Après le Grand Prix de Monaco et les 500 Miles d’Indianapolis, qui se sont déroulés le dernier week-end de mai, la dernière épreuve comptant pour la Triple couronne, les 24 Heures du Mans se déroulent ce week-end.
La quatrième épreuve du Championnat du Monde d’Endurance (WEC), débutera ce samedi 10 juin à 16 heures dans la Sarthe. Comme chaque année, une personnalité a été choisie pour agiter le drapeau français, synonyme de grand départ du double tour d’horloge.
À l’occasion du Centenaire des 24 Heures du Mans, l’Automobile Club de l’Ouest, organisateur de l’épreuve, a ainsi sélectionné LeBron James, joueur de basket-ball.
L’Américain est considéré comme l’un des plus grands sportifs de l’histoire avec à son palmarès quatre titres de champion NBA, deux médailles d’or olympique, ou encore le statut de meilleur marqueur de l’histoire de la NBA.
“Il n’y a rien de tel que de voir et de vivre le sport à son plus haut niveau“, indique LeBron James. “C’est un honneur pour moi de participer à ce moment historique du sport automobile et de contribuer à la célébration du centenaire de l’un des plus grands événements sportifs au monde.“
“J’ai hâte de donner le départ de cette course emblématique et de voir les pilotes de classe mondiale s’affronter sur le tracé iconique du Mans.”
Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest, s’est dit “ravi d’accueillir“ la légende américaine ce samedi au Mans. “Les 24 Heures du Mans sont connues dans le monde entier et ont, dans leur histoire, toujours accueilli de grands noms venant de tous horizons“, indique-t-il.
“LeBron James est une véritable légende sportive et possède un palmarès et une liste de records qui forcent l’admiration. Nous avons hâte de lui faire découvrir l’ambiance unique qui règne sur le circuit et l’engouement suscité par le Centenaire de la plus grande course d’endurance au monde“, conclut Pierre Fillon.
Dans un passé récent, on peut noter que l’ACO a confié, à plusieurs reprises, ce rôle de starter à des personnalités liées à la F1, avec John Elkann en 2021 (président de Ferrari), Chase Carey en 2017 (alors président de Formula One Group), Fernando Alonso en 2014 ou encore Jean Todt en 2011.
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Depuis plusieurs mois, le retour du Grand Prix d’Afrique du Sud à Kyalami est évoqué dans le paddock de la F1. Cependant, ce projet semble décidément plus compliqué que prévu à mettre en place.
Il y a quelques semaines, Jody Scheckter, champion du monde 1979, avait révélé que son pays était passé tout proche de revenir au calendrier en 2023.
“La F1 est venue signer“, avait-il affirmé lors d’une interview avec Total Motorsport.com. “[Kyalami] avait le soutien du gouvernement et de certaines des personnes les plus riches d’Afrique du Sud. Tout était en place et le gars de Kyalami est devenu trop gourmand.“
RacingNews365 dévoile aujourd’hui que le projet de retour du Grand Prix d’Afrique du Sud à Kyalami a de nouveau été abandonné, alors qu’un nouveau promoteur, “777“, avait repris le dossier.
Cette fois, ce sont des raisons politiques qui sont en cause dans l’échec de ce projet. En effet, le rapprochement de l’Afrique du Sud avec la Russie rend le retour de la F1 impossible, pour l’instant.
Un nouvel obstacle qui intervient alors que “les conditions étaient presque finalisées entre 777 et la F1“, poursuit RacingNews365.
Ce nouveau contretemps pourrait alors bénéficier à Spa-Francorchamps. En effet, la place du Grand Prix de Belgique au calendrier F1 semble être liée au projet du GP d’Afrique du Sud.
Il y a quelques semaines, Vanessa Maes, responsable de l’organisation à Spa-Francorchamps, s’était par ailleurs montrée confiante à l’idée de conserver la F1 en Belgique. “Je suis beaucoup plus optimiste aujourd’hui qu’il y a un an“, affirmait-t-elle au quotidien belge Het Laatste Nieuws.
Le Grand Prix de Belgique 2023 qui aura lieu les 28-29-30 juillet prochains, pourrait donc ne pas être la dernière course organisée sur le tracé de Spa-Francorchamps, sur lequel de nombreux travaux ont récemment été menés.
