Après une saison 2022 record, au cours de laquelle l’équipe basée à Milton Keynes a réussi à remporter 17 victoires, cette dernière ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. L’équipe autrichienne a gagné les trois premières courses de l’année et la concurrence ne peut pour le moment que constater l’écart abyssal qui les sépare de la firme autrichienne.
Trois pole positions, deux doublés et trois victoires… Red Bull n’a effectivement pas fait dans le détail depuis le début de la saison.
“Tout d’abord, si une équipe est plus rapide que les autres, félicitations“, a déclaré Stefano Domenicali. “Elle a fait un meilleur travail que les autres.“
Le PDG de la F1 remarque toutefois à quel point les écuries se sont rapprochées et est également persuadé que la concurrence parviendra à refaire son retard sur Red Bull.
“Si vous regardez les autres, les autres équipes sont très proches, très, très proches. Je suis très confiant qu’avec le plafond budgétaire, la situation évoluera de la meilleure façon possible pour une meilleure compétition.“
“Il est certain qu’au cours des trois premières courses, Red Bull a été très, très compétitive. Je m’attends à ce que les autres les rattrapent.“
“Nous devons attendre de voir l’effet de la pénalité qu’ils ont eue l’année dernière avec la réduction de temps en soufflerie. Le championnat est très long. Et je pense que nous aurons de bonnes surprises avant la fin“.
Les nouveaux fans ne s’offusquent pas de la domination de Red Bull
Un grand nombre de victoires semblent ainsi se profiler à l’horizon pour Sergio Pérez et Max Verstappen, ce qui pourrait pousser les fans à se lasser de la F1. Mais contre toute attente, Stefano Domenicali contredit cet argument.
“Il y a une chose qui est intéressante à voir : dans les nouveaux marchés, où le nouveau public arrive, ce n’est pas un facteur vraiment important.“
“C’est plutôt, disons, pour les fans les plus assidus, si vous voyez une voiture qui domine, que cela crée un niveau d’intérêt moindre. Pour les nouveaux marchés, pour les nouveaux fans qui arrivent sur le marché, ce n’est pas vraiment très important“, a conclu Stefano Domenicali.
Le dernier succès de Mercedes remonte ainsi au GP du Brésil 2022 et celui de Ferrari à Silverstone de la même année … une éternité.
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Déjà lié au monde de la F1 avec l’écurie Williams, Calvin Lo a insisté sur le fait que cette implication dans le projet de l’écurie britannique ne sera pas un obstacle à sa nouvelle implication dans une autre écurie de Formule 1.
Alors que d’autres projets comme celui d’Andretti-Cadillac et d’Hitech Grand Prix tentent d’intégrer la grille 2026, Calvin Lo a affirmé ne pas avoir de lien avec ces candidatures. De fait, il ne resterait que la piste Panthera Team Asia pour le milliardaire hongkongais.
PDG de la compagnie d’assurances RE Lee International, Calvin Lo a insisté sur le fait que les énormes sommes d’argent nécessaires pour positionner deux nouvelles monoplaces sur la grille de départ de 2026 ne sont pas un problème pour lui. Cependant, il pointe du doigt plusieurs autres obstacles comme le fait que la F1 est “trop concentrée sur les États-Unis”. Il reconnaît qu’il est également difficile de trouver les bonnes personnes pour matérialiser ce projet plus qu’ambitieux.
“La partie financière, croyez-le ou non, n’est pas le plus gros problème pour moi”, a-t-il déclaré à Reuters. “Il s’agit en fait de rassembler toutes les compétences, les mécaniciens, toute l’équipe en une seule unité.”
“En ce moment, il y a quelques opportunités qui se présentent, qui se sont présentées, et nous discutons très sérieusement avec quelques équipes.”
“J’aimerais que la F1 s’implique davantage en Asie” – Calvin Lo
Lo souhaite une plus grande influence asiatique sur la F1 à l’avenir et envisage également de créer une académie à Hong Kong qui formerait des personnes à tous les aspects du sport.
“Je pense qu’il y a beaucoup plus d’acteurs et d’investisseurs asiatiques qui veulent se lancer dans ce sport, plus que nous ne pourrions l’imaginer”, assure-t-il. “J’ai la chance de connaître un grand nombre d’entre eux, et ils ont exprimé leur intérêt pour s’impliquer. Il faut donc créer un consortium et mettre en commun les ressources, qu’il y ait plus de talents asiatiques, pas seulement des pilotes, mais aussi des gens de l’ombre“, a conclu le milliardaire.
