Coéquipiers chez McLaren en 2007 au cours d’une saison folle, Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont toujours conservé leur rivalité. Même si les deux champions du monde se sont souvent échangés des piques, ils semblent adorer se battre à nouveau l’un contre l’autre.
En effet, ces 10 dernières années, la bataille entre les deux pilotes se déroulaient plus souvent hors piste, à travers des déclarations, que sur la piste. La faute à un Alonso qui enchaînait les saisons galères au volant de mauvaises voitures alors que le pilote Mercedes récoltait plusieurs titres mondiaux.
Cité par RaceFans.net, Alonso a confirmé qu’il avait apprécié la course en Australie après avoir pourtant butté sur le Britannique pendant une grande partie du Grand Prix.
“C’est une très bonne chose“, confie ainsi Alonso. “C’est une légende de notre sport. Nous avons vu en Australie, je pense que nous avons passé toute la course à deux secondes d’écart, en jouant un peu avec la distance. Il n’a pas de point faible, il ne fait pas d’erreur.“
“C’est un concurrent très difficile. Pour le battre, il faut toujours quelque chose de spécial. C’est donc le genre de gars que vous voulez défier.“
Hamilton : “Alonso fait un travail extraordinaire”
De son côté, Lewis Hamilton n’a également pas manqué de louanges envers son illustre rival en conférence de presse ce jeudi à Bakou.
“Je ne peux pas parler pour Fernando, mais vous pouvez voir, de loin, comment Fernando conduit, que le talent ne l’a pas quitté et je ne crois pas qu’il nous quitte“, a indiqué le septuple champion du monde.
“Je pense que c’est aussi une question d’éthique de travail. Il est clairement en pleine forme et il fait un travail extraordinaire. Je pense que la course est vraiment inscrite dans notre ADN, dans notre sang, et nous ne travaillons pas moins aujourd’hui que lorsque nous étions plus jeunes.“
“Je pense qu’il y a plus d’informations sur la façon d’être en forme et en bonne santé. On le voit avec les grands joueurs comme LeBron et Tom Brady.“
“Je pense donc que l’on se concentre encore plus aujourd’hui qu’auparavant sur le point de vue d’un athlète et sur la manière de tirer le maximum de son corps et de son esprit, et oui, j’ai toujours autant faim, et Fernando aussi“, conclut Lewis Hamilton.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Élément permettant à la monoplace de bénéficier d’appui aérodynamique. Les ailerons avant et arrière permettent aux monoplaces d’être plaquées au sol et ainsi de bénéficier d’une bonne adhérence et stabilité. En cas de casse, l’aileron avant peut être changé en course lors d’un arrêt au stand. Un changement d’aileron arrière est en revanche trop long à réaliser pour être effectué en course.
Aérodynamique
Phénomène lié à l’impact du flux d’air sur les monoplaces. Deux éléments sont à prendre en compte : l’appui aérodynamique, qui est l’effet recherché, et la trainée (voir plus bas), qui est l’effet que les équipes cherchent à limiter.
Arrêt au stand (pit stop)
Moment stratégique d’une course de Formule 1 où le pilote passe par la voie des stands pour changer ses 4 pneus. Les équipes, composées d’une vingtaine de mécaniciens, parviennent à faire des arrêts au stand autour des deux secondes ! À ne pas confondre avec le terme “ravitaillement” utilisé jusqu’en 2009 pour désigner les arrêts au stand, car les équipes étaient alors autorisées à remettre de l’essence dans les voitures.
Aspiration
Phénomène aérodynamique qui se produit lorsqu’une voiture est juste derrière une autre voiture en ligne droite. L’aspiration permet un gain de vitesse de pointe significatif. À ne pas confondre avec le « dirty air » (voir plus bas) qui lui entre en jeu dans une section avec des virages.
Back-to-back
Désigne un enchainement de deux courses en deux week-ends. Cela peut plus généralement faire référence à deux succès consécutifs (poles, victoires, titres…).
Balance
Terme très souvent utilisé par les pilotes pour désigner l’équilibre de la voiture.
Blistering
Terme désignant l’apparition de cloques sur les pneus.
Blocage de roue
Les F1 ne possédant pas d’ABS, les pilotes peuvent bloquer leurs roues en cas d’un freinage mal géré. En plus d’une perte de temps, cela peut entraîner un plat sur le pneu, qui ensuite provoquera des vibrations pour la monoplace.
