars. “Je ne pense pas que des personnes clé quitteront l’équipe“.
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Après une première saison en F1 avec Toro Rosso en 2014, Kvyat a été recruté comme partenaire de Daniel Ricciardo chez Red Bull la saison suivante. Le Russe venait en remplacement de Sebastian Vettel, parti chez Ferrari.
Lors de la première saison avec l’écurie autrichienne, le natif d’Oufa a répondu aux attentes de Red Bull en devançant Daniel Ricciardo. Toutefois, la situation a changé l’année suivante quand, après seulement quatre Grand Prix, il a été renvoyé chez Toro Rosso. En amont du Grand Prix d’Espagne, la firme basée à Milton Keynes a décidé d’intervertir les places de Max Verstappen et de Daniil Kvyat.
Lors d’une récente apparition dans le podcast “Track Limits“, Kvyat a déclaré : “[Passer] de Toro Rosso à Red Bull, ce n’est pas facile, bien sûr. C’est une équipe de F1 différente, le sommet et le milieu de grille ont une mentalité différente. C’était aussi une période très difficile pour l’équipe.“
“Tout le monde était très stressé [en 2015/16]. C’était l’inverse de maintenant, aujourd’hui ils ont une voiture dominante, à l’époque c’était l’une de leurs pires voitures.“
“Christian [Horner] n’était pas content. Helmut [Marko] n’était pas heureux. C’était donc une période difficile pour Red Bull.“
“En gros, les aider à traverser leurs moments les plus m*rdiques et ensuite ils se débarrassent de vous… Mais peu importe, c’était quand même un grand chapitre.“
Viré de chez Red Bull, Kvyat ne voulait plus piloter en F1 pour Toro Rosso
Kvyat a également avoué que sa motivation avait été atteinte au moment de son retour chez Toro Rosso.
“La vérité, c’est qu’après 2016, je ne voulais plus vraiment être là [chez Toro Rosso]. Aucune motivation.“
“Je n’aimais pas travailler pour eux et à chaque fois que je me réveillais, je me disais qu’il fallait que j’aille conduire la voiture à nouveau avec eux. Ce n’était donc pas très agréable à l’époque.“
“En 2017, c’était difficile parce que je n’avais aucune motivation et Carlos était extrêmement motivé. Et puis si vous allez avec cette mentalité contre un Carlos motivé, ça ne sert à rien“, a conclu l’ancien pilote de F1.
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Mercedes avait terminé la saison passée avec l’espoir de pouvoir se mêler à la lutte pour les titres en 2023. Toutefois, force est de constater que Red Bull a fait un pas-de-géant en termes de performance, ne laissant que des miettes à la concurrence.
S’exprimant dans le podcast F1 Nation, Allison, qui a remplacé Mike Elliott au poste de directeur technique, a confié que Mercedes était encore convaincue du potentiel de sa monoplace.
“Elle a une très bonne paire de pilotes pour la faire rouler. Elle est meilleure que la plupart des voitures de la grille. Mais tant qu’elle ne sera pas la plus rapide, nous aurons tous l’impression que c’est une voiture faible.“
“Elle est suffisamment économe avec ses pneus, mais elle n’est pas aussi bonne que certaines des voitures que nous avons construites dans le passé. Elle a plus d’appui aérodynamique que la plupart des voitures sur la grille, mais pas suffisamment. Ses caractéristiques de maniabilité laissent un peu à désirer, et il faudra certainement y travailler.“
“Mais rien de tout cela n’est une révélation. Nous en avons parlé la plupart des week-ends. Et cela fait partie de ce que l’équipe doit faire pour retrouver une voiture victorieuse“, a ajouté l’ingénieur britannique.
Comme l’avait annoncé George Russell, la W14 arrivera à Bakou avec de nouvelles pièces. Mercedes affirme que cette monoplace va évoluer au fur et à mesure de l’année. La seule limite au développement de la Mercedes sera le budget cap.
“Le lot de nouvelles pièces a déjà été introduit“, a-t-il déclaré. “Vous avez pratiquement une voiture différente chaque week-end de course. Parfois, il y a un peu plus de pièces, parfois un peu moins. Mais nous avons eu de nouvelles pièces pour chacune des courses.“
“Bakou ne fera pas exception, et j’espère que nous pourrons continuer sur cette voie. On finit par être limité par des plafonds de coûts et d’autres choses.“
“Mais nous sommes à un stade de la saison où il y a encore beaucoup de ressources.“
James Allison ne peut que reconnaître le gouffre qui sépare encore Mercedes de Red Bull. Cependant, l’objectif est clair, la firme à l’étoile veut rattraper Red Bull pour au final, la dépasser.
“Nous sommes tout à fait réalistes quant à l’importante performance de la Red Bull et en particulier de Max Verstappen. Ils seront des adversaires extrêmement méritants à traquer puis, en temps voulu, à dépasser“, a conclu le nouveau directeur technique de Mercedes.