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La Scuderia Ferrari a entamé sa reconstruction après une saison 2022 en demi-teinte. Alors que l’année dernière, Ferrari opposait un véritable challenge à Red Bull – surtout en début de saison – en 2023, elle se retrouve provisoirement en quatrième place du classement des constructeurs. Red Bull domine le championnat, devançant les Mercedes, les Aston Martin et enfin les Ferrari.
La saison passée, la fiabilité a souvent fait défaut chez les Italiens, faisant s’envoler une myriade de points aux championnats. La première course de la saison a une fois de plus mis en évidence les problèmes de la firme italienne avec son moteur. À ce stade de la saison, Ferrari manque encore de vitesse de pointe.
La puissance du DRS des RB19
Selon de nombreuses voix dans le paddock, la RB19 est une voiture extrêmement efficace et sa résistance à l’air serait minime par rapport à la concurrence. Cet avantage est beaucoup plus important lors de l’utilisation du système DRS.
“Ils ont un ‘méga effet DRS’, il est plus important que tous les autres. Et nous devons comprendre comment ils peuvent faire quelque chose comme ça. Ils font quelque chose de différent et ils font certainement quelque chose de mieux“, affirme Frédéric Vasseur à Motorsport.com.
Ferrari veut combler l’écart avec Red Bull
Le fait que Red Bull possède une vitesse de pointe élevée est une chose que la RB18 a démontrée l’année dernière, et Vasseur ne trouve pas ce fait remarquable en soi. “Je pense que la différence était probablement plus importante l’année dernière“, a-t-il déclaré. “Il me semble que nous avons comblé une partie de l’écart. C’était probablement encore plus évident l’année dernière. Mais nous devons encore nous améliorer dans ce domaine.“
Toutefois, Frédéric Vasseur reconnaît que la Scuderia Ferrari s’attendait à combler encore un peu plus cet écart en 2023. Une chose est certaine, Ferrari met tout en œuvre pour rattraper son retard sur Red Bull, mais aussi sur les Mercedes et les Aston Martin.
Les écuries vont à coup sûr profiter de cette sorte de trêve printanière pour tenter de réduire le gouffre de performance qui les sépare des deux RB19. Toutefois, les caractéristiques du circuit de Bakou devraient grandement favoriser la vitesse de pointe des deux Red Bull. Les virages à 90 degrés ainsi que les longues lignes droites pourraient permettre à Max Verstappen et à Sergio Pérez de prendre les commandes du GP.
À Melbourne, c’est Sergio Pérez qui a atteint la plus haute vitesse enregistrée. Le pilote mexicain, DRS ouvert, a atteint les 341 km/h. Lors des qualifications, les deux pilotes de la firme autrichienne ont, là aussi, signé les deux meilleures vitesses de pointe : 328,8 km/h, et 326,7 km/h.
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Les fans expriment souvent leur rêve de voir revenir tel ou tel circuit au calendrier de la Formule 1. Cependant, il faut pour cela répondre à un critère bien précis ; recevoir la classification grade 1 de la FIA. La question est donc de savoir quels sont donc les circuits pouvant accueillir dès demain un Grand Prix de F1.
En faisant abstraction des circuits déjà présents au calendrier 2023, on dénombre aujourd’hui 17 circuits figurant dans la liste des pistes ayant la licence grade 1. Certaines pistes ont organisé des GP jusque très récemment, d’autres n’ont jamais vu le moindre bout d’aileron d’une Formule 1. Ces circuits, agréés par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), sont listés dans un PDF de l’instance dirigeante du sport automobile.
Le Grade 1 regroupe l’ensemble des pistes, tracés ou circuits reconnus aptes pour accueillir un Grand Prix de F1. Ces derniers respectent en effet un certain nombre de critères en matière d’infrastructures et de sécurité.
Les circuits qui ont déjà organisé un Grand Prix de Formule 1
Plusieurs circuits ont pu profiter de la crise du Covid pour attirer la F1 sur leur tracé. On pourra prendre comme exemple le circuit de l’Algarve à Portimão, celui de l’Istanbul Park en Turquie, le Nürburgring en Allemagne ou encore le Mugello en Italie. Nous avons en règle générale pu assister à plusieurs courses exaltantes sur ces tracés visités par les Formule 1 modernes.