“Box, box”
Message radio très régulièrement utilisé pour indiquer au pilote de rentrer au stand.
Châssis
Structure qui constitue la base de la voiture. Tous les éléments de la monoplace y sont rattachés.
Clean air(air propre)
Phénomène qui intervient lorsqu’une voiture ne suit aucune autre voiture.
Corde
Désigne le point à l’intérieur de chaque virage que le pilote doit aller chercher pour une trajectoire parfaite.
Dirty air (air sale)
Phénomène qui intervient lorsqu’une voiture suit de près une autre voiture dans une section avec des virages. Cela entraîne ainsi une perte de performance pour la voiture suiveuse.
Double Header
Désigne un enchainement de deux courses en deux week-ends.
Drive-through
Pénalité qui contraint le pilote à passer par la voie des stands sans s’arrêter pour changer de pneus. C’est donc une des sanctions les plus pénalisantes.
DRS
Drag Reduction System ou Système de Réduction de la Traînée en français. Système permettant au pilote d’ouvrir son aileron arrière en ligne droite pour gagner de la vitesse de pointe.
DRS Train (train DRS)
On entend souvent les pilotes parler de ce train DRS. Cela signifie qu’ils sont bloqués derrière plusieurs voitures bénéficiant toutes du DRS. Dans ce cas, la première voiture de ce « train » est souvent suffisamment rapide en ligne droite pour ne pas se faire doubler. Derrière cette voiture, toutes les monoplaces activant leur DRS, aucune ne bénéficie d’un avantage de vitesse de pointe, ce qui rend difficile les dépassements.
Drivability
Terme désignant le « confort » de pilotage d’une monoplace.
Effet de sol
L’effet de sol se sert de la piste comme d’une partie intégrante du système aérodynamique qui va servir à augmenter l’appui de la voiture et donc l’adhérence dans les virages (source motorsport.com). Depuis 2022, l’effet de sol a été réintroduit avec notamment pour objectif de limiter les perturbations aérodynamiques pour la voiture suivant une autre voiture et ainsi améliorer les courses.
Essais libres
Désignent les 3 sessions d’entraînement dont disposent les équipes en début de week-end avant les qualifications (hors week-end sprint).
FIA
Fédération Internationale de l’Automobile.
Graining
Terme désignant le « peluchage » des pneus.
Halo
Élément de sécurité introduit en 2018 qui vise à protéger la tête du pilote.
In lap
Tour de rentrée au stand. En course, c’est généralement un tour d’attaque juste avant de changer les pneus.
Lift and Coast
Technique de pilotage qui consiste en bout d’une ligne droite à lever le pied avant le point de freinage habituel pour laisser rouler la voiture sur une certaine distance avant de freiner. Cela est en effet généralement effectué pour économiser de l’essence.
Marsouinage (porpoising)
Phénomène aérodynamique lié à l’effet de sol (voir plus haut) qui provoque le rebond (bouncing) des F1 à haute vitesse.
Monoplace
Voiture de course avec une seule place.
Motorhome
Grande structure dont dispose chacune des équipes au sein du paddock généralement lors des courses européennes. Ces motorhomes sont un lieu de restauration, d’accueil des invités ou encore de repos pour les pilotes qui bénéficient de leur propre espace.
Out lap
Tour de sortie des stands.
Overcut
Terme de stratégie de course qui signifie qu’un pilote retarde son arrêt au stand d’un ou plusieurs tours par rapport à son adversaire direct. L’overcut est réussi si ce pilote ressort devant son adversaire direct. C’est l’inverse de l’underut.
Paddock
Zone réservée aux équipes et aux personnes accréditées sur les circuits.
Parc Fermé
Zone où les voitures sont examinées par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile). On parle aussi de « condition de parc fermé » sous laquelle les voitures entrent à partir du début des qualifications. Sous condition de parc fermé, les équipes sont extrêmement limitées par la réglementation pour effectuer des modifications.
Pénalité de Stop And Go
Pénalité qui contraint le pilote à s’arrêter 10 secondes à l’emplacement de l’arrêt au stand tout en étant interdit d’effectuer un changement de pneus. C’est ainsi la plus lourde pénalité possible.
Piste verte (green track)
On dit qu’une piste est verte lorsqu’elle n’est pas gommée. Phénomène présent lors des débuts de week-ends et accentué sur les pistes peu utilisées le restant de l’année. Plus une piste est gommée, plus elle sera rapide. C’est pour cela qu’on dit que la piste s’améliore au fil du week-end. En cas de pluie, la piste est ainsi nettoyée de sa gomme et revient donc à nouveau verte.
