Pérez : Important de respecter tous les deux ce que l’équipe nous dira

Pérez : Important de respecter tous les deux ce que l’équipe nous dira

Après deux doublés en deux courses pour Red Bull, Sergio Pérez s’est positionné comme la principale menace au championnat pour Max Verstappen. Une lutte interne dont l’écurie autrichienne n’était plus habituée ces dernières saisons. Le Mexicain, à l’aise au volant de la RB19, croît fermement en ses chances de titre.

Des consignes sources de tension

Cité par speedcafe.com, Sergio Pérez sait que face à Max Verstappen, au sein d’une écurie construite autour de ce dernier, la tâche ne sera pas facile. “Il sera très important que nous respections tous les deux ce que l’équipe nous dira“, prévient-il.

Pérez le sait, le double champion du monde en titre n’est pas du genre à se plier facilement aux consignes d’équipe. Il a pu lui même le constater, que ce soit au Brésil en 2022, ou tout récemment à Djeddah. Verstappen avait en effet réalisé le meilleur tour ignorant la consigne de son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase.

Pérez croît au titre

Sergio Pérez se félicite par ailleurs du changement de philosophie au sein de l’écurie autrichienne, ce qui lui permet de rêver de titre mondial. En effet, selon le Mexicain, Red Bull n’est désormais plus entièrement tournée vers Max Verstappen.

“J’y crois pleinement“, assure le vainqueur du Grand Prix d’Arabie saoudite. “Il est certain que lorsque je suis arrivé dans l’équipe, les choses étaient très différentes. En fait, ils courraient avec deux voitures parce qu’ils étaient obligés de le faire. Je peux dire maintenant que je me sens vraiment intégré à l’équipe, que j’ai ma place, que je suis respecté, et c’est quelque chose de bon à avoir en tant que pilote.”

Pérez en pleine confiance après sa victoire à Djeddah
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

“Soutien total de l’équipe”

L’ancien pilote Racing Point a une totale confiance en son équipe. Il est certain qu’il sera, avec le Néerlandais, sur un pied d’égalité pour se disputer les victoires. ”Je crois vraiment que j’ai le soutien total de l’équipe, autant que Max, et que j’aurai toutes les chances de gagner le championnat, autant que Max.

Pérez ne s’en cache pas, 2023 constitue très “certainement“ sa meilleure chance de se battre pour le titre en F1. “Nous avons une voiture très forte, un package très fort, une voiture avec laquelle je me sens à l’aise, une voiture avec laquelle je travaille bien.

“Je crois aussi qu’avec l’orientation du développement technique, je peux en tirer le meilleur parti“, poursuit le Mexicain. ”C’est important pour pouvoir rester dans la lutte tout au long de la saison, pour avoir une voiture avec laquelle vous pouvez être compétitif quelles que soient les conditions dans lesquelles vous vous trouvez.”


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La FIA interdit aux mécaniciens de célébrer en montant sur le grillage

La FIA interdit aux mécaniciens de célébrer en montant sur le grillage

C’est une image habituelle à chaque succès ou exploit d’un pilote. Tous les mécaniciens, qui travaillent d’arrache-pied toute la semaine de course, ont pour tradition de monter sur le grillage du muret des stands pour célébrer leur pilote. Il semble désormais que la FIA soit beaucoup plus stricte à ce sujet pour des raisons de sécurité.

Les mécaniciens célébrant la victoire de Pérez à Djeddah

Bientôt des pénalités ?

Le directeur de course, Niels Wittich, a rappelé dans ses notes du week-end qu’il est “interdit de grimper sur le grillage du muret des stands à tout moment“.

Même si aucune règle n’a été modifiée ou ajoutée, Motorsport.com révèle que les écuries pourraient dorénavant être pénalisées en cas de non respect de ce point de règlement.