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Après une saison 2022 chaotique, Ferrari a décidé de se séparer de son directeur d’équipe, Mattia Binotto, choisissant Frédéric Vasseur, team principal d’Alfa Romeo, pour le remplacer.
Helmut Marko a par ailleurs indiqué que la Scuderia aurait bien aimé s’attirer les services de Christian Horner, en poste à la tête de Red Bull depuis les débuts de l’écurie en F1 en 2005.
Selon les dire de l’Autrichien, Horner n’était pas insensible à l’offre de Ferrari. Cette approche de l’écurie italienne n’a ainsi pas été sans conséquence financière pour Red Bull.
“Il m’a fallu une nuit entière pour convaincre Horner de rester chez Red Bull“, a affirmé Marko au journal suisse Blick. “Et cela nous a coûté des millions de plus.“
Newey également proche de rejoindre Ferrari dans le passé
Ce n’est, par ailleurs, pas la première fois que la Scuderia Ferrari essaye d’attirer un membre important de l’écurie Red Bull. Il faut dire que depuis son arrivée en F1 lors de la saison 2005, l’écurie autrichienne a remporté un total de 11 titres pilotes et constructeurs, alors que dans la même période, la firme italienne a dû se contenter de trois petits titres, le dernier remontant à 2008.
Ainsi, Adrian Newey, considéré comme un des meilleurs ingénieurs de la discipline reine du sport automobile, a lui aussi été proche d’un accord avec la firme italienne.
Helmut Marko a en effet révélé que le génie britannique avait même déjà accepté un accord avec Ferrari avant de faire machine arrière.
“[Luca di] Montezemolo (ancien président de Ferrari, ndlr) était déjà en train d’applaudir dans le paddock et voulait annoncer l’accord“, indique Marko. “Mais au cours de la nuit, nous avons réussi à faire changer d’avis Newey.“
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Ces dernières semaines, les rumeurs concernant le futur de l’écurie Mercedes ont été omniprésentes, certaines suggérant un départ de Lewis Hamilton chez la Scuderia Ferrari. Un transfert qui paraît, à ce jour, hautement improbable tant le Britannique et la firme à l’étoile semble liés.
Toutes ces rumeurs entourant le septuple champion du monde ont fait oublier les interrogations sur l’avenir de George Russell, dont le contrat tenu secret était lui aussi supposé se terminer à la fin de cette saison.
À ce sujet, Motorsport.com Espagne révèle ce lundi que Mercedes a activé une option permettant la prolongation du contrat de Russell jusqu’à fin 2025.
Une décision logique tant le vainqueur du Grand Prix du Brésil 2022 se montre à son avantage depuis ses débuts avec l’écurie allemande. L’an passé, il avait été ainsi le seul pilote Mercedes à signer une pole et une victoire, devançant également Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes.
L’avenir du pilote aux 103 victoires en F1 n’est au contraire pas entériné. En fin de contrat au terme de cette saison, Lewis Hamilton est bien décidé à poursuivre son incroyable aventure en F1 et ce, chez Mercedes.
“Je n’ai encore rien signé, mais je crois que nous avons rendez-vous avec Toto [Wolff] demain [ce lundi], alors j’espère que nous pourrons aboutir àquelque chose“, a indiqué le récent deuxième du GP d’Espagne en conférence de presse d’après-course.
Il semble donc que la conclusion de ce contrat soit une question de temps et non une question de savoir si cela va bel et bien aboutir. Le Britannique se dit d’ailleurs “pas affecté“ par l’incertitude de son avenir.
“Vous pouvez voir aujourd’hui que mes résultats, mes performances ne sont pas affectés par cela“, affirme-t-il.
“Je me sens en forme et en pleine santé et je pense que c’était une course très solide pour moi. Et je pense que, oui, je veux continuer aussi longtemps que je le peux.“
“Mais je veux être là où [Max Verstappen] est. Ou au moins me battre avec lui. Je suis donc très, très concentré sur ce point et oui, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais il y a du temps“, conclut Lewis Hamilton.
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Max Verstappen est parvenu à conserver la tête de la course lors d’un départ musclé face à Carlos Sainz.