Pit / Pit Lane
Stand/ voie des stands.
Pit Limiter
Limiteur de vitesse que les pilotes activent sur leur volant au moment d’entrer dans les stands et désactivent au moment d’en sortir.
Pole position (ou simplement « pole »)
Première position sur la grille de départ. L’emplacement de la pole est situé sur le côté « propre » de la piste, à savoir sur la trajectoire où l’adhérence est la meilleure.
Plongeon (divebomb)
On dit qu’un pilote plonge lorsqu’il retarde au maximum son freinage pour dépasser un adversaire.
Qualifications
La séance de qualification permet d’établir la grille de départ pour la course. Elle se décompose en 3 phases : Q1, Q2 et Q3.
Q1 : 18 minutes – Les 20 pilotes y participent. Les pilotes qui ont signé les 5 moins bons chronos sont éliminés.
Q2 : 15 minutes – 15 pilotes y participent. Les pilotes qui ont signé les 5 moins bons chronos sont éliminés.
Q3 : 10 minutes – Les 10 derniers pilotes se battent pour décrocher la pole position.
Rookie
Désigne un pilote qui effectue sa première saison en F1.
Run-off
Désigne leszones de dégagement situées au-delà des lignes blanches délimitant la piste.
Safety Car (voiture de sécurité)
La Safety Car prend la piste en course lorsqu’un incident suffisamment important intervient (crash, voiture arrêtée en piste, débris…). Dans ce cas, toutes les voitures se regroupent derrière la Safety Car jusqu’à que la piste soit totalement dégagée. Une fois que la piste est prête, la voiture de sécurité rentre au stand et laisse le leader effectuer un restart lancé.
Setup
Désigne les divers réglages de la voiture.
Shakedown (déverminage)
Désigne souvent la première séance d’essais effectuée par les équipes avec leur nouvelle voiture. Les écuries sont limitées à deux shakedown par an ainsi qu’à 100km à chaque fois. Des pneus spécifiques sont également utilisés dans ce cas. Ces sessions sont également appelées « journées de tournage » car les équipes en profitent pour faire du travail marketing.
Sous-virage (understeer)
Phénomène qui se produit lorsque le train avant de la voiture se dérobe en virage. On dit que la monoplace n’arrive pas à tourner. C’est un manque d’adhérence au niveau des pneus avant.
Survirage (oversteer)
Phénomène qui se produit lorsque le train arrière de la voiture se dérobe en virage. Dans ce cas, la monoplace aura tendance à partir en tête-à-queue. C’est un manque d’adhérence au niveau des pneus arrière.
Charles Leclerc en train de corriger un survirage en sortie de virage 2 à Bahreïn lors des essais hivernaux 2023 Crédit : F1TV
Sprint (ou course sprint)
Lors des week-ends sprint, une course sprint d’environ 100km a lieu le samedi après-midi dont le résultat détermine la grille de départ du véritable Grand Prix. Le top 8 marque des points lors de cette course sprint.
Talonnage (bottoming)
Terme utilisé lorsque le fond plat de la voiture est en contact avec la piste.
Team Principal
Directeur d’équipe.
Tear-off
Les tear-offs sont les protections en plastique placées sur la visière du casque. Les pilotes les enlèvent généralement plusieurs fois par course pour toujours bénéficier d’une vision claire.
Top team
Terme désignant les écuries de pointe. Depuis quelques saisons, Red Bull, Ferrari et Mercedes sont considérées comme étant les 3 top teams.
Tour de formation (ou tour de chauffe)
Un tour effectué juste avant le départ qui permet aux pilotes de chauffer les pneus et les freins.
Tour d’installation
Premier tour de sortie (généralement en essais libres) qui permet de vérifier que tout fonctionne correctement sur la voiture et de juger les conditions de piste.
Tour de mise en grille
Désigne le tour qui permet aux pilotes de rejoindre leur emplacement sur la grille de départ, une trentaine de minutes avant le départ du Grand Prix.
Track position (position en piste)
Terme souvent utilisé dans le cadre de la stratégie de course. La position en piste est un élément clé dans la réussite de sa stratégie que ce soit pour éviter de se retrouver bloquer derrière d’autres voitures ou au contraire pour se retrouver à la tête d’autres voitures. Dans le cas d’un arrêt au stand anticipé par un pilote, l’objectif est de profiter des pneus neufs pour gagner cette fameuse « track position ».