Jusqu’ici tolérée, la FIA semble vouloir mettre fin à cette pratique des mécaniciens qu’elle juge dangereuse. Si pénalité il devait y avoir, il est toutefois peu probable que celle-ci ne vienne perturber le résultat d’une course. Cependant, l’équipe fautive pourrait s’exposer à une sanction financière.


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4 zones de DRS pour le GP d’Australie : une première en F1

4 zones de DRS pour le GP d’Australie : une première en F1

Utilisée lors de la journée du vendredi à Melbourne en 2022, cette 4e zone de DRS avait été ensuite supprimée pour des raisons de sécurité. Elle est, cependant, de retour cette saison et devrait donc permettre de disputer le premier Grand Prix de F1 avec 4 zones d’activation du DRS.

Cette fameuse zone a pu voir le jour grâce à la modification du tracé de l’Albert Park l’année dernière. La suppression de la chicane permet une longue période de pleine charge entre les virages 8 et 9. C’est ici que la 4e zone est ajoutée.

À noter que seulement 2 points de détection sont présents pour 4 zones d’activation.

Les zones de DRS à Melbourne en 2023
Crédit : formula1.com

Plus de spectacle ?

Interrogé en conférence de presse sur l’arrivée de la 4e zone de DRS, Pierre Gasly s’est montré positif à ce changement. “Oui, je pense que ce sera intéressant“, affirme le Français.

“Nous savons évidemment que Melbourne est généralement un circuit très difficile pour dépasser, alors si vous pouvez augmenter les opportunités de dépassement, améliorer la course, la rendre un peu plus divertissante et un peu plus disputée sur ce circuit, je pense que c’est certainement positif.“

“Mais ce n’est pas garanti“, prévient le pilote Alpine. “Nous verrons en essais libres ce que nous obtiendrons et la chose la plus importante est de s’assurer que nous sommes assez rapides pour nous battre pour les points que nous voulons.


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Pour les pilotes également, il y a trop d’essais libres en F1

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Le week-end dernier, Domenicali s’était fait remarquer par sa sortie médiatique en marge du GP du Portugal de MotoGP. “Je suis partisan de la suppression des séances d’essais libres qui sont d’une grande utilité pour les ingénieurs mais que le public n’aime pas“, avait-il déclaré au micro de la chaîne portugaise SportTV.

Un propos qui n’est pas passé inaperçu et qui a provoqué de nombreuses réactions négatives chez les fans. Interrogé en conférence de presse ce jeudi, les pilotes se sont eux montrés favorables à l’idée de réduire le nombre de séances d’essais libres.

Russell n’a pas besoin de 3h d’essais

George Russell, s’est tout d’abord montré critique envers le nombre trop élevé d’essais libres en F1 par rapport à la F2 et F3. En effet, ces catégories de promotion n’ont que 45 minutes d’essais libres, comparées aux 3 heures dont disposent les pilotes de la discipline reine.

“Je pense que la réponse est non“, a répondu le pilote mercedes à la question concernant le besoin de trois séances d’essais libres par week-end.

Russell favorable à la réduction des essais
Crédit : Mercedes / Jiri Krenek

“Évidemment, plus on s’entraîne, plus on est rapide et plus on est à l’aise avec la voiture. Je ne pense pas qu’il soit juste que la Formule 1 ait trois fois plus d’heures d’essais que les catégories F3 et F2.

“Ce sont ces dernières qui devraient bénéficier de plus d’essais, notamment parce qu’elles font moins de courses et qu’elles n’ont pas l’occasion de faire des essais aussi souvent.

En revanche, le vainqueur du Grand Prix du Brésil 2022 trouve l’opinion de Stefano Domenicali trop extrême. “Pas d’essais, c’est trop peu“, juge-t-il.

Gasly rejoint Russell

“Il est certain que trois [séances] ne sont pas nécessaires du point de vue de la conduite“, poursuit Pierre Gasly en conférence de presse.

