George Russell entame déjà sa cinquième saison en Formule 1. Après s’être battu pendant trois ans dans la deuxième partie de peloton au volant d’une modeste Williams, il a rejoint Mercedes en 2022 lui permettant enfin de jouer les premiers rôles.
Un parcours qui a permis au vainqueur du GP du Brésil 2022 de se battre contre la plupart des pilotes composant la grille de départ. Il estime ainsi qu’il est bien différent de se battre contre des pilotes qu’il connaît par coeur, à savoir les pilotes de sa génération.
“Je pense que nous nous connaissons tous assez bien“, indique Russell, cité par Motorsport.com. “Nous connaissons nos styles de pilotage respectifs, nous connaissons les risques que nous prenons les uns et les autres.“
“J’ai, en réalité, couru pour la première fois contre Max [Verstappen], Charles [Leclerc], et Esteban [Ocon] en 2011.Nous nous connaissons et cela contribue probablement à la façon dont nous courons les uns contre les autres.“
Russell pense que Verstappen n’a jamais été aussi peu agressif
George Russell est par ailleurs revenu sur le comportement de Max Verstappen en piste ces derniers temps. Même s’ils ont connu un moment chaud à Bakou, le Britannique affirme que le double champion du monde a récemment baissé son niveau d’agressivité.
“Lorsque vous vous battez pour un championnat, vous vous battez légèrement différemment et Max est probablement moins agressif qu’il ne l’a jamais été par le passé parce qu’il n’est pas dans une position où il doit être agressif“, poursuit le pilote Mercedes.
“Il peut perdre une position et savoir qu’il la récupérera plus tard.Alors que nous sommes probablement un peu plus dans une position de ‘ça passe ou ça casse’ maintenant pour obtenir cette chance de victoire tout au long de la saison.“
Interrogé sur la confiance entre les pilotes au moment de s’affronter en piste, Russell n’a pas caché qu’il y avait “peut-être trois pilotes sur la grille contre lesquels vous ne vous sentiriez pas à l’aise de vous battre“.
“La plupart des pilotes se font confiance. Je ne pense pas que [ces trois pilotes] aient la même perception de l’espace que les autres“, juge le récent troisième du GP d’Espagne.
“En fait, vous préférez vous battre contre les meilleurs pilotes parce que vous savez qu’ils seront capables de mieux contrôler leur voiture et de la placer dans des positions difficiles, mais pas dangereuses, par rapport à quelqu’un qui n’est peut-être pas au même niveau que les meilleurs.“
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Ferrari a remporté ce dimanche une victoire historique au Mans, sa première depuis 1965. Alors que la Scuderia effectuait un retour fracassant dans la catégorie reine (Hypercar), Charles Leclerc était présent dans la Sarthe pour soutenir la famille Ferrari.
À cette occasion, le Monégasque a bien évidemment été interrogé sur son envie de participer aux 24 Heures du Mans dans le futur.
“C’est une course qui est tellement mythique, j’ai toujours rêvé d’être ici un jour, d’être pilote Ferrari – je le suis en Formule 1 – mais maintenant ils sont aussi au Mans donc pourquoi pas [y participer] un jour“, a indiqué Leclerc au micro d’Eurosport.
“Ferrari c’est une énorme famille, j’ai grandi dans la famille Ferrari depuis très jeune parce qu’en 2015 ils ont commencé à me soutenir, jusqu’en Formule 1.“
“Donc maintenant ça fait quelques années que je suis chez Ferrari. On n’a pas encore trouvé le succès que l’on veut, mais on travaille énormément pour essayer de récupérer les Red Bull qui sont devant.“
“Pour revenir au Mans, c’est vraiment une course mythique que j’ai toujours regardée depuis tout petit“, poursuit Leclerc.“C’est la première fois que je viens ici en piste et c’est juste exceptionnel de voir l’ambiance autour du circuit et la tension qu’il y a aussi pour les équipes parce que c’est une course qui est très longue.“
“Donc, encore une fois, j’espère peut-être un jour y participer et en attendant je serai là pour soutenir Ferrari du mieux possible.“
Après la victoire de la Ferrari numéro 51, Charles Leclerc a par ailleurs renouvelé son souhait de participer au double tour d’horloge dans la Sarthe à l’avenir.
“J’adorerais [participer aux 24h du Mans]. C’est un événement incroyable. C’est sûr qu’un jour dans ma vie, je veux cocher cette case. Mais quand est-ce que ce sera ? Je n’en sais rien. Mais encore une fois, je suis extrêmement fier de ce que Ferrari a fait. C’était fou“, a conclu le vice-champion du monde de F1 2022.
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Jenson Button, champion du monde de F1 en 2009, estime que Max Verstappen se doit de performer dans d’autres catégories pour être considéré un jour comme le meilleur pilote de tous les temps.
Le Néerlandais, qui à 25 ans possède déjà 40 victoires et deux titres de champion du monde de F1, pourrait en effet être amené à battre tous les records, mais selon Button cela ne serait pas suffisant pour être le “meilleur pilote du monde“.
“Il est tout à fait possible que Max [Verstappen] devienne le plus grand“, a reconnu l’ancien pilote BrawnGP dans une interview pour The Times. “Mais j’aime l’idée que vous ne pouvez pas être le meilleur pilote du monde si vous n’êtes pas sorti du cadre de la F1.“
Jenson Button prend ainsi l’exemple de son ancien coéquipier chez McLaren, Fernando Alonso, qui après avoir pris sa première retraite en F1, a découvert plusieurs catégories telles que l’IndyCar, l’Endurance ou encore le rallye-raid.