Trainée
Phénomène aérodynamique qui ralentit la monoplace, particulièrement en ligne droite. Les ingénieurs chechent à reduire au maximum ce phénomène.
Triple Header
Désigne un enchainement de trois courses en trois week-ends.
Undercut
Terme de stratégie de course qui signifie qu’un pilote anticipe son arrêt au stand d’un ou plusieurs tours par rapport à son adversaire direct. En s’arrêtant plus tôt, ce pilote pourra profiter de pneus neufs tandis que son adversaire sera toujours en pneus usés. L’undercut est réussi si cet adversaire direct ressort après son arrêt au stand derrière ce pilote. C’est l’inverse de l’overcut.
Unsafe Release
Désigne lapénalité donnée lorsqu’un pilote est relâché dangereusement par son équipedans la voie des stands suite à un arrêt au stand.
Unité de puissance
Nom désormais donné au moteur V6 Turbo Hybride qui équipe les F1. Le moteur est en effet composé des éléments suivants :
ICE : Moteur à combustion interne
TC : Turbocompresseur
MGU-K : Système de récupération de l’énergie par le freinage
MGU-H : Système de récupération de l’énergie par la chaleur
ES : Batterie
CE : Unité de contrôle électronique
EX : Système d’échappement
Vibreur
Bordure généralement rouge et blanche présente sur les circuits à l’intérieur des virages ainsi qu’à l’extérieur en sortie des virages.
Virtual Safety Car (voiture de sécurité virtuelle)
Plus connu sous le nom de « VSC », elle est utilisée par la direction de course lorsqu’un incident mineur intervient. Cette VSC oblige les pilotes à respecter un delta sur leur volant qui les contraint à adapter leur vitesse. Les pilotes sont supposés garder les mêmes écarts entre eux.
Zone de DRS
Zone dans laquelle les pilotes sont autorisés à activer leur DRS (voir plus haut) en essais libres et en qualifications ainsi qu’en course à condition d’être à moins d’une seconde de la voiture de devant.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Laurent Mekies, actuel directeur sportif de Ferrari, a officiellement été annoncé hier par AlphaTauri comme étant le successeur de Franz Tost à la tête de l’écurie. Fred Vasseur, qui souhaitait conserver son compatriote à ses côtés, trouve de son côté la communication de la ‘petite Scuderia’ “agressive“ alors que Mekies est encore sous contrat avec Ferrari.
“Tout d’abord, je pense que c’est une grande opportunité pour Laurent [Mekies], et je considère aussi Laurent, avec qui j’ai de bonnes relations, et je ne bloquerai pas Laurent, c’est sûr“, débute Fred Vasseur.
“Ensuite, si vous parlez de calendrier, je pense que Toro Rosso (AlphaTauri, en réalité) a probablement été un peu agressif dans le communiqué de presse, et nous avons un contrat à long terme avec Laurent. Et nous devrons discuter des détails.“
Vasseur pas en mesure de donner la date de départ de Mekies
Les dates de départ de Ferrari, et puis d’arrivée chez AlphaTauri restent encore floues pour Mekies, qui pourrait être contraint de respecter une période de ‘jardinage’ comme c’est souvent le cas en F1. En effet, dans le cadre d’un ‘transfert’ aussi important entre deux écuries, il est commun de devoir observer un temps de repos forcé pour éviter le transfert d’informations.
“Je pense qu’il est impossible de refuser quand on est dans ce métier de devenir directeur d’équipe“, ajoute Vasseur. “Maintenant, je suis là pour protéger les intérêts de l’équipe. Et c’est Ferrari d’abord et ce sera toujours Ferrari d’abord, et cela signifie que nous devrons discuter des conditions de cela.“
“Comme je l’ai déjà dit, nous avons un contrat à long terme avec [Mekies] et nous devrons trouver le meilleur pour Ferrari, et en fonction de la date à laquelle il quittera la société et de la date à laquelle il passera [chez AlphaTauri], nous déciderons de la fin de la collaboration. Mais je n’ai pas peur de cela parce que nous le ferons correctement et que la relation est très positive“, poursuit l’ancien boss de l’écurie Alfa Romeo.
Ferrari “recrute massivement” et notamment dans d’autres écuries de F1
Avec un départ de cette importance, la question du remplacement de Laurent Mekies se pose forcément chez Ferrari.