Le pilote Ferrari, avec l’avantage des tendres face aux médiums du Néerlandais, a bien tenté à l’extérieur du virage 1 mais a dû finalement céder.
Juste derrière, Norris passé par Hamilton, est venu écraser son aile avant sur la Mercedes, le contraignant à repasser immédiatement au stand. Course ruinée dès le départ pour le Britannique qui avait réalisé une superbe qualification ce samedi.
Dès les premiers tours, Max Verstappen s’est rapidement envolé en tête de la course, devant un Carlos Sainz impuissant.
Après avoir passé, Norris au départ, Hamilton profite d’un très bon rythme pour passer Stroll pour P3. Alors qu’il revenait fort sur Sainz, l’Espagnol s’est arrêté pour chausser des médiums.
Plus loin dans le peloton, Charles Leclerc passait lui au stand au 17e tour pour se débarrasser des durs qui ne fonctionnaient pas.
Les Mercedes sur un gros rythme, Hamilton P2
Alors que les équipes sont parties sur une stratégie à plusieurs arrêts, les deux Mercedes affichaient un tel rythme que George Russell proposait à la radio de ne faire qu’un seul arrêt.
Le Britannique continuait d’améliorer ses chronos, même après plus de 20 tours sur les tendres.
Les deux Mercedes se sont finalement arrêtées aux 25e et 26e tours pour des médiums. Verstappen s’est ensuite arrêté au 27e tour pour des durs, le Néerlandais étant parti en médiums.
Après son arrêt, Hamilton sur des médiums a rapidement passé Sainz pour prendre la deuxième position.
Quelques tours plus tard (35e), Russell a lui aussi dépassé le pilote Ferrari. Les deux Mercedes étaient alors sur le podium provisoire.
Pérez remonte quatrième
Quelques tours plus tard, la deuxième salve d’arrêt était lancée pour les leaders avec Carlos Sainz puis George Russell, Lewis Hamilton, et Sergio Pérez.
Alors que le Mexicain s’arrêtait, Alonso passait dans le même temps son ancien coéquipier, Ocon, pour prendre la septième position.
Au 53e tour, Pérez en pneus tendres neufs a facilement pu déposer Sainz pour remonter à la quatrième position.
Le top 4 : Verstappen, Hamilton, Russell et Pérez, tous en tendres, n’évoluera plus jusqu’à la fin de la course.
Sainz, cinquième, est lui définitivement distancé au volant d’une Ferrari toujours en difficulté en course.
L’autre Ferrari, celle de Charles Leclerc, a vécu un week-end calvaire en terminant P11 après avoir déjà été éliminé en Q1 hier. Le Monégasque se plaignait ce samedi d’un problème sur sa monoplace, un soucis qui n’a pas été identifié par la Scuderia.
Plus loin dans le top 10, les Aston Martin n’ont pas affiché le rythme aperçu ces dernières semaines. Alonso, qui revenait sur Stroll en fin de course, n’a par ailleurs même pas osé tenter un dépassement sur son coéquipier pour aller chercher la sixième position…
À noter également la pénalité de Tsunoda, qui a poussé hors piste Zhou. 5 secondes reçues qui sortent le Japonais du top 10 et permettent à Gasly d’y entrer.
Le classement du Grand Prix d’Espagne de F1 2023
P
Pilote
Temps
Points
1
Max Verstappen
1h27m57.9s
26
2
Lewis Hamilton
+ 24.0
18
3
George Russell
+ 32.3
15
4
Sergio Pérez
+ 35.8
12
5
Carlos Sainz
+ 45.6
10
6
Lance Stroll
+ 63.3
8
7
Fernando Alonso
+ 64.1
6
8
Esteban Ocon
+ 69.2
4
9
Zhou Guanyu
+ 71.8
2
10
Pierre Gasly
+ 73.5
1
11
Charles Leclerc
+ 74.4
12
Yuki Tsunoda (+5s)
+ 75.4
13
Oscar Piastri
+ 1T
14
Nyck De Vries
+ 1T
15
Nico Hülkenberg
+ 1T
16
Alex Albon
+ 1T
17
Lando Norris
+ 1T
18
Kevin Magnussen
+ 1T
19
Valtteri Bottas
+ 1T
20
Logan Sargeant
+ 1T
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