“Fernando [Alonso] a fait un travail phénoménal“, ajoute-t-il. “Il a quitté la F1 et est venu courir au Mans et à Daytona, a gagné les deux, puis a de nouveau remporté Le Mans.“
Verstappen au départ des 24 Heures du Mans dans le futur ?
Max Verstappen a plusieurs fois fait part de ses doutes concernant son avenir à long terme en F1, et notamment lorsque son contrat expirera en 2028. Le plus jeune vainqueur en F1 pourrait alors bel et bien “sortir du cadre” de la discipline reine pour aller disputer les 24 Heures du Mans.
“J’aime faire Le Mans, j’aime faire d’autres courses de 24 heures, j’aime regarder les voitures GT3 tourner sur la Nordschleife“, affirmait Verstappen dans une interview avec Sky Sports F1, lors du dernier Grand Prix de Monaco.
“Toutes ces choses, je veux les vivre dans ma vie et je ne veux pas les faire à 40 ou 50 ans, car je ne serais alors pas au sommet de mes performances. À 31 ans (à la fin de son contrat avec Red Bull, ndlr), je suis certain d’être encore capable de faire de grandes choses.“
Si Max Verstappen venait à disputer puis remporter les 24 Heures du Mans, il aurait alors à son palmarès deux des trois épreuves comptant pour la Triple couronne. Toutefois, courir sur oval et disputer les 500 Miles d’Indianapolis ne semble pas être un objectif pour le pilote Red Bull.
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Pierre Gasly a quitté cet hiver le giron Red Bull pour rejoindre l’écurie Alpine retrouvant ainsi Esteban Ocon comme coéquipier. La relation entre les deux pilotes normands, qui ont grandi ensemble avant de connaître quelques tensions, a entrainé diverses interrogations sur leur capacité à travailler ensemble.
Des doutes qui ont vite été levés puisque la collaboration entre les deux hommes semblent se passer dans de très bonnes conditions, et ce malgré un accrochage malheureux en Australie.
“Nous nous connaissons depuis l’âge de neuf ans, il y a 18 ans maintenant“, rappelle Gasly, cité par Mundo Deportivo.“Il est évident que nous nous connaissons très bien et que nous avons eu nos hauts et nos bas, tout le monde le sait.“
“Au cours de cette saison, nous avons tous deux progressé. Je veux le meilleur pour l’équipe et être le meilleur, et c’est la même chose pour lui. Jusqu’à présent, c’est très facile de travailler avec lui“, poursuit Pierre Gasly.
Gasly “persuadé” d’avoir l’opportunité de jouer un podium
L’ancien pilote AlphaTauri est par ailleurs revenu sur le boost de confiance apporté par le très bon résultat monégasque (Ocon, 3e ; Gasly, 7e) et espère lui aussi pouvoir saisir l’opportunité de monter sur le podium quand celle-ci se présentera.
“Monaco a été le meilleur week-end de l’année“, reconnaît Gasly. “Il est important de savoir pourquoi la voiture s’est si bien comportée. Après ce GP, il y a beaucoup plus de sourires dans le garage.“
“L’humeur et l’esprit sont très positifs et il est important de maintenir cela. Je suis très heureux pour l’équipe, car le début de l’année n’a pas été des plus agréables pour nous tous.“
“Si vous me posez la question, je dirais que je veux finir sur le podium à chaque course, mais aurons-nous la performance nécessaire pour le faire plusieurs fois ? Je n’en sais rien.“
“Je suis persuadé que nous aurons à nouveau cette chance et l’objectif est d’être prêt, et de trouver la performance pour nous mettre en position de nous battre constamment pour cela“, a conclu Pierre Gasly.
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Esteban Ocon et Fernando Alonso se sont une nouvelle fois retrouvés en piste à Barcelone le week-end dernier. L’Espagnol a en effet dépassé son ancien coéquipier en fin de course pour lui subtiliser la septième position.
Comme souvent entre les deux hommes, la bataille a été musclée, avec une défense très tardive du Français obligeant le pilote Aston Martin à aller très large sur la sortie de la voie des stands. Une manoeuvre qui a fait réagir Martin Brundle, illustre consultant pour la télévision britannique, après avoir couru 158 Grand Prix dans les années 1980/1990.
Alors qu’il commentait sur Sky Sports F1, Brundle s’est montré critique envers le pilote Alpine pendant le direct, en observant les images de sa bataille avec Fernando Alonso.
“Esteban Ocon est le plus adorable des jeunes hommes, mais quand il porte un casque, il y a un petit interrupteur qui se déclenche, et il devient un peu un monstre“, a analysé Brundle.
“C’est trop tard. Vous ne pouvez pas faire ça. Il faut placer sa voiture plus tôt que cela“, a-t-il poursuivi.
“Il y a une sorte de code de conduite lorsqu’on est à 320 km/h“, a conclu Martin Brundle.
Ocon : C’était “une bonne bataille”
Interrogé après la course sur cette bataille, Esteban Ocon juge qu’il ne s’est “rien” passé. “On a eu une bonne bataille je pense“, a-t-il analysé au micro Canal+.
“Il fallait que j’essaye de le garder derrière à tout prix. J’ai réussi à le garder derrière pendant deux tours mais malheureusement il était trop rapide donc j’ai dû céder.“
Esteban Ocon a finalement conclu le Grand Prix d’Espagne en huitième position alors que Fernando Alonso a terminé une place devant lui, septième.
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