“Il est directeur sportif, le trou est assez grand“, reconnaît ainsi Fred Vasseur. “Cela fera partie de la réorganisation de la société, vous savez que nous sommes dans un long processus et que cela prend du temps, mais nous recrutons beaucoup à l’extérieur, et vous aurez des noms très bientôt.“
“Le pouvoir de l’équipe est toujours plus important et le pouvoir du groupe plus important que celui des individus. Nous devons garder à l’esprit que le plus important, c’est le groupe. Le groupe est là, nous recrutons massivement, mais nous ne communiquons pas, mais nous recrutons massivement.“
“Nous devons construire quelque chose sur le groupe et non sur les individus. Comme je l’ai déjà dit, je respecte totalement la décision de Laurent, car je pense que c’est une opportunité pour tout le monde. Mais cette décision à mi-parcours n’aura pas d’impact sur le développement de Ferrari“, a conclu Vasseur.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !
Ces dernières semaines, Max Verstappen s’est montré particulièrement dur envers la F1 et son évolution. Il n’avait ainsi pas hésité à menacer de partir si la discipline s’éloignait trop de son ADN.
À la veille du premier week-end sprint de la saison, le pilote Red Bull a été questionné sur sa vision de son futur en F1. Dans un contexte où ce format sprint, qu’il n’apprécie guère, pourrait se développer, le Néerlandais s’est livré en toute honnêteté, comme souvent.
“Je pense que j’ai toujours dit que même s’il n’y a pas plus de courses sprint, si nous continuons à étendre le calendrier et que tout le week-end est aussi long, à un moment donné, vous vous interrogez : est-ce que ça en vaut la peine ?“, répond Verstappen, interrogé par Motorsport.com.
“J’aime la course. J’aime gagner. Je sais que, bien sûr, il y a le salaire et tout le reste, et que vous avez une bonne vie. Mais est-ce vraiment une bonne vie ?“
“Je pense qu’il arrive parfois que l’on arrive à un moment de sa carrière où l’on a envie de faire autre chose. J’ai le contrat jusqu’à la fin de 2028 et nous ferons le point à nouveau, mais j’ai le sentiment que si ça devient trop à un moment donné, alors il est temps de changer“, poursuit le dernier vainqueur en Azerbaïdjan.
Max Verstappen : “Il y a toujours une limite à certaines choses”
Le Néerlandais, désormais double champion du monde, et bien armé pour glaner un troisième titre, s’est montré très transparent. Certes, il apprécie piloter en F1, mais cela ne doit pas se faire à n’importe quel prix.
“Cela semble très bizarre pour les gens de l’extérieur, parce qu’ils se disent : ‘Oh, vous êtes en Formule 1, vous gagnez !’ Et j’aurais probablement dit la même chose quand j’étais à leur place.“
“Mais une fois que vous êtes dans la course, ce n’est pas toujours ce que l’on croit ou ce que les gens pensent de votre vie. Je veux dire, oui, c’est génial, c’est extraordinaire et je peux faire beaucoup de choses. Je suis très indépendant. Mais il y a toujours une limite à certaines choses“, ajoute-t-il.
Des courses sprint qui gâchent le Grand Prix ?
Max Verstappen est ensuite revenu sur le sujet des courses sprint, et leur attractivité du point de vue des dirigeants de la discipline reine. Même s’il avoue que cela augmente “probablement l’excitation”, le Néerlandais insiste sur le fait que ça enlève le caractère “spécial“ du Grand Prix.
“Il est probable que la F1 envisage les choses d’un point de vue commercial. Je comprends les courses sprint, elles ajoutent probablement un peu plus d’excitation, mais ensuite je regarde les choses du point de vue de la course“, poursuit le pilote Red Bull.
“Et je me dis : Normalement, quand on fait des courses sprint, le premier tour est excitant, il y a quelques accidents ici et là, des dégâts, bla, bla, bla, et la voiture de sécurité, un peu plus d’excitation.“
“Mais ensuite, tout au long de la course, on a une vision claire de ce qui se passe et de qui est le plus rapide, ce qui permet aussi d’avoir une vision claire de ce qui va se passer le lendemain.“
“Cela enlève probablement un peu d’éclat à l’épreuve principale, qui, selon moi, devrait toujours être l’épreuve spéciale“, conclut ainsi Verstappen.
Pour ne rien manquer de l’actu F1, suivez également SecteurF1 sur Facebook en cliquant ici !