Piste
Dernier Grand Prix
Dernier Vainqueur
Mugello
Grand Prix de Toscane 2020
Lewis Hamilton
Nürburgring
Grand Prix de L’Eifel 2020
Lewis Hamilton
Autódromo Internacional do Algarve
Grand Prix du Portugal 2021
Lewis Hamilton
Istanbul Park
Grand Prix de Turquie 2021
Valtteri Bottas
D’autres ont un passé en F1, mais ont perdu, au fil des remaniements du calendrier, leurs places en F1.
Piste
Dernier Grand Prix
Dernier Vainqueur
Estoril
Grand Prix du Portugal 1996
Jacques Villeneuve
Jerez
Grand Prix d’Europe 1997
Mika Häkkinen
Indianapolis Grand Prix
Grand Prix des États-Unis 2007
Lewis Hamilton
Nevers Magny-Cours
Grand Prix de France 2008
Felipe Massa
Hockenheim
Grand Prix d’Allemagne 2019
Max Verstappen
Sochi
Grand Prix de Russie 2021
Lewis Hamilton
Paul Ricard
Grand Prix de France 2022
Max Verstappen
Les pistes qui n’ont jamais accueilli la Formule 1
Enfin, d’autres circuits ont reçu l’accréditation grade 1 de la part de la FIA, mais n’ont jamais organisé une course de Formule 1. La piste de Fiorano est reconnue grade 1, mais n’organisera jamais de Grand Prix sur son tracé. En effet, la piste est la propriété de la Scuderia Ferrari et sert de piste d’essais pour les monoplaces et les voitures de grand tourisme. Pour conclure, la piste d’Igora Drive, proche de Saint-Pétersbourg, devait accueillir le Grand Prix de Russie 2023. Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie a d’office exclu cette manche du championnat.
Piste
Pays
Valencia Ricardo Tormo
Espagne
Motorland Aragón
Espagne
Fiorano
Italie
Moscow Raceway
Russie
Igora Drive
Russie
Kuwait Motor Town
Koweït
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La saison 2022 s’était terminée dans la tourmente pour Red Bull. Pourtant, l’écurie autrichienne avait réussi à remporter les titres constructeurs et pilotes, une première pour Red Bull depuis 2013. Un seul petit accro était venu entacher une saison couronnée de succès. En effet, Sergio Pérez n’était pas parvenu à décrocher la place de vice-champion du monde, propriété de Charles Leclerc (Ferrari). Le pilote mexicain avait alors terminé la saison en troisième position, à seulement trois petits points du pilote monégasque.
Red Bull avait pourtant tout fait pour aider Sergio Pérez à s’adjuger cette seconde position au classement des pilotes. Malgré les demandes de son écurie, Max Verstappen a refusé d’échanger sa position avec Sergio Pérez lors du Grand Prix du Brésil.
“Je vous l’ai déjà dit la dernière fois. Les gars, vous ne me demandez plus cela, OK ? Est-ce que c’est clair ? J’ai donné mes raisons et je reste sur ma position“, avait alors déclaré le pilote néerlandais à la radio de son équipe.
La saison 2022 s’était alors terminée dans un climat plus que glacial entre les deux équipiers, laissant planer le doute sur la possibilité d’une entente la saison suivante.
Sergio Pérez a cependant répondu à ceux qui doutent de la bonne entente entre lui et son voisin de garage. Le Mexicain affirme qu’il y a un “très haut niveau de respect“ entre les deux pilotes et que cela garantit leurs relations.
Ces rumeurs sont apparues après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, suggérant que les échanges n’étaient pas au beau fixe dans le giron Red Bull.
Chez Red Bull, la maturité sera la clé du succès
S’adressant aux médias, Pérez a déclaré : “Pour être honnête, nous avons beaucoup plus de respect l’un pour l’autre que les gens ne le pensent. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe, il y a un très haut niveau de respect entre nous, avec tous les ingénieurs de son côté et du mien“.
Sergio Pérez espère que la lutte pour le titre mondial ne viendra pas dégrader les relations entre les deux pilotes. Il a toutefois suggéré qu’il faudra faire preuve de maturité pour que la saison 2023 se passe bien en piste et en coulisse.
“Je pense que nous sommes tous les deux assez matures pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal, et tant que ce sera le cas, je ne m’attends pas à ce que cela change“, a conclu le natif de Guadalajara.
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