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Le Français de 45 ans débute sa carrière en Formule 1 en rejoignant l’écurie Arrows. Il a ensuite travaillé pour Minardi à partir de 2003. Si la firme italienne ne porte plus le même nom depuis son rachat par Red Bull, elle est tout de même restée à Faenza. En effet, AlphaTauri, anciennement appelée Minardi puis Toro Rosso a conservé son usine en Italie.
Au moment de quitter Toro Rosso en 2014, Laurent Mekies avait atteint le poste d’ingénieur en chef de l’équipe. Le Français a ensuite œuvré auprès de la FIA de 2014 à 2017 assumant le poste de directeur de la sécurité puis directeur de course adjoint de la F1. Il a ensuite rejoint la Scuderia Ferrari en 2018 pour devenir le nouveau directeur sportif de la firme italienne.
Aujourd’hui, selon La Gazzetta dello Sport, Laurent Mekies pourrait quitter Maranello pour AlphaTauri, toujours basée à Faenza. Selon certaines rumeurs, son arrivée pourrait avoir un lien avec le possible départ de Franz Tost, 67 ans, patron de l’écurie depuis 2006.
Mekies “a déjà signé et pourrait partir cette année“, a déclaré le correspondant Luigi Perna. “Sera-t-il le directeur de l’équipe après Tost ?“
“Ce n’était pas un secret que Mekies voulait quitter Ferrari“, a-t-il ajouté. “L’arrivée du nouveau directeur d’équipe Frédéric Vasseur, avec qui il a fait ses études, n’a pas changé la situation“.
Perna a déclaré que Mekies pourrait quitter l’écurie en 2023 si Ferrari et AlphaTauri tombent d’accord, “sinon ce sera en 2024“.
“Tost a récemment exprimé son intention de quitter la F1 dans les trois ans, ce qui pourrait permettre à Laurent Mekies de prendre les commandes de l’équipe en 2026.“
AlphaTauri, un électrochoc pour rebondir en F1 ?
L’écurie sœur de Red Bull en Formule 1 rencontre actuellement un passage à vide. En effet, la comparaison avec sa grande sœur met en évidence les difficultés d’AlphaTauri. Red Bull, disposant du même moteur que les AlphaTauri, a remporté le championnat des pilotes et des constructeurs en 2022. De son côté, l’écurie de Faenza a terminé la saison à l’avant-dernière place du classement des constructeurs avec seulement 35 points au compteur.
Certaines rumeurs ont fait état d’une possible vente d’AlphaTauri par Red Bull à un autre constructeur. Les places sont chères en F1 et de nouveaux constructeurs seraient prêts à sauter sur l’occasion. Cependant, ces bruits de couloirs ont rapidement été écartés par Helmut Marko, conseiller de la firme Red Bull.
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Kevin Magnussen a fait son retour en F1 avec Haas la saison dernière, profitant du départ forcé de Nikita Mazepin. En effet, le pilote russe avait été renvoyé par l’écurie américaine, peu de temps après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le pilote danois pensait en avoir terminé avec la Formule 1 après avoir été débarqué par Haas à l’issue de la saison 2020.
Magnussen est toutefois revenu dans le cockpit l’année dernière, où il a brillé aux côtés de Mick Schumacher. Le Danois avait fait des étincelles dans la nuit de Bahreïn, terminant la première course de la saison à une très belle cinquième position. Fort de son expérience, il avait mis en difficulté son coéquipier allemand. De fait, ce dernier n’a pas été conservé par l’écurie dirigée par Günther Steiner, trouvant refuge chez Mercedes en 2023.
Toutefois, cette année, c’est le retour de Nico Hülkenberg qui, pour le moment, surpasse son voisin de garage. Pourtant, le pilote allemand sort de trois années d’absence de la grille de Formule 1.
“Kevin n’est pas très heureux en ce moment d’être derrière Nico“, a déclaré Günther Steiner, le patron de l’équipe, au Mirror.
“Il est heureux pour l’équipe et il sait que la voiture est là pour lui permettre de performer. Il faut juste qu’il y arrive.“
Le contrat de Kevin Magnussen avec Haas, tout comme celui de Nico Hülkenberg, prend fin à l’issue de la saison. Les deux pilotes vont donc rapidement devoir montrer les muscles afin de conserver leur baquet en 2024.
“En fin de compte, tout dépend des performances. Mais pour l’instant, je suis plutôt détendu à ce sujet“, a insisté Steiner.
“Je veux au moins donner encore cinq courses pour voir où nous en sommes et ensuite commencer à y réfléchir.“
Steiner a récemment déclaré à Melbourne qu’il s’entretiendrait avec Daniel Ricciardo, au sujet d’un éventuel volant chez Haas en 2024. L’Australien est actuellement pilote de réserve pour Red Bull.
“J’espère que cette année, nous pourrons confirmer ce que nous faisons avant les vacances d’été, car [un retard] n’est pas agréable de mon point de vue“, révèle aujourd’hui Steiner.
Une statistique met en évidence la difficulté des pilotes à s’inscrire dans la longueur chez Haas. En effet, depuis le départ de Romain Grosjean et de Kevin Magnussen en 2020, Haas a fait appel à cinq pilotes différents (Pietro Fittipaldi, Mick Schumacher, Nikita Mazepin, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg).
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