C’est toujours agréable de pouvoir travailler sur les détails de la voiture et d’essayer d’équilibrer la voiture pour le week-end, mais en général, je pense qu’une ou deux [séances] maximums sont plus que suffisantes pour nous. Donc oui, je suis d’accord [avec Russell].

Le format d’essais F2 plaît

Une seule séance d’essais libres par week-end en F2
Crédit : Dutch Photo Agency / Red Bull Content Pool

“Je pense que dans toutes les séries juniors, nous avons été habitués à ne faire qu’une seule séance d’essais libres, alors je pense que nous pourrions en faire moins,” affirme également Nyck de Vries, pourtant débutant en F1 cette saison.

Nico Hülkenberg est lui un peu plus nuancé sur la question, même s’il reconnaît que le format vu en F2 est attrayant. “J’ai bien aimé cela à l’époque, n’avoir que 30 minutes (45 minutes actuellement, en réalité, ndlr), comme en F2, et être ensuite plongé dans les qualifications“, ajoute le champion GP2 2009.

Enfin, Logan Sargeant a validé les propos de ses collègues pilotes. “Oui, je pense que trois, c’est beaucoup, surtout quand on vient de la F2 où l’on doit prendre des risques beaucoup plus tôt que je ne le fais actuellement.


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Verstappen révèle avoir souffert à Djeddah suite à sa maladie

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Signant le meilleur temps des trois séances d’essais libres à Djeddah, il était difficile d’imaginer que Max Verstappen n’avait en réalité toujours pas récupéré de sa maladie. Le Néerlandais a en effet révélé avoir été “physiquement limité“ en Arabie saoudite et a travaillé depuis pour retrouver une condition physique acceptable.

Une trêve bienvenue

Alors qu’une trêve de près d’un mois est au programme après l’Australie, Verstappen souhaite en profiter pour retrouver le top de sa forme physique. “Je n’avais pas hâte de faire cette pause, mais je suis tombé très malade et j’ai eu quelques difficultés depuis, surtout lors de la dernière course, alors je pense que ces trois semaines vont me permettre de retrouver ma pleine forme, de suivre un programme complet.

“J’ai eu l’impression qu’il me manquait un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie Saoudite] en croyant vraiment que c’était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez bien. Vous savez, vous pouvez juste faire vos entraînements, mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, même pour un seul tour rapide, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement“, poursuit le double champion du monde cité par formula1.com.

Verstappen en difficulté physique à Djeddah
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Verstappen “physiquement limité”

Deuxième à Djeddah après une belle remontée en course, le pilote Red Bull n’était toujours pas à 100% le dimanche. “Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’ai senti que j’étais physiquement limité.

“C’est vraiment frustrant quand vous êtes dans la voiture, mais depuis, j’ai essayé de travailler dessus, d’essayer d’améliorer cela, et je pense que cela s’est beaucoup amélioré, alors ce week-end devrait être correct », prédit le Néerlandais.

“Je pense que tout s’est mis en place et Djeddah est un circuit assez difficile en général. Quand vous ne vous sentez pas bien, cela vous frappe durement, mais ce sont des choses qui arrivent malheureusement quand vous attrapez un virus et d’autres choses. J’espère que tout ira bien pour le reste de l’année.

Verstappen contraint à l’abandon à Melbourne en 2022
Crédit : Getty Images / Red Bull Content Pool

Première victoire en Australie ?

L’homme aux 36 succès en Formule 1 est par ailleurs revenu sur ses performances passées à Melbourne. Verstappen, qui ne s’est encore jamais imposé en Australie, espère ainsi corriger cette anomalie dès ce week-end.

“Ces dernières années, nous n’avons jamais vraiment été très bons en début d’année“, expliquait-il. “Donc je pense que si cette course avait été à un autre endroit du calendrier, nous aurions probablement eu de bien meilleurs résultats ici, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe.

Mais oui, c’est sûr que nous avons besoin d’un bon résultat ici. Je pense que nous avons de bonnes chances d’obtenir un bon résultat, mais nous devons réaliser un bon week-end…


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